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Appel pour pouvoir choisir une alternative à l'école traditionnell


mounch34

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Ce seraient les pratiques des enseignants qui ont choisi cette école.

Tout comme pour l'école classique, ce seraient les pratiques des enseignants ayant choisi cette école.

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Ce seraient les pratiques des enseignants qui ont choisi cette école.

Il faudra bien que quelqu'un choisisse quelle école utilisera quelle méthode, non?

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Les écoles Diwan ont toujours été gratuites, grâce aux subventions des collectivités locales et des particuliers. Ils ont débuté avec... 5 élèves!

Soit, dans ce cas, précis, les inscriptions sont gratuites..... Mais la lecture de l'article wikitruc est édifiante : à vot' bon coeur m'sieur dame ! Il doit falloir dans ces écoles plusieurs personnes avec beaucoup d’entregent pour boucler les budgets chaque année ! C'est super satisfaisant...

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Personnellement, je débute dans le métier en essayant de développer chez les enfants l'autonomie, l'expression et la coopération, en personnalisant les apprentissages, notamment en donnant plus de temps aux enfants pour que chacun ait le droit d'avancer à son rythme sans se sentir dévalorisé. On manipule aussi beaucoup.

Je ne pense pas avoir une classe révolutionnaire, on est loin de Summerhill ! Pourtant j'ai été bien embêtée par l'institution qui a trouvé (soudain, il suffit de tomber sur les mauvaises personnes) que j'individualisais trop et que je donnais trop de plaqes d'autonomie aux élèves, que je n'étais pas assez la référente toute puissante du fonctionnement de la classe.

Je n'ai pas attendu la permission de l'institution pour utiliser par exemple la "méthode Freinet" et je suis loin d'être le seul. Rien que dans mon département, il existe des écoles Freinet, des écoles provençales, des écoles internationales bilangues, des écoles Montessori etc... à l'intérieur de l'institution.

Alors quand Nola tu dis, que développer une pédagogie freinet au sein de sa classe ne pose aucun souci, j'aimerais bien savoir ce que tu entends par pédagogie freinet. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait un Quoi de neuf le matin (même si c'est de la pédagogie institutionnelle), des rédactions à sujet libre ou qu'on a des correspondants qu'on s'oriente dans sa pratique de classe vers une pédagogie «moderne».

Il me semble que les pédagogies modernes revendiquent l'autonomie (être capable de choisir un travail, de s'investir dedans sans aide, de chercher de l'aide, de s'auto-corriger, de savoir s'évaluer, etc.), l'esprit critique, la coopération (donc il faut des situations de travail où les enfants vont réellement utiliser cette compétence) et l'expression de l'enfant et sa valorisation (orale et écrite). Elles revendiquent de ne pas dévaloriser des individus parce qu'ils ne rentrent pas dans la norme (qui est de 1/3 pour une norme «normale», cf constante macabre) et de leur laisser le temps de s'épanouir et d'aimer apprendre.

Quand on voit à quel point il est difficile voire impossible de supprimer la notation, alors qu'elle n'est absolument pas obligatoire (c'est l'évaluation qui est obligatoire), on peut douter que la liberté pédagogique existe vraiment au sein de l'EN.

Tout ça juste pour dire que cet appel est un appel de toutes les personnes, enseignants, parents, enfants, qui souffrent du système actuel qui n'a actuellement pour but que de produire une hiérarchie entre les individus.

J'en ai vu plein des classes Freinet, à Paris. Ce n'est pas du tout impossible dans l'école de la République! Et ici, ça fait bien 5 ans qu'on ne note plus ...

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J'ajoute que pour ce qui est des départs dans le privé, ce n'est pas à mon sens expliqué par des choix pédagogiques pour la majorité, mais plutôt par un refus de la mixité sociale. M'enfin, j'dis ça...

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J'ai du mal avec cette histoire de choix. Si j'ai bien compris, l'idée développée par certains c'est: "je veux avoir le choix des méthodes pédagogiques utilisées pour mes enfants dans le cadre du service public d'éducation". M'ouais... Je ne sais pas si ces gens là exigent de choisir leur chirurgien et sa technique d'intervention s'ils sont opérés dans un hôpital public ou s'ils imposent à un commissaire de police ses méthodes d'investigation.

J'ai l'impression qu'on perd de plus en plus de vue la notion de service dans "service public" et que la tendance est plutôt à se comporter en consommateur.

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Les écoles Diwan ont toujours été gratuites, grâce aux subventions des collectivités locales et des particuliers. Ils ont débuté avec... 5 élèves!

Soit, dans ce cas, précis, les inscriptions sont gratuites..... Mais la lecture de l'article wikitruc est édifiante : à vot' bon coeur m'sieur dame ! Il doit falloir dans ces écoles plusieurs personnes avec beaucoup d’entregent pour boucler les budgets chaque année ! C'est super satisfaisant...

Ah, bon? Possible aujourd'hui, encore que je ne lise rien là-dedans qui valide ton interprétation; douteux au début dans les années 70. Ce qui a fait la différence, c'est essentiellement le militantisme pour se lancer, et ça, tout le monde peut le faire. Ensuite, en grossissant, les choses se compliquent pour garder une cohésion interne (voire les querelles sur l'approche immersive), mais on pèse plus pour obtenir des subventions. C'est le lot de toutes les associations.

La pétition est une bonne idée puisque, dans cette logique associative, elle permettrait de mettre en contact et de mobiliser des gens qui partagent le même projet éducatif, et donc de mobiliser toutes les énergies et les moyens financiers pour peser notamment auprès des élus.

Sinon, on ne sait toujours pas pourquoi il faudrait se limiter à deux approches et lesquelles. Encore qu'on a déjà amplement démontré que l'EN, ce n'est pas une seule approche, mais on va dire que ça simplifie de la compter comme telle.

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Oui enfin bon, les écoles diwan, on a le même genre avec les calendretas (occitan) ou les écoles basques dans mon trou. J'adore l'Education Nationale lorsqu'elle permet ce genre de choses tout en mettant des bâtons dans les roues aux enseignants qui innovent, qui ne font pas comme tout le monde au regard de notre si bienveillante hiérarchie. Et il y a un concours spécifique PE langue régionale depuis des années..... Bref..... Ceci est un autre sujet.

Célestin Freinet, en son temps, avait déserté l'Instruction Publique pour ouvrir son école (privée...) au bord de la Méditerranée, parce que la hiérarchie de l'époque l'avait matraqué, puisqu’il ne faisait pas comme les autres. Aujourd'hui, quand on postule pour une Ecole Freinet, on doit aller à un entretien..... Il doit bien se marrer, là où il est, le gugusse....

La liberté pédagogique est effectivement une chimère puisque certains IEN (dont la nôtre) se permettent, par exemple, d'imposer des animations pédagogiques par niveau (ce qui n'est pas légal).

Pour en revenir au sujet initial, je plussoie pour changer l'Ecole. Sincèrement. Mais l'idée d'Ecole alternative ne peut toucher qu'une toute petite minorité de personnes. Alors peut-être que, en se souvenant de l'ami Freinet, c'est par là qu'il faudra en passer pour que la machine évolue ???? Je ne sais pas. J'ai juste peur que les élites, comme d'hab, se réfugient ailleurs, parce qu'elles savent ce qui est bon pour leurs gosses (il est tout de même édifiant de constater que bon nombres d'élus socialistes mettent leurs mouflets dans des écoles privées de prestige...), les autres, la grande majorité, se contenteront d'une Ecole toujours plus au rabais, la formation initiale étant toujours aussi nulle, les salaires de plus en plus pourris, alors les meilleurs s'en iront travailler ailleurs, là où on les paye correctement.

Hier soir encore en réunion avec la mairie, j'entendais encore que le métier de prof était une vocation.... J'ai juste pouffé, ma hyène était là, sinon, je me serais esclaffée.

Oui, les profs sont bien au cœur d'une salutaire réforme qui, hélas, ne pointe pas son nez. Voilà pourquoi je remets le couvert à ce sujet. Tant que la formation et la rémunération des profs ne seront pas des priorités nationales, rien ne bougera vraiment. Innovation pédagogique ??? Oui, mille fois oui, mais tout travail méritant salaire et reconnaissance, battons-nous essentiellement autour de ça.

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Sur ce coup là, tu me déçois, Pam. L'EN n'a rien permis du tout: les militants associatifs de Diwan ont créé leurs écoles et les ont imposées dans le paysage. La reconnaissance institutionnelle n'est venue que bien après.C'est très différent et ça rejoint le modèle de ce que semble souhaiter les signataires de la pétition: prendre en main l'éducation de leurs enfants selon leurs idées.

Pour Freinet, rappelons que l'institution l'a sanctionné suite à une campagne des ligues d'extrême droites contre les instituteurs "communistes". Grosso modo, les JRE de l'époque ont eu sa peau parce qu'ils étaient plus puissants qu'ils ne le sont maintenant.

L'innovation est un mot qui me gêne, parce qu'on peut mettre ce qu'on veut derrière. Ce n'est pas un objectif, ni une nécessité, mais un simple moyen d'atteindre une résultat.

Sinon, je suis d'accord sur la formation et les salaires, mais on est HS par rapport à la pétition.

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Le cas des classes uniques est intéressant, puisque c'est exactement la situation dans laquelle les familles ont le moins de choix.

C'est faux, et c'est l'inverse : c'est le seul cas dans l'école publique où le choix existe :

Dans beaucoup de cas, les parents peuvent envoyer leurs enfants à l'école du chef-lieu en leur faisant prendre les cars de ramassage du collège. Nous avions fait il y a quelques années une étude en ce qui concerne l'école rurale (à la fédération nationale de l'école rurale) et avions constaté 1/ que les Conseils généraux l'acceptaient en général sans problème 2/ que les écoles et la commune du chef-lieu n'étaient plus regardante du tout de la carte scolaire dans la mesure où cela les arrangeait pour gonfler leurs effectifs et conserver des classes 3/ l'administration non plus n'était pas regardante, cela facilitait leur éradication.

Bon, mais vous êtes peut-être un peu jeunes pour savoir tout cela ;-)

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Le cas des classes uniques est intéressant, puisque c'est exactement la situation dans laquelle les familles ont le moins de choix.

C'est faux, et c'est l'inverse : c'est le seul cas dans l'école publique où le choix existe :

Dans beaucoup de cas, les parents peuvent envoyer leurs enfants à l'école du chef-lieu en leur faisant prendre les cars de ramassage du collège. Nous avions fait il y a quelques années une étude en ce qui concerne l'école rurale (à la fédération nationale de l'école rurale) et avions constaté 1/ que les Conseils généraux l'acceptaient en général sans problème 2/ que les écoles et la commune du chef-lieu n'étaient plus regardante du tout de la carte scolaire dans la mesure où cela les arrangeait pour gonfler leurs effectifs et conserver des classes 3/ l'administration non plus n'était pas regardante, cela facilitait leur éradication.

Bon, mais vous êtes peut-être un peu jeunes pour savoir tout cela ;-)

Flatteur, va. Si seulement...

Plus sérieusement, vous m'avez mal compris, ou je me suis mal exprimé. La pétition revendique des choix pour les familles. Or, comme vous le faites remarquer, les parents défendent les classes uniques (1 seul enseignant, donc pas de choix de l'approche pédagogique) quand ils en ont une. C'est paradoxal, non?

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C'est difficile de sortir des anecdotes personnelles...

Mon approche était en effet trop personnelle pour avoir du poids. Cela dit, je me suis permise de la communiquer car je connais plusieurs autres personnes qui ont ou ont eu des difficultés sur ce chemin.

Je pense qu'à partir du moment où il peut être difficile pour un certain nombre d'enseignants d'exercer leur métier parce que l'institution leur met des bâtons dans les roues, on ne peut pas éluder cette situation parce qu'à d'autres endroits cela se passe bien.

Fin de la petite parenthèse qui interrompt un échange intéressant ;)

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