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Démission du gouvernement


pepite100

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J'espère que NVB ne va relancer ce débat et nous pondre une nouvelle circulaire avec ce truc. Il y a vraiment d'autres priorités pour l'école publique !

tout à fait d'accord !!! que l'on priviligie le français ou les maths. Dans l'école près de chez moi pilote ABCD égalité ils ont pris beaucoup de temps pour parler du genre, de l'égalité, faire des panneaux (peut être parce qu'il y a des familles pratiquant certaines religions qui déplaisent à l'Etat et éduquent leurs enfants à leur manière).

Pourquoi perdre son temps à plaquer des débats, des panneaux, des projections (tout sur le genre/l'égalité) alors que oui Yuuko on le vit au quotidien d'où mon énervement ! Les enseignants sont capables d'adapter leur pédagogie en fonction de leurs élèves, de faire respecter l'égalité garçon/fille non pas en contredisant les parents (mettant les enfants en difficulté pour se positionner) mais en leur montrant au quotidien des situations réelles de respect, d'égalité... !

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C'est comme "le retour de la morale"...qu'on nous balance à chaque fois.

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J'espère que NVB ne va relancer ce débat et nous pondre une nouvelle circulaire avec ce truc. Il y a vraiment d'autres priorités pour l'école publique !

C'était le sens de mon propos Goëllette (faites péter le champagne je suis d'accord avec Zarko :lol: )

Et en plus je trouve ça limite insultant de penser que dans notre pratique de tous les jours on ne s'occupe pas déjà de ce genre de problématiques

Bien entendu !

Cela dit, mon observation du terrain depuis 25 ans me montre qu'on est en complet recul sur l'égalité "homme-femme" et notamment à l'école, où on revoit ce qu'on ne voyait pas à mes débuts : des jouets sexués où l'autre sexe est encouragé à ne pas aller (poupées pour les garçons, garage pour les filles, ...), surtout les garçons pour les jouets, jeux et sports de filles, d'ailleurs.

Je revois des classes où on rentre par rangée de filles puis de garçons, où on met une fille à côté d'un garçon, partant du postulat que les filles sont plus sages que les garçons, ...

J'ai des collègues qui convoquent les parents des filles à la première incartade alors qu'ils laissent couler plus longtemps pour les garçons.

Ça bouge plus, un garçon !

Ou qui arrachent plus vite la page d'une fille qui a mal écrit car ça écrit bien, une fille, ça s'applique.

...

Donc régulièrement rappeler la nécessité d'égalité de traitement. On ne le fait pas forcément exprès, ne serait-ce que parce qu'on a été nous-même élevés parfois comme ça.

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Tiens, c'est bizarre, je ne vois pas les mêmes choses que toi. En maternelle, les jeux sont libres, aucun inconvénient à ce qu'un garçon joue à la dinette ou une fille aux voitures. Pour les rangs, une fille/ un garçon, c'est justement pour la mixité ( et parfois pour la discipline il est vrai ;)). Je ne connais pas de collègue plus sévère avec les filles plus que les garçons... Non, franchement cette histoire d' ABCD de l'égalité, je ne vois pas ce qu'elle apporterait à l'école...Au départ, c'est surtout la lutte contre l'homophobie...pas vraiment un grand problème à l'école primaire...bien moins en tout cas que la lutte contre la pauvreté qui relève, elle, de choix politiques clairs.

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Ce n'est pas le gender le problème, c'est ce qu'on en fait.

Pas seulement. Un enjeu majeur est aussi de déterminer qui est fondé à en faire quoi que ce soit.

Le sexe biologique est une donnée objective, qu'il est facile pour le législateur de prendre en compte (quelque politique qu'il s'agisse de développer). Le genre est au contraire conçu comme une perception de sa propre identité sexuelle, une donnée intime et par essence subjective. Au-delà de cette échelle individuelle et intime, s'il est parfaitement légitime que des psychologues et des sociologues s'y intéressent et tentent de le prendre en compte, ce n'est pas nécessairement le cas de l'Etat. A quel moment glisse-t-on de l'affirmation d'un idéal moral (ce qui n'est d'ailleurs pas non plus le job de l'Etat) d'égalité entre les genres, par exemple, à une police de la pensée, voire à une violence symbolique forçant l'individu à se positionner au regard de questions éventuellement taboues ?

Inversement, si l'Etat s'autorise à prendre en compte des données intimes et subjectives, quelles limites reste-il ? Des politiques publiques peuvent-elles, doivent-elles, s'ingérer dans les relations de couple ? Peut-on, doit-on poser des normes d'amour maternel ? D'estime de soi ? Accorder le droit de vote à des citoyens qui auraient des doutes sur la démocratie ? Sévir préventivement sur l'indice d'un simple fantasme, contre des pédophiles potentiels par exemple ?

Cela dit, mon observation du terrain depuis 25 ans me montre qu'on est en complet recul sur l'égalité "homme-femme" et notamment à l'école, où on revoit ce qu'on ne voyait pas à mes débuts : des jouets sexués où l'autre sexe est encouragé à ne pas aller (poupées pour les garçons, garage pour les filles, ...), surtout les garçons pour les jouets, jeux et sports de filles, d'ailleurs.

Uh... D'accord sur le constat, pas nécessairement pour le qualifier de "recul". De réaction, sans doute. On — certains collègues militants, j'entends, y compris éventuellement au ministère — est allé un peu trop loin ; le balancier repart dans l'autre sens, un peu trop loin également. Après quelques oscillations, on arrivera à un équilibre consensuel (il ne me semble pas qu'on en soit très loin en la matière, en dépit des provocations des uns et des autres).

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On est très loin de la parité homme-femme, notamment sur les postes d'encadrement, y compris dans le public. Dans certains domaines (médecine par exemple), les progrès sur la place des femmes sont effectivement notables, mais c'est très loin d'être le cas dans les écoles d'ingé par exemple.

Et ne parlons pas de la répartition des tâches ménagères...

Quant à l'homophobie, elle reste extrêmement virulente. Rappelons qu'en 2014, en France, alors qu'on manque de sang, les homosexuels sont toujours exclus du don.

Donc, on peut critiquer la forme prise par l'éducation à l'égalité, mais elle reste indispensable.

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On est très loin de la parité homme-femme, notamment sur les postes d'encadrement, y compris dans le public. Dans certains domaines (médecine par exemple), les progrès sur la place des femmes sont effectivement notables, mais c'est très loin d'être le cas dans les écoles d'ingé par exemple.

En quoi la parité systématique (je ne confonds pas avec l'égalité des chances) est-elle souhaitable, selon toi ?

L'intérêt collectif est que les postes d'encadrement soient attribués aux personnes les plus compétentes et les plus dévouées à leurs responsabilités, indépendamment de leur sexe (ou d'ailleurs de leur genre), de leur race, de leur religion, de leurs idées politiques, et en général de tous les paramètres sans rapport avec le poste considéré.

Au plus haut niveau, nous avons depuis quelque temps des gouvernements pratiquement paritaires. En quoi te semblent-ils meilleurs que les précédents ?

Plus généralement, en quoi est-ce un problème si, statistiquement, il existe une disparité dans l'attractivité d'un domaine d'études ou d'un type de job entre les hommes et les femmes ? Faudrait-il forcer les femmes à s'engager dans des carrières qui ne les intéressent pas au nom de je ne sais quel idéal politique paritaire ? Ou abaisser encore les seuils d'admission au CRPE, pour les seuls garçons ?

Quant à l'homophobie, elle reste extrêmement virulente. Rappelons qu'en 2014, en France, alors qu'on manque de sang, les homosexuels sont toujours exclus du don.
Je n'ai pas d'avis technique sur le fond. Je m'en remets aux spécialistes (en espérant qu'ils ont retenu la leçon des divers scandales du sang contaminé et se déterminent désormais sur des arguments scientifiques, plutôt qu'économiques !).
Mais s'il existe une raison objective pour que le sang d'une catégorie particulière de la population présente statistiquement des risques pour la santé des transfusés supérieurs au bénéfice de la transfusion, je suis totalement partisan de les en exclure. Tu te vois expliquer à quelqu'un qu'il a été contaminé, disons, par le SIDA, qu'on est désolé pour lui, qu'on savait que le donneur était à risque mais qu'il aurait été politiquement incorrect de refuser son don ?
En l'occurrence, d'ailleurs, il me semble que ce n'est pas l'homosexualité qui est (était ?) considéré comme un facteur aggravant le risque, mais la sodomie. Les lesbiennes n'ont, à ma connaissance, jamais été exclues du don du sang.
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Ce n'est pas le gender le problème, c'est ce qu'on en fait.

Pas seulement. Un enjeu majeur est aussi de déterminer qui est fondé à en faire quoique ce soit.

Le sexe biologique est une donnée objective, qu'il est facile pour le législateur de prendre en compte (quelque politique qu'il s'agisse de développer). Le genre est au contraire conçu comme une perception de sa propre identité sexuelle, une donnée intime et par essence subjective. Au-delà de cette échelle individuelle et intime, s'il est parfaitement légitime que des psychologues et des sociologues s'y intéressent et tentent de le prendre en compte, ce n'est pas nécessairement le cas de l'Etat. A quel moment glisse-t-on de l'affirmation d'un idéal moral (ce qui n'est d'ailleurs pas non plus le job de l'Etat) d'égalité entre les genres, par exemple, à une police de la pensée, voire à une violence symbolique forçant l'individu à se positionner au regard de questions éventuellement taboues ?

Inversement, si l'Etat s'autorise à prendre en compte des données intimes et subjectives, quelles limites reste-il ? Des politiques publiques peuvent-elles, doivent-elles, s'ingérer dans les relations de couple ? Peut-on, doit-on poser des normes d'amour maternel ? D'estime de soi ? Accorder le droit de vote à des citoyens qui auraient des doutes sur la démocratie ? Sévir préventivement sur l'indice d'un simple fantasme, contre des pédophiles potentiels par exemple ?

D'accord, très bien exprimé. Qu'il y ait des recherches sur les rôles masculins/féminins culturellement fixés, normal. Que l'idéologie utilise ces recherches comme moyens de manipuler les comportements des gens, il faut y réfléchir.

On peut voir cette vidéo sur youtube: une émission de la télé norvégienne (40 minutes), 'Le paradoxe norvégien" qui avait fait du bruit lors de sa diffusion.

Le journaliste se demande pourquoi certains métiers sont à forte majorité féminine ou masculine, alors que la Norvège est allée très loin dans la législation sur l'égalité F/H.

Ici: https://www.youtube.com/watch?v=PfsJ5pyScPs

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Voilà. Chacun son rôle. Séparés mais égaux...

Non. Ensemble, égaux et différents.

Le problème, c'est qu'on ne sait plus penser la différence.

Comment se considérer égaux quand on est différents ? Il faut réfléchir ensemble. (et ne surtout pas accepter de rentrer dans un rôle)

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Mon impression, c'est que la différence sert à justifier les inégalités. On retrouve les discours conservateurs (racistes, xénophobes, sexistes, anti-sémites, homophobes, anti-pauvres) qui reprennent petit à petit du poil de la bête sous une forme plus "moderne" . Le fond, lui, n'a pas changé depuis le XIXème siècle.

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