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Réforme du collège


philpelpet

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Ce sont eux qui ont supprimé les structures qui scolarisaient des jeunes en grande difficulté/souffrance scolaire ?

 

Maintenant, ces enfants/jeunes passent dans le même tuyau que les autres, tapent dedans le cas échéant (maltraités, ils en deviennent maltraitants), avant de s'évaporer une fois les 16 ans atteints.

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Café pédagogique (08/02/16) :

"La réforme se met en place au détriment de l'Education prioritaire". Partisan de la réforme du collège, Guillaume Pellé, responsable Education prioritaire du Se-Unsa des Bouches-du-Rhône, n'en revient pas. La promesse ministérielle de maintenir au minimum les moyens existants dans les collèges n'est pas tenue.

 

Ils sont simplement naïfs ou vraiment très c...s ?

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Café pédagogique (08/02/16) :

"La réforme se met en place au détriment de l'Education prioritaire". Partisan de la réforme du collège, Guillaume Pellé, responsable Education prioritaire du Se-Unsa des Bouches-du-Rhône, n'en revient pas. La promesse ministérielle de maintenir au minimum les moyens existants dans les collèges n'est pas tenue.

 

Ils sont simplement naïfs ou vraiment très c...s ?

Rôooo toi tu vas avoir des problèmes !!!

Un lien vers cet article du Café péda ?

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Café pédagogique (08/02/16) :

"La réforme se met en place au détriment de l'Education prioritaire". Partisan de la réforme du collège, Guillaume Pellé, responsable Education prioritaire du Se-Unsa des Bouches-du-Rhône, n'en revient pas. La promesse ministérielle de maintenir au minimum les moyens existants dans les collèges n'est pas tenue.

 

Ils sont simplement naïfs ou vraiment très c...s ?

Rôooo toi tu vas avoir des problèmes !!!

Un lien vers cet article du Café péda ?

 

 

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/02/08022016Article635905123944341638.aspx

 

J'avais déjà fait une liste de tous ces trucs magiques et fabuleux (de la création du corps de PE jusqu'à la réforme des rythmes) qui ont fait évoluer notre métier vers le bas au fil des ans.

Je n'aurai jamais assez de mots pour les remercier !

 

Mais cela ne les empêche pas de continuer à nous tirer vers le bas en disant que cela va nous faire monter...

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Café pédagogique (08/02/16) :

"La réforme se met en place au détriment de l'Education prioritaire". Partisan de la réforme du collège, Guillaume Pellé, responsable Education prioritaire du Se-Unsa des Bouches-du-Rhône, n'en revient pas. La promesse ministérielle de maintenir au minimum les moyens existants dans les collèges n'est pas tenue.

 

Ils sont simplement naïfs ou vraiment très c...s ?

 

Ils sont pathétiques, si ça ne concernerait pas nos enfants je me marrerais!

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Café pédagogique (08/02/16) :

"La réforme se met en place au détriment de l'Education prioritaire". Partisan de la réforme du collège, Guillaume Pellé, responsable Education prioritaire du Se-Unsa des Bouches-du-Rhône, n'en revient pas. La promesse ministérielle de maintenir au minimum les moyens existants dans les collèges n'est pas tenue.

 

Ils sont simplement naïfs ou vraiment très c...s ?

 

Quelle surprise, en effet. On ne peut donc pas réformer à moyens constants sans qu'il y ait des perdants?

 

Je me souviens que ça ne le choquait pas que les PE assument une partie du coût de la réforme des rythmes. C'est bien de se réveiller.

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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/16/31003-20160216ARTFIG00203-reforme-du-college-la-double-faute-du-ministere.php

 

Réforme du collège : la double faute de Najat Vallaud-Belkacem

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Marc Le Bris s'interroge sur la pertinence du maintien de Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l'Education nationale. La réforme du collège qu'elle mène est une erreur parce qu'elle prône la fin de l'exigence académique et des méthodes pédagogistes inefficaces.

 

Marc Le Bris est instituteur et ancien directeur d'école. Il est l'auteur de Et vos enfants ne sauront pas lire… ni compter! paru chez Stock en 2005 et de Bonheur d'école paru chez Gawsewitch en 2009.

 

Fermer les classes exigeantes...

 

C'est quand même la première fois qu'un ministre de l'Éducation nationale promeut une loi dont l'objectif avoué est d'empêcher la réussite scolaire d'une partie des élèves. Quels sont en effet les buts quasiment explicites de l'actuelle réforme du collège, qui supprime les classes bilangues, le latin et l'allemand? Il s'agit, ouvertement, de barrer la route aux élèves qui utilisent, afin d'y réussir, ces voies scolaires plus ardues et plus travailleuses. Il s'agit bien d'interdire la réussite à certains élèves. [...]

 

... et les remplacer par le pédagogisme le plus arriéré

 

Cette idéologie simpliste justifie les actes de la ministre qui ferme les bonnes classes, qui ferme à l'école sa sortie par le haut. Notez qu'ainsi elle dénature tellement la mission de l'école qu'elle enlève aux enseignants leur véritable moteur interne, la satisfaction du travail bien fait ; la satisfaction d'emmener un mauvais élève vers du mieux, mais aussi celle d'envoyer un bon élève briller plus haut, d'où qu'il vienne. Le rejet massif de la réforme par les enseignants du secondaire est naturel. On ne pourra jamais les empêcher à ce point d'enseigner.

 

Mais une fois supprimées les classes plus exigeantes, par quoi les remplacer, techniquement? La souriante ministre s'est naturellement retournée vers l'Inspection Générale, où elle a choisi sa directrice de l'enseignement scolaire. Je ne saurais dire si c'est sa seule appartenance à l'Inspection Générale qui a valu à Madame Robine cette promotion ou si elle était d'avance une amie de l'idéologie ministérielle. Mais il est probable que cette inspectrice générale soit plutôt l'inspiratrice pédagogique de la réforme, confirmant une fois plus ce fonctionnement français qui confie les véritables décisions, techniques mais aussi politiques, à des hauts fonctionnaires, agents administratifs nommés à vie, ce qui suffit sans doute à les faire passer pour des experts.

 

Que propose donc l'inspection générale pour étendre à la totalité des élèves ce qui était jusque là indûment réservé à quelques privilégiés en Lacoste bleu ciel? En fait, quel que soit l'objectif, depuis 50 ans, l'inspection générale propose toujours la même méthode qui est universelle et infaillible, valable pour toutes les matières, tous les âges d'élèves, tous les niveaux de difficulté: les élèves en petits groupes, sont assis, ou mieux encore debout, face à une situation non scolaire qui doit leur poser des problèmes naturels de conception et de présentation, d'où ils tireront des maths, de la rédaction, de l'anglais … bref, une «situation-problème interdisciplinaire» dans laquelle ils construiront eux-mêmes leur savoir. Ce sont les EPI de cette réforme-ci, les ‘projets pédagogiques' de la loi Jospin qui a détruit l'école primaire il y a déjà 25 ans, les méthodes de lecture globale, les divisions par devinettes … Ils veulent faire au collège ce qu'ils ont fait à l'école primaire, sans vaseline.

 

Le professeur, dans ce cadre, perd la présidence de la classe -honteux excès de pouvoir. Il ne fait plus face, et se poste humblement sur le côté, pour prodiguer les conseils qu'on lui demanderait au milieu du brouhaha. Si le but de la réforme est de l'empêcher d'enseigner, c'est parfait. Seulement, cette interdisciplinarité qui ne posait aucune difficulté d'organisation matérielle à l'école primaire, où un seul maître enseigne toutes les disciplines, se transforme en un extraordinaire jonglage d'emploi du temps complexe, où plusieurs professeurs doivent intervenir ensemble dans une même classe, puis dans une autre, seuls ou avec d'autres encore, sans trop y laisser de précieuses heures de la DGH, tout en assurant une ‘aide personnalisée' qui suppose des effectifs très réduits … Notre administration experte propose donc des emplois du temps caporalistes, variables à double ou triple détente, avec des flèches et des encarts, et des changements intempestifs dont la complexité est, à elle seule, une cause certaine de l'échec du système proposé. Quant à l'aide personnalisée, il semblerait qu'elle se pratiquera désormais en classe entière. Avec un peu d'autorité administrative, les solutions peuvent être simples ; vu d'en haut, un trait de plume suffit …

 

Tout cela n'est pas évident à faire appliquer. Ni les objectifs de la réforme, ni ses modalités d'application, ni les surcroîts de travail (encore, s'ils étaient utiles …) et de réunions qu'elle entraîne ; alors le ministère a lancé une campagne de formation des professeurs, qui s'apparente bien plus à un reformatage complet, tant la nouvelle définition de leur tâche est inédite et sans doute contre nature. Ces formations, marquées quelquefois par un autoritarisme indécent, prennent pourtant une forme ahurissante: quelle est la méthode pédagogique universelle qui permet de tout enseigner … donc d'enseigner à des enseignants une nouveauté qui choque une bonne partie d'entre eux ? Vous ne me croirez pas … Il suffit de les séparer en petits groupes, et de leur proposer une «situation-problème» comme la conception d'un EPI par exemple… Pour qu'ils construisent eux-mêmes les éléments de la réforme qui «reconstruira» leur métier ?

 

 

 Même si le ministère persiste dans son autoritarisme et sa surdité, cette réforme ne s'appliquera jamais. Elle est trop impossible, trop contre-nature, trop complexe, trop contraignante, trop inefficace, trop dangereuse pour l'avenir même de l'école. Elle a besoin de l'adhésion des enseignants, et elle ne l'aura jamais. Les professeurs résisteront, n'appliqueront pas, feront semblant, la détourneront en véritable enseignement, autant que faire se pourra. Mais la désorganisation et le chaos régneront. Et les bons élèves se réfugieront dans les écoles privées qui sauront bien leur proposer des sections latinistes ou germanistes. L'école française sera alors véritablement américanisée: de bonnes écoles chères pour les riches, et l'enseignement public pour les autres. Cette réforme détruit structurellement l'enseignement public à la française. L'actuelle résistance des professeurs de collège est historique, courageuse et clairvoyante. Il faut la soutenir par tous les moyens.

 

 Et le président et son premier ministre ne trouvent rien de mieux à faire que confirmer tout ça dans leur nouveau gouvernement. J'espère que ce remaniement ministériel, à vocation évidemment électoraliste, leur perdra au moins les voix d'une bonne partie des enseignants.

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Le pédagogiste, symbole de l'égarement intellectuel qui a guidé la réforme du collège

 

LE PLUS. La réforme du collège, défendue par Najat Valaud-Belkacem et censée entrer en vigueur à la rentrée 2016, peine toujours à faire l'unanimité du côté des professeurs. Enseignant de lettres classiques dans l'académie de Strasbourg, Didier Jodin dénonce la fascination de la ministre et de ses conseillers pour les dogmes de ce qu'il est convenu d'appeler le "pédagogisme".

 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1482486-le-pedagogiste-symbole-de-l-egarement-intellectuel-qui-a-guide-la-reforme-du-college.html

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