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Démission du gouvernement


pepite100

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Oui mais étant donné que:

1. ça eu du mal à passer

2. l'Educ nat se préoccupe du bien-être des enseignants comme d'une guigne

3. y'a plus un rond mais quand même une campagne de pub destinée aux parents qu'il faut continuer à enfumer, eux,

je pense que ça s'st fait sans vaseline.

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Le lentisque pistachier en huile essentielle, très bon et très efficace pour les douleurs récurrentes du fondement. Bon, c'est un peu cher, mais au point où on en est, avec ou sans vaseline, avec ou sans préservatif, il faut se ménager.

lentisque-pistachier-huile-essentielle-p

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Désolée pour l'intervention, je ne connais pas mais c'est en tout cas un très bel arbre ce lentisque pistachier!

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le point-clef de ton argument me semble être "il y a des choses qui se passent à la maison". Précisément. A la maison. C'est l'essence même du domaine strictement privé, dans lequel un Etat démocratique n'a pas à mettre son nez — les Etats qui revendiquent un droit de regard dans ce domaine étant, par

définition, totalitaires.

(Désolé pour la citation maladroite, post 223)

Je comprends parfaitement cette réserve, d'autant plus que l'EN a des antécédents originels dans ce domaine, le plus saignant étant certainement le bourrage de crâne va-t-en guerre préparant "la revanche" de 1914.

De là à évoquer le totalitarisme...

Nous autres enseignants pouvons nier - si ce n'est revendiquer - un rôle éducatif ? Sinon pourquoi certains d'entre nous souhaiteraient-ils davantage d'autorité ?

Or éduquer à la vie en société induit certainement de modifier des comportements individuels. Du moins il est difficile de placer le curseur entre ce qui ressort du domaine d'intervention de l'éducateur et du "domaine strictement privé". Donc également de dénoncer un gouvernement totalitaire sur ce seul critère.

Pour ce qui est du cas débattu, qu'il soit "Théorie du genre" ou bien "ABCD de l'égalité", n'ayant lu aucun document émanant du MEN, je me garderai de me prononcer. En existe-t-il svp ?

Néanmoins, si l'on souhaite ne serait-ce simplement que femmes et hommes aient un traitement égal pour un travail égal, une simple loi peut-elle suffire ou alors cet objectif n'est-il atteignable que par un changement de mentalité, une éducation ?

Ne réduisons pas cette nomination à cette question qui pourrait prendre le pas sur ce qui personnellement, me préoccupe davantage : la réforme inégalitaire des RS, le développement de la téléformation par exemple qui sont là des vrais sujets de notre actualité.

Modifié par zouar
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Nous autres enseignants pouvons nier - si ce n'est revendiquer - un rôle éducatif ? Sinon pourquoi certains d'entre nous souhaiteraient-ils davantage d'autorité ?

Or éduquer à la vie en société induit certainement de modifier des comportements individuels. Du moins il est difficile de placer le curseur entre ce qui ressort du domaine d'intervention de l'éducateur et du "domaine strictement privé".

Tout est une question d'échelle, et de diversité. L'action d'un fonctionnaire individuel est bien, en un sens, une action de l'Etat ; pour autant, il y a une différence fondamentale entre, d'une part, une somme d'actions individuelles, modérées par la marge d'appréciation et d'interprétation de chacun, et par des possibilités de recours, c'est-à-dire de confrontation à d'autres individus et d'autres subjectivités ; et d'autre part une action collective entièrement déterminée d'en haut, et validée d'avance.

En l'occurrence, je te rejoins tout à fait pour considérer que chaque enseignant individuel a un rôle éducatif essentiel, très au-delà du strict domaine de l'instruction. Les limites en sont déterminées, d'une part, par les programmes et les devoirs légaux de réserve et de laïcité, etc. ; et d'autre part par sa liberté pédagogique et sa conscience. Le résultat pour l'enfant est qu'il rencontre, au fil de sa scolarité, à la fois un discours constant sur les principes et les valeurs comportementaux effectivement consensuels (voler, tuer, c'est mal !) et une authentique diversité d'influences, parmi laquelle il sera amené à faire le tri pour construire sa propre personnalité et sa propre conscience, sur les sujets qui ne le sont pas vraiment.

Mais à partir du moment où non seulement, sur un sujet moral donné, on supprime la liberté pédagogique des enseignants, encadrés pour imposer un discours uniforme de la maternelle aux ESPE, mais encore où on se permet d'intervenir sur la vie privée pour disqualifier celui des parents lorsqu'il n'est pas conforme, on n'est plus dans l'éducation, on vire à l'endoctrinement.

Donc également de dénoncer un gouvernement totalitaire sur ce seul critère.

Il n'y a pas plus de démocratie absolue que de totalitarisme absolu. C'est un continuum, et il me semble aller de soi que le curseur de la France est, et restera sans doute encore longtemps, plutôt du "bon" côté. Le simple fait qu'on puisse y contester une idéologie gouvernementale en témoigne. Mais cela ne veut pas dire qu'il faille se contenter des évolutions qu'on nous propose, et ne pas dénoncer de toutes ses forces les dérives en direction de l'autre côté du spectre.

Il n'y a pas non plus de consensus sur la notion de totalitarisme, forcément polémique. Certains la réservent aux régimes fascistes et stalinien — ce qui est bien pratique, dans la mesure où ils ont tous disparu. Wikipedia propose en intro à son article Totalitarisme (avant de développer d'autres éléments, parmi lesquels le monopole idéologique d'un parti) : « Le régime totalitaire [tente] de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire ». Raymond Aron parle quelque part, il me semble, du « double monopole de la force et des moyens de persuasion ». Là encore, on n'en est pas là. Mais personnellement, quand un régime se permet, d'un côté, de décider de ce qui relève ou non de l'humour et de faire interdire des spectacles, et de l'autre d'imposer sa propre idéologie dès la maternelle, je commence à m'inquiéter.

Pour ce qui est du cas débattu, qu'il soit "Théorie du genre" ou bien "ABCD de l'égalité", n'ayant lu aucun document émanant du MEN, je me garderai de me prononcer. En existe-t-il svp ?

On est dans le flou total, Najat Vallaud-Belkacem pratiquant la langue de bois évolutive selon le contexte et l'interlocuteur. On trouve aussi bien des déclarations où elle explique que "il n'y a pas de théorie du genre" (la tonalité actuelle, apparemment) que d'autres où elle en chante les vertus pédagogiques. Les ABCD ont été formellement retirés par Hamon, mais NVB a annoncé qu'elle n'y renonçait pas.

Les éléments les plus concrets sont pour l'instant, à ma connaissance, dans la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons qui 1/ introduit en douce le langage épicène à l'école, c'est-à-dire se permet d'intervenir sur la grammaire même ; et 2/ promeut les "recherches sur le genre" et introduit dans le même souffle un "répertoire des des expert(e)s susceptibles d’intervenir dans les cycles de formation sur l’égalité" — c'est-à-dire en exclut tous ceux qui ne sont pas dans la ligne.

Néanmoins, si l'on souhaite ne serait-ce simplement que femmes et hommes aient un traitement égal pour un travail égal, une simple loi peut-elle suffire ou alors cet objectif n'est-il atteignable que par un changement de mentalité, une éducation ?

Chacun son rôle. Il est parfaitement légitime que des militants, considérant qu'une "simple loi" ne saurait suffire, tentent de changer les mentalités. Comme je le suggérais plus haut, il ne me semble pas non plus illégitime que des éducateurs individuels promeuvent en douceur leur propre interprétation des valeurs communes.

Mais ce qui vaut pour un militant individuel ou un parti ne vaut pas pour le pouvoir exécutif. Celui-ci a pour vocations exclusives de gouverner et de faire appliquer la loi. Mais, en vertu du principe démocratique de séparation des pouvoirs, ni de déterminer celle-ci (c'est le rôle du parlement), ou a fortiori la morale publique, ni d'arbitrer en cas de divergence d'interprétation (c'est le rôle du pouvoir judiciaire). Et encore moins, à mon sens, de manipuler les "mentalités" de ses électeurs : en démocratie, le peuple est souverain, et le pouvoir n'a pas le loisir de changer de peuple. Si la "mentalité" majoritaire ne lui convient plus, il peut toujours se démettre.

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