PATKRIS29 Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 J'ai été en LC l'année dernière sur Rennes, 3ème position, et les deux premiers ont été appelés ... Tout dépend de ton académie, les syndicats peuvent t'aider, sinon, ce que je ne te souhaite pas c'est de passer une année comme la mienne dans l'incertitude jusqu'au bout. Les académies parisiennes ont tendance à prendre plus facilement les LC. Bon courage
Argon Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 .je ne demande qu'à apprendre et à être guidée par des professionnels aguerris, éthiques et responsables et pas seulement durant l'année de stage... Etant bien entendu que tu te réserves de faire la part entre les "professionnels aguerris, éthiques et responsables" et ceux "totalement incapables d'agir en fonctionnaire de façon éthique et responsable" ? Ma foi, si tu assumes ce genre de bon esprit confraternel, grand bien te fasse et bonne chance pour la suite. Mais ne sois pas trop surprise si d'autres t'appliquent en retour le même niveau de nuance dans l'évaluation. Après si les jurys du CRPE sont des êtres parfaits qui échappent aux travers que l'on retrouve chez l'homme moyen...My bad ! Voilà, c'est un peu ce que j'ai compris Non non, ce n'est pas à la tête du client, mais bon je me démène comme un diable sur 10 lignes pour démontrer que finalement, ben si ! Je me serai mal exprimé, ou tu m'auras mal lu. Comment peut-on mettre 0/60 à quelqu'un ? Par exemple si on le juge dangereux pour ses éventuels élèves. Ou totalement incompétent. Pour la présentation d'un dossier qu'on a eu un an pour préparer (voire deux, en l'occurrence...), ne pas maîtriser les définitions de base, le b-a ba du sujet qu'on a soi-même choisi de présenter peut contrarier le jury. A partir de là, il peut décider de creuser un peu, et si chaque question appelle un contresens du candidat, le zéro peut s'imposer assez naturellement...
camen21 Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 Avis aux admins, je crois bien que j'ai signalé certaines citations de ce sujet. J'ai cliqué par erreur en croyant remonter le sujet (boulet). Désolée pour les concernés :-/
Delgesu Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 Comment peut-on mettre 0/60 à quelqu'un ? Par exemple si on le juge dangereux pour ses éventuels élèves. Ou totalement incompétent. Pour la présentation d'un dossier qu'on a eu un an pour rpéparer (voire deux, en l'occurrence...), ne pas maîtriser les définitions de base, le b-a ba du sujet qu'on a soi-même choisi de présenter peut contrarier le jury. A partir de là, il peut décider de creuser un peu, et si chaque question appelle un contresens du candidat, le zéro peut s'imposer assez naturellement... Mais j'ai écrit que la personne a apparemment eu 45/60 l'année précédente sur le même dossier ! Je crois que c'est quelqu'un de ce forum. Je te garantis qu'il y a des situations archi-bizarres, par exemple quand tout a été bien préparé avec des formateurs , concours blanc plutôt réussi, et une note finale très décevante au vrai concours après une prestation du même calibre que celle faite en formation. Je ne sais pas comment sont conçues les grilles d'évaluation pour les oraux, mais je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas, comme dans tous les recrutements, certains facteurs humains. Par nature, un concours est toujours injuste, et tous les arguments des personnes recalées pourraient être recevables. Moi-même ayant parfois été en jury pour des concours et examens (dans un tout autre domaine), j'ai pu voir comment ça se passait. Bien sûr pas de la malhonnêteté, mais par exemple lors des délibérations, le président du jury qui nous donne des consignes: "Celui-là, il ne faut pas qu'il passe" , et il donne des raisons tout-à-fait valables. Un autre exemple (historique): dans une formation pour devenir travailleuse familiale, une stagiaire qui affiche des opinions d'extrême-droite ---> recalée , bikoze attitude incompatible avec les valeurs fondatrices du métier. Si une candidate arrive aux oraux du CRPE avec un t-shirt figurant une svastika, ou avec un foulard islamique, il y a de fortes chances qu'elle soit recalée. Ou pas. Peut-être des adeptes du national-socialisme à l'EN, qui sait ..... Aux infos, j'ai bien vu un candidat FN prof d'histoire aux élections . Ça doit "réviser" sec dans ses cours !!
PATKRIS29 Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 Fatiguant tout cela, moi j'attends les résultats demain ou après-demain, effectivement je suis mieux cette année, plus de connaissances et de maturité, pourtant face au jury, je ne sais pas ce qui est ressorti, l'an dernier à 0,03 point de l'admission, en LC toute l'année, J'AURAIS pu être PE(S), et peut-être que demain, je suis de nouveau sur la ligne de départ pour 2016... Difficile challenge, on n'a pas le choix si on veut faire ce job, pour les enfants, qui est au centre ?...
Argon Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 Mais j'ai écrit que la personne a apparemment eu 45/60 l'année précédente sur le même dossier ! Ce n'est pas le dossier qui est noté, c'est la présentation et la discussion avec le jury. Lorsqu'on n'est pas complètement au point, on peut passer au travers des gouttes avec un peu de chance, si l'attention du jury se focalise sur des aspects qu'on maîtrise bien. Mais dans ce cas, il suffit de pas grand chose pour faire basculer l'entretien : un mot pour un autre à l'oral, qui incite le jury à creuser dans cette direction pour s'assurer que ce n'est qu'un lapsus, pas un défaut de compréhension de son propre sujet. (ça marche d'ailleurs dans les deux sens, heureusement : si le jury a un doute, une réponse claire et assurée à une question précise peut faire oublier un lapsus, et remettre l'entretien sur les rails) Je te garantis qu'il y a des situations archi-bizarres, par exemple quand tout a été bien préparé avec des formateurs , concours blanc plutôt réussi, et une note finale très décevante au vrai concours après une prestation du même calibre que celle faite en formation. Je ne sais pas comment sont conçues les grilles d'évaluation pour les oraux, mais je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas, comme dans tous les recrutements, certains facteurs humains. Il est extrêmement difficile d'évaluer sa propre prestation, on même de savoir si elle était ou non "de même calibre" qu'une autre. Le stress de l'examen peut en effet introduire des situations bizarres, avec d'excellents candidats qui perdent leurs moyens, et d'autres qui se transcendent sous la pression. Les membres du jury ont en général pas mal de métier, et sont capables de faire la part des choses, et de tendre des perches aux candidats dont ils sentent qu'ils ne sont pas dans leur état normal. Cela dit, sans répéter mon premier message, il y a bien sûr toujours une part de subjectivité dans l'évaluation d'un candidat au CRPE. Par nature, un concours est toujours injuste, et tous les arguments des personnes recalées pourraient être recevables. Pas vraiment, lorsqu'il s'agit d'un concours doté d'un grand nombre de places. Les bons candidats sont reçus en très grande majorité, les mauvais dégagés dans les mêmes proportions. C'est pour les candidats un peu "juste" que le facteur chance peut intervenir de façon significative. Il n'en va pas exactement de même pour des concours où il s'agit de choisir une personne et une seule : si on a plusieurs très bons candidats, avec des qualités différentes, le choix peut s'avérer plus difficile, et plus arbitraire. Moi-même ayant parfois été en jury pour des concours et examens (dans un tout autre domaine), j'ai pu voir comment ça se passait. Bien sûr pas de la malhonnêteté, mais par exemple lors des délibérations, le président du jury qui nous donne des consignes: "Celui-là, il ne faut pas qu'il passe" , et il donne des raisons tout-à-fait valables. Si les raisons sont valables, il n'y a rien à dire : ce ne sont pas des "consignes", ça fait partie de la discussion, et les bons arguments du président du jury peuvent convaincre les autres membres — d'autant plus qu'il est souvent plus expérimenté que les autres. S'il s'agissait effectivement de consignes, le président faussant délibérément le concours sur des arguments contestables, ça relève de la forfaiture, s'agissant d'un concours de la fonction publique. C'est extrêmement grave, et ça a des chances de provoquer une levée de boucliers, immédiate ou dès qu'un syndicat en aura vent. Mais c'est tout à fait exceptionnel. Si une candidate arrive aux oraux du CRPE avec un t-shirt figurant une svastika, ou avec un foulard islamique, il y a de fortes chances qu'elle soit recalée. Ou pas. Bien sûr que si. C'est totalement contraire à la neutralité attendue d'un (futur) enseignant, et n'importe quel jury considèrera que quelqu'un qui n'est pas capable de faire un minimum d'efforts le jour du concours aurait peu de chances d'en faire plus au quotidien, une fois en poste. Ca vaut d'ailleurs aussi bien pour une présentation totalement négligée, ou au contraire pour un maquillage outrancier et un décolleté jusqu'au nombril. Là, ce n'est pas le zéro automatique, mais l'impression va être difficile à rattraper... Aux infos, j'ai bien vu un candidat FN prof d'histoire aux élections . Ça doit "réviser" sec dans ses cours !! Quel rapport ? Le devoir de réserve des enseignants est le même qu'ils soient militants FN, PS ou Amnesty...
AubergineFelee Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 J'ai fait partie, il y a deux ans, des fameux zéros éliminatoires. Sincèrement, non, non et non ma prestation ne valait pas ce zéro. Il peut suffire d'un contresens, ou d'une proposition qui aurait mis des gamins en danger... Difficile de s'évaluer soi-même, dans ces cas-là. Mais c'est vrai que c'est toujours un peu dur ! Si tu veux ... mais j'ai quand même du mal à imaginer que l'on puisse mettre en danger des enfants en leur faisant une leçon sur l'euro en mathématiques en EPS ok, mais en math ... j'ai des doutes.
Argon Posté(e) 29 juin 2015 Posté(e) 29 juin 2015 j'ai quand même du mal à imaginer que l'on puisse mettre en danger des enfants en leur faisant une leçon sur l'euro en mathématiques en EPS ok, mais en math ... j'ai des doutes. Il suffit parfois de pas grand chose. Certains examinateurs semblent par exemple obsédés par le défaut de surveillance. Quelle que soit la matière, l'organisation d'une séquence peut induire des moments un peu compliqués, par exemple lors d'un déplacement pour observer ceci ou cela. L'examinateur pourra alors poser une question sur la gestion d'un incident à ce moment là — et considérer comme éliminatoire une réponse où le candidat choisirait de laisser les enfants seuls.
Delgesu Posté(e) 30 juin 2015 Posté(e) 30 juin 2015 Il n'en va pas exactement de même pour des concours où il s'agit de choisir une personne et une seule : si on a plusieurs très bons candidats, avec des qualités différentes, le choix peut s'avérer plus difficile, et plus arbitraire. Très vrai ! Moi-même ayant parfois été en jury pour des concours et examens (dans un tout autre domaine), j'ai pu voir comment ça se passait. Bien sûr pas de la malhonnêteté, mais par exemple lors des délibérations, le président du jury qui nous donne des consignes: "Celui-là, il ne faut pas qu'il passe" , et il donne des raisons tout-à-fait valables. En fait, dans mon histoire, c'était en effet contestable. Il nous a plus intimé ce que nous devions décider; ce n'était pas vraiment une discussion. Aux infos, j'ai bien vu un candidat FN prof d'histoire aux élections . Ça doit "réviser" sec dans ses cours !! Quel rapport ? Le devoir de réserve des enseignants est le même qu'ils soient militants FN, PS ou Amnesty... Le "rapport" est que c'était un exemple... Dans un projet en classe, il serait, par exemple, impossible de participer à une campagne d'Amnesty International ? Enseigner la démocratie, la lutte perpétuelle pour les droits de l'Homme... A.I. n'est pas une obscure petite association ni un parti politique. Il me semble qu'il existe déjà des projets comme cela.
Argon Posté(e) 30 juin 2015 Posté(e) 30 juin 2015 Moi-même ayant parfois été en jury pour des concours et examens (dans un tout autre domaine), j'ai pu voir comment ça se passait. Bien sûr pas de la malhonnêteté, mais par exemple lors des délibérations, le président du jury qui nous donne des consignes: "Celui-là, il ne faut pas qu'il passe" , et il donne des raisons tout-à-fait valables. En fait, dans mon histoire, c'était en effet contestable. Il nous a plus intimé ce que nous devions décider; ce n'était pas vraiment une discussion. Alors, il ne fallait pas laisser passer. (je sais, c'est parfois plus facile à dire qu'à faire...) Le devoir de réserve des enseignants est le même qu'ils soient militants FN, PS ou Amnesty... Dans un projet en classe, il serait, par exemple, impossible de participer à une campagne d'Amnesty International ? Enseigner la démocratie, la lutte perpétuelle pour les droits de l'Homme... A.I. n'est pas une obscure petite association ni un parti politique. Il me semble qu'il existe déjà des projets comme cela. Le principe de neutralité est toujours affaire d'équilibre, rarement de "possible/pas possible". Tous les sujets peuvent être abordés, du moment que c'est de façon raisonnablement neutre et sereine. Aucun ne peut l'être, si c'est de façon politique ou militante. Les valeurs démocratiques et républicaines, les droits de l'homme, sont au programme. Il est a priori tout à fait légitime de s'appuyer pour les aborder sur des outils pédagogiques développés par une association comme Amnesty, après s'être assuré qu'ils sont adaptés à sa classe. "Participer à une campagne" — c'est déjà un peu plus ambigu. Quel genre de campagne ? Pour la défense de principes généraux consensuels, pourquoi pas, même s'il serait peut-être plus sain de le faire indépendamment, si ces principes en valent la peine. Mais Amnesty aime bien aussi cibler un régime particulier, pour tenter d'infléchir sa politique ; et là, ça commence à devenir très problématique à l'école. Un autre paramètre peut être l'engagement privé de l'enseignant. Pour un enseignant qui n'appartient à aucun parti, ou à aucune association de nature politique, s'appuyer de façon opportuniste sur une action d'Amnesty qu'il estime à la fois raisonnablement neutre et d'intérêt pédagogique ne semble pas poser de problème particulier. Pour un enseignant qui serait dans le privé militant d'Amnesty, la même séquence pourrait être lue comme une instrumentalisation de sa classe, et en tout cas un défaut de neutralité.
AubergineFelee Posté(e) 30 juin 2015 Posté(e) 30 juin 2015 Argon, pour avoir lu mon rapport de note éliminatoire, je peux te dire que ce n'était pas le cas. Mais je peux te dire, aussi, pour avoir lu d'autres rapports de zéros éliminatoires de la même année, que l'on avait tous le même. Et pour aucun d'entre nous, la mise en danger n'était notifié.
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