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Posté(e)

Le projet prévoit de passer de 45 000 écoles à ...18 000 dans un premier temps...

Posté(e)

Ben oui, faut fermer dans le rural. Voir d'autres discussions que nous avons eu. Mais s'y opposer c'est être réac.

Posté(e)
Le 15/11/2018 à 17:25, maolecha a dit :

Les collègues (et certains parents).

J'ai toujours fonctionné sans secrétaire et même si je me doute que c'est particulièrement confortable d'en avoir une et que je comprends la difficulté que certains ont éprouvée lorsqu'elles ont été supprimées, ce n'est pas ma revendication première. Du temps de décharge, oui, un éclaircissement des rôles et des responsabilités certainement. Lorsqu'un collègue arrive systématiquement en retard cela rejaillit sur l'ambiance, les autres collègues se plaignent, les parents râlent aussi et finalement c'est toute l'école qui en pâtit. En tant que directeur eh bien on ne peut pas grand chose et pourtant on va se payer tout le mécontentement car les parents parfois mélangent tout. Ce n'est qu'un exemple, cela arrive très peu fréquemment mais cela existe.

Et quand c est la directrice en question qui arrive en retard et qui dysfonctionne...En tant qu adjoints on est encore plus coincés et ce sera pire avec un statut..

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En tant qu'adjoint, tu n'es pas plus coincé, tu es dans la même situation que le cas du directeur et d'un adjoint qui dysfonctionne. Je vais pas défendre tous les directeurs, certains ici témoignent de situations inextricables avec des directeurs infectes. Mais l'inverse existe. Cela fait 20 ans que je suis directrice et presque tout le temps tout se passe bien, pas besoin de sortir les textes, chacun fait sa part, le directeur peut déléguer et compter sur les adjoints et inversement. L'ambiance est bonne et on trvaille en confiance. Mais lorsqu'il y a un souci avec un collègue  on est vite sans possibilités de le résoudre. Je ne pense pas qu'un statut  puisse résoudre le problème mais il faudrait une plus grande légitimité du directeur.

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Ben là, si on en croit le café pédagogique et les fuites, le directeur sera l'équivalent d'un principal adjoint de collège. Donc statut, possibilité de décider et de trancher. Mais ce ne sera plus un collègue et il sera également responsable, totalement...

Posté(e)
il y a 16 minutes, ronin a dit :

Ben là, si on en croit le café pédagogique et les fuites, le directeur sera l'équivalent d'un principal adjoint de collège. Donc statut, possibilité de décider et de trancher. Mais ce ne sera plus un collègue et il sera également responsable, totalement...

A l'heure actuelle, il est légalement responsable en cas de problème MAIS il n'a pas toujours les moyens de faire en sorte que ses collègues mettent en place les dispositifs pour que tout se passe bien ...

Posté(e)
il y a 6 minutes, Goëllette a dit :

A l'heure actuelle, il est légalement responsable en cas de problème MAIS il n'a pas toujours les moyens de faire en sorte que ses collègues mettent en place les dispositifs pour que tout se passe bien ...

+1

J'ai souvent l'impression d'être un responsable mais avec une boîte à outils vide.

Posté(e)

Je ne fais qu'une hypothèse puisque nous n'avons pas encore de projets de textes. Mais actuellement, il est clair que les directeurs sont mal protégés juridiquement ou plus exactement, on leur demande d'assumer des responsabilités qui sont du ressort de l'IEN ou du Dasen. Et ils croient que le statut leur assurera à la fois le pouvoir de diriger vraiment les écoles et une meilleure protection. Je pense que le ministère va nous tendre un jeu de dupes où tout le monde sera perdant. Un statut et une nouvelle grille indiciaire, sans doute. Mais en transférant des responsabilités qui sont normalement du ressort de la DSDEN. Or, jusqu'à maintenant, un directeur est une sorte de "facteur" administratif et le reste c'est parce que la hiérarchie est bien contente de s'en débarrasser et que les directeurs sont bien gentils et acceptent d'en faire plus qu'ils ne le devraient.

 

Là, selon toute vraisemblance, le ministère va apporter les réponses que les directeurs souhaitent : statut, grille revalorisée, "outils" comme vous dites. Moi je crois qu'il va faire disparaître les petites directions et créer une décalque du job de principal adjoint. Le directeur ne sera plus un collègue, toutes les missions possibles et imaginables seront pour les directeurs, les collègues ne seront plus des collègues donc plus solidaires. Quant à la responsabilité juridique, plus moyen de demander l'appui de l'IEN ou du SG, le directeur devra assumer et se démerder, y compris vis à vis des mairies et communautés de communes. Je pense que rapidement on va déchanter. Par ailleurs, qui dit statut dit recrutement par concours. Pas sûr que tout le monde garde sa direction.

 

Bien sûr je peux me tromper. Mais depuis une quinzaine d'années, j'ai l'habitude de voir des réformes qui visent à faire des économies et à réduire l'autonomie des personnels être habillées de magnifiques arguments pédagogiques. Et peu importe l'étiquette politique du ministre en place. Je pense que Blanquer attaque avec cette réforme la partie systémique et libérale de son action, en lien avec l'autonomie des établissements dans le secondaire et la disparition des écoles rurales. La promotion de Fany Anor au poste de dircab adjoint me semble être un signe de cette phase deux du ministère. Après avoir défait ou amendé les réformes de Peillon-Belkacem, il commence une phase plus personnelle.

  • J'adhère 1
Posté(e)
il y a 18 minutes, ronin a dit :

Après avoir défait ou amendé les réformes de Peillon-Belkacem, il commence une phase plus personnelle.

On ne va pas le lui reprocher ... 

Posté(e)
Il y a 8 heures, ronin a dit :

 Et ils croient que le statut leur assurera à la fois le pouvoir de diriger vraiment les écoles et une meilleure protection. Je pense que le ministère va nous tendre un jeu de dupes où tout le monde sera perdant. Un statut et une nouvelle grille indiciaire, sans doute. Mais en transférant des responsabilités qui sont normalement du ressort de la DSDEN. Or, jusqu'à maintenant, un directeur est une sorte de "facteur" administratif et le reste c'est parce que la hiérarchie est bien contente de s'en débarrasser et que les directeurs sont bien gentils et acceptent d'en faire plus qu'ils ne le devraient.

Là, selon toute vraisemblance, le ministère va apporter les réponses que les directeurs souhaitent : statut, grille revalorisée, "outils" comme vous dites.

Je ne suis pas sûre que les directeurs revendiquent un statut de supérieur hiérarchique!!! En tous cas, j'ai toujours dit que le jour où on en arriverait là, je quitterais les fonctions de direction. Et je pense qu'un certain nombre de collègues ne souhaitent pas cela. Redéfinition des tâches et des responsabilités oui, salaire à hauteur des tâches et responsabilités oui, temps de décharge adapté oui mais pour le reste ça les arrange bien de dire que c'est une demande des directeurs mais je doute que la majorité veuille un statut...

"Les directeurs sont bien gentils", on n'a surtout pas le choix en fait. Et c'est justement sur ce point précis qu'on a des revendications!

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Posté(e)
Il y a 8 heures, Goëllette a dit :

On ne va pas le lui reprocher ... 

Le processus est le même. Les ministres se succèdent, la dynamique est la même!

Pour en revenir aux directeurs, il existe des textes pour mettre au pas des collègues "dys". Il suffit de les appliquer. Les audiences au Dasen ça existe aussi. Manque de courage? Mettre en place un statut pour ça! Pour 1% de collègues qui dysfonctionnent...pff. Qui peut y croire?

Par contre si le nouveau statut libéral est en place, on va bien rigoler niveau responsabilité...Par-exemple le PPMS  qui incombe selon moi à la municipalité et aux services d'ordre...Là toutes les responsabilités porteront sur le seul directeur et croyez moi les collègues seront moins conciliant avec certaines procédures illégales (comme donner son numéro de portable ou être responsable de telle ou telle procédure au sein même du PPMS, car nous n'avons pas de "vie scolaire"). Il y aura moins de solidarité c'est sûr...

On va bien se marrer.

 

Posté(e)
Il y a 22 heures, maolecha a dit :

En tant qu'adjoint, tu n'es pas plus coincé, tu es dans la même situation que le cas du directeur et d'un adjoint qui dysfonctionne. Je vais pas défendre tous les directeurs, certains ici témoignent de situations inextricables avec des directeurs infectes. Mais l'inverse existe. Cela fait 20 ans que je suis directrice et presque tout le temps tout se passe bien, pas besoin de sortir les textes, chacun fait sa part, le directeur peut déléguer et compter sur les adjoints et inversement. L'ambiance est bonne et on trvaille en confiance. Mais lorsqu'il y a un souci avec un collègue  on est vite sans possibilités de le résoudre. Je ne pense pas qu'un statut  puisse résoudre le problème mais il faudrait une plus grande légitimité du directeur.

Oh que si : #pasdevagues ...La parole des directeurs /directrices ne vaut pas celle des adjoints auprès de notre hiérarchie... J ai connu d excellents directeurs/directrices et d autres catastrophiques. Les seconds restent en place et ce sont les adjoints qui s en vont...Malheureusement ce n est pas rare... Les dirlos qui arrivent à créer une dynamique de travail et à instaurer un climat serein n ont pas besoin de statut auprès des collègues...Leur autorité est naturelle et acceptee par tous.Ils ont besoin d'aide et de temps...

 

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