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Nouveaux programmes


cyrille1

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Vu que ce sont les abstentionnistes qui ont gagné l'élection, bien malin qui pourrait en tirer une conclusion sur le point de vue des collègues sur les rythmes scolaires ou sur toute autre réforme...

En tous cas, je ne m'y risquerai pas.

Si toutefois on considère que ces résultats sont exploitables, ce qu'on peut dire de manière objective, c'est que 37337 personnes ont voté Unsa, quand 33504 personnes ont voté pour des syndicats ayant appelé sans ambiguïté à la grève contre la réforme de la loi Peillon (FO, FAEN, SNALC, SUD et CGT). Sur les votants, ce n'est donc pas une nette tendance à approuver.

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J'exècre l'UNSA, syndicat officiel du PS et du gouvernement.

Bref, nous devrions lutter ensemble, contre les rythmes, contre cette réforme et contre ces nouveaux programmes (bien que j'avoue ne pas bien connaître ceux des cycles 2 et 3, j'en ai assez des deux autres...)

Euh, et si les rythmes et les nouveaux programmes nous conviennent (car 5 matinées c'est mieux pour travailler et que les programmes de 2008 étaient trop ambitieux et peu cohérents)? Et qu'on trouve justifiée une modification du fonctionnement du collège (façon collège Clisthène, donc dans l'esprit de la réforme)?

Et, petit rappel, qui a voté pour l'UNSA?

http://www.education.gouv.fr/cid22613/elections-professionnelles.html

Pas moi. J'ai vécu l'absence de relai du non aux nouveaux rythmes d'une grande partie de la base comme une trahison.

Je constate pour mes collègues et moi même une dégradation de nos conditions de travail et je ne parlerai qu' à peine de tout cet argent et de toute cette énergie gâchés. Si c'est ça la grande réforme du primaire alors je rigole...jaune. Elle n'améliore pas de ce que je vois tous les jours les apprentissages de mes élèves. Avec l'argent dépensé pour on pouvait faire tellement mieux.

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Euh, et si les rythmes et les nouveaux programmes nous conviennent (car 5 matinées c'est mieux pour travailler et que les programmes de 2008 étaient trop ambitieux et peu cohérents)?

Je ne me prononcerai pas pour le primaire, ne les connaissant pas d'assez près. Je me demande simplement si on ne ferait pas mieux de se concentrer sur les fondamentaux, au lieu de se noyer dans les 12 ou 14 matières au programme en primaire. AUquel cas, nul ne serait besoin d'alléger les programmes, pour les fondamentaux j'entends.

Effectivement, mieux vaut ne pas se prononcer pour le primaire, puisque, justement, "La France fait partie des pays où on consacre le plus de temps au français et en maths, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là.." (source 2013: http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/06/25062013Article635077427585585071.aspxIl y a des résultats encore plus récents que je ne retrouve pas, mais bon, depuis 2013 ce sont les mêmes horaires.) Donc la solution simpliste n'est pas la bonne, celle structurelle surement davantage (comme en Finlande lorsqu'ils ont entamé une grande réforme de fond qui a fortement augmenté les résultats PISA).

Et qu'on trouve justifiée une modification du fonctionnement du collège (façon collège Clisthène, donc dans l'esprit de la réforme)?

Ma réponse sera LOL

Au collège Clisthène : ce ne sont que des volontaires, il y a 20 élèves par classes et des moyens horaires conséquents. Par ailleurs, leurs résultats au brevet sont inférieurs à la moyenne académique, ce ne semble donc pas être une panacée.

Alors, scientifiquement, ce n'est pas du tout justifié de comparer à la moyenne nationale ce projet. Dans ces cas là, tous les autres collèges dont les résultats sont inférieurs à la moyenne académique prouveraient également qu'un collège classique ne fonctionne pas forcément non plus. Il faut plutôt comparer les résultats avant le projet Clisthène d'élèves de la même zone, même contexte socio-culturel, pour voir si ça augmente, stagne, ou régresse, dans le contexte de Clisthène. Après, effectivement, comme tout projet en expérimentation, ils ont les avantages que tu cites. Je rappelle par contre que le secteur du Grand Parc est classé REP, donc il y a de toute façon des avantages en conséquence. Par contre, je serais intéressé par la source des résultats que tu cites sur Clisthène.

De plus, la réforme ne concerne hélas pas que les EPI, mais aussi la disparition des options. Et qu'on ne me parle pas d'élitisme, c'est faux, ça prouverait juste une méconnaissance du terrain. Les bilanges, latinistes et euro sont mélangés aux autre élèves sans option dans les classes dans plus de 80% des cas, les options langue régionale et Déouverte Professionnelle 3heures, loin d'être élitistes, s'adressent justement aux élèves qui ont du mal. Par contre, les classes sport-études, CHAM,... les options payantes des grandes écoles publiques parisiennes , elles ne disparaissent pas. Pas élitistes, sans doute. Enfin, comme pour la réforme des rythmes, le privé disposera de plus de temps pour mettre en place cette réforme. Egalité, c'est ça ?

Sans parler des disparités locales : le chef d'établissement, grâce à son autonomie conquise, choisira les EPI qu'il mettra en place dans son établissement. Education Nationale, c'est ça ?

Et je ne parlerai pas des recherches en neurologie, des premiers retours sur ce type d'école (Québec, Finlande) qui TOUTES montrent que c'est un échec et que les élèves, loin de progresser, régressent. (Etudes dispo partout sur le net)

Par contre, pour la Finlande, je ne vois absolument pas où est l'échec sur le long terme. Cela marche "moins bien", mais ça marche toujours très bien et bien mieux qu'avant leur grande réforme de fond. Mais comme c'est un peuple fier qui veut faire toujours mieux (ils ont baissé dans le classement PISA), ils essayent encore une autre réforme. Une nouvelle fois, tes sources m'intéressent sur les recherches en neurologie.

Donc ceux qui trouvent que cette réforme est bonne sont au choix des privilégiés qui veulent protéger leurs enfants de la plèbe (mort de "l'ascenseur social"), soit de dangereux idéologistes ("Liberté, que de crimes on commet en ton nom") soit des gens qui n'y connaissent rien mais que ça n'empêche pas d'avoir un avis.

Pour ma part, ça correspond tout simplement à mes convictions pédagogiques: l'interdisciplinarité, la liaison école-collège (j'ai parfois l'impression que les professeurs n'ont jamais lu les programmes, certains ne font par exemple pas d'étude de la langue en français, ou du hors-programme en maths... dès la rentrée! Ils ne savent pas ce que l'on fait en primaire...), un parcours plus individualisé dans l'acquisition des compétences... D'ailleurs, j'étais très satisfait, après la lecture de cet ouvrage (http://www.esf-editeur.fr/detail/571/la-finlande---un-modele-educatif-pour-la-france--.html), de voir que finalement, les "innovations" des collèges en Finlande... c'est ce qu'on fait en France en primaire... Donc la liaison et ce nouveau cycle 3, je trouve ça TRES positif... si tout le monde s'implique dans cette liaison.

Et, petit rappel, qui a voté pour l'UNSA?

http://www.education.gouv.fr/cid22613/elections-professionnelles.html

Pas moi !

Vu que ce sont les abstentionnistes qui ont gagné l'élection, bien malin qui pourrait en tirer une conclusion sur le point de vue des collègues sur les rythmes scolaires ou sur toute autre réforme...

En tous cas, je ne m'y risquerai pas.

Si toutefois on considère que ces résultats sont exploitables, ce qu'on peut dire de manière objective, c'est que 37337 personnes ont voté Unsa, quand 33504 personnes ont voté pour des syndicats ayant appelé sans ambiguïté à la grève contre la réforme de la loi Peillon (FO, FAEN, SNALC, SUD et CGT). Sur les votants, ce n'est donc pas une nette tendance à approuver.

Je n'ai pas voulu en tirer de conclusion, juste dire que nous sommes tous responsables des syndicats qui nous représentent. Que les abstentionnistes ne souhaitent pas participer à cette représentation, soit, mais tant pis pour eux car, de toute façon, il y en aura, des représentants!

Par contre, de ton deuxième point (le nombres de votes), on peut en tirer une conclusion: il n'y a pas de majorité, la réalité c'est plutôt du 50/50 tant dans la réforme du collège que de celle des rythmes dans le primaire (étude non officielle de notre circonscription, et je reste persuadé qu'un sondage national avec des questions non orientées donnerait le même résultat).

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Je n'ai pas voulu en tirer de conclusion, juste dire que nous sommes tous responsables des syndicats qui nous représentent. Que les abstentionnistes ne souhaitent pas participer à cette représentation, soit, mais tant pis pour eux car, de toute façon, il y en aura, des représentants!

Par contre, de ton deuxième point (le nombres de votes), on peut en tirer une conclusion: il n'y a pas de majorité, la réalité c'est plutôt du 50/50 tant dans la réforme du collège que de celle des rythmes dans le primaire (étude non officielle de notre circonscription, et je reste persuadé qu'un sondage national avec des questions non orientées donnerait le même résultat).

C'est une façon de voir les choses.

Cependant, les enseignants sont ceux qui doivent donner à la jeunesse les clés de la démocratie.

Si déjà eux-même ne croient plus que cette démocratie fonctionne, ne croient plus que leur vote va permettre que leur voix soit portée, comment pouvons-nous espérer que cette démocratie ait un sens ?

Et c'est le problème tant de la politique que des syndicats actuellement, la confiance est perdue. Et chacun s'en satisfait en étant élu, disant que leur élection est la preuve de la valeur de leurs choix, quand les non-élus leur reprochent la faiblesse de leur représentativité ; ils feront pareils quand, à leur tour, ils seront élus !

La démocratie est en danger !

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Pour préciser :

Je ne suis pas contre la pédagogie de projet, je ne suis pas contre les EPI, je suis contre le fait qu'ils aient lieu à la place des cours (puisque 20% du temps de cours hebdo des élèves devra y être consacré), et contre les 6 à 8h d'étude que les élèves auront (plus d'options, mais transports scolaires impossibles à déplacer), je suis contre le fait que l'accompagnement personnalisé, qui existe déjà en plus des heures de cours n'existe plus dès l'an prochain que pris sur les heures de cours, je suis contre la disparition des moyens pour les ateliers éducatifs (projets, pourtant) et contre le bénévolat auquel nous incite désormais le ministère, je suis contre cette réforme parce qu'elle vise une économie de moyens (heures/prof) et non une amélioration de l'enseignement.

J'ai mené un projet gazette l'an passé avec 3 classes de 5e, ils ont produit 5 gazettes littéraires. Ils ont lu, parlé, échangé, appris à critiquer au sens noble. Ils ont appris plein de chose. Mais pas la langue, pour cela il faut du cours.

Et ce qui va sans doute te faire hurler intérieurement, je suis contre le collège unique : les élèves n'ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes capacités. Certains souffrent dans le général, et souffriront jusqu'à la fin de la 3e (4e pour les plus chanceux) Par ailleurs, comment "revaloriser" le techno et le pro si on considère qu'ils doivent tous passer par le général ? Et pourquoi vouloir 75% d'une classe d'âge dans le supérieur ?

Bien sûr, tout ont droit à l'instruction. Je préférerais un collège modulaire, où, par ex, le français serait découpé en "français pragmatique" (le socle) et une option "littérature" (oui, au collège) Et des options de découverte manuelles et techno obligatoires, etc etc

Je te rejoins sur le problème de la continuité des apprentissages entre le primaire et le collège, mais ma conclusion est différente sans doute de la tienne : plus centré sur les fondamentaux en primaire au lieu de voir en cycle 3 ce qu'ils verront au collège en 4 ans en sciences, HG,...

Enfin, liaison école-collège, ok. Nous avons établi, en français, une progression avec les PE du secteur. Mas ce que la réforme propose est infaisable (certaines écoles dépendent de plusieurs collèges, chez moi, comment se réunir à 20 ou 30 pour mettre en place une programmation de cycle ?)

Un peu de lecture :

sur le modèle suédois

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/09/09092015Article635773798548947213.aspx

sur Clisthène et ses 22 élèves par classe (moi, j'ai 30 3e dans ma classe...)

http://www.laviemoderne.net/mirabilia/115-la-pedagogie-nutella

sur le modèle finlandais

http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/103-conte-de-noel-finlandais

sur la réforme québecoise, 10 ans plus tard

https://ries.revues.org/102

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Non mais avouons que quand même il y a deux poids deux mesures!

Mes collègues de mater vont avoir en tout et pour tout 3h de conférence péda au mois d'octobre!!! Sur les nv programmes applicables depuis la rentrée 2015!!! C'est pas du courage de gueule???

Alors oui on devrait avoir du temps pour travailler en équipe autour de tout ça, mais ca va etre encore à nous de prendre sur notre temps perso!

Qu'ils nous fassent sauter une partie des 108h et on en reparle!

La plupart de mes collègues et moi-même vous les offririons avec plaisir, ces heures, vu que la réforme du collège, on n'en veut pas et que par conséquent on ne veut pas y être formé, ni sur ni en dehors du temps de travail ! Et ce n'est pas par immobilisme, des projets de réformes, d'autres en ont proposé. Moins démagogiques.

J'exècre l'UNSA, syndicat officiel du PS et du gouvernement.

Bref, nous devrions lutter ensemble, contre les rythmes, contre cette réforme et contre ces nouveaux programmes (bien que j'avoue ne pas bien connaître ceux des cycles 2 et 3, j'en ai assez des deux autres...)

exactement ! d'ailleurs j'ai fait grève le 17 .09 en tant que PE mais j'étais là aussi en tant que parent et citoyenne . L'interdisciplinarité à marche forcée au détriment des disciplines c'est une erreur à mon avis . Les profs du second degré n'ont pas attendu cette réforme pour monter des projets quand ils le jugent néccessaire , utile et faisable . Comme pour toutes les dernières réformes de l'éducation (rythmes , éducation prioritaire ) celle du collège veut actionner uniquement le levier pédagogique (en gros si ça marche pas c'est parce que les profs font mal ) sans donner les moyens et en multipliant les hiérarchies intermédiaires ( pilotes , coordonnateurs , collègue formateur pour les autres collègues , chargés de missions etc etc ... ) et les primes qui vont avec ! Fin de la liberté pédagogique , début du flicage .

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Je ne suis pas contre la pédagogie de projet, je ne suis pas contre les EPI, je suis contre le fait qu'ils aient lieu à la place des cours (puisque 20% du temps de cours hebdo des élèves devra y être consacré), et contre les 6 à 8h d'étude que les élèves auront (plus d'options, mais transports scolaires impossibles à déplacer), je suis contre le fait que l'accompagnement personnalisé, qui existe déjà en plus des heures de cours n'existe plus dès l'an prochain que pris sur les heures de cours, je suis contre la disparition des moyens pour les ateliers éducatifs (projets, pourtant) et contre le bénévolat auquel nous incite désormais le ministère, je suis contre cette réforme parce qu'elle vise une économie de moyens (heures/prof) et non une amélioration de l'enseignement.

J'ai mené un projet gazette l'an passé avec 3 classes de 5e, ils ont produit 5 gazettes littéraires. Ils ont lu, parlé, échangé, appris à critiquer au sens noble. Ils ont appris plein de chose. Mais pas la langue, pour cela il faut du cours.

Et ce qui va sans doute te faire hurler intérieurement, je suis contre le collège unique : les élèves n'ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes capacités. Certains souffrent dans le général, et souffriront jusqu'à la fin de la 3e (4e pour les plus chanceux) Par ailleurs, comment "revaloriser" le techno et le pro si on considère qu'ils doivent tous passer par le général ? Et pourquoi vouloir 75% d'une classe d'âge dans le supérieur ?

Bien sûr, tout ont droit à l'instruction. Je préférerais un collège modulaire, où, par ex, le français serait découpé en "français pragmatique" (le socle) et une option "littérature" (oui, au collège) Et des options de découverte manuelles et techno obligatoires, etc etc

Je te rejoins sur le problème de la continuité des apprentissages entre le primaire et le collège, mais ma conclusion est différente sans doute de la tienne : plus centré sur les fondamentaux en primaire au lieu de voir en cycle 3 ce qu'ils verront au collège en 4 ans en sciences, HG,...

Enfin, liaison école-collège, ok. Nous avons établi, en français, une progression avec les PE du secteur. Mas ce que la réforme propose est infaisable (certaines écoles dépendent de plusieurs collèges, chez moi, comment se réunir à 20 ou 30 pour mettre en place une programmation de cycle ?)

Un peu de lecture :

sur le modèle suédois

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/09/09092015Article635773798548947213.aspx

sur Clisthène et ses 22 élèves par classe (moi, j'ai 30 3e dans ma classe...)

http://www.laviemoderne.net/mirabilia/115-la-pedagogie-nutella

sur le modèle finlandais

http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/103-conte-de-noel-finlandais

sur la réforme québecoise, 10 ans plus tard

https://ries.revues.org/102

J'aime beaucoup le modèle suédois. C'est celui vers lequel nous allons.

C'est bien de profiter des expériences des autres !

:devil:

Et ainsi nous aurons une école de la réussite pour tous... :noelblush:

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Non mais avouons que quand même il y a deux poids deux mesures!

Mes collègues de mater vont avoir en tout et pour tout 3h de conférence péda au mois d'octobre!!! Sur les nv programmes applicables depuis la rentrée 2015!!! C'est pas du courage de gueule???

Alors oui on devrait avoir du temps pour travailler en équipe autour de tout ça, mais ca va etre encore à nous de prendre sur notre temps perso!

Qu'ils nous fassent sauter une partie des 108h et on en reparle!

La plupart de mes collègues et moi-même vous les offririons avec plaisir, ces heures, vu que la réforme du collège, on n'en veut pas et que par conséquent on ne veut pas y être formé, ni sur ni en dehors du temps de travail ! Et ce n'est pas par immobilisme, des projets de réformes, d'autres en ont proposé. Moins démagogiques.

J'exècre l'UNSA, syndicat officiel du PS et du gouvernement.

Bref, nous devrions lutter ensemble, contre les rythmes, contre cette réforme et contre ces nouveaux programmes (bien que j'avoue ne pas bien connaître ceux des cycles 2 et 3, j'en ai assez des deux autres...)

exactement ! d'ailleurs j'ai fait grève le 17 .09 en tant que PE mais j'étais là aussi en tant que parent et citoyenne . L'interdisciplinarité à marche forcée au détriment des disciplines c'est une erreur à mon avis . Les profs du second degré n'ont pas attendu cette réforme pour monter des projets quand ils le jugent néccessaire , utile et faisable . Comme pour toutes les dernières réformes de l'éducation (rythmes , éducation prioritaire ) celle du collège veut actionner uniquement le levier pédagogique (en gros si ça marche pas c'est parce que les profs font mal ) sans donner les moyens et en multipliant les hiérarchies intermédiaires ( pilotes , coordonnateurs , collègue formateur pour les autres collègues , chargés de missions etc etc ... ) et les primes qui vont avec ! Fin de la liberté pédagogique , début du flicage .

Mais j'ai pas dit le contraire... Enfin j'attends tjs les grèves du secondaires contre la réforme du primaire qu'on subit depuis 2 ans hein! Mais passons!

Je critique juste notre hiérarchie qui donne à un et pas à l'autre.

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Non mais avouons que quand même il y a deux poids deux mesures!

Mes collègues de mater vont avoir en tout et pour tout 3h de conférence péda au mois d'octobre!!! Sur les nv programmes applicables depuis la rentrée 2015!!! C'est pas du courage de gueule???

Alors oui on devrait avoir du temps pour travailler en équipe autour de tout ça, mais ca va etre encore à nous de prendre sur notre temps perso!

Qu'ils nous fassent sauter une partie des 108h et on en reparle!

La plupart de mes collègues et moi-même vous les offririons avec plaisir, ces heures, vu que la réforme du collège, on n'en veut pas et que par conséquent on ne veut pas y être formé, ni sur ni en dehors du temps de travail ! Et ce n'est pas par immobilisme, des projets de réformes, d'autres en ont proposé. Moins démagogiques.

J'exècre l'UNSA, syndicat officiel du PS et du gouvernement.

Bref, nous devrions lutter ensemble, contre les rythmes, contre cette réforme et contre ces nouveaux programmes (bien que j'avoue ne pas bien connaître ceux des cycles 2 et 3, j'en ai assez des deux autres...)

exactement ! d'ailleurs j'ai fait grève le 17 .09 en tant que PE mais j'étais là aussi en tant que parent et citoyenne . L'interdisciplinarité à marche forcée au détriment des disciplines c'est une erreur à mon avis . Les profs du second degré n'ont pas attendu cette réforme pour monter des projets quand ils le jugent néccessaire , utile et faisable . Comme pour toutes les dernières réformes de l'éducation (rythmes , éducation prioritaire ) celle du collège veut actionner uniquement le levier pédagogique (en gros si ça marche pas c'est parce que les profs font mal ) sans donner les moyens et en multipliant les hiérarchies intermédiaires ( pilotes , coordonnateurs , collègue formateur pour les autres collègues , chargés de missions etc etc ... ) et les primes qui vont avec ! Fin de la liberté pédagogique , début du flicage .

Mais j'ai pas dit le contraire... Enfin j'attends tjs les grèves du secondaires contre la réforme du primaire qu'on subit depuis 2 ans hein! Mais passons!

Je critique juste notre hiérarchie qui donne à un et pas à l'autre.

Certes peu de profs ont répondu aux appels et pourtant ils pouvaient le faire grâce aux préavis de SUD FO et CGT qui syndiquent tous les personnels sous la même bannière . Le problème c'est que les enseignants du second degré ne bougent que si le SNES appelle et ceux du premier attendent les préavis du Snuipp sinon ils ne se mobilisent pas . Le jour où tout le monde comprendra que les reculs des uns sont aussi ceux des autres on avancera ! D'ici là ... on s'enfonce , on regarde couler le Titanic ! :getlost:

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Je n'ai pas voulu en tirer de conclusion, juste dire que nous sommes tous responsables des syndicats qui nous représentent. Que les abstentionnistes ne souhaitent pas participer à cette représentation, soit, mais tant pis pour eux car, de toute façon, il y en aura, des représentants!

Par contre, de ton deuxième point (le nombres de votes), on peut en tirer une conclusion: il n'y a pas de majorité, la réalité c'est plutôt du 50/50 tant dans la réforme du collège que de celle des rythmes dans le primaire (étude non officielle de notre circonscription, et je reste persuadé qu'un sondage national avec des questions non orientées donnerait le même résultat).

C'est une façon de voir les choses.

Cependant, les enseignants sont ceux qui doivent donner à la jeunesse les clés de la démocratie.

Si déjà eux-même ne croient plus que cette démocratie fonctionne, ne croient plus que leur vote va permettre que leur voix soit portée, comment pouvons-nous espérer que cette démocratie ait un sens ?

Et c'est le problème tant de la politique que des syndicats actuellement, la confiance est perdue. Et chacun s'en satisfait en étant élu, disant que leur élection est la preuve de la valeur de leurs choix, quand les non-élus leur reprochent la faiblesse de leur représentativité ; ils feront pareils quand, à leur tour, ils seront élus !

La démocratie est en danger !

Les syndicats avaient tout de même assez de visions différentes pour se faire son propre choix. J'ai voté par exemple pour un syndicat mesuré et non majoritaire. Idem pour les parties, je suis désolé mais il y a quand même le choix. Sauf à tomber dans l'analyse de PMU "tous pourris". Ne pas voter en en ayant la possibilité, c'est un luxe de pays démocratique, justement.

Non, ce n'est pas l'absence de démocratie qui explique ces absentions et perte de "confiance", c'est, à mon avis, l'individualisme: penser qu'on peut retrouver TOUS ses intérêts dans un seul parti ou un seul syndicat. Ca, ça n'existera jamais.

A quoi vous attendiez-vous? Le PS, parti élu, fait , en tout cas dans notre domaine, ce qu'il a dit qu'il ferait: 5 matinées, nouveaux programmes, hausse des effectifs, réforme du collège et des IUFM. La démocratie, ce n'est pas plaire à tous.

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