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Passage anticipé en GS


Céline21160

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J'ai discuté avec la psychologue du CAMSP qui connaît ma fille depuis plus d'un an. Elle la suit par rapport à la naissance très prématurée de sa sur et son handicap moteur. La situation est très difficile pour nous alors qu'on est adultes, donc pour un enfant...

Elle pense que je devrais insister car elle va s'ennuyer en MS. Elle ne se fait pas de souci pour la GS au niveau maturité. Et le fait qu'elle soit avec le même groupe classe est un argument de plus selon elle.

Ça me rassure . Je ne suis pas la seule à penser ça. J'ai rdv demain avec la directrice...

De sa sur je voulais dire.

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Cette année, j'ai un élève qui est en MS: Je vais proposer ( enfin, c'est déjà fait) un passage anticipé en classe de CP pour différentes raisons: il sait déchiffrer et lit ( presque ) couramment. Il connait des sons que je n'ai même pas abordés en classe avec mes GS( genre il maîtrise le "ç", le "ph" et la plupart des sons complexes). Il est excellent en maths également et c'est même dans ce domaine que j'ai d'abord remarqué qu'il était en avance sur son âge. Quand je parle de maths, je ne me limite bien sur pas à la connaissance de la comptine numérique :) Il doit certainement bosser à la maison ( sa grande soeur joue à la maîtresse avec lui mais peut être aussi maman) mais après tout, ce n'est pas mon problème. Ce que je sais, c'est qu'il bosse déjà avec les GS et que je n'aurai rien à lui apprendre avec les GS de l'année prochaine qu'il ne connaisse déjà ni en maths, ni en phonologie/langage... Evidemment, il n'est pas au même niveau que les autres en écriture cursive mais il est déjà dedans quand même. Lorsque les parents sont venus me voir avec déjà certainement cette idée en tête, j'ai bien averti que ce n'est pas parce qu'on apprend à faire du vélo plus vite que les autres qu'on en fait mieux au final, que ce genre de décision est toujours un pari risqué... Après les avoir fait mariner un peu, je leur ai dit que je considérais que dans son cas, si lui était d'accord, les risques me semblaient assez limités puisqu'il avait déjà basculé avec les GS et qu'il suivait même mieux que certains de mes GS. De toute façon, il aura toujours la possibilité de revenir en arrière au début de l'année scolaire prochaine. Ce n'est pas la première fois que je prends ce genre de décision ( ça n'arrive pas non plus tous les ans, et je ne suis pas tout seul à en répondre) mais je me dis que dans une carrière, nous devons quand même tous être confrontés à ça: peut être sommes nous un peu frileux sur ce sujet... Pour moi, un âge ne correspond pas obligatoirement à un niveau de compétences défini, aussi bien en terme de difficultés que de réussites. J'estime que chacun doit pouvoir avancer à son rythme, aussi bien ceux qui ont des difficultés que ceux qui avancent plus vite dès lors qu'on mesure bien les risques.

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Cette année, j'ai un élève qui est en MS: Je vais proposer ( enfin, c'est déjà fait) un passage anticipé en classe de CP pour différentes raisons: il sait déchiffrer et lit ( presque ) couramment. Il connait des sons que je n'ai même pas abordés en classe avec mes GS( genre il maîtrise le "ç", le "ph" et la plupart des sons complexes). Il est excellent en maths également et c'est même dans ce domaine que j'ai d'abord remarqué qu'il était en avance sur son âge. Quand je parle de maths, je ne me limite bien sur pas à la connaissance de la comptine numérique :) Il doit certainement bosser à la maison ( sa grande soeur joue à la maîtresse avec lui mais peut être aussi maman) mais après tout, ce n'est pas mon problème. Ce que je sais, c'est qu'il bosse déjà avec les GS et que je n'aurai rien à lui apprendre avec les GS de l'année prochaine qu'il ne connaisse déjà ni en maths, ni en phonologie/langage... Evidemment, il n'est pas au même niveau que les autres en écriture cursive mais il est déjà dedans quand même. Lorsque les parents sont venus me voir avec déjà certainement cette idée en tête, j'ai bien averti que ce n'est pas parce qu'on apprend à faire du vélo plus vite que les autres qu'on en fait mieux au final, que ce genre de décision est toujours un pari risqué... Après les avoir fait mariner un peu, je leur ai dit que je considérais que dans son cas, si lui était d'accord, les risques me semblaient assez limités puisqu'il avait déjà basculé avec les GS et qu'il suivait même mieux que certains de mes GS. De toute façon, il aura toujours la possibilité de revenir en arrière au début de l'année scolaire prochaine. Ce n'est pas la première fois que je prends ce genre de décision ( ça n'arrive pas non plus tous les ans, et je ne suis pas tout seul à en répondre) mais je me dis que dans une carrière, nous devons quand même tous être confrontés à ça: peut être sommes nous un peu frileux sur ce sujet... Pour moi, un âge ne correspond pas obligatoirement à un niveau de compétences défini, aussi bien en terme de difficultés que de réussites. J'estime que chacun doit pouvoir avancer à son rythme, aussi bien ceux qui ont des difficultés que ceux qui avancent plus vite dès lors qu'on mesure bien les risques.

je rebondis juste sur la phrase que j'ai mise en gras...

le "retour en arrière" n'est pas forcément hyper bien vécu, surtout dans le cas des enfants EIP très sensibles...

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Marie87, quand je parle de possibilité de retour en arrière, c'est du choix de l'élève dont je veux parler, c'est lui laisser, s'il juge que ce n'est pas le moment, la possibilité de réintégrer son niveau d'origine. Avant toute chose ( avant même l'avis de l'enseignant), ce qui prime à mon sens, c'est l'envie ou non de l'élève.

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J'édite mes messages dont le contenu n'est pas conforme aux réponses attendues dans ce sujet.

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Alors Iceberg, ce RDV ?

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Je vais apporter mon témoignage : j'ai sauté la GS autrefois (il y a 25 ans), et j'ai fait toute ma scolarité à l'aise. Tous les ans on était en moyenne 3 dans la classe à avoir 1 an d'avance et franchement ça ne se voyait pas.

Je suis prof en collège et tous les ans j'en ai quelques-uns (j'en ai même un avec 2 ans d'avance cette année) et franchement, si on ne regarde pas les dates de naissance on ne s'aperçoit de rien. Et tous les élèves que j'ai eus avec de l'avance faisaient parti des meilleurs élèves de leur classe.

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Je vous assure que j'aurais préfèré que ma fille s'épanouisse en classe et que cette question ne se pose pas. J'ai peur qu'on ne prenne pas la bonne décision.

Je remarque un retournement de situation. Il y a 2 solutions. Soit en effet, ma fille n'est plus demandeuse ( elle me dit qu'ils font toujours la même chose) soit ça n'arrange pas la directrice que la fille fasse un passage anticipé alors que je suis maîtresse dans l'école et que la question se pose pour 2 autres enfants.

Quand un enfant déchiffre, récite la comptine numérique jusqu'à 59 (après 59, je l'aide pour le passage à la dizaine supérieur et c'est parti jusqu'à 100...), dénombre sans souci, écrit en capitale tout ce qu'elle veut... Peut il s'épanouir face à un travail correspondant aux attentes de la MS?

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Iceberg, comme dirait ma psy sco : il faut voir le développement de l'enfant dans son ensemble et pas seulement sur le plan des connaissances, le plan "scolaire". Le passage anticipé se réfléchit à plusieurs niveaux, et souvent un seul est pris en compte...

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Oui je suis d'accord, il n'y a pas que les connaissances qui comptent mais au niveau maturité, ça va bien aussi. La psychologue du CAMSP me l'a confirmé.

Sa maîtresse a proposé que ma fille aille 2 jours dans la classe de GS-CP pour avoir l'avis de la maîtresse. On va voir si elle est d'accord. Ça peut être une bonne idée je pense.

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Attention au contexte familial. Qu'elle ne se voit pas investie d'une quelconque mission... des fois les enfants se sentent missionnaires alors que les adultes ne lui demandent rien !

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