majo22 Posté(e) 22 février 2017 Posté(e) 22 février 2017 il y a 3 minutes, nonau a dit : Chaque métier a ses avantages et ses inconvénients... Maintenant s'interdire ou ne pas oser défendre les conditions d'apprentissages de nos élèves qui sont aussi les nôtres, sous prétexte que nous serions des "privilégiés" me semble bien dangereux. Un peu comme ces politiciens qui fustigeaient les manifestants contre la Loi Travail en prenant comme argument que les salariés en France sont privilégiés en comparaison d'autres pays... Je suis tout à fait d accord. Il faut se battre et se défendre pour nos conditions de travail et nos missions d enseignement ("si vous pensez que l enseignement coute cher, essayez l ignorance..."). Je dis juste qu il ne faut pas s auto dégoûter du métier en ressassant qu on n a rien etc. Je dis pas qu on est des privilégiés mais je dis qu il ne faut pas trop cracher dans la soupe. Ça joue sur le moral et la motivation des enseignants. On n a PAS rien. On a des choses différentes donc ne pas trop se comparer aux autres professions. Il faut se concentrer sur ce qu on a, et continuer à le défendre parce que c est légitime et justifié. Et se battre pour avoir plus ou mieux.
Goëllette Posté(e) 22 février 2017 Posté(e) 22 février 2017 Il ne fait ni l'un ni l'autre, et à mon avis, depuis 5 ans, on est plutôt dans l'excès "fermons notre bouche on pourrait avoir tellement pire", ce qui a conduit à la plus grande atteinte à nos conditions de travail depuis longtemps.
Lexdra Posté(e) 23 février 2017 Posté(e) 23 février 2017 En ce moment je lis un livre Former les enseignants au XXIe siècle : Professionnalité des enseignants et de leurs formateurs Il est très intéressant (pas passionnant, hein), il explique très bien pourquoi les enseignants ne se sentent plus aussi bien au travail qu'avant et leur malaise. Et il y a toute une partie qui explique que ce sentiment est dû au fait qu'autrefois devenir enseignant était signe d'un progrès social car les personnes qui accédaient à ces postes n'étaient pas aussi diplômées que nous. Les personnes alors avaient vraiment l'impression de gagner en pouvoir d'achat. Parallèlement ils avaient l'idée qu'ils avaient une mission : apporter leur savoir aux élèves. L'école s'ouvrait au plus grand nombre, ils avaient une mission. Le confort de nos vies aujourd'hui fait que certains deviennent enseignant faute de mieux alors qu'ils sont diplômés. L'inconfort de notre société fait disparaître cette idée de mission : éduquer la masse. Ensuite il y a toute une partie sur l'entente entre collègues (nous voulons être amis mais ce n'est pas toujours possible et les tensions sont difficilement gérable, nous avons du mal à prendre sur nous) et la responsabilité de notre hiérarchie (mauvais management; tiraillement des supérieurs entre obéir à ce qui est demandé plus haut et ménager ceux qui sont en-dessous). Mais il faut positiver, d'après les auteurs le changement a débuté en France comme dans tous les autres pays. La crise est mondiale même dans les pays où les enseignants sont mieux payés que nous.
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