Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)
il y a une heure, FemmeDeRochas a dit :

dans les appréciations de LSU, que ce qui est positif. A ma question : "Comment les parents vont-ils alors réaliser les difficultés de leur enfant ?", elle m'a dit que ce qu'on cochait ("partiellement atteint" etc.) suffisaient.

Très bizarre car dans les gevasco c'est le contraire, on doit mettre un commentaire si on met une croix dans les cases C ou D. Moi je ne me gêne pas pour tout dire, les points positifs et négatifs dans le livret. Et maintenant les compétences sont plus détaillées.

Posté(e)
Il y a 1 heure, flops a dit :

Je pense que ce ne sont pas les ceintures le problème mais la manière dont on se sert des outils à notre disposition, de l'information donnée aux parents et surtout de la disparition des rased, des places en ulis, en segpa pour prendre en charge les élèves les plus en difficulté... 

 

Je suis quand même un peu abasourdie par certains jugements sans savoir comment ca se passe en vrai.

J utilise les ceintures en calcul posé,  orthographe, conjugaison et grammaire. Mais sur des temps d entrainement autonome  specifique (quand je fais lecture a voix haute avec un groupe). Ca vient en plus des leçons et du travail en groupe classe. Je ne vois pas très bien en quoi permettre a celui qui a compris les decimaux de s entrainer aux divisions décimales au lieu d attendre que tous maitrisent la multiplication, serait tirer tout le monde vers le bas.

Dans ma classe, ca les motive au contraire a essayer d en faire le plus.

Ce ne m empeche pas de mettre les pieds dans le plat, de signaler les écarts à ce qui est attendu, d exiger que ce que je demande comme travail soit fait, d exiger de faire signer son travail chaque semaine, de faire des saisines segpa etc...

Posté(e)
il y a une heure, Nävis a dit :

Je suis quand même un peu abasourdie par certains jugements sans savoir comment ca se passe en vrai.

J utilise les ceintures en calcul posé,  orthographe, conjugaison et grammaire. Mais sur des temps d entrainement autonome  specifique (quand je fais lecture a voix haute avec un groupe). Ca vient en plus des leçons et du travail en groupe classe. Je ne vois pas très bien en quoi permettre a celui qui a compris les decimaux de s entrainer aux divisions décimales au lieu d attendre que tous maitrisent la multiplication, serait tirer tout le monde vers le bas.

Dans ma classe, ca les motive au contraire a essayer d en faire le plus.

Ce ne m empeche pas de mettre les pieds dans le plat, de signaler les écarts à ce qui est attendu, d exiger que ce que je demande comme travail soit fait, d exiger de faire signer son travail chaque semaine, de faire des saisines segpa etc...

Qu'est-ce qui vous fait croire que je ne sais pas de quoi je parle ? Je connais des collègues qui l'utilisent. 

Et donner des exercices en fonction du niveau des élèves, c'est la fin du groupe-classe, exactement ce qui se passe au lycée, qui arrivera au collège puis à l'école. 

Je me suis retrouvé en animation pédagogique pour les constellations. Arrive dans notre groupe une enseignante (syndicaliste au passage) qui nous parle du projet de groupes de niveaux des Apprentis d'Auteuil et qui nous explique que les bienfaits de l'hétérogénéité, c'est du politiquement correct. Quand on vous dira que l'on ne fait plus des groupes par classe d'âge mais par niveau, quelle sera votre réponse ? La mienne est claire : ce sera la lutte contre cette idée de tri des élèves et d'abandon des plus faibles. 

Ne croyez jamais que certaines propositions pédagogiques, que les injonctions ministérielles n'ont pas un but politique. 

Posté(e)
Le 07/12/2022 à 20:41, doubleR a dit :

elle m'a dit que ce qu'on cochait ("partiellement atteint" etc.) suffisaient.

sauf que, si on notait sur 20: 7/20 est selon moi "partiellement atteint" mais 14/20 aussi. A la différence qu'avec 7 au bac t'es même pas au rattrapage alors qu'avec 14 tu as la mention B. Je l'explique en réunion de rentrée et je rajoute que pour savoir où se positionne l'enfant, il faut lire la remarque.

Posté(e)

L'utilisation de notes (ou de pourcentage de réussite) permet entre autre de pouvoir faire une moyenne et une médiane, indispensables pour situer chaque élève dans la classe.

Posté(e)
Il y a 4 heures, mananclair a dit :

sauf que, si on notait sur 20: 7/20 est selon moi "partiellement atteint" mais 14/20 aussi. A la différence qu'avec 7 au bac t'es même pas au rattrapage alors qu'avec 14 tu as la mention B. Je l'explique en réunion de rentrée et je rajoute que pour savoir où se positionne l'enfant, il faut lire la remarque.

oui mais j'ai rien dit moi (je sais pas pourquoi la citation s'est mal faite.

Posté(e)
Le 07/12/2022 à 20:37, cchampagne a dit :

Ma collègue de CM2 a été inspectée il y a deux semaines et c'est ce que lui a demandé de faire plus ou moins l'inspecteur. Et de recommener les éval jusqu'à ce qu'elles soient réussies.

Je ne trouve pas l'idée saugrenue. Je la trouve même pertinente, à condition de laisser un laps de temps suffisant entre les deux évaluations. Tout dépend de ce la façon dont on envisage leur finalité : est-ce une sanction; un moment unique permettant de juger si l'élève a progressé à la même allure qu'un hypothétique groupe classe homogène ou même un moyen de classer les élèves ? Dans de tels cas, soit l'élève sait et tant mieux pour lui. Soit il savait déjà depuis un bon moment et cela ne lui apporte rien. Soit enfin l'élève ne sait pas (encore)et rate. Que lui apporte alors l'évaluation, si ce n'est lui montrer le chemin  reste qu'il  à parcourir ? Et comment lui permettre de progresser et de ne pas se dévaloriser si rien ne lui permet de revenir ensuite sur ses erreurs ? Je pratique pour ma part la double évaluation choisie :1) l'élève prend l'évaluation lorsqu'il se sent prêt à la réussir (l'envie de progresser et de ne pas être à la traîne par rapport aux copains sont des moteurs suffisants pour peu que l'on accorde notre confiance aux élèves), 2) la réalise au crayon à papier et 3)celle-ci n'est notée que si elle est plutôt réussie. Dans le cas contraire, les réponses sont gommées, l'élève continue à s'entraînersur la notion concernée puis reprend l'évaluation au minimum deux semaines plus tard. Cela demande un petite organisation mais me semble bien plus profitable que l'évaluation-sanction.

Posté(e)

Ca fait un moment que ça se pratique, y compris dans le secondaire.

L'enfant d'un membre de ma famille, très bon élève en élémentaire, s'est retrouvé dans un collège qui pratiquait l'évaluation "ploum-ploum" : Si tu voulais améliorer ta note d'évaluation, tu pouvais la recommencer (exactement les mêmes exercices) et, pire, si ta note était plus basse, tu pouvais garder la première.

Du coup, en 4 ans, il a perdu l'habitude de travailler régulièrement, puisqu'il avait toujours une deuxième chance, et arrivé au lycée, il était devenu un élève médiocre, qui n'a pas pu obtenir de mention au bac.

Et là, il n'y avait plus la possibilité de le repasser !

 

  • J'adhère 1

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...