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Maîtresse insultée et frappée par un élève


isadax

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Personne ne l'évoque ici mais je pense que les nouveaux rythmes n'arrangent en rien cet aspect des choses, avec souvent des ALAE où règnent une ambiance de jungle où naissent (ou se développent) des comportements déviants!!

Hors sujet mais moi, je les adore ces nouveaux rythmes.

Souvenez-vous quand on avait deux fois sur trois nos WE plombés par le samedi matin (et qu'on sautait de joie la veille DU samedi libéré).

Souvenez-vous de ces gamins qui, sous prétexte que c'était mardi et qu'il n'y avait pas école le lendemain, regardaient la télé jusqu'à minuit. Puis étaient en activité extra scolaire une grande partie du mercredi. Puis ...arrivaient crevés le jeudi.

Souvenez-vous de la déprime quand on entrait et sortait de l'école de nuit -(à 15h30, il fait encore jour, même en plein hiver).

En cycle 2, pouvoir avoir 5 débuts de matinée identiques, j'aime bien.

En cycle 2 (mais j'avais le même sentiment en cycle 3) , j'adore ne plus avoir à "trainer" les enfants sur la dernière heure. De 15h30 à 16h30, c'était souvent l'heure de trop. Trop de matières, trop de notions, trop de temps assis dans une journée.

En résumé, je crois vraiment que ces rythmes peuvent être supers..à conditions que les mairies aient joué le jeu en réduisant réellement le temps de classe sur la journée. Ici, on finit à 15h30. Et c'est très bien pour mes p'tits cp-ce1.

A côté de cela,bien sûr, je suis dans une situation privilégié puisque j'enseigne à la campagne dans un petit village avec des petits effectifs en classe. On a plein de gamins difficiles (les situations familiales complexes, c'est partout. Les gamins autistiques, c'est partout. Les gamins qui ne veulent pas, idem).

Mais on a peu d'enfant réunis au même endroit.

Donc peu d'interactions.

Et peu d'enfants au périscolaire (qui fonctionne très bien d'ailleurs).

Bref. Quand je vois à quel point c'est plus vivable qu'une école de ville à 10 ou 15 classes (je l'ai vécu), ça fait hurler. Pour moi, les rythmes ne sont pas en cause. C'est bien autre chose. Une vision politique cohérente, pour commencer.

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Personne ne l'évoque ici mais je pense que les nouveaux rythmes n'arrangent en rien cet aspect des choses, avec souvent des ALAE où règnent une ambiance de jungle où naissent (ou se développent) des comportements déviants!!

Hors sujet mais moi, je les adore ces nouveaux rythmes.

Souvenez-vous quand on avait deux fois sur trois nos WE plombés par le samedi matin (et qu'on sautait de joie la veille DU samedi libéré).

Souvenez-vous de ces gamins qui, sous prétexte que c'était mardi et qu'il n'y avait pas école le lendemain, regardaient la télé jusqu'à minuit. Puis étaient en activité extra scolaire une grande partie du mercredi. Puis ...arrivaient crevés le jeudi.

Souvenez-vous de la déprime quand on entrait et sortait de l'école de nuit -(à 15h30, il fait encore jour, même en plein hiver).

En cycle 2, pouvoir avoir 5 débuts de matinée identiques, j'aime bien.

En cycle 2 (mais j'avais le même sentiment en cycle 3) , j'adore ne plus avoir à "trainer" les enfants sur la dernière heure. De 15h30 à 16h30, c'était souvent l'heure de trop. Trop de matières, trop de notions, trop de temps assis dans une journée.

En résumé, je crois vraiment que ces rythmes peuvent être supers..à conditions que les mairies aient joué le jeu en réduisant réellement le temps de classe sur la journée. Ici, on finit à 15h30. Et c'est très bien pour mes p'tits cp-ce1.

A côté de cela,bien sûr, je suis dans une situation privilégié puisque j'enseigne à la campagne dans un petit village avec des petits effectifs en classe. On a plein de gamins difficiles (les situations familiales complexes, c'est partout. Les gamins autistiques, c'est partout. Les gamins qui ne veulent pas, idem).

Mais on a peu d'enfant réunis au même endroit.

Donc peu d'interactions.

Et peu d'enfants au périscolaire (qui fonctionne très bien d'ailleurs).

Bref. Quand je vois à quel point c'est plus vivable qu'une école de ville à 10 ou 15 classes (je l'ai vécu), ça fait hurler. Pour moi, les rythmes ne sont pas en cause. C'est bien autre chose. Une vision politique cohérente, pour commencer.

Tu as de la chance nous ce sont les mêmes journées qu'avant avec un WE de 2,5jours pour certains les autres (autres quartiers) c'est le jeudi AM...

Quasiment tous les matins je dois régler des "évènements" (bagarres, insultes...)qui se sont passées pendant le temps d'ALAE et des parents qui ne comprennent pas la différence! Dans ma REP c'est une catastrophe sans nom, avec en plus tous ces élèves aux comportements déviants qui s'enfoncent encore plus...

Donc pour moi il y a 4 gros facteurs:

- Le dysfonctionnement des familles qui n'assurent plus leur rôle "éducatif" et certaines mères qui ne sont plus que des poules pondeuses!

- Les effectifs dans les classes (les plus importants en Europe!)

- Le manque de structures adaptées et de RASED

- Les nouveaux rythmes qui créaient, et on le constate ici, encore plus d'inégalités entre les villes (le maire fait ce qu'il veut sans cadrage National) et engendrent donc une fatigue accrue.

ET je rajouterai un 5ème élément que personne ne prend en compte: les produits chimiques ingérés de manière involontaires (bisphénol...) ou volontaires (cigarette, alcool, anti dépresseurs..). Tous ces produits entrainent "au mieux" des troubles du comportement plus ou moins prononcés.

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- Le dysfonctionnement des familles qui n'assurent plus leur rôle "éducatif" et certaines mères qui ne sont plus que des poules pondeuses!

Et les pères des lapins, n'est-ce pas ?

Je préférais largement mes semaines de 4 jours et demi d'avant à celles de maintenant et bien évidemment que le mercredi travaillé et les journées tout aussi longues (mais avec du péri à la place du scolaire en dernière heure) sont responsables de notre ras-le-bol et de celui des enfants !

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- Le dysfonctionnement des familles qui n'assurent plus leur rôle "éducatif" et certaines mères qui ne sont plus que des poules pondeuses!

Ces propos que j'entends trop souvent en salle des maîtres me choquent. On pourrait dans la même veine dire "Et les pauvres qui ne sont plus que des gros cons !"

Car si ce sont souvent les plus "basses CSP" qui sont concernées par le phénomène, ce n'est bien sûr pas un hasard.

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Hors sujet mais moi, je les adore ces nouveaux rythmes.

Souvenez-vous quand on avait deux fois sur trois nos WE plombés par le samedi matin (et qu'on sautait de joie la veille DU samedi libéré).

Souvenez-vous de ces gamins qui, sous prétexte que c'était mardi et qu'il n'y avait pas école le lendemain, regardaient la télé jusqu'à minuit. Puis étaient en activité extra scolaire une grande partie du mercredi. Puis ...arrivaient crevés le jeudi.

Souvenez-vous de la déprime quand on entrait et sortait de l'école de nuit -(à 15h30, il fait encore jour, même en plein hiver).

En cycle 2, pouvoir avoir 5 débuts de matinée identiques, j'aime bien.

En cycle 2 (mais j'avais le même sentiment en cycle 3) , j'adore ne plus avoir à "trainer" les enfants sur la dernière heure. De 15h30 à 16h30, c'était souvent l'heure de trop. Trop de matières, trop de notions, trop de temps assis dans une journée.

En résumé, je crois vraiment que ces rythmes peuvent être supers..à conditions que les mairies aient joué le jeu en réduisant réellement le temps de classe sur la journée. Ici, on finit à 15h30. Et c'est très bien pour mes p'tits cp-ce1.

A côté de cela,bien sûr, je suis dans une situation privilégié puisque j'enseigne à la campagne dans un petit village avec des petits effectifs en classe. On a plein de gamins difficiles (les situations familiales complexes, c'est partout. Les gamins autistiques, c'est partout. Les gamins qui ne veulent pas, idem).

Mais on a peu d'enfant réunis au même endroit.

Donc peu d'interactions.

Et peu d'enfants au périscolaire (qui fonctionne très bien d'ailleurs).

Bref. Quand je vois à quel point c'est plus vivable qu'une école de ville à 10 ou 15 classes (je l'ai vécu), ça fait hurler. Pour moi, les rythmes ne sont pas en cause. C'est bien autre chose. Une vision politique cohérente, pour commencer.

Moi aussi j'aurais été ravie avec les horaires que ceux que tu cites . Mais comme notre gouvernement dans sa grande mansuétude et sous le couvert de donner plus de marge de manoeuvre aux communes a accepté tout un tas de dérogations : on se retrouve, comme dans la ville où j'enseigne avec une pause méridienne ultra longue : 2h15 et on finit toujours à 16h30 . Il est où le bénéfice ?

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- Le dysfonctionnement des familles qui n'assurent plus leur rôle "éducatif" et certaines mères qui ne sont plus que des poules pondeuses!

Ces propos que j'entends trop souvent en salle des maîtres me choquent. On pourrait dans la même veine dire "Et les pauvres qui ne sont plus que des gros cons !"

Car si ce sont souvent les plus "basses CSP" qui sont concernées par le phénomène, ce n'est bien sûr pas un hasard.

Et alors ? Mes parents faisaient partie de ces basses CSP et ça ne les a pas empêchés de s'occuper de nous, quels que soient leurs problèmes personnels !

La différence avec aujourd'hui, c'est qu'on ne passait pas notre temps à les excuser. On leur rappelait leurs responsabilités.

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Dans mon école, les problèmes de comportement en classe ont explosé depuis les nouveaux rythmes. Je n'ai rien contre les rythmes en eux mêmes - qui m'arrangent bien personnellement- mais les activités proposées par la mairie sont des calamités. Les enfants se retrouvent dans la classe et appellent même parfois l'animatrice "maîtresse" au grand désarroi de cette dernière d'ailleurs... et ils se conduisent comme des chimpanzés.

Je suis assez d'accord sur le fait qu'on déresponsabilise les parents. Chouchou fait une bêtise ? tape? insulte? " Il se défend." "Ce n'est pas lui qui a commencé." "La maîtresse ne le supporte pas..." Bref, surtout ne rien faire et penser que le collège réglera tout. Parce que les profs de collège, eux, ils se font respecter... Grrrrrrrr.

Un père est venu car son fils a été viré du service de bus et de la cantine pour avoir traité de salope une animatrice. Réflexion du papa : Oui c'est vrai qu'il a exagéré. Il aurait juste pu dire "tu me fais chier". (effectivement ça change tout)

Et on peut avoir des élèves très perturbés, fils unique de très bonne famille. Perso, pour moi ce sont les pires. On ne peut pas y toucher sans se faire arracher les triples par papa/maman.

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Hors sujet mais moi, je les adore ces nouveaux rythmes.

Souvenez-vous quand on avait deux fois sur trois nos WE plombés par le samedi matin (et qu'on sautait de joie la veille DU samedi libéré).

Souvenez-vous de ces gamins qui, sous prétexte que c'était mardi et qu'il n'y avait pas école le lendemain, regardaient la télé jusqu'à minuit. Puis étaient en activité extra scolaire une grande partie du mercredi. Puis ...arrivaient crevés le jeudi.

Souvenez-vous de la déprime quand on entrait et sortait de l'école de nuit -(à 15h30, il fait encore jour, même en plein hiver).

En cycle 2, pouvoir avoir 5 débuts de matinée identiques, j'aime bien.

En cycle 2 (mais j'avais le même sentiment en cycle 3) , j'adore ne plus avoir à "trainer" les enfants sur la dernière heure. De 15h30 à 16h30, c'était souvent l'heure de trop. Trop de matières, trop de notions, trop de temps assis dans une journée.

En résumé, je crois vraiment que ces rythmes peuvent être supers..à conditions que les mairies aient joué le jeu en réduisant réellement le temps de classe sur la journée. Ici, on finit à 15h30. Et c'est très bien pour mes p'tits cp-ce1.

A côté de cela,bien sûr, je suis dans une situation privilégié puisque j'enseigne à la campagne dans un petit village avec des petits effectifs en classe. On a plein de gamins difficiles (les situations familiales complexes, c'est partout. Les gamins autistiques, c'est partout. Les gamins qui ne veulent pas, idem).

Mais on a peu d'enfant réunis au même endroit.

Donc peu d'interactions.

Et peu d'enfants au périscolaire (qui fonctionne très bien d'ailleurs).

Bref. Quand je vois à quel point c'est plus vivable qu'une école de ville à 10 ou 15 classes (je l'ai vécu), ça fait hurler. Pour moi, les rythmes ne sont pas en cause. C'est bien autre chose. Une vision politique cohérente, pour commencer.

Moi aussi j'aurais été ravie avec les horaires que ceux que tu cites . Mais comme notre gouvernement dans sa grande mansuétude et sous le couvert de donner plus de marge de manoeuvre aux communes a accepté tout un tas de dérogations : on se retrouve, comme dans la ville où j'enseigne avec une pause méridienne ultra longue : 2h15 et on finit toujours à 16h30 . Il est où le bénéfice ?

On est bien d'accord : bénéfice nul. Ce pourquoi j'ai écrit "SI LES MAIRIES JOUENT LE JEU" en respectant l'esprit de la loi et en réduisant effectivement les journées de classe. Mais là encore, il aurait fallu de la volonté, ...et non, je plussoie, toutes ces dérogations iniques.

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Personnellement, je ne constate aucun changement imputable aux rythmes sur cette question-là.

- Le dysfonctionnement des familles qui n'assurent plus leur rôle "éducatif" et certaines mères qui ne sont plus que des poules pondeuses!



Ces propos que j'entends trop souvent en salle des maîtres me choquent. On pourrait dans la même veine dire "Et les pauvres qui ne sont plus que des gros cons !"

Car si ce sont souvent les plus "basses CSP" qui sont concernées par le phénomène, ce n'est bien sûr pas un hasard.

Et alors ? Mes parents faisaient partie de ces basses CSP et ça ne les a pas empêchés de s'occuper de nous, quels que soient leurs problèmes personnels !

La différence avec aujourd'hui, c'est qu'on ne passait pas notre temps à les excuser. On leur rappelait leurs responsabilités.

Bien sûr que des parents pauvres s'occupent de leurs enfants, hier comme aujourd'hui ! Seulement c'est plus difficile quand on est pauvre et ça l'est d'ailleurs encore plus aujourd'hui qu'hier ( plein emploi, moins d'emprise de la société de consommation, moins de ghettos, moins de délinquance et que sais-je encore).

Mais les couples auxquels on reproche de faire des enfants sont des pauvres dans l'extrême majorité des cas.

Enfin, heureusement qu'il ne nous revient pas de décider si tels ou tels parents peuvent procréer ou non, n'est-ce pas ?

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Je ne reproche pas aux gens de faire des enfants mais simplement de ne pas les assumer. Qu'ils soient riches ou pauvres, intelligents ou bêtes, cultivés ou ignares.

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