prof désécol Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 http://www.leparisien.fr/societe/fin-des-series-specialites-nouveau-bac-ce-que-la-reforme-du-lycee-va-changer-20-12-2018-7972995.php Citation Fin des séries, spécialités, nouveau bac... ce que la réforme du lycée va changer C’est une source d’inquiétude pour les enseignants, les parents, mais surtout les élèves de seconde. Depuis mardi, les rectorats délivrent les listes des spécialités proposées dans chaque établissement scolaire. La première pierre d’une réforme qui doit mener les jeunes qui viennent d’entrer au lycée au nouveau bac en 2021. Voici nos réponses aux questions qui reviennent chez les élèves de seconde. La mort des séries C’est la mort programmée des traditionnelles séries S, ES et L. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ne cesse de marteler que le système actuel « enferme les élèves dans des couloirs ». À la rentrée de septembre 2019, les élèves de première devront suivre un tronc commun - français (remplacé par philosophie en terminale), enseignement scientifique-mathématiques, histoire-géographie, enseignement moral et civique, leurs deux langues vivantes et l’EPS -, réparti sur 16 heures en voie générale et 13 à 14 heures pour les technologiques. À ce bloc doivent venir se greffer – pour les élèves en voie générale –, les fameux enseignements obligatoires de spécialités, au nombre de douze. Il faut en choisir trois pour la première, puis deux en terminale qui figureront au programme des épreuves écrites du bac 2021. C’est là justement que les tensions apparaissent. [...] http://www.lavoixletudiant.com/actus/89494/la-reforme-du-bac-2021/ Citation Bac 2021 : mode d’emploi C’est l’une des mesures phares de ce nouveau bac, le contrôle continu prend une part très importante, il comptera désormais pour 40 % de la note finale. Les évaluations s’effectueront selon deux modalités différentes : 30 % correspondront à des épreuves ponctuelles de type « bac blanc ». Elles porteront sur toutes les disciplines étudiées par les élèves de janvier et en avril l’année de première, puis en décembre de l’année de terminale. Les copies seront anonymes et corrigées par d’autres professeurs que ceux de l’élève afin de garantir l’égalité entre les candidats. Une « banque nationale numérique de sujets » verra le jour afin d’assurer une harmonisation entre les établissements scolaires. À savoir : Les bulletins scolaires de première et de terminale représenteront 10% de la note finale afin de valoriser la régularité du travail de l’élève. Quatre épreuves finales Comme c’est le cas actuellement, l’épreuve anticipée de français (écrite et orale), aura lieu en fin de première. En classe de terminale, les candidats présenteront quatre épreuves, qui compteront (avec celle du français) pour 60 % de la note totale du baccalauréat. Les résultats obtenus seront pris en compte dans Parcoursup. Deux épreuves écrites porteront sur les disciplines de spécialités choisies par l’élève de terminale. Une épreuve écrite de philosophie Une épreuve orale de projet à partir d’un ou deux enseignements de spécialités choisis par l’élève. L’objectif de cette épreuve est d’évaluer la capacité de l’élève à s’exprimer et analyser un sujet en mobilisant les connaissances acquises au cours de sa scolarité, notamment scientifiques et historiques.
prof désécol Posté(e) 27 décembre 2018 Auteur Posté(e) 27 décembre 2018 http://www.slate.fr/story/171387/tribune-reforme-lycee-inegalites-orientation Citation La réforme du lycée, une grande fabrique à inégalité [...] Offre de formation atomisée L'école de la confiance proclamée par Jean-Michel Blanquer prétend offrir aux élèves de la voie générale un choix de spécialités, qui s'organisent désormais hors de toute série (disparition des séries ES, L et S). Le lycée actuel n'est sans doute pas parfait, mais au moins garantit-il une offre de formation homogène sur l'ensemble du territoire. Le lycée version Blanquer, outre qu'il déstabilise profondément l'organisation des établissements et des enseignements, ne permet plus une telle garantie. La note de service du 5 septembre 2018 est plutôt claire sur ce point: «Ces enseignements de spécialité doivent pouvoir être accessibles dans un périmètre raisonnable. Dans le cas d'un établissement isolé, l'enseignement de spécialité non présent dans l'établissement est assuré par le biais du Cned. Deux établissements voisins peuvent au moyen d'une convention organiser collectivement l'offre des enseignements de spécialité.» Les élèves devront penser ce parcours, jusqu'à bac+3 au minimum, dès la classe de seconde –voire celle de troisième. Quand une partie des élèves pourront suivre l'intégralité de leur formation dans leur lycée, avec un encadrement professionnel, d'autres devront recourir à l'enseignement à distance, dont personne n'imagine qu'il soit très favorable aux plus fragiles. D'autres encore devront se partager –et leurs profs avec eux– entre deux établissements. Un peu plus loin, la note précise que l'offre de formation proposée par les établissements se fera «en fonction de leurs projets et des spécificités locales», et confirme ainsi qu'elle s'articule désormais à l'échelle locale et non plus nationale. Précisons que ces nouvelles modalités ne concernent pas quelque option rare, mais bien les enseignements de spécialité, autrement dit les plus importants, autant pour la réussite à l'examen que pour le recrutement à l'université par le biais de ParcourSup. Avec la réforme, le lycée s'envisage de fait dans un continuum bac-3 / bac+3. Les formations du supérieur devront préciser quelles spécialités sont attendues, dans le parcours de l'élève, pour permettre une sélection dans leur cursus. Autrement dit, les élèves devront penser ce parcours, jusqu'à bac+3 au minimum, dès la classe de seconde –voire celle de troisième, puisque tous les établissements n'offrant pas les mêmes combinaisons de spécialités, il reviendra aux familles de penser en amont leur stratégie de choix de lycée. Mise en compétition Plus fondamentalement, c'est toute la logique de formation qui est en réalité inversée, et devient aberrante. L'élaboration du projet de l'élève précède désormais l'enseignement qu'il reçoit. Ce renversement est dangereux autant qu'absurde. L'élève ne construit plus un projet en prenant son temps, à partir de la formation –la plus large possible– qu'il reçoit, mais choisit sa formation en fonction d'un projet qui préexiste et dont on ignore comment il peut, dans ces conditions, être construit de manière réfléchie et libre. Et le choix lui-même est restreint, dans la mesure où tous les lycées ne proposeront plus les mêmes possibilités. Des jeunes de quinze ans vont se retrouver les otages d'une concurrence féroce entre des établissements soumis à l'obligation malsaine de se rendre «attractifs» s'ils veulent conserver leurs moyens. À cette première forme de mise en compétition s'ajoutent les nouvelles modalités de l'examen, qui la renforcent encore. Le contrôle continu, par le biais de «partiels» organisés au sein des lycées eux-mêmes et à travers les notes reçues au cours des années de première et terminale, comptera pour 40% du résultat final. L'évaluation nationale est réduite à la portion congrue, avec quatre épreuves. Il serait naïf de croire qu'un tel bouleversement n'entraînera pas, inévitablement, une indexation de la valeur du baccalauréat obtenu sur l'image du lycée dans lequel il aura été passé. C'est une perspective inquiétante, dans un pays où le diplôme en général a une incidence démesurée sur toute la vie professionnelle et est encore souvent considéré comme la mesure absolue de la qualité professionnelle, du statut social, voire de l'identité. On sait aussi combien la question de l'orientation est source d'inégalités entre les familles, entre celles qui sont initiées et celles qui ne le sont pas. [...]
prof désécol Posté(e) 27 décembre 2018 Auteur Posté(e) 27 décembre 2018 http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/11/21112018Article636783828370437579.aspx Citation Lycée : Un premier sondage confirme le problème des maths A qui profitera la réforme du lycée ? Un premier sondage, auprès de 700 lycéens, réalisé par L'Etudiant, montre que 62% prendrait les spécialités maths. Viendraient ensuite physique chimie (43%), histoire-géo-géopolitique-sciences politiques (32%) et SVT (32%). A première vue les lycéens tentent de reconstruire les anciennes filières où la série S accueillait la moitié des lycéens généraux devant la série ES avec un tiers. Mais la question des maths reste centrale. Un des aspects les plus contestables de la réforme du lycée, c'est de laisser aux élèves le choix des spécialités qu'ils souhaitent suivre. Ces choix sont intimement liés à celui du lycée, les établissements proposant une offre éducative limitée. En clair, le choix de l'établissement en 3ème va s'avérer déterminant pour l'avenir du jeune. En avançant ainsi l'âge de l'orientation, la réforme effectue un premier tri social de façon importante d'autant que le ministère s'est bien gardé de toucher aux filières professionnelles et technologiques. Le deuxième outil de sélection ce sont les maths. Celles ci ne sont plus obligatoires à partir de la première. Ne suivront un enseignement mathématique en première et terminale que les jeunes qui les demanderont. En même temps les nouveaux programmes ont nettement relevé le niveau des spécialités mathématiques. Il n'y a plus de place pour les élèves moyens en maths à partir de la première, comme ceux de ES. Soit ils investissent dans les maths pour pouvoir suivre en première soit ils laissent tomber. Là est le piège puisque les attendus de la quasi totalité des formations supérieures longues exigent des maths. C'est le cas par exemple de la psychologie. De piège en piège, sous couvert de liberté, la réforme sélectionne et elle le fait scolairement et socialement. Ce sont les élèves les mieux informés qui vont tirer leur épingle du jeu. Or on sait bien que cette information est le propre des familles et des établissements privilégiés. Aussi le premier sondage de L'Etudiant montre à la fois que la réforme n'apporte rien sur le terrain des inégalités mais que celles ci se maintiendraient, ce qui serait une très relative bonne nouvelle. Tout laisse craindre qu'en réalité la situation soit pire.
Goëllette Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Honnêtement, je ne vois pas trop ce que ça change, vu de loin. Les maths sont prépondérantes depuis déjà 35-40 ans, et de ce que je vois, il s'agit toujours des mêmes matières proposées qu'avant. Lorsque j'étais lycéenne, il y a plus de 30 ans, et avais opté pour la série littéraire, je n'avais même plus de sciences hors option. Sinon, c'était la même chose : Français en 1ère puis Philo, Maths, Sports, Histoire-Géo et deux langues. Finis les Arts, même plus en option ! Ce qui change, c'est le tronc commun et le contrôle continu, et vraiment, je ne trouve pas que ce soit une mauvaise chose. Le premier permet d'avoir un "capital connaissances" te permettant de ne pas être largué si tu bifurques, et le second renforce la position des profs de l'établissement et la fréquentation scolaire des élèves. Apparemment, les options sont réparties pour qu'en chaque endroit un élève ait le choix. J'ai vérifié dans mon coin, et il n'y a pas de bouleversement. Les lycées qui attirent les bons éléments grâce aux options "Chinois" ou "Sciences Po" ont toujours leurs particularité. Je suppose que la révolte est due aux économies de postes, car les options peu demandées ne seront plus reconduites : finis les cours de Latin ou de Grec pour 7 élèves, sans doute. Mais c'est mon opinion "à vue de nez", peut-être que je ne maîtrise pas tous les éléments cachés. On veut diaboliser à tout prix ce gouvernement, mais la casse du Lycée est bien plus ancienne et a commencé en 1988 avec les 80% d'une classe d'âge au Bac de Mitterrand, qui a amené le nivellement pas le bas, provoquant le départ vers le Privé de davantage de bons éléments issus de familles pouvant se le permettre, et empêchant les bons éléments issus de milieux humbles d'acquérir un bon niveau, car toujours balancé dans des classes hétérogènes dans lesquelles il est difficile de travailler correctement. Casse que NVB a achevée en supprimant les classes Bilingues. Mais chut, "faut pas le dire", elle est socialiste, et je risque de me faire voler dans les plumes par ses partisans ... dont les propres enfants ont étudié dans de grands Lycées ou des Lycées Privés ! 1
nonau Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Tout cela relève du même processus d'attaque du diplôme. Le bac vit ses dernières heures. La sélection se fera de plus en plus par l'argent, les étudiants étrangers d'abord et ensuite les petits français. Autre nouveauté les cours en amphi au lycée seront testés dans des établissements volontaires...
prof désécol Posté(e) 27 décembre 2018 Auteur Posté(e) 27 décembre 2018 Il y a 1 heure, Goëllette a dit : On veut diaboliser à tout prix ce gouvernement, mais la casse du Lycée est bien plus ancienne Casse que NVB a achevée en supprimant les classes Bilingues. Tu veux parler des classes bilangues au collège, qui dans les faits n'avaient finalement pas été supprimées - même si elles ont subsisté de manière inégale sur le territoire ?
électron déchaîné Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Le problème est surtout comment vont recruter les grandes écoles et les universités. Quelles options devra choisir un élève de seconde pour intégrer Sciences Po, Droit, une prépa scientifique...? Actuellement les facs de droit recrutent avec n'importe quel bac (S, L ou ES et même des bacs techno). Un élève qui faisait un bac S voyait quasi toutes les portes s'ouvrir devant lui : droit, médecine, sciences, école d'ingénieurs, informatique... Les universités vont-elles imposer un cursus particulier au lycée ou vont-elles continuer à recruter comme avant ? Si c'est comme avant il y a fort à parier que les élèves vont privilégier les maths...surtout s'ils ne savent pas quoi faire comme cursus.
elpissou Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Pour moi le contrôle continu, c'est la mise à mort de la mixité sociale dans les lycées. (elle n'était déjà pas bien en forme, mais là on l'achève !) Clairement en banlieue les classes moyennes vont fuir les lycées à mauvaise réputation, alors qu'avec le système actuel, on se dit que le bac est le même pour toute l'académie, donc que ça vaut le coup pour nos enfants de jouer le jeu de la mixité sociale et de l'enrichissement qu'elle apporte. 1
Goëllette Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Il y a 3 heures, nonau a dit : Tout cela relève du même processus d'attaque du diplôme. Le bac vit ses dernières heures. La sélection se fera de plus en plus par l'argent, les étudiants étrangers d'abord et ensuite les petits français. Je ne vois pas ça dans la réforme ... Il y a 3 heures, nonau a dit : Autre nouveauté les cours en amphi au lycée seront testés dans des établissements volontaires... Ça, c'est moyen, d'autant que les élèves actuels sont encore moins prêts que nous ne l'étions ... Il y a 2 heures, prof désécol a dit : Tu veux parler des classes bilangues au collège, qui dans les faits n'avaient finalement pas été supprimées - même si elles ont subsisté de manière inégale sur le territoire ? Ça a hélas été supprimé dans mon coin. Personne n'a désobéi. Par contre, les "pro suppression" ont tous mis leurs propres mômes ailleurs ! C'est dès le collège que le gouffre se creuse entre les élèves et que les bons issus des milieux humbles, noyés dans la médiocrité, ne peuvent plus rattraper les autres. il y a 52 minutes, électron-enchaîné a dit : Le problème est surtout comment vont recruter les grandes écoles et les universités. Quelles options devra choisir un élève de seconde pour intégrer Sciences Po, Droit, une prépa scientifique...? Comme actuellement, comme "de mon temps". Pour avoir une chance, tu prends "maths" pour diminuer ta "chance" d’être dans une classe poubelle et augmenter celle de pouvoir sortir de ta filière en ayant un niveau minimum pour être concurrentiel avec les élèves des bons lycées publics et des lycées privés.. il y a 52 minutes, électron-enchaîné a dit : Actuellement les facs de droit recrutent avec n'importe quel bac (S, L ou ES et même des bacs techno). Un élève qui faisait un bac S voyait quasi toutes les portes s'ouvrir devant lui : droit, médecine, sciences, école d'ingénieurs, informatique... Les facs, peut-être, et encore pas les plus cotées, mais pas les grandes écoles. il y a 52 minutes, électron-enchaîné a dit : Les universités vont-elles imposer un cursus particulier au lycée ou vont-elles continuer à recruter comme avant ? Si c'est comme avant il y a fort à parier que les élèves vont privilégier les maths...surtout s'ils ne savent pas quoi faire comme cursus. C'est ça, comme avant. il y a 51 minutes, elpissou a dit : Pour moi le contrôle continu, c'est la mise à mort de la mixité sociale dans les lycées. (elle n'était déjà pas bien en forme, mais là on l'achève !) Parce qu'il y a beaucoup de mixité sociale dans ton coin ? il y a 51 minutes, elpissou a dit : Clairement en banlieue les classes moyennes vont fuir les lycées à mauvaise réputation, alors qu'avec le système actuel, on se dit que le bac est le même pour toute l'académie, donc que ça vaut le coup pour nos enfants de jouer le jeu de la mixité sociale et de l'enrichissement qu'elle apporte. Elles les fuient déjà, et je ne peux pas leur donner tort.
elpissou Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 il y a 28 minutes, Goëllette a dit : Parce qu'il y a beaucoup de mixité sociale dans ton coin ? Elles les fuient déjà, et je ne peux pas leur donner tort. Oui,il y en a encore grâce à des parents qui ont des convictions et qui croient en ses vertus. Mais clairement cette réforme amène à se poser des questions, et je ne suis pas sûre, si j'avais encore des enfants au lycée que je ferais les mêmes choix, et ça me désole et me met en colère...
abel27 Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 il y a 31 minutes, elpissou a dit : Oui,il y en a encore grâce à des parents qui ont des convictions et qui croient en ses vertus. Mais clairement cette réforme amène à se poser des questions, et je ne suis pas sûre, si j'avais encore des enfants au lycée que je ferais les mêmes choix, et ça me désole et me met en colère... Enfin, en même temps, pour citer une maman d'une école rep+, "la mixité, c'est nous" c'était effectivement que ses gamins, alors elle voulait bien faire des choix et avoir des convictions mais quand il n'y a plus qu'une famille qui crée de la mixité sociale, c'est franchement dur et ça ne marche pas.
elpissou Posté(e) 27 décembre 2018 Posté(e) 27 décembre 2018 Je ne dis pas le contraire, mais je pense que cette réforme va accentuer le problème et toucher des établissements non identifiés REP pour le moment.... L'éducation à deux vitesses est pour demain, et la réforme risque par ricochet de toucher aussi à terme les collèges et nos écoles....
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