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- R. Cayrol et Y. Thréard qui ne me semblent pas être les plus éminents spécialistes de l'éducation,

- F. Robine, membre du cabinet de N. Vallaud-Belkacem,

- un prof de lettres classique en classe prépa au lycée Chaptal.

Il me semble que :

- les deux personnes favorables à la réforme savent justement de quoi elles parlent et maîtrisent leur sujet. Notamment Florence Robine, qui a été rectrice de l'académie de Créteil, professeur, normalienne et agrégée de physique, et qui actuellement est directrice générale de l'enseignement scolaire (plus d'infos sur son parcours, un article dans le Café Pédagogique).

- les deux personnes plutôt contre la réforme (Loys Bonod, professeur de lettres et Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro) ne me paraissaient pas les mieux placées pour en parler et ont montré ne pas bien connaître le contenu de cette réforme, ce qui était bien dommage.

Au final, un débat pas très intéressant, même si par moment de bonnes choses ont été dites.

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Je n'ai pas placé F. Robine dans ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Je pense qu'elle sait très bien de quoi elle parle - même si je ne partage pas son analyse et son soutien sans faille à cette réforme pour les raisons que j'ai exposées plus haut - et qu'il était donc légitime de l'inviter.

Concernant R. Cayrol, je suis plus sceptique. Je ne vois pas bien en quoi il est plus légitime que Y. Thréard. Selon moi, il aurait mieux valu invité des enseignants ou d'anciens ministres de l'EN ou encore des journalistes spécialisés dans l'éducation.

Quant au prof de lettres classiques, j'ai l'impression qu'il s'agit encore d'un prof relativement planqué qui pense qu'il pourrait mieux faire que "ces incapables" instits et profs de collège.


Je crois que c'était ironique, Frédo :closedeyes:

Des spécialistes multi-cartes, ou omni-spécialistes, au choix!

J'ai bien compris, j'affine mon propos.

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Je n'ai pas placé F. Robine dans ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Je pense qu'elle sait très bien de quoi elle parle - même si je ne partage pas son analyse et son soutien sans faille à cette réforme pour les raisons que j'ai exposées plus haut - et qu'il était donc légitime de l'inviter.

Concernant R. Cayrol, je suis plus sceptique. Je ne vois pas bien en quoi il est plus légitime que Y. Thréard. Selon moi, il aurait mieux valu invité des enseignants ou d'anciens ministres de l'EN ou encore des journalistes spécialisés dans l'éducation.

Quant au prof de lettres classiques, j'ai l'impression qu'il s'agit encore d'un prof relativement planqué qui pense qu'il pourrait mieux faire que "ces incapables" instits et profs de collège.

Je crois que c'était ironique, Frédo :closedeyes:

Des spécialistes multi-cartes, ou omni-spécialistes, au choix!

J'ai bien compris, j'affine mon propos.

Si tu parles de Loys Bonod, il a enseigné près de 10 ans en collège ZEP (Sarcelles, Les Mureaux...) . bon, ok, maintenant, il est à Paris.

Posté(e)

et qui suit avec beaucoup de passion et d'intérêt tout ce qui touche à l'enseignement (et même au primaire, en cherchant les infos,)

il tient un blog http://www.laviemoderne.net/

je crois que c'est "un peu" (beaucoup) exagéré de dire qu'il ne connait pas le sujet de la réforme

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il aurait été plus juste de parler de pseudo-spécialistes de l'éducation. Dans C'est dans l'air, cette semaine, quatre invités :

- R. Cayrol et Y. Thréard qui ne me semble pas être les plus éminents spécialistes de l'éducation,

Ce sont des spécialistes confirmés.

La preuve : "C dans l'air" les invite à un sujet de société sur trois en moyenne...

Même s'il s'arrange, je trouve, Yves Thréard est quand même journaliste du Figaro, donc ses commentaires sont très orientés et ne sont favorables ni aux enseignants ni au gouvernement.

Posté(e)

Je n'ai pas placé F. Robine dans ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Je pense qu'elle sait très bien de quoi elle parle - même si je ne partage pas son analyse et son soutien sans faille à cette réforme pour les raisons que j'ai exposées plus haut - et qu'il était donc légitime de l'inviter.

Concernant R. Cayrol, je suis plus sceptique. Je ne vois pas bien en quoi il est plus légitime que Y. Thréard. Selon moi, il aurait mieux valu invité des enseignants ou d'anciens ministres de l'EN ou encore des journalistes spécialisés dans l'éducation.

Quant au prof de lettres classiques, j'ai l'impression qu'il s'agit encore d'un prof relativement planqué qui pense qu'il pourrait mieux faire que "ces incapables" instits et profs de collège.

Je crois que c'était ironique, Frédo :closedeyes:

Des spécialistes multi-cartes, ou omni-spécialistes, au choix!

J'ai bien compris, j'affine mon propos.

Si tu parles de Loys Bonod, il a enseigné près de 10 ans en collège ZEP (Sarcelles, Les Mureaux...) . bon, ok, maintenant, il est à Paris.

C'est marrant tous ces profs qui font des années en ZEP puis arrivent à décrocher des planques dans les grands lycées parisiens.

Quand je vois comment il est compliqué pour un jeune PE d'obtenir un poste en maternelle dans le centre d'Orléans, je suis surpris qu'il soit si simple d'obtenir les classes prépas parisiennes à moins de 35 ans...

et qui suit avec beaucoup de passion et d'intérêt tout ce qui touche à l'enseignement (et même au primaire, en cherchant les infos,)

il tient un blog http://www.laviemoderne.net/

je crois que c'est "un peu" (beaucoup) exagéré de dire qu'il ne connait pas le sujet de la réforme

Bah, s'il a créé un blog alors...

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Réforme du collège : de quoi parle-t-on ?

Sur http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/05/14/reforme-du-college-de-quoi-parle-t-on/

Pourquoi réformer le collège ?

Créé il y 40 ans, à l’issue d’un débat qui n’a rien à envier en matière d’excès à ceux qui nous occupent aujourd’hui, le collège unique a réussi la massification de l’enseignement du second degré, mais il a échoué à démocratiser la réussite.

En clair, dans notre système éducatif qui est le plus marqué par le déterminisme social de l’OCDE, le collège actuel reste le maillon faible. Il échoue ainsi à transmettre les fondamentaux : un élève sur 8 ne les maitrise pas en entrant au collège, 1 élève sur 4 à la sortie. Cette réalité sévère explique que nous continuions à avoir 140 000 décrocheurs chaque année.

Depuis 15 ans, le niveau scolaire a baissé, comme le démontrent 3 chiffres issus des enquêtes internationales PISA : en Français, les élèves qui ne maitrisent pas la compréhension en lecture sont passés de 15 à 19% entre 2000 et 2012 ; en mathématiques, depuis 2003, nous sommes passés de 17 à 22% d’élèves en difficultés, de 15 à 21 % en histoire géographie depuis 2006. Une faillite éducative d’autant plus grave, que dans les mêmes périodes, la moyenne des élèves de l’OCDE progressait.

Comme il fonctionne à deux vitesses, certains élèves échappant à cette « trappe à médiocrité » grâce à des options ou à des filières de contournement, le collège actuel incarne pour beaucoup d’élèves et de familles l’impossibilité d’échapper au destin que leur réserve leur origine sociale. La promesse républicaine de récompenser l’effort et le mérite par des chances égales de réussite n’est plus assurée.

Dans l’impulsion donnée par la refondation de l’école, la réforme du collège est donc indispensable, avec une orientation simple : permettre à tous les élèves de progresser dans l’apprentissage des matières fondamentales, y compris les meilleurs, en élevant le niveau d’ensemble. Ma conviction, c’est que l’égalité n’est pas l’ennemie de l’excellence, elle est la condition pour que chacun puisse y accéder. Voici l’enjeu.

Que contient la réforme du collège réellement ?

Il faut d’abord distinguer deux démarches qui sont cohérentes mais qui suivent des processus différents :
La refonte des programmes de la scolarité obligatoire (déjà faite pour la maternelle), liée au nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture que nous avons adopté. C’est un chantier considérable qui concerne tous les programmes dans toutes les disciplines du CP à la 3ème. Concrètement, une instance indépendante, le Conseil supérieur des programmes, composée de représentants de la société dont 6 parlementaires de droite comme de gauche a élaboré des projets. Ces projets sont soumis depuis lundi et jusqu’au 12 juin à une consultation auprès des 800 000 enseignants du pays. Ensuite, le CSP retravaillera les programmes en fonction du retour de la consultation et de mes recommandations, et je les arrêterai définitivement. Il y a donc encore plusieurs mois de travail pour améliorer les premières propositions qui ont fait polémique, soit du fait de leur caractère jargonnant, soit sur le contenu du programme d’histoire, qui enflamme toujours les esprits.

La réforme du collège, c’est-à-dire la nouvelle organisation des enseignements (« la grille horaire ») a, elle, déjà été approuvée par le conseil supérieur de l’éducation (51 pour, 25 contre, 1 abst), et sera officialisée par décret prochainement.

Construite à partir des réalités de terrain, elle facilitera l’apprentissage des savoirs fondamentaux par les élèves grâce à de nouvelles pratiques pédagogiques et une autonomie accrue des équipes éducatives.

L’autonomie pédagogique, c’est une marge horaire que nous dégageons à l’intérieur des horaires disciplinaires pour développer des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) et l’accompagnement personnalisé.

Les EPI sont organisés autour de 8 thèmes (Développement durable – Sciences et société –Corps, santé et sécurité – Information,communication, citoyenneté – Culture et création artistiques – Monde économique et professionnel -Langues et cultures de l’Antiquité – Langues et cultures régionales et étrangères), dont nous définirons le contenu pédagogique avec le conseil superieur des programmes. Ils permettront d’améliorer la capacité des élèves à travailler en équipe, par petits groupes, à apprendre la conduite de projets, à prendre la parole, et répondront ainsi aux exigences contemporaines de formation. L’enjeu pour les élèves c’est d’apprendre autrement, en mobilisant d’autres compétences, toujours autour des savoirs fondamentaux (la « maîtrise active des savoirs »). D’une certaine manière, nous desserrons la stricte logique disciplinaire qui est une tradition française.

Cette marge de 20% d’autonomie laissée aux établissements et aux équipes pédagogiques permettra en outre de renforcer l’accompagnement personnalisé, à hauteur de 3h hebdomadaires en 6ème, parce que la transition entre le primaire et le collège est cruciale, et d’au moins une heure à partir de la 5ème. C’est l’occasion de réassurer les apprentissages pour les élèves fragiles et de les approfondir pour les meilleurs. L’occasion aussi de leur expliciter précisément ce qu’on attend d’eux et de leur apprendre à bien travailler.

C’est un changement important, parce que ce sont les équipes éducatives qui décideront ensemble, à l’intérieur des établissements, les EPI qu’elles proposent et l’équilibre qu’elles trouvent avec l’accompagnement personnalisé, en fonction des besoins de leurs élèves. Le collège restera donc unique, mais il ne sera plus uniforme, c’est une évolution souhaitée par de nombreux acteurs éducatifs depuis de longues années. C’est aussi une marque de confiance dans les enseignants.

L’autre élément important, c’est la place que nous ferons dans les programmes au numérique, mais aussi le renforcement des langues vivantes. Nous généralisons ainsi l’apprentissage d’une première langue au CP, et nous avançons en 5èmel’apprentissage d’une deuxième langue, pour tous les élèves. Cela représente 25% (54h) de plus d’apprentissage sur le cycle 4. Cette évolution me semble fondamentale pour répondre aux exigences du monde contemporain, je suis convaincue que l’apprentissage précoce de deux langues vivantes ne peut plus être réservé à 16% des élèves dans des filières spécifiques.

En définitive, la réforme du collège améliore d’abord les apprentissages pour tous les élèves, et cherche à redonner accès au plus grand nombre à l’excellence avec des EPI qui pourront aussi éveiller leur goût et leur curiosité, par exemple pour les langues anciennes. Nous créons 4000 postes pour la mettre en œuvre, soit un effort budgétaire de 200 millions d’euros.

Mais pourquoi ces polémiques ?

Sans m’attarder sur les outrances et les caricatures, chacun aura bien compris ce qui se joue derrière l’enjeu de la démocratisation : la résistance de ceux qui considèrent que le fonctionnement à deux vitesses protège leurs enfants de la médiocrité du collège actuel. Je peux les comprendre, mais ma responsabilité de ministre, c’est d’abord de renouer avec la mission égalitaire de l’école dans le contexte que je vous ai décrit.

Pour répondre concrètement aux points qui ont fait polémique :

– Sur l’allemand : indéniablement, la réforme améliore son apprentissage et son attractivité, puisque les expérimentations conduites à Rennes et à Toulouse ont montré qu’avancer en 5èmel’apprentissage de la deuxième langue améliore la situation de l’allemand. Par ailleurs il est prévu que les élèves qui choisiront une autre langue que l’anglais au primaire pourront commencer l’anglais dès la 6ème. Enfin les langues étrangères seront renforcées dans les enseignements pratiques interdisciplinaires comme décrit plus haut. En fait, nous faisons bénéficier à tous les collégiens des vertus avérées de dispositifs jusqu’à présent dérogatoires, comme les classes bi-langues et les classes européennes, qui ne concernaient que quelques-uns (16% des élèves de 6e et de 5e pour les classes bi-langues, mois de 11% des élèves de 3e pour les sections européennes).
Pour répondre aux inquiétudes concernant l’allemand j’ai rappelé que nous augmentons considérablement le nombre de postes de professeurs d’allemand : 515 à la rentrée 2015 contre 200 en 2010. Et j’ai annoncé des objectifs chiffrés, ainsi que la nomination d’un délégué ministériel dédié à la promotion de l’allemand. Ainsi, je souhaite que nous dépassions la barre des 200 000 germanistes à l’école élémentaire (178000 actuellement ) et des 500 000 germanistes au collège (187000 aujourd’hui) à la rentrée 2016. Pour y parvenir, nous allons mettre en œuvre une carte académique des langues, avec un fléchage adapté de professeurs d’école susceptibles de l’enseigner dès le primaire, formés pour cela et appuyés par le rétablissement d’intervenants extérieurs que la majorité précédente avait supprimés.

– Sur les langues anciennes : la réforme du collège préserve l’enseignement du latin et du grec. Le nouvel enseignement pratique interdisciplinaire Langues et cultures de l’Antiquité permettra à la grande majorité des collégiens d’avoir accès à l’étude de la culture et de la civilisation antique quand, à l’heure actuelle, à peine 20 % d’entre eux y ont accès en suivant les options latin et grec. Les élèves qui, en plus grand nombre, auront ainsi été éveillés au latin et au grec et qui le souhaitent pourront bénéficier d’un enseignement complémentaire de langue latine dès la 5ème et de grec en 3ème, comme aujourd’hui. La seule différence est donc bien dans le nombre plus important d’élèves que cet enseignement concernera.

– Sur le programme d’histoire, je veux simplement rappeler que nous rétablissons leur logique chronologique et nous renforçons l’enseignement laïque des faits religieux. Ainsi, l’enseignement du judaïsme et des débuts du christianisme (en 6ème), de l’islam et de la chrétienté médiévale (en 5ème), de la société des Lumières (en 4ème) seront assurés comme ils l’étaient jusqu’alors, ainsi que l’étude de l’esclavage, des génocides, de la colonisation et de la décolonisation.

Jaurès dans son célèbre discours sur l’éducation qu’il fit à Castres, le 30 juillet 1904 disait :
« L’éducation est liée à toute l‘éducation politique et sociale, et il faut qu’elle se renouvelle et s’élargisse à mesure que s’élargissent et se renouvellent les problèmes ». C’est bien tout l’enjeu actuel : refuser le statut quo éducatif qui condamne des enfants à l’échec, sortir notre pays et nos concitoyens de cette culture de la défiance qui abîme l’école et la République.

Posté(e)

Ce qui est étonnant dans cette affaire, c'est qu'à aucun moment on ne parle des moyens et notamment des classes surchargées. A aucun moment non plus, on ne parle de ces élèves pour qui les portes des classes spécialisées et des instituts se ferment faute de place et qu'on doit accueillir dans nos classes tout en continuant à maintenir un fort degré d'exigence pour tous les élèves.

Par contre, les politiques qui sont menées en matière d'éducation et notamment, celle qui consiste à penser que plus d'autonomie pour les établissements amène plus d'efficacité, qui ne fonctionnent pas - et les tenants de ces politiques le disent eux-mêmes puisqu'ils expliquent que le système est malade - ne sont jamais remises en cause.

On entend les mêmes sornettes sur l'économie : le libéralisme apporte richesse à tous. Quel mensonge ! Il est temps de remettre de l'égalité dans nos politiques, qu'elles soient sociales, économiques, sanitaires ou éducatives.

Posté(e)

...il faut aussi regarder les recommandations de l'OCDE.

Par contre, les politiques qui sont menées en matière d'éducation et notamment, celle qui consiste à penser que plus d'autonomie pour les établissements amène plus d'efficacité, qui ne fonctionnent pas - et les tenants de ces politiques le disent eux-mêmes puisqu'ils expliquent que le système est malade - ne sont jamais remises en cause.

On entend les mêmes sornettes sur l'économie : le libéralisme apporte richesse à tous. Quel mensonge ! Il est temps de remettre de l'égalité dans nos politiques, qu'elles soient sociales, économiques, sanitaires ou éducatives.

Il y a une contradiction à se faire, d'un côté, le chantre des recommandations de l'OCDE et, de l'autre, dénoncer son libéralisme.

Posté(e)

Pour ma part, je ne suis pas un "fana" de PISA même si on ne peut pas non plus faire comme si cette enquête n'existait pas.

Cependant, au-delà des résultats de PISA, il faut aussi regarder les recommandations de l'OCDE. Et il y en a notamment une qui est très claire : la France n'investit pas assez dans le 1er degré.

Pas très honnête de ne citer qu'une partie du texte.

En effet, si l'OCDE, qui est loin d'être une organisation gauchiste estime que la France ne fait pas assez pour l'enseignement primaire, il me semble que ça démontre à quel point le 1er degré est le parent pauvre de l'EN.

Désolé, mais ce n'est pas en utilisant des procédés aussi minables qu'on arrive à contredire les arguments des autres.

Posté(e)

C'est marrant tous ces profs qui font des années en ZEP puis arrivent à décrocher des planques dans les grands lycées parisiens.

Quand je vois comment il est compliqué pour un jeune PE d'obtenir un poste en maternelle dans le centre d'Orléans, je suis surpris qu'il soit si simple d'obtenir les classes prépas parisiennes à moins de 35 ans...

Pourquoi parles-tu de planque? Le mouvement dans le secondaire n'a rien à voir avec le mouvement dans le primaire.

A ma connaissance, cet enseignant travaille en lycée et non en classe prépa.

Bah, s'il a créé un blog alors...

Tu devrais y jeter un oeil: il est très bien documenté.

Posté(e)

En lycée, on nous enseigne les lettres classiques...

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