del-leeloo261 Posté(e) 17 septembre 2004 Auteur Posté(e) 17 septembre 2004 Personne d'autre dans une situation de gros doute? d'arret? de changement complet de voie professionnelle? ...
zorgleb Posté(e) 17 septembre 2004 Posté(e) 17 septembre 2004 Personne d'autre dans une situation de gros doute? d'arret? de changement complet de voie professionnelle?... Euh... si moi ! Mais ma situation est un peu différente de la tienne : je ne suis pas (encore) PE. Je suis ingénieur, je travaille dans une grosse société, et je connais tous les symptômes que tu décris : très grosses pressions de la hierarchie, charge de travail, délais de réalisation intenables (tout est à faire pour hier), le travail qui empiète sur la vie privée, le WE passé à stresser à propos du boulot... Bref, je sature... Et comme je partage ton opion "quand on n'aime plus un travail, il faut en changer", je me dis que je vais passer le CRPE ! Ne vas pas croire que je pense que PE c'est les vacances : mes parents sont tous les 2 dans l'enseignement, donc je connais tous les inconvénients de ce travail : ils me les ont assez énumérés pour me persuader de faire plutôt ingénieur qu'instit lorsque je me posais la question... Tout ça pour dire que je pense que tes doutes sont normaux, et que chacun est amené un jour au l'autre à se remettre en question...
del-leeloo261 Posté(e) 17 septembre 2004 Auteur Posté(e) 17 septembre 2004 J'apprecie beaucoup cette reponse. Finalement, ca permet de voir qu'il est tres difficile de trouver un travail dans lequel on peut s'epanouir (un minimum...) et avoir une vie a cote. Chacun fait son choix, les uns vont se lancer dans l'enseignement, les autres en partir... L'essentiel est pour moi d'etre a l'aise avec moi-meme. A quoi bon se mentir!? Je suis donc en pleine periode de reflexion, je laisse le temps donner les reponses a mes questions. En attendant, j'apprecie beaucoup d'avoir des temoignages d'autres personnes. Merci! Si d'autres se sentent un peu dans cette situation, qu'ils se lachent ici.
marjorie Posté(e) 17 septembre 2004 Posté(e) 17 septembre 2004 Avant d'être en congé parental et de me laisser tenter par l'enseignement, j'ai travaillé dans le privé comme responsable d'agence : je déposais mes enfants à 8h30 chez la nounou et les récupérait au plus tôt à 18h45, au plus tard à 20 heures passées (et là la nounou les avait fait mangé, donc dans le bain puis dans le lit...), quand mon mari n'avait pas pu prendre le relais (car souvent en déplacement). J'ai pris le congé parental à mon troisième enfant, je souhaitais retravailler un jour ou l'autre, mais aucune envie de courir après le temps, donc je voulais travailler à mi-temps. Compte tenu de mon profil, je savais que les postes à mi-temps un tant soit peu intéressant ne courraient pas les rues. D'où mon intér^t pour l'enseignement : car le boulot est toujours très intéressant qu'il soit à mi-temps ou à temps plein. Et aujourd'hui ? bien qu'à mi-temps, je travaille beaucoup mais : - mon mercredi est pour les enfants - deux jours par semaine, ils ne vont pas à la cantine et je les récupère à 16h30 - je travaille le soir et le week-end quand leur papa peut s'occuper d'eux... je suis donc heureuse de mon choix... En revanche, démarrer une carrière de PE à temps plein avec une famille à gérer, j'avoue que je ne sais pas si j'en aurais été capable_bl_sh_
ayessi Posté(e) 17 septembre 2004 Posté(e) 17 septembre 2004 Moi aussi je viens apporter ma petite pierre à l'édifice. Comme certains être PE n'a pas été mon 1er métier et ce n'est donc pas une vocation précoce ou un rêve d'enfants mais un choix bien réfléchi. Bien sûr tu ne peux jamais être certain tant que tu n'as pas essayé mais ce que je sais c'est que ce que je faisais avant ne me plaisait pas et j'ai eu la chance de pouvoir changer. Dans la vie il y a des choses qui ne sont pas immuables et ce n'est pas la peine d'aller bosser tous les jours à reculons, on a le droit à l'erreur. Bonne chance pour la suite, j'espère que tu trouveras ta voie.
Mélimélo Posté(e) 17 septembre 2004 Posté(e) 17 septembre 2004 Moi aussi, être PE n'était pas une vocation première. J'ai fait des études de traduction, bossé comme traductrice indépendante pendant 1 an et demi. Mais je n'avais pas assez de boulot pour vivre et à La Rochelle, où je vis, le travail est rare et cher. J'aurais pu retourner à Paris ou dans toute autre grande ville pour trouver un boulot en rapport avec ma formation mais j'ai privilégié mon cadre de vie. J'ai donc exercé pendant un an et demi un boulot purement alimentaire, boulot répétitif et peu valorisant. Et maintenant, je suis en PE2. Je ne peux pas savoir si ça va réellement me plaire, je pense que oui, mais n'ayant jamais exercé, difficile de savoir. Je crois qu'effectivement, tu as tout à fait le droit d'avoir des doutes et de te remettre en question. C'est très sain. D'autant que tu as l'air réfléchi et que tu ne prendras pas une décision à la légère. Je suis d'accord, c'est pas parce qu'on a réussi le concours qu'on est obligé de continuer. C'est un métier comme un autre et on a le droit de s'être trompé. Alors attends de voir les stages, peut-être un peu plus. Comme toi, la charge de travail me fait un peu peur car je tiens beaucoup à ma vie privée et à mes loisirs, mais au début, ne peut-on pas axer ses efforts sur quelques matières et se reposer davantage sur les manuels pour les autres, puis petit à petit, avec l'expérience, travailler davantage les matières qu'on avait "délaissées" ??? A voir sur le terrain...
caouette Posté(e) 18 septembre 2004 Posté(e) 18 septembre 2004 Ce témoignage est assez poignant et je tiens à te dire que tu n'es sûrement pas le seul à être dans le flou... moi la première! J'ai commencé l'année avec un sentiment bizarre et un mal être qui commençait à me ronger. C'est étrange car j'ai toujours rêvé de faire ce métier et voilà que je suis également dans un état de stress intense. Et puis mon ancien travaille me manque (le secrétariat!). Mais j'avoue que je suis assez déconcertée car il y a la pression de la famille... je crois que personne comprendrait mon choix de renoncer à ce métier... Tout cela est bien difficile. En tous cas, je sais que nous ne sommes pas des cas isolés et je connais plusieurs PE qui regrettent amèrement ce choix de vie. Alors j'essaie de prendre du recul et j'aviserai prochainement sur la poursuite de cette profession.
del-leeloo261 Posté(e) 18 septembre 2004 Auteur Posté(e) 18 septembre 2004 C'est bien dans cette situation que je suis. Avec une pression que l'on se met par rapport a l'entourage...
syssie Posté(e) 18 septembre 2004 Posté(e) 18 septembre 2004 En tout cas, didoo, tu as l'air d'avoir l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de gens dans ton cas (tu relances régulièrement le sujet en damandant s'il n'y a personne d'autre), mais dis-toi que j'ai été la première étonnée quand j'ai vu autant de monde (tout est relatif) se manifester. L'année dernière, j'étais dans la même situation que toi, mais, même en fréquentant ce forum régulièrement, j'avais bien l'impression d'être la seule à me poser ce genre de questions (il y avait bien des personnes en difficulté, mais à causes de situations particulières rencontrées). Tout ça pour te dire qu'il doit y avoir un certain nombre de personnes dans ce cas, mais qu'il n'est peut-être pas facile pour tout le monde de faire partager ses doutes (ou alors elles ne connaissent pas ce forum... Non, c'est possible ? ). Bref, les réponses déjà données m'ont fait un bien fou, je me suis enfin dit que je n'étais peut-être pas une extra-terrestre !!!!! .
nanoum Posté(e) 18 septembre 2004 Posté(e) 18 septembre 2004 Salut et ouh là, comme je suis contente d'etre venue faire un tour ce soir Je suis aussi en Pe2, sans Pe1 auparavant. Nous avons ete direct balancé en stage accompagné. C'est vraiment super mais crevant. La prof se donne un mal fou pour nous apprendre un max de choses et pour qu'on soit operationnel. Elle nous dirige, nous pousse à mener quelques seances afin de voir les diff. Enfin, c'est tres formateur. Et bizarrement , au plus les jours passent , au plus j'angoisse. Et l'idee d'arreter m'effleure tellement j'ai la trouille de ne pas etre à la hauteur, je me perds dans les prep, les progressions....Je me dis que c'est le debut mais comme je n'ai pas confiance en moi, j'ai peur de ne pas assumer toute l'année _bl_sh_ Quand j'hesite à retourner en classe, je pense alors à la tete des bambins qui m'attendent (je suis en maternelle ) et j'ai envie de me battre pour à mon tour avoir ma classe et faire au mieux pour les faire evoluer. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas renoncer par la peur, je crois que pour beaucoup, on veut trop bien faire et du coup, on se fait peur. Il faut faire au mieux pour les enfants, on ne pourra pas tous les mener au plus haut, mais ce qui importe c'est d'essayer. Si par contre, le fait de voir les enfants, de ne pas les supporter ou de ne plus avoir envie est present alors il faut stopper car ce sont eux qui trinquent. En tout cas, je me dis que tant que j'ai la foi je reste ! c'est vrai, c'est un metier exigeant, difficile, fatiguant...mais quel bonheur de voir le sourire d'un enfant qui a compris non ?? Accrochons nous !!! je suis contente de vous avoir lu ce soir, ça m'a rassuré, c'est d'ailleurs surement bon signe de s'interroger, c'est que l'on veut faire au mieux pour les eleves non ?? Bonne soirée !
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