Aller au contenu

Enseignant pensant à la reconversion


Messages recommandés

Posté(e)

Fraise, c'est super ça !

Ca va te faire du bien l'an prochain, au moins pour prendre un peu de recul. :)

Posté(e)

Je suis en plein questionnement pour ma part... Dans le secondaire depuis 3 ans, j'aime enseigner les lettres... En revanche il est vrai que les enfants plus jeunes, moins ingrats, me manquent. Eh pourtant je sais que dans certains quartiers les plus jeunes sont tout aussi difficiles. Il n'empêche qu'il me prend presque l'envie d'écrire au DASEN pour un retour en arrière... Cela prouve aussi une forme de mal-être dans le travail alors même que j'ai enfin un TD en collège et des collègues sympas... Bref ! Je ne sais pas quoi faire. 

Posté(e)

Prune on croise les doigts pour toi (si ça n'est pas indiscret, c'est sur quel type de profil ?).

Fraise, c'est chouette. J'espère que tes derniers soucis seront bien vite oubliés par ces nouvelles perspectives.

Tessa, t'es-tu posé la question de changer de boulot du tout au tout. Depuis le début, tu as l'air de toujours penser que c'est mieux de l'autre côté : dans le secondaire quand tu es PE et dans le primaire quand tu es PLC. Peut-être que finalement, c'est ce boulot qui ne te convient pas au final. Si tu reviens au primaire et qu'au bout d'un an, tu regrettes les lettres, tu feras quoi ? Et je ne te dis pas ça à mal, c'est juste que j'ai eu l'occasion de te lire ici et ailleurs et j'ai l'impression que ton questionnement n'a pas changé mais que ça n'est toujours pas résolu (et sans aucun jugement puisque pour ma part, je suis bloquée dans des problématiques qui sont assez proches).

Posté(e)
il y a 36 minutes, De Mantinée a dit :

que c'est mieux de l'autre côté : dans le secondaire quand tu es PE et dans le primaire quand tu es PLC. Peut-être que finalement, c'est ce boulot qui ne te convient pas au final. Si tu reviens au primaire et qu'au bout d'un an, tu regrettes les lettres, tu feras quoi ? Et je ne te dis pas ça à mal, c'est juste que j'ai eu l'occasion de te lire ici et ailleurs et j'ai l'impression que ton questionnement n'a pas changé mais que ça n'est toujours pas résolu (et sans aucun jugement puisque pour ma part, je suis bloquée dans des problématiques qui sont assez proches).

Tu as raison... je me suis posé la question cette année ayant été en arrêt un moment pour des problèmes de santé (physiques mais aussi liés au psychologique).

Je travaille là dessus en plus du reste.

Je me laisse l'année prochaine pour voir si une seconde année dans le même établissement va m'apaiser. Avec les élèves, ça va mais je suis une idéaliste, une puriste... Les réformes m'épuisent aussi. Il faudrait que je cesse de vouloir me battre seule contre tout : les réformes, les défaillances du système.

J'ai pensé à l'agrégation et j'attends juin pour m'y mettre et être certaine de m'y plonger. 

Le problème est qu'un CV de professeur de lettres sans aucune expérience ailleurs ne remplit pas beaucoup de critères d'employeurs (j'avais passé un entretien pour un poste de détaché à l'EN mais je ne connais rien au management). De plus les postes d'attachés sont vraiment des postes à responsabilité...

Quant à un autre univers, je n'ai pas les moyens financiers de reprendre des études, ni même de faire une pause de quelques mois. En région parisienne avec un gros crédit et un bébé qui s'envisage pour l'an prochain sûrement... 

Bref, à part, prendre un peu plus sur moi, être moins idéaliste, envoyer des manuscrits, je ne sais pas trop comment tourner la page.

 

Posté(e)

Le problème est qu'on fait un boulot épuisant, ce qui ne facilite pas le fait de se mettre au clair. Et effectivement, les contraintes économiques ne laissent pas toujours beaucoup de choix. Mais en même temps, une reconversion peut se préparer aussi. Mais il faut aussi parfois faire le deuil de l'enseignement (pour ma part, j'en suis arrivée à l'idée que même si une partie du boulot me convient, ce boulot me bouffera toujours).

Posté(e)

Oui... Mes quelques mois d'arrêt ne m'ont pas vraiment aidée à y voir plus clair ni à trouver une reconversion, malheureusement. Et je vois tant de gens autour de moi mal dans leur travail qui n'est pourtant pas celui de prof que j'ai l'impression que la pression actuelle n'aide pas. 

Posté(e)
il y a une heure, tessa103 a dit :

 Avec les élèves, ça va mais je suis une idéaliste, une puriste... Les réformes m'épuisent aussi. Il faudrait que je cesse de vouloir me battre seule contre tout : les réformes, les défaillances du système.

[...]

je ne sais pas trop comment tourner la page.

Pareil...

Je pense carrément à passer un CAP pour un métier manuel. La formation est assez courte, on peut être en apprentissage... Après, niveau salaire, c'est sûr que c'est pas ça... Mais enfin là, je suis en train de me détruire je crois... Sinon je pense aussi à ostréicultrice! ;) Mais rien n'est simple, c'est sûr... Et loin de là.

Posté(e)
Le 19/05/2016 à 17:06, prune2007 a dit :

Je crois que si jamais je suis embauchée un jour dans la territoriale et que l'en refuse mon détachement, je les traîne devant le TA. Y a une loi, faut pas non plus abuser de l'excuse de la nécessité de service. Dans ce cas la, il y aurait une loi pour tous les fonctionnaires sauf les profs... :dry:

Non, mais c'est carrément ça... :angry:

Prune : comment s'est passé ton entretien?

 

Tessa : une fois qu'on obtient le détachement dans le secondaire, comment ça se passe pour choisir (ou pas!) son poste?

(Désolée, ça a dû être dit plusieurs fois dans ce forum, mais j'ai tellement de questions, une tête tellement pleine (enfin ou vide c'est selon) et tellement peu de temps libre, que je me permets de la poser ici)

 

Et par rapport à une de tes remarques, c'est clair que le climat actuel ne pousse pas à la mobilité!...

Posté(e)

La première année, tu es en détachement donc tu fais des voeux "non officiels" auprès de la division impartie. Ensuite, intégrée, tu participes au mouvement, et tu as des points (ils essaient d'ajuster en fonction de tes postes précédents, de tes enfants, ne pas hésitez à insister un peu sur le cas "particulier" de ton parcours histoire de ne pas être lésée).

Moi, je n'ai mis que deux ans à avoir un TD en collège...

Quant à un métier manuel, je ne sais même pas ce qui me plairait de faire sinon écrire...

Et avec mon salaire, c'est déjà difficile d'avancer nos travaux. Bref... quelle aporie.

Posté(e)

Et écrire, mais pas de l'art? Je sais pas genre, rédacteur, qqch comme ça... Ou critique. (Non! pas que de l'EN! Roh la la) ?

Je sais pas, c'est juste une idée.

 

"de la division impartie" : euh, qu'est-ce que ça veut dire?

  • J'aime 1
Posté(e)
il y a 42 minutes, framboisine a dit :

Et écrire, mais pas de l'art? Je sais pas genre, rédacteur, qqch comme ça... Ou critique. (Non! pas que de l'EN! Roh la la) ?

Je sais pas, c'est juste une idée.

 

"de la division impartie" : euh, qu'est-ce que ça veut dire?

Selon les rectorats  la personne qui gère les postes n'est pas la même. Soit tu contactes la division de ton corps disciplinaire  soit la division des personnels enseignants plus généralement. L'info te sera donnée... 

Je vais bien réfléchir à tout ça. 

Mon idéal sera en effet d'écrire. Je vais aussi me mettre à la création de chemises de nuit rétros. Il faut que j'ai le temps de m'y mettre et de peaufiner ma couture!!! 

Posté(e)

Ce métier est vraiment propice au burn out...et le fait de "pouvoir" travailler à la maison n'aide pas! perso framboisine, je trouve l'idée bonne!

 

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...