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Evaluations en libre service


Pepettebond

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Jean-Michel Blanquer adore les évaluations… mais pas pour lui

Le ministre de l’Education croit beaucoup en l’évaluation, «un levier de progrès incontestable». D’ailleurs, à la rentrée, Jean-Michel Blanquer a décidé que tous les élèves de CP, CE1, sixièmes et secondes passeraient fissa des tests nationaux pour évaluer leur niveau. Et ainsi, dit-il, aider enseignants à adapter leurs pratiques pédagogiques. [...]

Mais, alors, si les évaluations sont un progrès, qui plus est «agréable», pourquoi vouloir supprimer le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) dont la mission est d’évaluer l’efficacité des politiques éducatives ? Le ministre craindrait-il que sa propre action soit évaluée ? [...]

La suite ici :

https://www.liberation.fr/france/2018/10/12/jean-michel-blanquer-adore-les-evaluations-mais-pas-pour-lui_1684926

 

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Loi sur le secret des affaires (qui empêche notamment de faire toute la lumière sur l'affaire du Lévothyrox...), des fake news, de l'Etat d'urgence, destruction des agences de contrôle (impôt, hygiène, travail...)...Il souffle sur ce pays comme un vent venu de l'Est qui ne présage rien de bon.

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Enseignants de CP et de CE1, vous n'avez peut-être pas encore accès aux résultats de vos élèves, grâce au site hébergé par Amazon à Dublin et ses nombreux bugs, mais le ministre les a déjà et en tire des conclusions qu'il s'empresse de confier à la presse...

https://www.leprogres.fr/france-monde/2018/10/15/evaluations-en-cp-ce1-peut-on-se-fier-aux-resultats

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Évaluations en CP-CE1 : peut-on se fier aux résultats ?

Des déclarations alarmantes au service de sa cause ? Dans un entretien accordé à 20 Minutes et paru dimanche, Jean-Michel Blanquer dévoilait les premiers résultats des évaluations nationales des élèves de CP et CE1.

Avec deux constats inquiétants : d'une part, 23% des élèves connaissent des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu'elles produisent ; et d'autre part, 49% des élèves de CE1 auraient des difficultés en calcul mental.

Le ministre de l'Éducation nationale l'assure : ces tests sont représentatifs du niveau réel des élèves. "Ces tests ont été conçus par les meilleurs spécialistes des différents domaines et de manière scientifique. Ils n'ont pas été créés pour faire échouer les élèves, mais dans un esprit de bienveillance", déclare-t-il.

"Un échantillon représentatif"

Après les annonces de dimanche,, de nombreux acteurs de l'éducation s'interrogeaient sur les chiffres avancés, en l'absence de précisions fournies par Jean-Michel Blanquer.

Ce lundi, les services du ministre ont répliqué, assurant que les "premiers résultats bruts, fondés sur l'analyse à la fois d'un échantillon représentatif mais aussi sur les évaluations saisies à la date du 4 octobre, soit 75% du total, font en particulier apparaître les difficultés rencontrées en matière de maîtrise de la langue ou de mathématiques."

"Ces premiers résultats concordent avec les données issues des enquêtes internationales comme PISA, PIRLS ou Timss", est-il aussi écrit dans le communiqué.

Mais il n'a pas échappé aux personnels et syndicats enseignants que cette annonce intervenait la veille de la présentation de sa loi "pour une école de la confiance" devant le Conseil supérieur de l'Éducation.

Certains évoquant même une "instrumentalisation" des évaluations pour faciliter le passage du texte. [...]

 

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Que faire des résultats des évaluations Blanquer ? 

Dans 20 Minutes, le ministre de l'éducation nationale dévoile les résultats des évaluation de Cp et Ce1.  Selon le ministre les résultats sont mauvais avec 30% d'élèves qui lisent mal en Ce1 et 49% qui ont des difficultés en calcul. "Avec ces tests nationaux, l’évaluation est scientifique et complète", affirme JM Blanquer. Or rien n'est moins sur quand on sait comment les tests ont été passés.  Pour autant les évaluations réellement scientifiques ont déjà montré que les résultats des élèves français ne sont pas bons. Elles pointent d'autres difficultés que celles qu'indique le ministre. Alors à quoi servent les tests Blanquer ?

"23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu’elles produisent. Ils ont besoin d’un renforcement de compétences pour bien entrer dans l’écriture et lecture... Concernant les élèves en début de CE1, 30 % des élèves lisent moins de 30 mots par minute, alors que l’objectif national est de 50 mots. Un élève sur deux (49 %) a des difficultés en calcul mental et 47 % ont des soucis pour résoudre des problèmes", indique JM Blanquer dans 20 Minutes.

Il en tire des conclusions. Les enseignants " disposeront d’un kit pédagogique sur Eduscol.fr pour faire avancer les élèves sur les différents sujets... Les mesures que j’ai prises vont venir en appui des enseignants : le dédoublement des classes de CP et CE1 dans l’éducation prioritaire va nous permettre d’agir à la racine de la difficulté. Et l’instruction obligatoire dès 3 ans va mettre l’accent sur l’école maternelle et sur sur la richesse du langage. La réforme de la formation initiale et continue des enseignants va nous permettre aussi de renforcer leurs compétences". [...]

La suite ici :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/10/15102018Article636751850210882292.aspx

 

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http://www.europe1.fr/societe/evaluations-nationales-comment-reagir-si-son-enfant-a-une-mauvaise-note-3779645

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Évaluations nationales : comment réagir si son enfant a une mauvaise note ?

Les parents vont recevoir dans les prochains jours "un petit portrait" avec les forces et les faiblesses de leurs enfants a annoncé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, lundi sur Europe 1. Comment réagir si votre enfant a eu une mauvaise note ? Voici quelques conseils..

[...]

 

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Modifié par prof désécol
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Et encore une fois, on parle d'éducation prioritaire alors qu'ailleurs on a aussi beaucoup d'élèves qui pataugent.

Signé : Nao et ses 30 CP.

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il y a 7 minutes, Nao a dit :

Et encore une fois, on parle d'éducation prioritaire alors qu'ailleurs on a aussi beaucoup d'élèves qui pataugent.

Signé : Nao et ses 30 CP.

Exactement !

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Il paraît qu'elles sont très mauvaises...Pourtant , ces élèves ont largement bénéficié de la semaine de 5 jours....On nous aurait menti ? :sort:

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Il y a 15 heures, Zarko a dit :

Il paraît qu'elles sont très mauvaises...Pourtant , ces élèves ont largement bénéficié de la semaine de 5 jours....On nous aurait menti ? :sort:

Chaque jour qui passe démontre l'imposture de ces nouveaux rythmes! Un rythme n'a jamais fait un niveau...

Par contre il est démontré scientifiquement et empiriquement que des classes avec des effectifs réduits, des enseignants dignement payés ayant une formation (initiale et continue) de qualité, sont des facteurs incontournables pour améliorer le niveau des élèves.

 

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Par contre je suis tout à fait d'accord sur ce point :

"Enfin le ministre explique de façon très précise qu'il met fin aux cycles, pourtant inscrits dans la loi. " Il ne faut pas que le cycle produise l’effet pervers de reporter l’acquisition des compétences à l’année d’après. La fausse bienveillance c’est de procrastiner. Car ce qui n’a pas été consolidé en CP par exemple, devient plus difficile à acquérir ensuite. Certaines compétences doivent donc être acquises année après année et être évaluées ensuite". Des propos qu'aucun enseignant ne tiendrait mais qui flatteront les traditionalistes de l'Ecole. "

Faire passer des élèves d'une classe à une autre alors qu'ils n'ont pas acquis les bases du niveau, est tout sauf de la bienveillance: pour ces enfants, leurs parents et les enseignants qui se retrouvent en CM à devoir gérer des difficultés qui enferment bien souvent l'élève dans une forme d'échec. Se retrouver en CM à travailler sur des notions de CE1 est légèrement stigmatisant...

Des élèves ont besoin de plus de temps que les autres et l'interdiction (pour encore faire des économies) du redoublement sous Hollande et les gouvernements précédents fut une grave erreur.

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Tout à fait d'accord là-dessus Nonau. Problème : comme le redoublement n'est pas la solution miraculeuse pour tous (aucune ne l'est, de toutes façons, même pas la sacro sainte différenciation), ben on l'a interdite pour tout le monde.

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Il y a 6 heures, nonau a dit :

Par contre il est démontré scientifiquement et empiriquement que des classes avec des effectifs réduits, des enseignants dignement payés ayant une formation (initiale et continue) de qualité, sont des facteurs incontournables pour améliorer le niveau des élèves.

 

Pas deux groupes de 12 avec deux enseignants dans la même pièce ou un groupe dans 10 m2 avec des élèves qui passent la journée à se balader de pièce en pièce sans casier pour ranger leurs affaires ...

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