orime Posté(e) 1 novembre 2014 Posté(e) 1 novembre 2014 Chez nous, l'adjointe aux affaires scolaires a tous ses enfants (6 hein, pas 2) dans une école privée catho bobo .
Zarko Posté(e) 2 novembre 2014 Auteur Posté(e) 2 novembre 2014 Chez nous, l'adjointe aux affaires scolaires a tous ses enfants (6 hein, pas 2) dans une école privée catho bobo . Au moins , c'est plus facile de décider !
abel27 Posté(e) 2 novembre 2014 Posté(e) 2 novembre 2014 Chez nous, l'adjointe aux affaires scolaires a tous ses enfants (6 hein, pas 2) dans une école privée catho bobo . Au moins , c'est plus facile de décider ! Ben oui, cette brave dame a sacrifié ses enfants pour faire son boulot sans états d'âme.
nonau Posté(e) 2 novembre 2014 Posté(e) 2 novembre 2014 Plus c'est gros plus tu crois nous faire peur ! C'est Halloween, le jour des fakes ! Comme disait Coluche : Mais, on s’autorise à penser dans les milieux autorisés (ils viennent s’autoriser à penser) qu’un accord secret pourrait être signé entre les deux pays (Circulez, y’a rien à voir… Quand un journaliste n’en sait pas plus, il devrait être autorisé à fermer sa gueule)… On peut l'appliquer à plein de situations.... sur des forums par exemple.... J'avais oublié que c'était Halloween!!! Sinon, chacun sait que Sarko fait depuis plusieurs mois du forcing quitte à dire tout et n'importe quoi, voire son contraire et on se demande pourquoi... Vivement début décembre, la fin des élections pros devrait le calmer un peu... Comme tu es suffisante et moqueuse avec ton ami Montagny!!! Mais l'Histoire nous donnera raison, les faits sont là, la territorialisation de notre Ecole publique Républicaine est en marche! Je sais qu'à l'UNSA vous êtes pour cette décentralisation (les collectivités étant majoritairement au main de PS...) mais de là à le dire ouvertement devant vos collègues ou vos syndiqués... Ici dans ma commune ils ne s'en cachent pas...Ils voient plutôt cette évolution comme positive: dépendre du petit baron local, recrutement par le directeur,... Es-tu certain(e) de tes accords au niveau des adjectifs? Regarde mon profil, moi j'ai indiqué que j'étais un homme... Ensuite, j'aime cette affirmation : l'histoire nous donnera raison... C'est, disons, suffisant dans l'âme, voire prétentieux... Tout comme les affirmations concernant les orientations politiques de l'UNSA : pour info, l'UNSA n'est absolument pas pour la territorialisation de l'EN, bien au contraire, mais cette évidence semble te déranger et je ne comprends pas pourquoi... Tu es un homme..autant pour moi...Dans les faits l'unsa est pour la territorialisation de l'école sinon elle n'aurait pas voté la Loi de Refondation qui prépare cette destruction! Ce qui me dérange c'est que depuis que le "PS" est au pouvoir vous dîtes AMEN à tout!
Zarko Posté(e) 2 novembre 2014 Auteur Posté(e) 2 novembre 2014 Dajta, si cétait la droite qui avait pondu ce truc, l'UNSA comme la FCPE n'auraient pas suivi...et tu le sais très bien....
prof désécol Posté(e) 2 novembre 2014 Posté(e) 2 novembre 2014 En revanche, chacun pourra peut-être se faire une idée des convictions du Secrétaire Général du SE-UNSA, C Chevalier, en lisant par exemple son édito dans le dernier numéro du magazine "L'enseignant" de l'UNSA : http://www.se-unsa.org/UserFiles/File/publications/enseignant/179/telechargement/ens_179_qe.pdf Un édito dans lequel on peut y voir trois parties. Celle qui juge l'action gouvernementale : Le projet de budget de l’Éducation nationale est désormais connu. Il augmente de 2,4%. Avec la création de 9421 emplois, la promesse présidentielle de campagne est toujours d’actualité. Dans un contexte économique social et politique de tension, il faut se féliciter de ce point de stabilité. Malgré cela, on peut craindre que la poussée démographique ne dévore l’essentiel de ces postes laissant peu de marge aux efforts pédagogiques dans le primaire ou à une évolution ambitieuse du collège. Quant à la revalorisation financière du métier, pourtant urgente, elle attendra des jours meilleurs. "Quant à la revalorisation financière du métier, pourtant urgente, elle attendra des jours meilleurs." Une revendication forte !... ...mais bon, c'est la crise, on vous dit. Une partie qui dénonce les propos d'un "ex-futur" candidat"... manifestement pas/plus en responsabilités : Dans le même temps, un ex-futur candidat, tire à boulets rouges sur les fonctionnaires et les enseignants. Il programme la fin de leur statut, l’augmentation de leur temps de présence dans les établissements et la suppression des 60 000 emplois créés pour permettre une meilleure rémunération selon une ritournelle déjà serinée. Et enfin, la conclusion : Refonder d’un côté. Déconstruire de l’autre. Notre École s’épuise d’être ainsi instrumentalisée et ballotée au gré des alternances. Comme sur d’autres sujets de société, s’y cristallisent les clivages et les affrontements droite-gauche. Pourtant, à l’image d’une République de plus en plus bousculée, elle a besoin de durée et de constance, de sérénité et de confiance.
Zarko Posté(e) 2 novembre 2014 Auteur Posté(e) 2 novembre 2014 Quote Refonder d’un côté. Déconstruire de l’autre. Notre École s’épuise d’être ainsi instrumentalisée et ballotée au gré des alternances. Comme sur d’autres sujets de société, s’y cristallisent les clivages et les affrontements droite-gauche. Pourtant, à l’image d’une République de plus en plus bousculée, elle a besoin de durée et de constance, de sérénité et de confiance. Bon, ben on va voter à droite, comme ça on ne pestera plus contre les réformes de la fausse gauche !
orime Posté(e) 2 novembre 2014 Posté(e) 2 novembre 2014 Pas un seul parti politique ne parle de consensus national concernant l'éducation ? Y'en a au moins un, rasurez moi
Zarko Posté(e) 3 novembre 2014 Auteur Posté(e) 3 novembre 2014 Les dangers de la territorialisation de l’école Par Charles Coutal, professeur d’histoire-géographie. CHARLES COUTAL MARDI, 3 SEPTEMBRE, 2013 La réforme des rythmes scolaires occulte bien des questions de fond sur l’école et la société. Les écoles manquent de moyens humains (nombre d’élèves par classe souvent trop élevé, formation des maîtres indigente, remplacements non assurés, crise du recrutement…). L’école, théoriquement lieu d’émancipation, devient le lieu des apprentissages utilitaristes à des fins exclusives d’insertion professionnelle. L’État se recentre sur ses fonctions régaliennes et abandonne son rôle social. La société souffre d’un ultra-individualisme, de l’hyperconsumérisme et de la haine de l’autre. Les jeunes sont en manque de repères tels le respect des adultes, le travail, la valeur du diplôme, etc. Ils ne sont aidés ni par le bruit des médias ni par les servants politiques de la marchandisation des individus et des institutions. Le « réseau social » tient lieu, pauvrement, d’insertion sociale. Il y aurait là matière à réflexion pour une véritable « refondation » de l’école. Mais l’approche est simpliste. Les évaluations visent à démontrer que le niveau des élèves baisse et que l’école est inefficace. Plutôt que de faire grandir l’humain en chacun, il s’agit aujourd’hui de fabriquer des élèves efficients qui développent des compétences, sans pour autant toujours maîtriser des savoirs. Les maîtres ne seraient plus aptes à penser les conditions de la réussite de leurs élèves. L’école publique porte l’échec d’une société sans projet. Détruire l’institution permet d’ouvrir le juteux marché de l’éducation. Au-delà de ces considérations générales, sans même parler des rythmes scolaires, le changement le plus important apporté par la réforme Peillon semble être la territorialisation de l’école primaire. Les maires ont de nouvelles prérogatives pour faire entrer les écoles de la République dans un système inégalitaire, idéologique et pernicieux. La mainmise des municipalités sur nos écoles sera plus forte. Les professeurs sont toujours fonctionnaires d’État, garants de l’intérêt supérieur de la nation, irrévocables pour n’avoir à obéir à aucun régime. Ils vont cependant devoir composer avec les choix du maire de la commune. Des solutions spécifiques à chaque territoire entraîneront de nombreuses dérives. La souplesse qui permet « d’adapter le cadrage national » n’est que déréglementation. Tout d’abord, les activités périscolaires doivent être « pensées en articulation avec le projet d’école pour l’épanouissement et le développement de la curiosité intellectuelle de l’enfant ». Des élus, avec les partenaires du monde associatif et les enseignants, auraient à concevoir un « prolongement » des dispositifs pédagogiques de l’école, pour les « compléter ». Cela renforce l’idée que les difficultés scolaires ne sont pas traitées par l’école et que c’est aux élus de les prendre en charge. De plus, il faudrait « penser l’école comme un lieu de vie et d’éducation, au-delà du lieu essentiel d’instruction qu’elle constitue ». Cette phrase, qui vise à faire entrer dans l’école des acteurs dont le métier n’est pas d’enseigner, apporte une idée fausse. Aucun instituteur n’a conçu sa classe exclusivement comme un lieu d’instruction. La Lettre aux instituteurs, écrite par Jules Ferry en 1883, en témoigne. La classe est un sanctuaire dans lequel l’éducation se fait toujours conjointement aux apprentissages. Le temps libre doit s’organiser ailleurs que dans la salle de classe. C’est entre les murs de la classe que la discipline, condition d’accès aux disciplines, s’institue. La classe est un lieu consacré à l’enseignement. À la fois cadre de contrainte et lieu d’épanouissement, l’école transmet l’idée que seul le savoir émancipe. Avec la réforme, la fonction « gardienne » de l’institution doit être assumée jusqu’à 16 h 30, en dépit de journées de classe plus courtes. Cependant, faire entrer dans les écoles des animateurs est dangereux. Rares seront les activités réellement culturelles ou sportives qui seront mises en place (peu de personnels qualifiés, faibles rémunérations). Les communes les plus riches, contrairement aux communes rurales et aux communes pauvres, pourront « offrir » aux enfants des activités épanouissantes. L’aggravation des inégalités territoriales est intolérable car c’est contraire à l’esprit républicain. L’école, lieu théoriquement consacré aux apprentissages, ne sera plus que partiellement « instituée ». Les horaires de l’école pourront changer tous les trois ans. Les temps des apprentissages ne seront donc plus que temporairement institués. Que penser des choix qui seront faits par une municipalité d’extrême droite ou une municipalité avec ou sans étiquette, dont les élus se comportent comme étant pleinement souverains et non les simples représentants de leurs concitoyens ? Dans de nombreuses communes, il n’y a qu’une seule liste aux élections municipales. Contrairement aux assemblées territoriales, il n’y a pas d’opposition au sein de la plupart des conseils municipaux et peu de débats. À l’échelle de l’école communale, avec des élus locaux souvent peu éclairés sur les questions éducatives, nous nous éloignerons assurément du projet initial d’émancipation des enfants. Le maire peut proposer des intervenants. Il ne sera pas toujours facile pour les maîtres de refuser car la municipalité finance plus de la moitié des frais de fonctionnement de l’école. Pourquoi le maire aurait-il soudain la compétence pour proposer à un pédagogue, dont le diplôme est un difficile concours national, un quelconque dispositif pédagogique ? C’est toujours l’enseignant, concepteur de sa pratique, qui sollicite les intervenants. Par ailleurs, « les collectivités pourront proposer un large éventail d’activités visant à favoriser l’épanouissement des enfants, à développer la curiosité intellectuelle et à renforcer leur plaisir d’apprendre et d’être à l’école ». En quoi est-ce aux collectivités locales de trouver des pratiques qui feraient de nos enfants des « élèves heureux » ? La transmission du bonheur d’apprendre est le privilège des parents, premiers éducateurs de leurs enfants, et celui des maîtres, dont c’est le cœur de métier. Les élus n’ont ni compétence ni légitimité pour penser les enfants en tant qu’apprenants. La relation éducative au maître risque d’être troublée. Les projets éducatifs territoriaux (PEDT) devraient garantir que tous les acteurs de la communauté éducative (enseignants, parents, associations, élus…) travailleront ensemble. Parfois, il n’y aura pas de PEDT. Souvent, ils ne seront pas motivés par l’intérêt des enfants mais par la course à l’argent ou aux suffrages. Les fonctionnaires d’État, eux, sont désintéressés. L’école et la République sont indissociables. Condorcet, en 1792, a fixé que les établissements ne peuvent être dépendants que de l’assemblée des représentants du peuple, car c’est le pouvoir « le plus éloigné d’être entraîné par des intérêts particuliers ». La dérive actuelle la plus grave apparaît clairement. Le rôle du maire semble se limiter pour l’heure à la répartition des heures de classe et à l’articulation temps scolaire-temps périscolaire. Mais les municipalités représentent des autorités publiques influentes. Ce sont les pouvoirs les plus corruptibles et les plus enclins à privilégier les intérêts particuliers (clientélisme, népotisme…), au détriment de l’intérêt général. Le maire ne peut influencer ni le contenu ni les méthodes de l’enseignement car les professeurs sont fonctionnaires d’État, mais il y a de plus en plus de contractuels. Des solutions locales pourraient être proposées pour les remplacements. Nous n’aurons plus aucune garantie, ni de la qualité de l’enseignement ni de l’impartialité des maîtres. Laisser l’école aux mains des acteurs locaux, c’est abandonner l’idée même de la République, c’est retirer aux citoyens le chemin de leur liberté, l’égalité en droit garantie à chacun et l’esprit d’équité et de solidarité qui font de la France une grande nation. - See more at: http://www.humanite.fr/tribunes/les-dangers-de-la-territorialisation-de-l-ecole-548065#sthash.spojqkDv.dpuf
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