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Qui se rappelle des manifs de 1986 ?


Savane

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il y a 5 minutes, Byza31 a dit :

Sur ce point, je n'en suis pas sûre...:idontno:

Ça a très longtemps été vrai mais, depuis quelques années, la dégringolade a malheureusement aussi gagné les facs des sciences.

Et même en notant très large, sur instructions, les jurys de CAPES de maths sont loin de pourvoir tous les postes...

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Il y a 8 heures, Byza31 a dit :

Sur ce point, je n'en suis pas sûre...:idontno:

C'est une plaisanterie ?

Je reformule : le contenu d'une licence de maths ou de physique est bien plus difficile à maîtriser que celui des sciences sociales, mais effectivement, comme les étudiants se lançant dans la seconde ont généralement un niveau inférieur aux premiers, au final, ils ont autant de difficultés à l'obtenir.

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Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

C'est une plaisanterie ?

Je reformule : le contenu d'une licence de maths ou de physique est bien plus difficile à maîtriser que celui des sciences sociales, mais effectivement, comme les étudiants se lançant dans la seconde ont généralement un niveau inférieur aux premiers, au final, ils ont autant de difficultés à l'obtenir.

Non, ce n'est pas une plaisanterie. Je ne suis pas sûre qu'il soit à la portée de tous d'assimiler les connaissances pour rédiger des dissertations de 4 ou 5 copies doubles, de savoir bien structurer celles-ci, d'avoir suffisamment d'esprit critique pour analyser finement des documents. Je ne remets pas en question la difficulté d'études en sciences dures, mais ce sont des compétences très différentes.  Je crois que l'échec en première année dans les facs de sciences sociales vient justement de la sous-estimation de la difficulté de telles études. 

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Nous sommes d'accord sur la difficulté des études de sciences humaines mais en plus de toutes les compétences nécessaires de celles-ci, pour des études de sciences et de maths, il faut déjà un excellent niveau dans ces matières, une grande logique ET une capacité à engranger des connaissances, ce qui n'est pas forcément nécessaire pour réussir une licence ... de sciences de l'éducation, par exemple.

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Il y a 14 heures, Goëllette a dit :

Je n'ai rien compris ... Qu'est-ce que Eddy, Johnny et Laetitia viennent faire là-dedans ?

+1. Pour moi, il y a effectivement échec pour Johnny et Léa. Pour Johnny, c'est indépendant de sa volonté, mais il n'a pas atteint son objectif. 

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Abandonner ses études pour des raisons financières sera comptabilisé comme un échec, vous trouvez ça normal ? Idem si ils réussissent un concours ou intègrent une autre filière ?

Les 60% que l'on met dans la catégorie échec cachent bien d'autres choses que du véritable échec or le gvnt s'en sert pour justifier la mise en place d'une sélection à l'entrée des universités alors qu'il n'y a en réalité qu'un manque de places. 

De plus dans des filières sélectives, les taux d'abandon sont tout aussi importants. Ce n'est donc pas la sélection qui évite échec ou abandon.

 

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il y a 5 minutes, jeanounette a dit :

Abandonner ses études pour des raisons financières sera comptabilisé comme un échec, vous trouvez ça normal ?

Oui. Quand tu t'inscris à l'université, c'est dans l'objectif d'obtenir un diplôme. C'est très manichéen : soit tu as ton diplôme, c'est une réussite, soit tu ne l'as pas, c'est un échec. Après on peut disserter pour savoir si c'est plus un échec personnel ou un échec de la société, mais ça reste un échec, un objectif non atteint.

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Il y a 2 heures, jeanounette a dit :

le gvnt s'en sert pour justifier la mise en place d'une sélection à l'entrée des universités alors qu'il n'y a en réalité qu'un manque de places. 

Toute la question est là. Qu’entends-tu par « manque de place » ? Ou symétriquement, qui, pour toi, « a sa place à l’université » ?

On « manque » clairement de places pour que tous les bacheliers, y compris ceux qui n’auraient même pas eu accès en sixième avant le collège unique, puissent s’inscrire dans la filière de leur choix.

Mais en quoi est-ce souhaitable ? Et en admettant que cela le soit, jusqu’où faudrait-il pousser cette logique ? On pourrait continuer à diminuer les exigences, pourquoi pas jusqu’à amener 80% d’une classe d’âge au doctorat (dont le nombre a déjà commencé à exploser...). Es-tu prête, d’une part, à ce qu’on augmente tes impôts et tes charges pour financer 8 ans d’études « supérieures » à tous ceux qui le demanderont ? Et d'autre part à accueillir ensuite avec le sourire l’arrogance de toute une génération de « docteurs » imbus de la supériorité de leur gros diplôme, même s’ils font trois fautes par phrase ?

Inversement, si l’on parle de ceux qui sont capables d’en tirer un réel profit — voire de rendre à la société ce qu’elle leur a offert, et plus — il ne me semble pas qu’on « manque de place » dans la plupart des filières, qui ont déjà bien grossi ces dernières années, sans que ce soit en réponse ni à une hausse du niveau des bacheliers, ni à celle des offres d’emploi en aval...

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Il y a 1 heure, Argon a dit :

Toute la question est là. Qu’entends-tu par « manque de place » ? Ou symétriquement, qui, pour toi, « a sa place à l’université » ?

On « manque » clairement de places pour que tous les bacheliers, y compris ceux qui n’auraient même pas eu accès en sixième avant le collège unique, puissent s’inscrire dans la filière de leur choix.

Mais en quoi est-ce souhaitable ? Et en admettant que cela le soit, jusqu’où faudrait-il pousser cette logique ? On pourrait continuer à diminuer les exigences, pourquoi pas jusqu’à amener 80% d’une classe d’âge au doctorat (dont le nombre a déjà commencé à exploser...). Es-tu prête, d’une part, à ce qu’on augmente tes impôts et tes charges pour financer 8 ans d’études « supérieures » à tous ceux qui le demanderont ? Et à accueillir ensuite avec le sourire l’arrogance de toute une génération de « docteurs » imbus de la supériorité de leur gros diplôme, même s’ils font trois fautes par phrase ?

Inversement, si l’on parle de ceux qui sont capables d’en tirer un réel profit — voire de rendre à la société ce qu’elle leur a offert, et plus — il ne me semble pas qu’on « manque de place » dans la plupart des filières, qui ont déjà bien grossi ces dernières années, sans que ce soit en réponse ni à une hausse du niveau des bacheliers, ni à celle des offres d’emploi en aval...

Je suis prête à réclamer que les cadeaux fiscaux aux plus riches cessent et que cet argent serve à l'éducation (ainsi que celui de l'évasion ou de l'optimisation fiscale). 

200 milliards d'euros chaque année pour se retrouver avec des Carrefour ou autres qui licencient, stop !

Les gosses sont mieux à la fac qu'au chômage mais c'est bien connu les jeunes dans les facs sont que des glandeurs illettrés, les chômeurs des fraudeurs etc etc ...

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Il y a 2 heures, Byza31 a dit :

Oui. Quand tu t'inscris à l'université, c'est dans l'objectif d'obtenir un diplôme. C'est très manichéen : soit tu as ton diplôme, c'est une réussite, soit tu ne l'as pas, c'est un échec. Après on peut disserter pour savoir si c'est plus un échec personnel ou un échec de la société, mais ça reste un échec, un objectif non atteint.

Ce n'est pas normal qu'un gouvernement résume l'échec à un seul chiffre sans en distinguer les raisons pour justifier une réforme.

L'échec est aussi élevé en filière sélective.

Cette réforme est une réforme pour faire des économies ou en tout cas pour éviter des dépenses. C'est normal, quand on distribue l'argent à ceux qui sont déjà les plus riches, il faut bien économiser sur le dos des plus pauvres.

Le nombre d'étudiants obligés de travailler pour payer leurs études est corrélé avec le nombre d'échecs.

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