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"En 2017, la grammaire est simplifiée, voire négociable" - Télérama


atéloum

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Il y a 1 heure, Dramstein a dit :

ALAIN BENTOLILA dénonce les nouvelles règles grammaticales qui, au nom de la défense de la parité, refusent que le masculin l’emporte sur le féminin.

L'accord se fera avec le nom le plus proche de l'adjectif.

Soit, "Pierre et Marie sont belles" ou "Marie et Pierre sont beaux"

 

.

La bêtise et le snobisme sont actuels ou le parti-pris et la connerie sont actuelles ?:D

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Il y a 3 heures, Dramstein a dit :

ALAIN BENTOLILA dénonce les nouvelles règles grammaticales qui, au nom de la défense de la parité, refusent que le masculin l’emporte sur le féminin.

L'accord se fera avec le nom le plus proche de l'adjectif.

Soit, "Pierre et Marie sont belles" ou "Marie et Pierre sont beaux"

 

.

Aaaah je me vois bien présenter ça à un ancien parent d'élève, crâne rasé et tatoué, avec pour credo "bobonne à la maison".  Il adorerait !!!!:lol:

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Il y a 6 heures, Dramstein a dit :

ALAIN BENTOLILA dénonce les nouvelles règles grammaticales qui, au nom de la défense de la parité, refusent que le masculin l’emporte sur le féminin.

L'accord se fera avec le nom le plus proche de l'adjectif.

Soit, "Pierre et Marie sont belles" ou "Marie et Pierre sont beaux"

 

.

Où peut-on trouver cette nouvelle règle SVP ?

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Il y a 6 heures, Zarko a dit :

Mais enfin il est question de la réforme du collège là, pas de la grammaire au primaire...

"Son principe reposait sur l'approche par compétences, l'interdisciplinarité, l'introduction de « domaines généraux de formation qui font référence aux enjeux sociaux actuels » (« Santé et bien-être, Orientation et entrepreneuriat, Environnement et consommation, Médias ainsi que Vivre-ensemble et citoyenneté », "

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Il y a 5 heures, Rudy a dit :

Où peut-on trouver cette nouvelle règle SVP ?

BENTOLILA  évoque dans le figaro les propositions relatives à la langue française du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.

2014-10-17-000_CV_CommentSommesNousDeven

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Il y a 16 heures, Nyméria a dit :

Mais enfin il est question de la réforme du collège là, pas de la grammaire au primaire...

"Son principe reposait sur l'approche par compétences, l'interdisciplinarité, l'introduction de « domaines généraux de formation qui font référence aux enjeux sociaux actuels » (« Santé et bien-être, Orientation et entrepreneuriat, Environnement et consommation, Médias ainsi que Vivre-ensemble et citoyenneté », "

c'est de la même veine ! ;)http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201303/18/01-4632262-constat-dechec-de-la-reforme-scolaire.php

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Il y a 13 heures, Dramstein a dit :

BENTOLILA  évoque dans le figaro les propositions relatives à la langue française du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

Une proposition donc. Ton post précédent laisse penser que cette nouvelle règle est en vigueur. Étrange procédé.

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Le 25/01/2017 à 14:03, Zarko a dit :

Non mais ce que je veux te dire, c'est que c'est une réforme là, pas une refonte des programmes que l'on critique. ça reviendrait chez nous à critiquer les nouveaux rythmes, ce qu'on fait déjà abondamment.

Au secondaire, on a tenté d'adapter les mêmes modèles d'enseignement - travail d'équipe, pédagogie par projet, etc. - sans toutefois changer la structure des classes, qui sont toujours dirigées par des enseignants spécialistes, expliquent-ils.

Les enseignants ne croient pas non plus que l'intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières a été un succès.

Ils parlent du Fr ici :

Concernant la maîtrise du français, les réponses ne sont guère plus reluisantes. Les enseignants interrogés considèrent que depuis la réforme, les élèves ne maîtrisent pas mieux la lecture (66 %), l'orthographe et la grammaire (77 %) de même que l'écriture (58 %). Seule note positive au tableau, 61 % des profs estiment que les élèves sont meilleurs en communication orale.

Mais on ignore si c'est dû à un changement du programme de Fr ou à tout ce qui est dit plus haut. Il n'est jamais question de l'allègement du programme, mais de la réforme globale.

 

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Le 28 janvier 2017 à 15:49, Zarko a dit :

Bien entendu que la notion de prédicat ne simplifie rien du tout mais, au contraire, rend les choses plus obscures. Il suffit simplement de constater les difficultés de quantité de collègues à la comprendre. Il en a été de même avec la notion de déterminant qui, en englobant dans un même concept diverses natures de mots dans un souci de simplification, ne fait que rendre plus opaque la compréhension de la langue, et, par là, sa maîtrise.

La grammaire est la compréhension de la langue, et, pour comprendre, il faut pouvoir nommer. Ne pas pouvoir nommer ou mal nommer les choses c'est rajouter au malheur du monde, pour paraphraser Camus ("Sur une philosophie de l’expression", paru dans "Poésie 44").

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Le 6 janvier 2017 à 17:23, borneo a dit :

Je pense qu'on devrait largement lever le pied sur la grammaire à l'école primaire, car ce qu'on enseigne n'est pas très utile. Je ne pense pas qu'on ait besoin de toute cette grammaire pour maîtriser la langue française.

Aujourd'hui, l'enseignement de la grammaire est largement insuffisant. Cette indigence ne fera que répandre davantage le règne de l'ignorance. Il est impossible de maîtriser la langue française sans la connaissance de la grammaire. Mieux on connaît la grammaire et mieux on comprend les textes, mieux on écrit, mieux on est capable de développer et transmettre sa pensée. On applique inconsciemment à tous ces actes les règles grammaticales. Contrairement aux langues des peuples sans écriture, le français est avant tout une langue écrite et, très largement, une langue écrite parlée.

Le mot grammaire provient d'un mot grec qui signifiait : peinture, trait, ligne, lettre. Littéralement, la grammaire est l'art de tracer des signes qui fixent la pensée. Elle était, dans l'Antiquité, le premier des Arts du Trivium avec la dialectique et la rhétorique, qui précédaient ceux du Quadrivium se rapportant  à une première maîtrise des sciences ou disciplines mathématisantes. C'est dire combien les Anciens avaient saisi l'importance première de la grammaire. Même s'il raillait les « enfileurs de mots », Voltaire a reconnu dans la grammaire « la base de toutes les connaissances ». Le déclin de son enseignement n'est jamais bon signe pour une société. C'est la grammaire qui permet d'analyser les multiples formes sous lesquelles se manifeste l'étonnante plasticité de la langue, il suffit de consulter les savoureux dictionnaires d'onomatopées, de mots grossiers ou d'argot. 

L'école est faite pour dire et faire comprendre comment est le monde, prendre conscience de « l'utilité de l'inutile» pour reprendre l'expression de Ionesco. Rien n'est utile dans la vie parce que tout est voué à disparaître. À quoi bon vivre puisque nous allons mourir ? Pourquoi faire des enfants puisqu'ils vont eux aussi mourir un jour ? À quoi bon préserver la Terre puisqu'elle aussi finira par disparaître, fondue par notre Soleil, source de vie ? À quoi servent les arts, la cuisine, les jeux ? À quoi servent les activités dites "utiles" ? Que serait un monde où chaque chose devrait être mesurée à l'aune d'une hypothétique utilité pour exister ? Qui déciderait de ce qui est utile et de ce qui ne l'est pas ?

L'utilité est un résidu de l'inutile. « Si tu réfléchis bien à ce que je puis faire, rien n'est plus utile que ces exercices dénués de toute utilité », écrivait jadis Ovide, du fond de son exil. Car c'est par l'étude des choses inutiles que l'on comprend les choses utiles. C'est justement par la connaissance soi-disant inutile de la grammaire que l'on maîtrise mieux la langue française.

« Il n'y a rien d'inutile » s'était rendu compte Montaigne, lui qui avait conçu ses Essais, livre « inutile », dans une bibliothèque construite précisément à l'emplacement d'une penderie, « le lieu le plus inutile de ma maison ».

« Que dites-vous ? … C'est inutile ?… Je sais !

Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !

Non ! Non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! »

(Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac)

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