sylvielise Posté(e) 2 octobre 2015 Posté(e) 2 octobre 2015 Un sondage commandé par le ministère : absolument GEANT !!! http://www.ifop.com/media/poll/3146-1-study_file.pdf 1 - Des nouveaux programmes connus par une large majorité de la population 2 - Les évolutions annoncées dans les nouveaux programmes recueillent un soutien massif dans l’opinion 3 - Une forte adhésion à l’évolution du système d’évaluation Ils sont trop forts... Honteux !
Nao Posté(e) 3 octobre 2015 Posté(e) 3 octobre 2015 Un sondage commandé par le ministère : absolument GEANT !!! http://www.ifop.com/media/poll/3146-1-study_file.pdf 1 - Des nouveaux programmes connus par une large majorité de la population 2 - Les évolutions annoncées dans les nouveaux programmes recueillent un soutien massif dans l’opinion 3 - Une forte adhésion à l’évolution du système d’évaluation Ils sont trop forts... Honteux ! Ecoeurant, même. Je ne comprends pas : le coup du calcul mental quotidien, entre autres, ça a plus de 7 ans, non ????? Et on en parle là comme si on avait découvert un nouveau continent !
Polythene Pam Posté(e) 3 octobre 2015 Posté(e) 3 octobre 2015 Nous vivons une époque où les statistiques sont érigées en vérité absolue, alors que les modes de calcul changent tous les 4 matins. Là où le sondage commandé par le MEN à l'IFOP est consternant, c'est dans l'analyse, digne des démocraties dites populaires d'avant la chute du Mur : au lieu de dire "les personnes interrogées", on écrit "les Français". C'est de la pure propagande et surtout, une opprobre détournée jetée à la figure des enseignants. "Comment ? Vous ne faites pas de dictées tous les jours ? Voilà pourquoi le niveau baisse !" J'aimerais bien connaitre le prix qu'a coûté un tel sondage.
Meuhpet Posté(e) 3 octobre 2015 Posté(e) 3 octobre 2015 Comme la statistique permet de faire passer une loi avec près de 49% des suffrages parce que c'est presque 50%? Ça va être sympa les prochaines élections si nos élus jouent à ce petit jeu ! Bref, dégoûtée par la politique et par la majorité des médias qui ont perdu tout sens critique. Pas eu le temps de plonger dans cette nouvelle mouture (on croirait un roman): ça rappelle clairement les IO 2002 rien que sur la forme.
mananclair Posté(e) 3 octobre 2015 Posté(e) 3 octobre 2015 Nous vivons une époque où les statistiques sont érigées en vérité absolue, alors que les modes de calcul changent tous les 4 matins. Là où le sondage commandé par le MEN à l'IFOP est consternant, c'est dans l'analyse, digne des démocraties dites populaires d'avant la chute du Mur : au lieu de dire "les personnes interrogées", on écrit "les Français". C'est de la pure propagande et surtout, une opprobre détournée jetée à la figure des enseignants. "Comment ? Vous ne faites pas de dictées tous les jours ? Voilà pourquoi le niveau baisse !" J'aimerais bien connaitre le prix qu'a coûté un tel sondage. tout à fait d'accord!!! et "sondage" fait sur 1000 personnes
abel27 Posté(e) 5 octobre 2015 Posté(e) 5 octobre 2015 Nous vivons une époque où les statistiques sont érigées en vérité absolue, alors que les modes de calcul changent tous les 4 matins. Là où le sondage commandé par le MEN à l'IFOP est consternant, c'est dans l'analyse, digne des démocraties dites populaires d'avant la chute du Mur : au lieu de dire "les personnes interrogées", on écrit "les Français". C'est de la pure propagande et surtout, une opprobre détournée jetée à la figure des enseignants. "Comment ? Vous ne faites pas de dictées tous les jours ? Voilà pourquoi le niveau baisse !" J'aimerais bien connaitre le prix qu'a coûté un tel sondage. tout à fait d'accord!!! et "sondage" fait sur 1000 personnes ...qui sortaient toutes du ministère de l'EN.
lecavalier Posté(e) 7 octobre 2015 Posté(e) 7 octobre 2015 "Polémique dans l'académie de Toulouse sur un "classement" des enseignants en fonction de leur position sur la réforme du collège" " ...... un "outil de pré-repérage" qui consiste notamment à classer les enseignants et les membres du conseil pédagogique en trois catégories : "opposants, rebelles, hostiles, irréductibles" "attentistes, passifs, indifférents, indécis" "progressistes, proactifs, convaincus, avocats, relais" ....................... " http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/reforme-du-college-polemique-dans-l-academie-de-toulouse-sur-un-classement-des-enseignants-en-fonction-de-leur-position-824315.html
prof désécol Posté(e) 7 octobre 2015 Posté(e) 7 octobre 2015 http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1432541-classer-les-profs-selon-leur-avis-sur-la-reforme-du-college-odieux-le-ministere-panique.html Classer les profs selon leur avis sur la réforme du collège ? Odieux. Le ministère panique LE PLUS. Dans certains établissements, l’application de la réforme du collège s’annonce délicate. Face à ces difficultés, l'académie de Toulouse a décidé de mettre en place un dispositif permettant de catégoriser les enseignants en fonction de leur adhésion au texte. Pour Yves Delahaie, enseignant, cette méthode scandaleuse prouve que le ministère est à cours d'argument. Ce qui n’était qu’une rumeur est bien confirmé. Alors que la réforme des collèges patine sur le terrain, au point de contraindre le ministère à instrumentaliser l’opinion, il se disait depuis quelques jours que les enseignants étaient classés par profil en fonction de leur adhésion à la réforme. Personne alors n’osait véritablement y croire. Et pourtant… "Opposants", "rebelles", "hostiles"… AEF info, agence d’informations spécialisées dans l’éducation a dévoilé ce week-end cette terrible réalité du flicage des enseignants : "L’académie de Toulouse met en place un outil de pré-repérage pour détecter les établissements dans lesquels la formation prévue dans le cadre de la réforme du collège s’annonce 'complexe', explique Dominique Maillard, IA-IPR d’EPS, chargé dans le cadre de la réforme du collège, d’une mission de 'conseil, formation et assistance au pilotage pédagogique', par Hélène Bernard, Rectrice de Toulouse." Et l’AEF d’expliquer : "Deux questions sont posées aux chefs d’établissement : quelle est la répartition de la typologie des acteurs au sein du conseil pédagogique ? Chez les enseignants ? Font-ils partie du groupe des 'opposants, rebelles, hostiles, irréductibles', du groupe des 'attentistes, passifs indifférents, indécis' ou du groupe des 'progressistes, proactifs, convaincus, avocats ou relais' ? " Une anecdote à marquer d’une pierre blanche Un fichage même off des enseignants ? Une situation odieuse, au point de contraindre "Le Figaro" de prendre quasiment fait et cause pour les enseignants. Même si cela relève davantage d’un réflexe pavolvien anti-gauche-gouvernementale que d’un élan du cœur, l’anecdote mérite malgré tout d’être marquée d’une pierre blanche. Très vite, le Snalc est monté au créneau et exige des éclaircissements sur ce type d’agissements. Le Snes dénonce quant à lui davantage le cynisme de cette démarche, qui est assumée pleinement, quand, habituellement, elle se fait en catimini. Mouvement de panique au ministère Comment peut-on en arriver là ? Comment peut-on qualifier des enseignants opposés à la réforme, parce que soucieux de garantir l’accès au latin, aux classes bilangues ou aux encore aux heures "plancher" des fondamentaux comme le français et les mathématiques, de "rebelles", d’"irréductibles" que l’on opposerait aux "progressistes" ? En réalité, c’est un véritable mouvement de panique qui s’empare du ministère et des rectorats, qui voient la situation se dégrader sur terrain. Certes, les manifestations ne mobilisent pas nécessairement des foules. Mais les enseignants ont trouvé une manière bien plus efficiente de marquer leur refus de cette réforme : la bataille sur le terrain et notamment dans les conseils pédagogiques, là où à présent tout se décide, notamment depuis que les établissements ont acquis une autonomie concernant les heures dispensées. Un manque d’arguments Le ministère demande des volontaires ? Il n’y en a pas. Le ministère exige de faire des formations en dehors des heures de cours ? Les enseignants prennent le décret d’août 2014 qui rappelle les missions de l’enseignant, dans lequel ne figure nulle formation, puisque celle-ci est, comme pour tout salarié, un droit et non un devoir. Le ministère explique que cette réforme va permettre de combattre les inégalités ? Les enseignants rappellent qu’en rognant sur les cours fondamentaux pour créer les EPI, ou en faisant des aides individualisées… En classe entière, le nouveau collège ne fera que photocopier les plaies béantes que la société crée. À cours d’argument, et voyant le temps avancer à grands pas, le ministère commence à paniquer, car la réforme concerne tous les niveaux et ce dès septembre 2016. Le gouvernement doit prendre conscience de son erreur De là à en arriver à un fichage des enseignants ? On n’imagine même pas que ce fichage puisse exister sous la forme écrite, à moins de ne devoir demander à la Cnil de ne s’y intéresser vivement… On se rappelle qu’il y a quelques années un Premier ministre de gauche s’était mis à dos l’ensemble des enseignants, notamment grâce à un fameux ministre de l’Éducation nationale, nommé Claude Allègre, que Jack Lang, son successeur, n’avait pas suffi à faire oublier. Son nom ? Lionel Jospin. Avec le résultat que l’on sait en avril 2002. Faudra-t-il attendre les Régionales pour que le gouvernement prenne conscience de son erreur ?
prof désécol Posté(e) 7 octobre 2015 Posté(e) 7 octobre 2015 "Polémique dans l'académie de Toulouse sur un "classement" des enseignants en fonction de leur position sur la réforme du collège" " ...... un "outil de pré-repérage" qui consiste notamment à classer les enseignants et les membres du conseil pédagogique en trois catégories : "opposants, rebelles, hostiles, irréductibles" "attentistes, passifs, indifférents, indécis" "progressistes, proactifs, convaincus, avocats, relais" ....................... " http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/reforme-du-college-polemique-dans-l-academie-de-toulouse-sur-un-classement-des-enseignants-en-fonction-de-leur-position-824315.html
lecavalier Posté(e) 8 octobre 2015 Posté(e) 8 octobre 2015 "Polémique dans l'académie de Toulouse sur un "classement" des enseignants en fonction de leur position sur la réforme du collège" " ...... un "outil de pré-repérage" qui consiste notamment à classer les enseignants et les membres du conseil pédagogique en trois catégories : "opposants, rebelles, hostiles, irréductibles" "attentistes, passifs, indifférents, indécis" "progressistes, proactifs, convaincus, avocats, relais" ....................... " http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/reforme-du-college-polemique-dans-l-academie-de-toulouse-sur-un-classement-des-enseignants-en-fonction-de-leur-position-824315.html " je suis charlie sur écoute" ?
Zarko Posté(e) 11 octobre 2015 Posté(e) 11 octobre 2015 Faudra-t-il attendre les Régionales pour que le gouvernement prenne conscience de son erreur ? Après trois râclées, la grosse claque !
lecavalier Posté(e) 12 octobre 2015 Posté(e) 12 octobre 2015 A propos de la dictée, cet article que je trouve très drôle: "D'après L'Opinion, François Hollande surnomme Najat Vallaud-Belkacem "Pimprenelle" (et cela a un sens politique)" http://lelab.europe1.fr/dapres-lopinion-francois-hollande-surnomme-najat-vallaud-belkacem-pimprenelle-et-cela-a-un-sens-politique-2528561
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