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temoignages d'arret en PE2


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Posté(e)

Personne doute..?

Personne pense s'etre plante de voie?

Bon, je sais que c'est pas cool, c'est pas forcement ce genre de post qu'on vient chercher pour se reconforter, mais ca peut etre sympa de voir que nous ne sommes pas les seuls dans cette situation...

En meme temps, je ne force personne a stresser!

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Posté(e)

Je ne suis pas PE2, ou du moins pas encore, ni PE1. Je travaille dans le privé, dans l'informatique, et je travaille pour avoir mon concours.

Et je lis tous ces mails de personnes qui se sont posées des questions et j'avoue que cela m'a surprise parce que pas une seule fois je me suis demandée si effectivement cela allait me convenir !

Le métier d'enseignant est un peu un rêve, pour toutes ces personnes et pour moi qui bossons beaucoup pour avoir ce fichu concours. Nous nous encourageons mutuellement, nous nous remontons le moral, parce que nous voulons réussir et nous sommes tous persuadés que devenir PE2 sera enfin notre nirvana.

Et là, je tombe d'un coup par terre de mon petit nuage. Non cela n'est pas rose, non ce n'est pas le paradis, non ce n'est pas gagné et réussir le concours n'est pas une fin en soi.

Et bien, tant pis, je continue ! Parce que j'ai envie et qu'au moins j'aurai essayé. Et si cela ne colle pas, et bien, je passerai à autre chose, ou je reprendrai mon boulot dans l'informatique.

Dans tous les cas, se poser des questions est sain.

Posté(e)

C'est sur que de reussir le concours n'est pas une fois en soi. Je dirais que ce n'est qu'un commencement... Ensuite vient la PE2 (pour moi plus stressante et plus lourde au niveau du boulot que la prepration au concours) mais enfin et surtout, le debut de carriere. Les classes pas les plus simples, les trajets ou meme dans de grands departements, les demenagements, les nouveaux collegues, une nouvelle vie quoi! Mais ce n'est pas termine, l'annee d'apres, re-demenagement, re-nouveaux collegues, nouveaux eleves, nouveaux niveaux, une nouvelle vie quoi!

Personnellement, je trouve que le concours devrait integrer une partie plus importante sur le metier, la pratique, un oral pro plus approfondi, mais pas sur la theorie. Car l'annee a bosser le concours m'a preparer pour.. le concours. C'est a la fois normal et etrange, puisque ce concours mene aussi a une fonction.

M'enfin, je doute toujours...

A suivre.

Posté(e)

ne t'inquiete pas didoo c'est normal de douter et même apres quelques années de pratique beaucoup doutent encore...ca depend des classes que tu auras,de l'ambiance avec les collègues et parfois même des parents....c'est vrai qu'il faut toujours s'adapter dans ce metier mais c'est aussi ce qui fait son interet.

on rencontre plein de gens differents et les gamins t'apportent toujours quelque chose (bien ou moins bien!!!!).Ce n'est pas forcement dans une classe de centre ville que tu trouveras ton bonheur,tu verras que ce sont les gosses de zep qui t'apporteront le plus (tu t'y sentiras plus utile) et là, toutes les belles theories de l'iufm s'envoleront.

Ce qui compte c'est que tu y trouves ton compte et les gamins aussi.Et cela ne se fera peut etre pas en une année...

bon courage a tous

;)

Posté(e)
ne t'inquiete pas didoo c'est normal de douter et même apres quelques années de pratique beaucoup doutent encore...

Pour moi, ca aussi c'est un probleme. Quand on est susceptible de stresser facilement, ce sont des situations qui ne rassurent pas. Je suis pas certain de pouvoir tenir 6, 7, 8 ans avant d'avoir un poste "fixe" dans lequel je pourrai me poser...

J'ai deja eu un parcours assez difficile et de savoir que meme en ayant reussi le concours, ce n'est pas termine, je me pose des questions.

Il est facile de penser qu'avec un poste a vie, des revenus reguliers et un metier au contact des enfants (faut pas l'oublier, j'adore bosser avec les enfants!), l'avenir aurait ete plus serein.

Je verrais bien...

Posté(e)

Je relance un ptit coup...

Personne a demissioner? Pense a abandonner?

Posté(e)

mais ça va pas nan :P

moi aussi j'ai bossé ailleurs avant d'enseigner, et je ne changerai pour rien au monde. Le salaire est pas folichon mais c'est correct, les horaires de boulot sont parfaits, les mercredi et les vacances permettent de décompresser et renouveler sa pratique... C'est mieux que le nutella !

Bon après les enfants, ben faut les prendre comme ils sont, ils ne nous mettent pas toujours dans des situations où on se sent valorisées mais par rapport à d'autres métiers ...

On n'a pas de patron au derrière, l'inspecteur est parfois très bien, puis s'il l'est pas il ne vous fiche pas dehors du jour au lendemain...

Moi ma PE2 a été très dure, entre autres parce qu'on a brassé du vent la moitié de l'année. Avoir sa classe à soi c'est nettement moins déstabilisant : on a tant d'élèves avec tel niveau à faire progresser du mieux qu'on peut et avec plus ou moins de moyens.

Je sais que je ne serai pas instit toute ma vie (je me donne une quinzaine d'années), mais je suis certaine qu'avec la PE2 j'ai passé LE PLUS DUR.

Crois-moi après, tu bois du petit-lait.

Les enfnats faibles scolairement tu fais ton possible, et les perturbateurs ça se met au pas (rien de violent hein :rolleyes: ) en attendant de trouver une faille par où les accrocher aux apprentisages (mais ça on évite soigneusement de nous l'apprendre à l'IUFM, la fameuse discipline, comme si l'autorité venait au berceau).

Posté(e)

Tres bonne reponse... Mais je me sens tellement loin de tout ca. De me sentir a l'aise. J'ai l'impression de ne pas reussir en percuter sur le fait que je suis professeur des ecoles, que je me sens pas a ma place...

Difficile, a partir de la, de se projeter et de se dire que tout ira mieux apres. Je vis au jour le jour et la je me sens pas tres a l'aise dans mes baskets!

Posté(e)

Didoo, moi aussi je me pose beaucoup de questions. Je me rends compte que c'est un métier très exigeant et complexe. Plus que polyvalent, j'ai l'impression qu'il faut être spécialiste de tous les domaines, tout maitriser et penser à tout.

En ce moment je ne sais plus trop où j'en suis, j'angoisse déjà pour le SR.

Le stage en tutelle a été super mais quand j'ai du gérer la classe ( la titulaire a du prendre la classe d'une collègue malade pendant 1 heure !), toute seule, plein de problèmes se sont posés, surtout au niveau discipline. Et c'étaient des maternelles !

Alors entre les prep' et la gestion de la classe, les parents qui arrivent en retard et qui oublient de venir chercher leur enfant, qui sont jamais satisfaits de ce qui est fait en classe etc ... ben j'avoue que je me demande comment je vais y arriver.

En plus dans mon groupe à l'iufm y'a quasiment que des ex-LC, au milieu je me sens un peu larguée, et je ne peux pas partager mes craintres avec eux parce que eux ont déjà l'expérience du terrain.

Enfin, j'essaie aussi de prendre les choses comme elles viennent sans me projeter trop loin. Le premier SR sera un test...

Posté(e)

Celine63, je me permet de venir dans votre discussion, car tu dis que dans ton groupe il y a bcp de Lc et tu n'oses pas leur faire part de tes craintes!

Au contraire!!!!!!je sors aussi de lc et je peux te dire que si je peux donner quelques conseils (sans penser être déjà une prof, loin de là!!!) sur ce que j'ai vu, y'a pas de problèmes!

on est là pour partager même avec ceux qui ont eu d'autres expériences auprès des enfants!

Bon courage!

Posté(e)

Et bien Celine63, c'est un peu ce que je vis...

Le pire, c'est qu'a force de me poser des questions, je n'arrive pas me dire que je suis prof des ecoles et donc le boulot ne m'interesse pas du tout... Je passe plus de temps a savoir si je vais rester enseignant, a chercher vaguement du boulot etc... Mais quant il s'agit de me mettre a preparer des seances ou a lire un bouquin pour l'IUFM, j'angoisse et je n'ai absolument pas l'envie de m'y mettre. Ce qui, selon moi, est le pire pour un professeur des ecoles. Ne pas avoir envie...

Ca devient tres tres pesant cette situation. Je pense que l'annee de PE2 est suffisamment stressante comme ca. Le fait de ne pas etre en pleine possession de mes moyens n'arrange rien. Une decision s'impose... Vite.

Posté(e)

Bonjour ! :)

Je reviens dans votre discussion, dans mon dernier message je racontais que rien n'allait les jours de rentrée. Mais aujourd'hui, ça va bien mieux, les élèves sont lancés, des liens se créent et ils avancent petit à petit selon leurs possibilités.

Tout ça pour dire que le métier est tellement polyvalent qu'il y a des jours ( et des classes) où on se pose plein de questions, et que le plaisir d'enseigner dépend des jours : parfois tout va marcher comme sur des roulettes et d'autres fois un peu moins bien. C'est un métier où il faut donner beaucoup de soi et c'est pour ça que parfois ça crée des doutes, mais c'est pour ça que garder des loisirs reste très important aussi.

En plus, il ne faut pas confondre le stress et l'angoisse des débuts de rentrée (et des débuts dans le métier d'enseignant) avec l'envie qu'on a ou pas de faire ce métier. Ca reste quand même un beau métier et on travaille avec de la matière humaine, avec des idéaux malgré tout !!

Les personnes qui ont tendance à se poser trop de questions (j'en fais partie) se poseront toujours des questions par rapport à leur boulot, mais dans n'importe lequel ce serait la même chose non ?

Alors voilà, je viens rajouter ma petite touche positive pour dire que toutes les situations évoluent, qu'il y a des jours ou ça va aller plus ou moins bien au boulot, mais que ce n'est pas pour ça qu'on va en changer !

Voili voilou. A+

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