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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

Et quand une mairie donne 35€ par enfant dans une école sans un seul ordi et sa voisine 65€ avec des classes virtuelles et des TBI : égalité des chances ? et cela dure depuis des décennies !

Arrêtons de faire croire que tout était rose avant et que maintenant ce n'est plus pareil.

Les budgets sont locaux depuis des lustres, seuls les enseignants et les programmes associés sont "donnés" aux mairies.

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

oui surtout que ces temps de NAP c'est à dire 3h par semaine avant c'était scolaire et maintenant c'est périscolaire , ce sont les anciennes heures du samedi matin . Donc il y a bien eu un glissement .

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

Et quand une mairie donne 35€ par enfant dans une école sans un seul ordi et sa voisine 65€ avec des classes virtuelles et des TBI : égalité des chances ? et cela dure depuis des décennies !

Arrêtons de faire croire que tout était rose avant et que maintenant ce n'est plus pareil.

Les budgets sont locaux depuis des lustres, seuls les enseignants et les programmes associés sont "donnés" aux mairies.

Justement, on pouvait attendre d'un ministre prétendu de "gauche" s'attaque à cette iniquité ! L'écart va de 1 à 10 !! Mais là, au contraire , il l'accroît !!

C'est encore pire !

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

Et quand une mairie donne 35€ par enfant dans une école sans un seul ordi et sa voisine 65€ avec des classes virtuelles et des TBI : égalité des chances ? et cela dure depuis des décennies !

Arrêtons de faire croire que tout était rose avant et que maintenant ce n'est plus pareil.

Les budgets sont locaux depuis des lustres, seuls les enseignants et les programmes associés sont "donnés" aux mairies.

Tu as parfaitement raison. Cela fait des lustres que l'on a accepté ces différences.

Mais il y a des lustres, ces différences étaient moins visibles car les dépenses étaient moindres, se limitant la plupart du temps à de l'achat de livres.

Le dérapage s'est fait au moment de l'arrivée de l'informatique et du choix de l'état de faire peser sur les communes cet investissement. Dès lors, nous avons vu l'augmentation croissante des disparités (dans bien d'autres domaines) et personne n'a lutté contre ces disparités (même si quelques cris se sont faits entendre ici ou là). Cette direction était déjà mauvaise à cette époque et s'accentue maintenant.

Est-ce pour autant la bonne direction?

Et faut-il obligatoirement continuer sur un chemin lorsqu'il est mauvais à la simple raison qu'il a été choisi il y a longtemps?

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

Et quand une mairie donne 35€ par enfant dans une école sans un seul ordi et sa voisine 65€ avec des classes virtuelles et des TBI : égalité des chances ? et cela dure depuis des décennies !

Arrêtons de faire croire que tout était rose avant et que maintenant ce n'est plus pareil.

Les budgets sont locaux depuis des lustres, seuls les enseignants et les programmes associés sont "donnés" aux mairies.

Tu as parfaitement raison. Cela fait des lustres que l'on a accepté ces différences.

Mais il y a des lustres, ces différences étaient moins visibles car les dépenses étaient moindres, se limitant la plupart du temps à de l'achat de livres.

Le dérapage s'est fait au moment de l'arrivée de l'informatique et du choix de l'état de faire peser sur les communes cet investissement. Dès lors, nous avons vu l'augmentation croissante des disparités (dans bien d'autres domaines) et personne n'a lutté contre ces disparités (même si quelques cris se sont faits entendre ici ou là). Cette direction était déjà mauvaise à cette époque et s'accentue maintenant.

Est-ce pour autant la bonne direction?

Et faut-il obligatoirement continuer sur un chemin lorsqu'il est mauvais à la simple raison qu'il a été choisi il y a longtemps?

Exactement ! Je m'attendais justement à ce que la "gauche" corrige le tir ! Mais en ayant discuté avec des représentants de la FCPE et même des élus (pas municipaux), ils ne connaissent même pas ces différences et pensent corriger les différences socio-culturelles , démographiques et territoriales en laissant les communes se démerder !! Et j'ai bien peur que notre ministre pense la même chose ... :scratch::scratch:

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La gestion des écoles primaires et maternelles a toujours été décentralisée.

Des bâtiments. Mais jusqu’ici, le temps entre 15h et 16h était géré nationalement.

Et quand une mairie donne 35€ par enfant dans une école sans un seul ordi et sa voisine 65€ avec des classes virtuelles et des TBI : égalité des chances ? et cela dure depuis des décennies !

Arrêtons de faire croire que tout était rose avant et que maintenant ce n'est plus pareil.

Les budgets sont locaux depuis des lustres, seuls les enseignants et les programmes associés sont "donnés" aux mairies.

Tu as parfaitement raison. Cela fait des lustres que l'on a accepté ces différences.

Mais il y a des lustres, ces différences étaient moins visibles car les dépenses étaient moindres, se limitant la plupart du temps à de l'achat de livres.

Le dérapage s'est fait au moment de l'arrivée de l'informatique et du choix de l'état de faire peser sur les communes cet investissement. Dès lors, nous avons vu l'augmentation croissante des disparités (dans bien d'autres domaines) et personne n'a lutté contre ces disparités (même si quelques cris se sont faits entendre ici ou là). Cette direction était déjà mauvaise à cette époque et s'accentue maintenant.

Est-ce pour autant la bonne direction?

Et faut-il obligatoirement continuer sur un chemin lorsqu'il est mauvais à la simple raison qu'il a été choisi il y a longtemps?

C'est un point à creuser. Quid de la responsabilité des acteurs locaux ? Des nombreuses écoles que j'ai fréquentées, j'ai pu établir une corrélation forte entre l'état du parc informatique et le niveau de relation entre les acteurs ( lien école-mairie). Je fais le constat que dans nombre d'établissements mal dotées, il n'y a aucune remontée d'information à destination des élus sur les besoins concrets. Combien de fois ai-je entendu "nous manquons d'ordinateurs, nous ne sommes pas équipés" en Conseil d'Ecole et l'élu de s'étonner de ne pas avoir reçu de demande et que les crédits alloués à l'école ne soient pas utilisés ? Combien d'achats à l'arrache d'équipement sans avoir pris le temps de définir de quelle manière il allait être utilisé ? Combien de TBI,TNI trônant dans la salle de maitre et transformés en porte-manteau (c'est du vécu) ? Combien d'ouvrages, de "petit matériel", "disparus" dans les écoles chaque année ? Un des véritables scandales dans tout cela c'est le gaspillage financier dans les écoles à tous les niveaux. Que ce soit clair, je ne blâme pas les collègues, là aussi cela demande du temps pour s'organiser et se concerter ainsi qu'un accompagnement en terme de formation pour la gestion, la prise en main et l'usage du matériel acquis.

Idem pour les associations de parents. Il y a des endroits où des associations très dynamiques qui au travers de leurs actions permettent de financer un certain nombre de choses et d'autres où il ne se passe rien. Il y a temps d'énergie mobilisable autour de l'école...

Cela n'occulte pas pour autant cette réelle disparité dans les moyens alloués d'un territoire à l'autre, je dis simplement que là où les moyens sont limités, il y a peut-être aussi des possibilités d'optimiser la gestion et l'utilisation des deniers publics et qu'il y a certainement des leviers locaux pour réduire ces inégalités. Compte tenu de l'état des finances du pays, il faut s'attendre à des coupes budgétaires sévères dans les prochaines années (horizon 2017). Mon avis c'est que ce sont les dynamiques locales dans, autour et hors l'école qui doivent prendre le relai et peser sur les orientations budgétaires locales et sur l'allocation des moyens.

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C'est un point à creuser. Quid de la responsabilité des acteurs locaux ? Des nombreuses écoles que j'ai fréquentées, j'ai pu établir une corrélation forte entre l'état du parc informatique et le niveau de relation entre les acteurs ( lien école-mairie). Je fais le constat que dans nombre d'établissements mal dotées, il n'y a aucune remontée d'information à destination des élus sur les besoins concrets. Combien de fois ai-je entendu "nous manquons d'ordinateurs, nous ne sommes pas équipés" en Conseil d'Ecole et l'élu de s'étonner de ne pas avoir reçu de demande et que les crédits alloués à l'école ne soient pas utilisés ? Combien d'achats à l'arrache d'équipement sans avoir pris le temps de définir de quelle manière il allait être utilisé ? Combien de TBI,TNI trônant dans la salle de maitre et transformés en porte-manteau (c'est du vécu) ? Combien d'ouvrages, de "petit matériel", "disparus" dans les écoles chaque année ? Un des véritables scandales dans tout cela c'est le gaspillage financier dans les écoles à tous les niveaux. Que ce soit clair, je ne blâme pas les collègues, là aussi cela demande du temps pour s'organiser et se concerter ainsi qu'un accompagnement en terme de formation pour la gestion, la prise en main et l'usage du matériel acquis.

Idem pour les associations de parents. Il y a des endroits où des associations très dynamiques qui au travers de leurs actions permettent de financer un certain nombre de choses et d'autres où il ne se passe rien. Il y a temps d'énergie mobilisable autour de l'école...

Cela n'occulte pas pour autant cette réelle disparité dans les moyens alloués d'un territoire à l'autre, je dis simplement que là où les moyens sont limités, il y a peut-être aussi des possibilités d'optimiser la gestion et l'utilisation des deniers publics et qu'il y a certainement des leviers locaux pour réduire ces inégalités. Compte tenu de l'état des finances du pays, il faut s'attendre à des coupes budgétaires sévères dans les prochaines années (horizon 2017). Mon avis c'est que ce sont les dynamiques locales dans, autour et hors l'école qui doivent prendre le relai et peser sur les orientations budgétaires locales et sur l'allocation des moyens.

Beaucoup de mairies ont fait ce qu'elles pouvaient avec les moyens qu'elles avaient. Pour certaines, il y a aussi beaucoup d'incompréhension : les besoins de l'école sont mal compris et considérés comme exagérés par rapport à l'école dont ils ont le souvenir. Un élu m'a un jour répondu en parlant d'achat d'un vidéoprojecteur : "il ne faut pas créer le besoin." Il voulait dire, si j'en achète un tout le monde va en vouloir un.

J'ai aussi vécu la situation d'un élu qui s'étonne de la non utilisation d'une ligne budgétaire. Manque de chance pour lui, la directrice de cette école était très au point sur le budget voté : cette ligne n'avait jamais existé.

Concernant les achats pas toujours très judicieux, on oublie souvent qu'un TBI, c'est comme un vélo. Si on n'apprend pas à l'utiliser, on ne peut rien en faire. C'est un de mes nombreux reproche à l'EN : émettre des idées, les imposer et ne pas mettre en face la logistique nécessaire (argent, formation, suivi,...). Alors oui, tu as raison, il y a du gaspillage dans beaucoup d'écoles. Beaucoup d'entre-nous veulent bien faire et pensent qu'un TBI va apporter un plus certain à leurs élèves, on leur a tellement dit que c'était merveilleux. Puis une fois le TBI installé, ils se trouvent face à cette bête et elle n'est pas facile à maîtriser, encore moins quand la dite bête est installée dans une autre classe. Car comme tout objet de ce type, tu fais une fois l'expérience avec ta classe d'installer tous tes élèves devant et de,ne pas réussir à lancer l'engin et c'est un vaccin anti-TBI assuré.

Ta remarque sur les associations de parents marque encore plus clairement les disparités. Globalement, mon observation montre que plus l'école est en milieu aisé, plus l'association de parents va investir dans l'école (ce n'est pas toujours vrai, mais tout de même c'est une tendance forte.) C'est d'ailleurs assez logique qu'il soit plus facile de collecter des fonds avec des parents qui ont un bon niveau de vie. Tout comme il est plus facile pour des mamans de s'investir dans l'école lorsque le salaire du papa est élevé au point qu'elle n'a aucune obligation de travailler.

Ensuite, l'état se défausse de plus en plus sur les collectivités et accentue encore par ce biais les disparités. Comme pour les parents, les communes riches (qui ont d'ailleurs aussi le plus souvent les associations de parents qui aident l'école) auront moins de difficultés à prendre en charge cette nouvelle dépense (dans la mesure où elle le souhaite). Si on prend le cas récent des rythmes scolaires, par ici, deux communes voisines, l'une résidentielle, l'autre plus "prolétaire", la première propose des activités avec animateurs et la seconde de la garderie. Et je ne vois pas comment les mairies ou les parents de cette seconde commune peuvent changer la donne.

Modifié par ColdTurkey
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Après les inégalités liées aux matériels que vous avez évoquées, cette réforme accentue les inégalités liées aux horaires!! Il y a des enfants qui sortent affectivement à 15h30 tous les jours, mais pour d'autres les journées sont toujours aussi longues avec en plus le mercredi matin et des animateurs de piètres qualités! Et que dire des enfants qui sortent le vendredi à midi, pour ceux là c'est toujours 6 heures d'école 3 fois par semaine!!

Ce manque de cadrage national, cette fleur faîte aux écoles privés...Tout ça est calculé...

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Ce ne sont pas les 6h 3 fois par semaine qui sont un problème, il faut arrêter de se focaliser sur le décret Hamon pour éviter de le faire sur la réelle cause de tout ce bazar : le décret Peillon lui-même et la réforme en elle-même !

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