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Différence de traitement primaire /secondaire


colmy56

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Les IEN vont disparaître à très court terme, les directeurs feront le recrutement et les évaluations...C'est dans les cartons depuis longtemps on attendait juste que la gauche soit au pouvoir pour mettre ce genre de dispositif en place. Après les vacances de Toussaint commence la "réforme" de l'évaluation des enseignants, on en reparlera...

Au regard des dernières réformes effectuées par la gauche, qui a repris une bonne partie des idées de la droite, nous pouvons nous attendre au pire.

J'ai crû, un instant, que les IEN allaient disparaitre.... Ce n'est pas du tout demain la veille, parce qu'ils restent la courroie de transmission, comme tous les inspecteurs, des volontés rectorales, donc ministérielles, le doigt sur la couture du pantalon, des œillères en permanence et surtout, une mémoire de poisson rouge quant à leur expérience en tant qu'enseignant. Il n'y aura pas non plus de statut de directeur, ça coûte trop cher, et ça sous-entendrait une modification du statut de l'école primaire. En revanche, la mise sous tutelle du primaire, d'une part par la commune, d'autre part, par le collège de secteur, oui, c'est certainement d'actualité, au plus tard à moyen terme. Réjouissez-vous, braves gens, non seulement, vous allez continuer à vous coltiner des IEN infantilisants, mais en plus, le chargé aux affaires scolaires aura officiellement son mot à dire sur l'organisation pédagogique ET, cherry on the cake, le principal du collège d'à côté aussi. Le directeur d'école deviendra une espèce de gestionnaire à la petite semaine et les PE, cadre A de la fonciton publique je rappelle, des exécutants.

Je vous souhaite bien du plaisir, moi j'ai pris la poudre d'escampette pendant qu'il était encore temps, je ne suis plus, en termes d'âge, d'une extrême fraicheur....

J'étais pessimiste comme toi mais après 2 réunions avec le dasen adjoint je suis un peu plus optimiste.

Ils ont clairement parlé de pression du MEN pour faire avancer les questions sur les directeurs ; il apparaît que le statut de l'école ne serait plus une barrière infranchissable. Dans mon département, le dasen a fait en une année plus de fusion d'écoles que lors des 5 années précédentes...

Pour le MEN les RPI n'existent pas donc ce ne sera pas difficile de s'en débarrasser (textuel!)

Autre parole entendue "au lieu de donner un statut au psy sco qui ne sert à rien ils auraient mieux fait de donner un statut aux directeurs!"

Le SIEn Unsa est "d'accord" pour faire avancer les choses donc tout est possible ; les inspecteurs ne veulent pas que le primaire soit sous la tutelle du secondaire...et moi non plus.

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Les IEN vont disparaître à très court terme, les directeurs feront le recrutement et les évaluations...C'est dans les cartons depuis longtemps on attendait juste que la gauche soit au pouvoir pour mettre ce genre de dispositif en place. Après les vacances de Toussaint commence la "réforme" de l'évaluation des enseignants, on en reparlera...

Au regard des dernières réformes effectuées par la gauche, qui a repris une bonne partie des idées de la droite, nous pouvons nous attendre au pire.

J'ai crû, un instant, que les IEN allaient disparaitre.... Ce n'est pas du tout demain la veille, parce qu'ils restent la courroie de transmission, comme tous les inspecteurs, des volontés rectorales, donc ministérielles, le doigt sur la couture du pantalon, des œillères en permanence et surtout, une mémoire de poisson rouge quant à leur expérience en tant qu'enseignant. Il n'y aura pas non plus de statut de directeur, ça coûte trop cher, et ça sous-entendrait une modification du statut de l'école primaire. En revanche, la mise sous tutelle du primaire, d'une part par la commune, d'autre part, par le collège de secteur, oui, c'est certainement d'actualité, au plus tard à moyen terme. Réjouissez-vous, braves gens, non seulement, vous allez continuer à vous coltiner des IEN infantilisants, mais en plus, le chargé aux affaires scolaires aura officiellement son mot à dire sur l'organisation pédagogique ET, cherry on the cake, le principal du collège d'à côté aussi. Le directeur d'école deviendra une espèce de gestionnaire à la petite semaine et les PE, cadre A de la fonciton publique je rappelle, des exécutants.

Je vous souhaite bien du plaisir, moi j'ai pris la poudre d'escampette pendant qu'il était encore temps, je ne suis plus, en termes d'âge, d'une extrême fraicheur....

J'étais pessimiste comme toi mais après 2 réunions avec le dasen adjoint je suis un peu plus optimiste.

Ils ont clairement parlé de pression du MEN pour faire avancer les questions sur les directeurs ; il apparaît que le statut de l'école ne serait plus une barrière infranchissable. Dans mon département, le dasen a fait en une année plus de fusion d'écoles que lors des 5 années précédentes...

Pour le MEN les RPI n'existent pas donc ce ne sera pas difficile de s'en débarrasser (textuel!)

Autre parole entendue "au lieu de donner un statut au psy sco qui ne sert à rien ils auraient mieux fait de donner un statut aux directeurs!"

Le SIEn Unsa est "d'accord" pour faire avancer les choses donc tout est possible ; les inspecteurs ne veulent pas que le primaire soit sous la tutelle du secondaire...et moi non plus.

Optimiste ? Ce que tu écris me fait dresser les cheveux sur la tête.

Lire que le statut de l'école est sur la sellette, cela prouve bien que le MEN souhaite que le directeur exerce une pression hiérarchique sur ses adjoints : quid alors de la liberté pédagogique, déjà mise à mal par les IEN qui ne sont là que pour prêcher la bonne parole du ministère ?

SI l'école n'a plus de statut national, quid alors de la liberté de l'équipe enseignante face aux desiderata des communes, qui payent déjà nos locaux et tout ce qui est périscolaire, et qui sont prêtes à sacrifier les temps scolaires pour mieux organiser le péri ?

Les inspecteurs ne veulent pas que le primaire soit sous la tutelle du secondaire ? Evidemment, sinon leur fonction disparait. Pourtant c'est bien ce qui se précise : le cycle 3 est désormais à cheval sur l'école et le collège, et on sent bien que c'est le collège de secteur qui donnera l'impulsion.

Les IEN sont condamnés... et nous aussi. On va droit dans le mur.

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Oui super optimiste car je milite depuis des années pour un statut des directeurs d'école alors le rappel avec le référentiel métier, les instructions du MEN, le soutien des IEN, l'accès possible à la GRAF...petit à petit ça avance.

Je continue à démontrer, groupes de travail après réunions, que le dirlo a besoin d'outils, de reconnaissance et de soutien pour faire son boulot et du temps aussi. Et que pour cela il faut s'appuyer sur les syndicats qui parlent de directeur et non pas de direction, ce qui en plus d'être faux est un manque de respect pour les personnes qui assument la fonction.

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Il ne faut jamais oublié que le MEN est sur un échiquier et joue avec plusieurs coups d'avance alors que nous, nous sommes toujours avec un coup de retard...

Pour revenir au sujet, en Segpa (donc en collège), les PE et les PLP sont soumis de participer à 2 heures de synthèse et coordination hebdomadaires. Les PLC participent parfois à ces réunions. Pour ces réunions, l'ensemble des participants (PE, PLP, PLC) est rémunéré ainsi que l'impose une circulaire de 1974. Voici les montants de ces rémunérations :

- PE (titulaires du CAPA-SH) : 24,28 €,

- PLP ou PLC (non spécialisés dans 99% des cas) : 37,36 €

Je vous laisse seuls juges...

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Mouais.... décidément, cette crainte de voir se transformer en petits chefs toxiques tous les directeurs d'école, a la vie dure..... On n'a pas besoin d'un éventuel statut pour ça, les petits chefs existent déjà, sous diverses formes, IEN, CPC, principaux de collège, directeurs d'école.... Ce ne sont pas ces médiocres là qui sont un risque pour les enseignants, mais enfin, il n'y a qu'à s'appuyer sur les textes, la liberté pédagogique existe encore, personne ne peut imposer quoi que ce soit (enfin, pas encore...)

En revanche, le risque vient bel et bien des collectivités territoriales, parce qu'elles financent et sont les propriétaires des locaux. Certains élus mal intentionnés, en particulier dans certaines communes, se croient les supérieurs hiérarchiques des PE et veulent imposer leurs façons de faire, en entrainant parfois, des IEN zélés et condescendants (du vécu...).

Le problème n'est pas le même pour le secondaire, tout simplement parce que les établissements ont une existence juridique et que les personnels de direction ont une existence statutaire : avoir une existence légale, ça aide rudement face à la froideur de celui qui finance, sous couvert de politique.

A force de crier au loup face à l'évolution de la fonction de directeur, c'est un autre genre de rapports hiérarchiques qui va s'installer. Et les PE seront toujours les dindons de la farce, dépendants d'IEN toujours plus éloignés du terrain, terrain qui sera occupé par l'élu chargé des affaires scolaires qui tient donc les cordons de la bourse, et par le principal du collège d'en face.....

Mais bon, comme le dit Orine plus haut, effectivement je radote, mais enfin, à force de refuser la création d'un statut d'école (car tout commence par là), on voit arriver en force la territorialisation avec tout ce que cela sous-entend, le pire étant sans doute la transformation du statut de fonctionnaire d'état en fonctionnaire territorial pour les PE.

Moi, j'ai choisi mon camp et je vous préviens, maintenant, je tire à vue.

old-man-gun.jpg

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Mouais.... décidément, cette crainte de voir se transformer en petits chefs toxiques tous les directeurs d'école, a la vie dure..... On n'a pas besoin d'un éventuel statut pour ça, les petits chefs existent déjà, sous diverses formes, IEN, CPC, principaux de collège, directeurs d'école.... Ce ne sont pas ces médiocres là qui sont un risque pour les enseignants, mais enfin, il n'y a qu'à s'appuyer sur les textes, la liberté pédagogique existe encore, personne ne peut imposer quoi que ce soit (enfin, pas encore...)

En revanche, le risque vient bel et bien des collectivités territoriales, parce qu'elles financent et sont les propriétaires des locaux. Certains élus mal intentionnés, en particulier dans certaines communes, se croient les supérieurs hiérarchiques des PE et veulent imposer leurs façons de faire, en entrainant parfois, des IEN zélés et condescendants (du vécu...).

Le problème n'est pas le même pour le secondaire, tout simplement parce que les établissements ont une existence juridique et que les personnels de direction ont une existence statutaire : avoir une existence légale, ça aide rudement face à la froideur de celui qui finance, sous couvert de politique.

A force de crier au loup face à l'évolution de la fonction de directeur, c'est un autre genre de rapports hiérarchiques qui va s'installer. Et les PE seront toujours les dindons de la farce, dépendants d'IEN toujours plus éloignés du terrain, terrain qui sera occupé par l'élu chargé des affaires scolaires qui tient donc les cordons de la bourse, et par le principal du collège d'en face.....

Mais bon, comme le dit Orine plus haut, effectivement je radote, mais enfin, à force de refuser la création d'un statut d'école (car tout commence par là), on voit arriver en force la territorialisation avec tout ce que cela sous-entend, le pire étant sans doute la transformation du statut de fonctionnaire d'état en fonctionnaire territorial pour les PE.

Moi, j'ai choisi mon camp et je vous préviens, maintenant, je tire à vue.

old-man-gun.jpg

+1

A trop crier au loup on va se faire bouffer par les hyènes qui arrivent par derrière !

Crier la peur du petit chef (qui existe avec ou sans statut) permet aux autres, hors enseignement primaire, d'avancer tranquillement.

Fo, Sud, cgt et autres bras du snuipp creusent patiemment la tombe du primaire en refusant de participer à l'évolution de l'école ; évolution qui sera fera alors sans nous et là on pourra pleurer.

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Mouais.... décidément, cette crainte de voir se transformer en petits chefs toxiques tous les directeurs d'école, a la vie dure..... On n'a pas besoin d'un éventuel statut pour ça, les petits chefs existent déjà, sous diverses formes, IEN, CPC, principaux de collège, directeurs d'école.... Ce ne sont pas ces médiocres là qui sont un risque pour les enseignants, mais enfin, il n'y a qu'à s'appuyer sur les textes, la liberté pédagogique existe encore, personne ne peut imposer quoi que ce soit (enfin, pas encore...)

En revanche, le risque vient bel et bien des collectivités territoriales, parce qu'elles financent et sont les propriétaires des locaux. Certains élus mal intentionnés, en particulier dans certaines communes, se croient les supérieurs hiérarchiques des PE et veulent imposer leurs façons de faire, en entrainant parfois, des IEN zélés et condescendants (du vécu...).

Le problème n'est pas le même pour le secondaire, tout simplement parce que les établissements ont une existence juridique et que les personnels de direction ont une existence statutaire : avoir une existence légale, ça aide rudement face à la froideur de celui qui finance, sous couvert de politique.

A force de crier au loup face à l'évolution de la fonction de directeur, c'est un autre genre de rapports hiérarchiques qui va s'installer. Et les PE seront toujours les dindons de la farce, dépendants d'IEN toujours plus éloignés du terrain, terrain qui sera occupé par l'élu chargé des affaires scolaires qui tient donc les cordons de la bourse, et par le principal du collège d'en face.....

Mais bon, comme le dit Orine plus haut, effectivement je radote, mais enfin, à force de refuser la création d'un statut d'école (car tout commence par là), on voit arriver en force la territorialisation avec tout ce que cela sous-entend, le pire étant sans doute la transformation du statut de fonctionnaire d'état en fonctionnaire territorial pour les PE.

Moi, j'ai choisi mon camp et je vous préviens, maintenant, je tire à vue.

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+1

A trop crier au loup on va se faire bouffer par les hyènes qui arrivent par derrière !

Crier la peur du petit chef (qui existe avec ou sans statut) permet aux autres, hors enseignement primaire, d'avancer tranquillement.

Fo, Sud, cgt et autres bras du snuipp creusent patiemment la tombe du primaire en refusant de participer à l'évolution de l'école ; évolution qui sera fera alors sans nous et là on pourra pleurer.

Ton syndicat collaborationniste que je ne considère plus comme un syndicat mais comme un bras "armé" qui permet au pouvoir de légitimer ses décisions néo libérales. D'ailleurs ils finissent souvent dans les arcanes du pouvoir ou sont décorés de Légion d'honneur pour leur mission remplie c'est à dire maintenir sur le terrain une certaine paix sociale...

L'évolution de l'école pour ces progressistes qui n'en sont pas :

-Perte du logement de fonction

-Perte de la retraite à 55ans

-Perte d'une formation de qualité proche du terrain (Ecole normale)

-Perte de 3 heures d'enseignement par semaine pour tous les enfants de ce pays (au primaire) depuis la Loi d'Orientation de 1989.

-Perte des RASED avec une nouvelle donne : l'Ecole inclusive sans moyens

- -20% de pouvoir d'achat en 15 ans et un métier beaucoup moins attractif...

- Suppression des redoublements, suppression des notes, socle de compétences tout venu du MEDEF...

- Des nouveaux rythmes qui n'ont aucune incidence sur le niveau des élèves

.....

Je crois qu'on n'a pas la même conception et la même définition du mot "progrès" qui dans ta bouche sonne plutôt comme une régression. D'ailleurs tout ces progrès nous font dégringoler aux tests Pisa depuis l'an 2000 ...

Pour en revenir au sujet du post, là encore on le voit, le gouvernement adore monter les gens les uns contre les autres, c'est tellement plus pratique pour faire passer des contre réformes. Aligner les salaires vers ceux du secondaire...Quelle idée saugrenue... Et tant mieux et heureusement que les profs en prépa touchent un salaire confortables, tant mieux aussi pour les agrégés qui ont obtenus un concours difficile. Pourquoi faudrait-il pointer du doigt ceux qui réussissent dans ce pays ou ceux qui gagnent un salaire convenable dans notre fonction publique...?

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Il y en a assez qu'on essaie de nous faire passer cette succession de régression pour des progrès. Le SGEN, le SE et le SNUIPP sont grandement responsables de tout cela. Oui, notre profession est en chute libre !

Maintenant, ce n'est pas en cherchant à faire descendre les autres que nous progresserons, ni en nous opposant à nos collègues du secondaire, du lycée et de la FAC.

Concernant le rôle des directeurs, il n'a aucun lien avec la territorialisation. Dans le pire des cas, avoir un "vrai directeur" nous amène, au contraire, à des systèmes pratiqués à l'étranger où il est un vrai chef : recruteur, évaluateur, etc.. Il n'y a plus aucune liberté pédagogique, l'enseignant est un pur exécutant. Est-cela que veulent les enseignants ? certains oui, ils veulent un patron ! D'autres non !

Il me semble qu'avant de se prononcer, il faut bien saisir toutes les incidences de tels choix tant pour les personnels que pour les élèves.

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Fo, Sud, cgt et autres bras du snuipp creusent patiemment la tombe du primaire en refusant de participer à l'évolution de l'école ; évolution qui sera fera alors sans nous et là on pourra pleurer.

on sent bien la patte du SE........ me trompe-je?

C'est vrai que le SE a toujours oeuvré pour le bien des enseignants :unsure:

Modifié par Yves4238
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C'est vrai que le SE a toujours oeuvré pour le bien des enseignant :unsure:

Sûrement puisque les collègues votent pour le SE aux élections.

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