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Réforme du collège


philpelpet

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Je suis surprise (ou pas ?) de voir que la réforme du collège fait bien plus parler d'elle que celle de l'école primaire. Beaucoup se soulèvent pour dénoncer ce qui va être fait, dont des politiques. Pourquoi n'a-t-on pas vu ce même engouement pour l'école primaire ?

Cela donne une idée de ce qui est important aux yeux des dirigeants syndicats du snuipp-FSU, par exemple.

Les PE, à part prendre leur coti, au plan syndical, c'est mort.

(tout ce qui est fonction de "représentant du personnel", loin d'être négligeable, n'a pas besoin d'une "identité", c'est de l'humain essentiellement)

Encore de la faute du SNUipp. Mais c'est vrai : "Qu'est-ce qu'ils tapent fort sur les nouveaux programmes les autres syndicats !!!" Toutes les semaines, dans les boîtes mails des écoles, on a un message de leur part pour critiquer les programmes du primaire.

Soyons clairs, ce qui fait hurler les enseignants du 2nd degré, c'est la volonté de maintenir l'excellence disciplinaire et le combat contre la bivalence. Les programmes, ce n'est pas ce qui soulève les foules.

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Disons qu'il y a urgence à réformer le collège, mais pas en poursuivant le nivellement pas le bas du primaire.

Au contraire, il faudrait le faire en favorisant l'excellence et le désir de travailler et faire des efforts, pas en supprimant tout ce qui pourrait permettre à des élèves de milieu modeste de pouvoir acquérir les mêmes connaissances et capacités de travail que leurs camarades des beaux quartiers et du privé de qualité.

Le privé de qualité ???

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Le privé un peu exigeant sur le recrutement et qui ne fait pas que brosser les parents dans le sens du poil.

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Exigeant sur le recrutement... Voilà, tout est dit. C'est sûr, si tu sélectionnes les meilleurs, tu auras les meilleurs résultats.

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Thalie : l'AP comme tu le racontes, ça ne fait pas rêver. Et en classe entière, ça va pas l'arranger ! Ici on fonctionne différemment, mais encore une fois, ça dépend des endroits.

Pour la litté, Vernes ne disparait pas, mais il est sur pied d'égalité avec les séries télé...

Pour les langues régionales, elles ne disparaissent qu'en tant qu'option. Elles seront désormais proposées en LV2, en concurrence avec l'allemand et l'espagnol... Pas sûre qu'elles survivent longtemps...

Frédo : les enseignants de 2d degré ne sont pas si autocentrés. Bien sûr que les programmes les inquiètent ! De même que la réforme. Quant à l'excellence, comment enseigner ce que l'on ignore ? Et on peut être nommé de la 6e au BTS... Mieux vaut maîtriser sa matière, quand même, non ?

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Exigeant sur le recrutement... Voilà, tout est dit. C'est sûr, si tu sélectionnes les meilleurs, tu auras les meilleurs résultats.

On parle d'école privée, qui est avant tout un commerce voulant contenter ses clients.

Mais dans certains coins, il y a aussi des établissements privés qui font leur pub sur la rigueur et le nivellement par le haut.

Si tu sélectionnes les meilleurs mais que tu proposes des programmes au rabais ou des pédagogies de l'enfant-roi, les élèves sortant de ton école ne seront pas armés pour faire les meilleures études supérieures.

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Exigeant sur le recrutement... Voilà, tout est dit. C'est sûr, si tu sélectionnes les meilleurs, tu auras les meilleurs résultats.

C'est comme cela qu'ont étaient traités les résultats PISA pour certains pays qu'on nous donne en exemple

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Pour ma part, je ne suis pas un "fana" de PISA même si on ne peut pas non plus faire comme si cette enquête n'existait pas.

Cependant, au-delà des résultats de PISA, il faut aussi regarder les recommandations de l'OCDE. Et il y en a notamment une qui est très claire : la France n'investit pas assez dans le 1er degré.

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Voilà, par exemple, une recommandation de l'OCDE, qui reste quand même une organisation economique:

Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse,
recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique.
Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des
investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne
comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement,
il faut veiller à ne pas diminuer la
quantité
de service, quitte à ce que la
qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles
ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou
d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs
enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école
peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles,
ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non
dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement
général de la population.

Page 30 du rapport suivant: http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf (certes, cela date de 1996, mais quand même...)

Mais nous sommes d'accord, Pisa est clairement instrumentalisé et interprété de façon à justifier bien des choses injustifiables et à comparer bien des choses incomparables...

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Voilà, par exemple, une recommandation de l'OCDE, qui reste quand même une organisation economique:

Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse,
recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique.
Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des
investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne
comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement,
il faut veiller à ne pas diminuer la
quantité
de service, quitte à ce que la
qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles
ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou
d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs
enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école
peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles,
ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non
dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement
général de la population.

Page 30 du rapport suivant: http://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf (certes, cela date de 1996, mais quand même...)

Mais nous sommes d'accord, Pisa est clairement instrumentalisé et interprété de façon à justifier bien des choses injustifiables et à comparer bien des choses incomparables...

PISA est une vaste farce pour légitimer le démantèlement des écoles publiques...(je rappelle que jusqu'en 2000 la France refusait de participer à ces pseudos évaluations où ne sont évalués que les compétences en langue et en maths et encore sans la géométrie!)

Ensuite on nous bassine avec les résultats de Shangai, mais Shangai est une ville pas un pays...Si Neuilly représentait la France on serait sur le podium!

Posons la questions de nos évaluations nationales?? Pourquoi la France a abandonné ses évaluations nationales Ce2 et 6 ème??? C'est dommage on aurait pu avoir un baromètre qui permettent de juger si les réformes engagées sont efficaces...Bizarre...

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Najat Vallaud-Belkacem, sur France-Inter, à propos de la réforme du collège et les classes bi-langues :

Ce que j'en retiens :

- Il faut rendre les programmes (actuellement trop lourds) moins prescriptifs. On fait davantage confiance aux enseignants.
- Concernant le contenu facultatif et obligatoire : c'est un travail en évolution et on aboutira certainement à quelque chose de différent de ce qui est proposé.
- Classes bi-langues : c'est la possibilité offerte à certains élèves de sixième (15%) d'apprendre deux langues en même temps, alors que les autres élèves commencent une deuxième langue en 4ème. Aujourd'hui, la réforme prévoit que tous les élèves commenceront l'apprentissage d'une deuxième langue en 5ème.

=> Pour assurer plus d'égalité, démocratiser la réussite, on doit offrir à chaque élève le meilleur et ne pas le réserver à un petit nombre.

=> Les classes bi-langues sont des classes de niveau masquées.
=> Les classes de niveau enferment les enfants en difficulté dans l'idée que la réussite n'est pas faite pour eux.

=> Les classes de niveau séparent les enfants : on a plus à gagner à la mixité scolaire.

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Ayant travaillé souvent en CM2, j'ai pu constater que, dans tous les collèges, les classes bi-langue sont effectivement des classes de niveau : si les enfants n'avaient pas de très bons résultats scolaires ou des résultats jugés "trop moyens", on les orientait plutôt vers une classe de 6ème normale, ou alors on leur proposait de faire une classe bi-langue anglais-allemand (car personne ne voulait faire de l'allemand, la grande majorité des élèves voulant faire de l'espagnol).

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