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Posté(e)

Bien alors si tu préfères les meilleurs vont dans le collège privé et les autres non.....
Après les miens me font faire des économies de stylos rouges et pourtant je ne les épargne pas (dictées au passé simple, CIL/COS, opérations que la calculatrice ne peut pas faire y compris dans D...) et j'aurais tendance de ce fait à les trouver excellents mais comme ils sont plus de 1 ça ne rentre pas dans la case.

Posté(e)
Il y a 9 heures, Crac a dit :

Le privé accueille des élèves de milieux sociaux culturels plus favorisés mais en aucun cas des élèves excellents ou brillants. Encore faut-il s'entendre sur le terme "brillant" (voir sur ce point l'analyse qui demeure malheureusement extrêmement pertinente de Bourdieu dans La Reproduction). La proportion d'élèves excellents est équivalente dans le privé et le public.

Permets-moi d'en douter, tant l'origine sociale est un critère important dans l"excellence !

Par contre, le potentiel à la naissance peut être le même, c'est sûr. Le conditionnement fait le reste.

Posté(e)
Il y a 14 heures, Pablo a dit :

les miens me font faire des économies de stylos rouges et pourtant je ne les épargne pas (dictées au passé simple, CIL/COS, opérations que la calculatrice ne peut pas faire y compris dans D...) et j'aurais tendance de ce fait à les trouver excellents mais comme ils sont plus de 1 ça ne rentre pas dans la case.

Il y a encore de très bonnes classes, heureusement. Raison de plus pour ne pas alimenter l'inflation. Si les bons deviennent "excellents", voire "plus qu'excellents", que dit-on des très bons ?  "Plus que plus qu'excellents" ? Et de ceux qui excellent vraiment ? Qu'ils sont purement et simplement géniaux ?

Le problème de ce genre d'hyperbole, c'est que, d'une part, beaucoup de ces gamins qu'on persuade qu'ils sont déjà excellents ne voient plus très bien de raison de bosser pour s'améliorer encore ; et que d'autre part, le jour où ils se retrouvent dans une filière vraiment sélective, en compétition avec des gens plus forts qu'eux, ou simplement plus bosseurs, il ne comprennent pas ce qui leur arrive et explosent en vol.

Bref : c'est encore un instrument de sélection sociale déguisée : il y a les jeunes dont les parents connaissent suffisamment la vie pour les ramener à la réalité quand il est encore temps ; et ceux qui se laissent endormir par la confortable petite musique de l'excellence pour tous, et qui se réveillent trop tard.

 

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