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Posté(e)

Et najat de s'étonner que l'académie français refuse cette nouvelle orthographe

On croit rêver

Mais au secours qui tient les rênes de l éducation nationale !!!!

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https://savoir.actualitte.com/article/analyses/1596/vers-une-radicalisation-de-la-lutte-contre-la-reforme-du-college

 

 

Vers une radicalisation de la lutte contre la réforme du collège ?

 

Après plusieurs jours de grève qui n’ont pas fait bouger le ministère concernant la réforme du collège qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016, la lutte engagée par les opposants à ce texte pourrait être en passe de se radicaliser.
 
Dans un communiqué commun, l’intersyndicale qui réunit les opposants à cette réforme s’adresse directement aux personnels qui sont élus au conseil d’administration des établissements scolaires.
 
« L’intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l’abrogation de la réforme du collège, à bloquer sa mise en œuvre à la rentrée 2016 et appelle l’ensemble des collègues à poursuivre la lutte. Elle soutient toutes les initiatives décidées collectivement dans les établissements en lien avec les organisations syndicales de l’intersyndicale (reconduction de la grève, assemblées générales, heures d’information syndicale, refus collectif des formations à la réforme, refus des DGH qui entérineraient les dispositifs de college2016, initiatives communes avec les parents d’élèves…).
 
Elle appelle dès maintenant les personnels et leurs élus à chercher le soutien des parents en CA, à faire adopter des motions exigeant l’abrogation de la réforme collège 2016 et à demander audience aux rectorats au sujet de l’aggravation des conditions de travail et l’augmentation des inégalités entre élèves générées par la réforme. L’intersyndicale relaiera et médiatisera ces demandes d’audiences. Elle se réunira à nouveau le 23 février. »

 
De son côté, le syndicat enseignant SNALC affirme qu’il « se battra jusqu’au bout ». Dans un communiqué daté du 17 février, le SNALC précise avoir décidé « de déposer un préavis de grève du 15 juin au 5 juillet afin de perturber le bon déroulement du bac et du DNB 2016.

 

es trois quarts des nombreux collègues consultés par internet sont en effet désireux de durcir le mouvement et favorables, afin de pénaliser le moins possible les élèves et au maximum l’Institution, au boycott de la surveillance des épreuves du bac et de la correction de celles du brevet pour protester contre la réforme du collège, qui ne manquera pas de dégrader encore davantage le lycée.
 
Par ailleurs, le SNALC-FGAF n’exclut pas de s’associer également à toute initiative de l’intersyndicale hostile à la réforme du collège qui lui semblerait répondre aux attentes des collègues. Prenant en compte les suggestions des nombreux collègues qu’il a consultés, il ne s’interdit pas non plus d’organiser, localement et nationalement, des opérations coups de poing (distributions de tracts, blocages des routes, des DSDEN, des rectorats, par des sit-in ou l’occupation des locaux, par exemple) visant à dénoncer auprès du public le plus large possible les conséquences néfastes de cette réforme censée s’appliquer dans l’urgence à la prochaine rentrée.
 
Dans cette perspective, le SNALC-FGAF invite d’ores et déjà ses adhérents et sympathisants à participer aux manifestations organisées le dimanche 13 mars prochain par le Collectif Condorcet rassemblant les enseignants hostiles à la réforme et des parents en désaccord avec les positions prises par les fédérations censées les représenter. »

 
La lutte continue d’enflammer les réseaux sociaux et les débats virent parfois à l’échange d’insultes. Sur Twitter, les leaders syndicaux des deux camps sont loin d'être dans une dynamique d'apaisement et la reprise ironique de tweets du camp adverse habilement commentés devient monnaie courante.

 

Ce climat électrique sur la toile se retrouve dans de nombreuses journées de formation où des voix s’élèvent pour faire entendre leur opposition à cette réforme du collège. L’administration recadre parfois assez durement ces écarts par rapport aux impératifs dictés par la hiérarchie pédagogique.

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Et najat de s'étonner que l'académie français refuse cette nouvelle orthographe

On croit rêver

Mais au secours qui tient les rênes de l éducation nationale !!!!

 

En fait, l'éducation nationale n'est en rien responsable des choix faits pour cette nouvelle orthographe !

C'est l'académie française qui les a fait en 1990.

Hélène Carrère d'Encausse devrait s'en souvenir : c'est l'année même où elle est devenue académicienne.

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Et najat de s'étonner que l'académie français refuse cette nouvelle orthographe

On croit rêver

Mais au secours qui tient les rênes de l éducation nationale !!!!

 

En fait, l'éducation nationale n'est en rien responsable des choix faits pour cette nouvelle orthographe !

C'est l'académie française qui les a fait en 1990.

Hélène Carrère d'Encausse devrait s'en souvenir : c'est l'année même où elle est devenue académicienne.

 

À la lire, il y aurait méprise :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/02/13/l-academie-francaise-contre-toute-reforme-de-l-orthographe_4864931_3224.html

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https://savoir.actualitte.com/article/analyses/1596/vers-une-radicalisation-de-la-lutte-contre-la-reforme-du-college

 

 

Vers une radicalisation de la lutte contre la réforme du collège ?

 

Après plusieurs jours de grève qui n’ont pas fait bouger le ministère concernant la réforme du collège qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2016, la lutte engagée par les opposants à ce texte pourrait être en passe de se radicaliser.

 

Dans un communiqué commun, l’intersyndicale qui réunit les opposants à cette réforme s’adresse directement aux personnels qui sont élus au conseil d’administration des établissements scolaires.

 

« L’intersyndicale réaffirme sa détermination à obtenir l’abrogation de la réforme du collège, à bloquer sa mise en œuvre à la rentrée 2016 et appelle l’ensemble des collègues à poursuivre la lutte. Elle soutient toutes les initiatives décidées collectivement dans les établissements en lien avec les organisations syndicales de l’intersyndicale (reconduction de la grève, assemblées générales, heures d’information syndicale, refus collectif des formations à la réforme, refus des DGH qui entérineraient les dispositifs de college2016, initiatives communes avec les parents d’élèves…).

 

Elle appelle dès maintenant les personnels et leurs élus à chercher le soutien des parents en CA, à faire adopter des motions exigeant l’abrogation de la réforme collège 2016 et à demander audience aux rectorats au sujet de l’aggravation des conditions de travail et l’augmentation des inégalités entre élèves générées par la réforme. L’intersyndicale relaiera et médiatisera ces demandes d’audiences. Elle se réunira à nouveau le 23 février. »

 

De son côté, le syndicat enseignant SNALC affirme qu’il « se battra jusqu’au bout ». Dans un communiqué daté du 17 février, le SNALC précise avoir décidé « de déposer un préavis de grève du 15 juin au 5 juillet afin de perturber le bon déroulement du bac et du DNB 2016.

 

es trois quarts des nombreux collègues consultés par internet sont en effet désireux de durcir le mouvement et favorables, afin de pénaliser le moins possible les élèves et au maximum l’Institution, au boycott de la surveillance des épreuves du bac et de la correction de celles du brevet pour protester contre la réforme du collège, qui ne manquera pas de dégrader encore davantage le lycée.

 

Par ailleurs, le SNALC-FGAF n’exclut pas de s’associer également à toute initiative de l’intersyndicale hostile à la réforme du collège qui lui semblerait répondre aux attentes des collègues. Prenant en compte les suggestions des nombreux collègues qu’il a consultés, il ne s’interdit pas non plus d’organiser, localement et nationalement, des opérations coups de poing (distributions de tracts, blocages des routes, des DSDEN, des rectorats, par des sit-in ou l’occupation des locaux, par exemple) visant à dénoncer auprès du public le plus large possible les conséquences néfastes de cette réforme censée s’appliquer dans l’urgence à la prochaine rentrée.

 

Dans cette perspective, le SNALC-FGAF invite d’ores et déjà ses adhérents et sympathisants à participer aux manifestations organisées le dimanche 13 mars prochain par le Collectif Condorcet rassemblant les enseignants hostiles à la réforme et des parents en désaccord avec les positions prises par les fédérations censées les représenter. »

 

La lutte continue d’enflammer les réseaux sociaux et les débats virent parfois à l’échange d’insultes. Sur Twitter, les leaders syndicaux des deux camps sont loin d'être dans une dynamique d'apaisement et la reprise ironique de tweets du camp adverse habilement commentés devient monnaie courante.

 

Ce climat électrique sur la toile se retrouve dans de nombreuses journées de formation où des voix s’élèvent pour faire entendre leur opposition à cette réforme du collège. L’administration recadre parfois assez durement ces écarts par rapport aux impératifs dictés par la hiérarchie pédagogique.

 

 

 

Parfois je regrette de ne pas être enseignante dans le secondaire.... et vivre un peu la résistance des profs contre des réformes qu'on nous impose sans cesse.

Posté(e)

Dans le moindre petit collège, il y a 20 profs, qui ont des chances de se croiser

- aux récrés car pas de surveillance

- au déjeuner, car ils ont un espace dédié pour s'alimenter

- parce qu'ils n'ont pas des journées complètes à passer devant élèves

 

La tête dans le guidon toute la journée, tu veux qu'on fasse comme eux... quand?

Posté(e)

et ils ont le temps d'aller aux toilettes avant midi depuis 8 heures.....!!!!

Posté(e)

Franchement, l'avis de l'académie sur l'enseignement primaire ou celui d'une "soviétologue" qui s'est lourdement trompée dès qu'elle s'est essayée à la prospective, on s'en tape. Presqu'autant que du "f" de nénunfar, c'est tout dire. :rolleyes:

 

Mais, c'est toujours réjouissant de voir les gens qui se moquent de nous (NVB en tête) se noyer dans un verre d'eau.

Posté(e)

Pendant qu on nous enfume avec le nénuphar on ne parle pas des salaires des classes ulis des missions école collège ....

Et tout le monde plonge

Posté(e)

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1484672-reforme-du-college-prof-je-suis-opposee-a-ce-texte-notre-mal-etre-n-est-pas-entendu.html

 

Réforme du collège : prof, je suis opposée à ce texte. Notre mal-être n'est pas entendu

 

Par Marie Cuvillier
Professeur

 

LE PLUS. Face à la réforme du collège, les enseignants continuent à faire de la résistance. Marie Cuvillier, professeur de lettres classiques, estime que les conditions de mise en œuvre des mesures prévues par le ministère de l'Éducation nationale sont hasardeuses. Elle explique pourquoi cette réforme l'inquiète.

 

 

Jamais contents ? Braqués à la moindre réforme ? Les professeurs de collège seraient-ils ces irréductibles réactionnaires accrochés à leurs "privilèges" ? Non. Si tant de professeurs protestent face à la réforme du collège prévue pour septembre 2016, c‘est que leur malaise est profond.

 

Nous persistons à résister

 

Chacun, à notre manière, nous sommes opposés à ce texte. Nous avons rencontré un réel soutien parmi les élèves, leurs parents, les intervenants du monde éducatif.

 

Au bout de dix mois d’argumentation, face aux réponses faussement éclairantes et au mépris affiché par beaucoup de nos interlocuteurs hiérarchiques, le professeur est tenté de se replier sur lui-même, voire même de se plier aux directives aussi iniques soient-elles – après tout, nous sommes des fonctionnaires, donc à l’abri du dysfonctionnement, non ?

Mais nous persistons à résister. D’où nous vient cet acharnement, demanderez-vous ? De la réforme elle-même qui foule aux pieds les valeurs qui nous animent : les valeurs de la République, le partage d’une culture humaniste et une ouverture d’esprit, critique tournée vers le passé autant que vers l’avenir.

 

Nous résistons à cette réforme parce que nous n’y croyons pas. Et pourtant nous partageons le constat initial mis en avant par le ministère : le collège unique ne fonctionne plus, le décrochage scolaire s’amplifie.

 

Une mise en oeuvre hasardeuse

Les conditions de mise en œuvre de cette réforme sont hasardeuses. Elles ne répondront pas à ces problématiques. On nous parle de remettre l’élève au centre des pratiques.

 

Belle formule certes, mais la réforme propose un parcours scolaire allégé en heures de cours, sans même garantir les moyens à long terme de ces fameuses "heures de marge" permettant de mettre en place les enseignements de complément – langues anciennes et langues régionales – et du travail en groupe en sciences et en langues vivantes. Jusqu'où les économies faites sur le dos de l'éducation iront-elles ?

De plus, l’interdisciplinarité qui est le cœur de la réforme n’a rien de novateur. Elle est l'une des forces de la liberté pédagogique de l'enseignant : avec un ou plusieurs collègues (selon les affinités et les disponibilités), nous pouvons déjà choisir en fonction du niveau et des besoins repérés chez nos élèves de mettre en place un projet, ou plusieurs, pour rendre concrets les apprentissages. Tous les professeurs en ont connaissance.

 

Aider les élèves en difficulté

 

La réforme entend rendre ces temps de projet obligatoires et nous demande de les déterminer l'année précédente, à l'aveugle pour ainsi dire !

 

Pourquoi figer ce qui justement peut créer de la surprise chez nos élèves au fil de nos idées ? Et si le ministère estime que peu de professeurs sont innovants – ce dont je doute – ne faudrait-il pas plutôt augmenter les moyens attribués à la formation continue des enseignants ?

 

 Et pourquoi ne pas prévoir plutôt des heures supplémentaires consacrées aux projets ministériels, à ces EPI (Enseignement pratique interdisciplinaire) ? Aura-t-on des crédits pédagogiques pour financer la réalisation finale de l’EPI ? À quoi rime un accompagnement "personnalisé" mené dans un groupe de 30 élèves ?

 

Et pourquoi baisser autant le nombre d’heures de présence des élèves dans l’établissement ? Dans ces conditions, l’école de la République apportera-t-elle vraiment davantage d’aide à un élève en difficulté ?

 

Nous nous heurtons à un mur

Pour le latin et le grec, on se heurte désespérément à un mur ! On nous dit que ces fondamentaux humanistes sont indispensables, que ces langues ne sont pas menacées par la réforme.

 

Pourquoi alors réduire le nombre d’heures hebdomadaires ? Pourquoi se limiter à prévoir des maxima – par exemple, une heure de latin en 5e ? Pourquoi ne pas assurer le minimum qui permettrait d’offrir plus à ceux qui en ont l’appétit ?

 

Les établissements vont désormais devoir choisir chaque année comment répartir l’enveloppe de la marge horaire : maintenir tous les groupes de latin ou dédoubler des classes pour certaines séances ? Et faute de moyens pour ouvrir plusieurs groupes dans des collèges où cela était possible jusqu’à maintenant, faudra-t-il en arriver à trier parmi les élèves souhaitant s’inscrire en latin ?

 

La communication actuelle nous écœure

Nous résistons, et de plus en plus, car la communication actuelle nous écœure. On nous renvoie aux pratiques des anciens temps. Cette mauvaise foi est méprisante : envers ceux qui sont sur le terrain comme envers ceux qui se battent au quotidien pour faire progresser leurs élèves, pour faire rayonner le latin et le grec en résonance avec le monde.

 

Le mal-être actuel des professeurs n’est pas entendu, pire : il est même nié, raillé : "L’essentiel est d’appliquer cette réforme : ne réfléchissez pas aux conséquences, appliquez et sans faire de vagues !"

 

Si nous, professeurs en cette année-charnière, ne cessons de faire remonter nos signaux d’alerte à nos chefs d’établissement et inspecteurs, c’est que nous sommes sincèrement inquiets pour la formation des futurs citoyens.

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