Coquelicot01 Posté(e) 15 mai 2021 Posté(e) 15 mai 2021 Il y a 1 heure, littlecalie74 a dit : Il me semblait avoir lu qu'il était possible de faire un dossier de VAE pour avoir le DEEJE, non ? Ah ça serait une bonne nouvelle ça !
prune2007 Posté(e) 15 mai 2021 Auteur Posté(e) 15 mai 2021 Il y a 6 heures, littlecalie74 a dit : Il me semblait avoir lu qu'il était possible de faire un dossier de VAE pour avoir le DEEJE, non ? La Vae existe en effet, mais la question est de savoir si la seule expérience de professeur des écoles suffit. Quelqu'un qui aurait de l'expérience en maternelle et qui par ailleurs aurait de l'expérience comme assistant maternel ou un CAP Petite enfance pourrait présenter la VAE sans problème selon moi. Mais juste l'enseignement ne permet pas de valider l'ensemble des compétences, notamment les soins aux bébés (même si l'eje n'est pas puericulteur, il faut un minimum). Après il est certainement plus stratégique de passer un CAP PE qui est très accessible, puis de valider une VAE plutôt que reprendre 3 ans d'études. 1
prune2007 Posté(e) 16 mai 2021 Auteur Posté(e) 16 mai 2021 Je suis en pleine phase de dépréciation de mon travail... J'ai l'impression que je n'obtiendrai jamais suffisamment de retours positifs pour me dire que je suis à ma place. ☹ La réussite professionnelle de mon conjoint me place dans une course infinie où je veux prouver que je suis son "égale" mais où il me devance de 3 tours à chaque fois. Je suis jalouse, je dois l'admettre... Il a des évaluations pro dithyrambiques. Et moi, je n'ai pas eu une seule eval depuis que j'ai commencé dans mon nouveau poste (presque 2 ans maintenant). Ma meilleure amie me parle des compliments qu'elle reçoit, je suis heureuse pour elle (et je sais qu'en plus c'est largement mérité), mais je ne peux pas m'empêcher d'en vouloir autant... C'est puéril je sais... je n'en suis pas fière. Je travaille dans un environnement particulièrement exigeant et si j'entends ce que j'ai pu faire de positif, je ne peux m'empêcher de voir l'étendue de mes incompétences, tout ce que je ne maîtrise pas, tous les sujets sur lesquels je me sens limitée. Au nouveau DGS, je me suis présentée comme une débutante qui doit apprendre encore tellement de choses... Je cherchais à combler ce manque de reconnaissance en changeant de métier et je m'aperçois que la démarche est vaine. C'est presque pire que quand j'étais PE. Désolée du pavé, j'ai besoin d'évacuer. 😕 1
beaprim Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 il y a une heure, prune2007 a dit : Je suis en pleine phase de dépréciation de mon travail... J'ai l'impression que je n'obtiendrai jamais suffisamment de retours positifs pour me dire que je suis à ma place. ☹ La réussite professionnelle de mon conjoint me place dans une course infinie où je veux prouver que je suis son "égale" mais où il me devance de 3 tours à chaque fois. Je suis jalouse, je dois l'admettre... Il a des évaluations pro dithyrambiques. Et moi, je n'ai pas eu une seule eval depuis que j'ai commencé dans mon nouveau poste (presque 2 ans maintenant). Ma meilleure amie me parle des compliments qu'elle reçoit, je suis heureuse pour elle (et je sais qu'en plus c'est largement mérité), mais je ne peux pas m'empêcher d'en vouloir autant... C'est puéril je sais... je n'en suis pas fière. Je travaille dans un environnement particulièrement exigeant et si j'entends ce que j'ai pu faire de positif, je ne peux m'empêcher de voir l'étendue de mes incompétences, tout ce que je ne maîtrise pas, tous les sujets sur lesquels je me sens limitée. Au nouveau DGS, je me suis présentée comme une débutante qui doit apprendre encore tellement de choses... Je cherchais à combler ce manque de reconnaissance en changeant de métier et je m'aperçois que la démarche est vaine. C'est presque pire que quand j'étais PE. Désolée du pavé, j'ai besoin d'évacuer. 😕 Tu souffres du syndrome de l'imposteur. Il faut aussi te dire que tu n'obtiendras jamais de compliments de certaines personnes quelle que soit la qualité de ton travail tout simplement parce que pour elle, il est normal de bien faire son travail et pour des raisons d'éducation (il y a fort à parier qu'elles sont pareilles avec leurs enfants...). Je trouve ça aussi difficile à supporter lorsqu'on se donne beaucoup de mal. C'est le lot des personnes qui manquent d'assurance, perfectionnistes et qui ont besoin de reconnaissance. Après, il faut que tu voies si ce travail te plaît. Il te permet certainement d'avoir de vraies pauses à la maison, contrairement au métier de PE. Tu as déjà déployé beaucoup d'efforts pour te reconvertir : c'est très courageux et cela montre ta capacité à apprendre de nouvelles choses. Cela fait 2 ans que tu es dans ton poste. Je pense qu'il est normal de ne pas tout savoir. Sois indulgente avec toi et continue de faire de ton mieux sans chercher à te comparer aux autres. Tu vois ce qu'ils veulent bien montrer ; il y a sûrement des domaines où cela n'est pas facile non plus comme tout PE qui a plus de 20 ans de métier...
prune2007 Posté(e) 16 mai 2021 Auteur Posté(e) 16 mai 2021 @beaprim syndrome de l'imposteur oui, ça c'est sûr et ce n'est pas nouveau. Mon nouveau poste me plaît et je compte y rester encore 3 ans environ. Ce qui est bizarre, c'est que malgré tout, je souhaite passer l'examen A+ alors que je ne me sens pas forcément compétente. Cette course au concours me permet sans doute de m'accorder un peu de crédibilité. Mais objectivement, mon conjoint a un poste avec plus de responsabilités, il est capable de comprendre des enjeux nouveaux pour lui en peu de temps (il est HPI) et parfois j'avoue que ça me pèse d'avoir l'impression de devoir déployer plus d'efforts pour moins de résultats.
beaprim Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 il y a 2 minutes, prune2007 a dit : @beaprim syndrome de l'imposteur oui, ça c'est sûr et ce n'est pas nouveau. Mon nouveau poste me plaît et je compte y rester encore 3 ans environ. Ce qui est bizarre, c'est que malgré tout, je souhaite passer l'examen A+ alors que je ne me sens pas forcément compétente. Cette course au concours me permet sans doute de m'accorder un peu de crédibilité. Mais objectivement, mon conjoint a un poste avec plus de responsabilités, il est capable de comprendre des enjeux nouveaux pour lui en peu de temps (il est HPI) et parfois j'avoue que ça me pèse d'avoir l'impression de devoir déployer plus d'efforts pour moins de résultats. C'est une quête sans fin. Est-ce vraiment important de faire aussi bien que ton mari? La valeur d'une personne ne se juge pas à ses résultats ni à ses facilités. Passer A+ n'est certainement pas la solution pour toi. On n'attendra encore davantage de toi et ton ressenti ne sera pas différent. Tu auras toujours l'impression que les autres font mieux que toi. 1
Vinclemel Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 Il y a 2 heures, prune2007 a dit : Je suis en pleine phase de dépréciation de mon travail... J'ai l'impression que je n'obtiendrai jamais suffisamment de retours positifs pour me dire que je suis à ma place. ☹ La réussite professionnelle de mon conjoint me place dans une course infinie où je veux prouver que je suis son "égale" mais où il me devance de 3 tours à chaque fois. Je suis jalouse, je dois l'admettre... Il a des évaluations pro dithyrambiques. Et moi, je n'ai pas eu une seule eval depuis que j'ai commencé dans mon nouveau poste (presque 2 ans maintenant). Ma meilleure amie me parle des compliments qu'elle reçoit, je suis heureuse pour elle (et je sais qu'en plus c'est largement mérité), mais je ne peux pas m'empêcher d'en vouloir autant... C'est puéril je sais... je n'en suis pas fière. Je travaille dans un environnement particulièrement exigeant et si j'entends ce que j'ai pu faire de positif, je ne peux m'empêcher de voir l'étendue de mes incompétences, tout ce que je ne maîtrise pas, tous les sujets sur lesquels je me sens limitée. Au nouveau DGS, je me suis présentée comme une débutante qui doit apprendre encore tellement de choses... Je cherchais à combler ce manque de reconnaissance en changeant de métier et je m'aperçois que la démarche est vaine. C'est presque pire que quand j'étais PE. Désolée du pavé, j'ai besoin d'évacuer. 😕 Pas d'évaluation en deux ans de poste comment est ce possible? Ça me questionne... Et c est très dommage car c est au moment de l'entretien annuel que aurais reçu les lauriers que tu attends. 😇 Moi j'ai beaucoup apprécié ces deux entretiens, l'an dernier pour me donner des objectifs et là en mars pour faire constater/reconnaître la montée en puissance niveau management, faire un point sur les autres objectifs après 18 mois sur le poste et en décrocher de nouveaux. Je trouve ça bien par rapport aux inspections hypocrites et rarissimes. C est hyper important pour la valorisation des personnels. Tu as demandé un entretien au DGS?
Vinclemel Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 il y a 41 minutes, beaprim a dit : C'est une quête sans fin. Est-ce vraiment important de faire aussi bien que ton mari? La valeur d'une personne ne se juge pas à ses résultats ni à ses facilités. Passer A+ n'est certainement pas la solution pour toi. On n'attendra encore davantage de toi et ton ressenti ne sera pas différent. Tu auras toujours l'impression que les autres font mieux que toi. Ça vaut le coup pour le déroulé de carrière et le traitement tout de même. ☺
prune2007 Posté(e) 16 mai 2021 Auteur Posté(e) 16 mai 2021 @Vinclemel le DGS ne fait pas d'évaluation sous prétexte que le maire ne le laisse pas faire. Alors que j'organise les entretiens pour mes 30 agents pour la 2eme année, rapports tous signés par le maire. Le changement de DGS va certainement faire du bien sur ce point. 1
natoo Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 Salut Prune, prends le temps de regarder dans ton rétro pro depuis 2 ans et vois ce que tu as apporté au service, les changements que tu as impulsé. La course au diplôme ou au concours, c'est parfois vain, ça ne te permets pas toujours de te sentir à ta place. Aujourd'hui j'ai un diplôme qui sur le papier ne me sert à rien, mais qui m'a permis de me sentir légitime. J'ai fais ce petit arrêt sur image pour voir où j'en étais ça m'a fait plutôt du bien. En revanche j'avoue que mes envies d'aller voir du côté de la fonction publique territoriale, ont été douchées par l'ambiance qui règne dans la collectivité où je travaille. Un vrai nid de frelons, je préfère et de loin rester à l'école.
rose455 Posté(e) 16 mai 2021 Posté(e) 16 mai 2021 il y a 11 minutes, natoo a dit : Salut Prune, prends le temps de regarder dans ton rétro pro depuis 2 ans et vois ce que tu as apporté au service, les changements que tu as impulsé. La course au diplôme ou au concours, c'est parfois vain, ça ne te permets pas toujours de te permettre de te sentir à ta place. Aujourd'hui j'ai un diplôme qui sur le papier ne me sert à rien, mais qui m'a permis de me sentir légitime. J'ai fais ce petit arrêt sur image pour voir où j'en étais ça m'a fait plutôt du bien. En revanche j'avoue que mes envies d'aller voir du côté de la fonction publique territoriale, ont été douchées par l'ambiance qui règne dans la collectivité où je travaille. Un vrai nid de frelons, je préfère et de loin rester à l'école. Natoo tu peux nous rappeler un peu ton parcours ?
natoo Posté(e) 17 mai 2021 Posté(e) 17 mai 2021 Le 16/05/2021 à 21:31, rose455 a dit : Natoo tu peux nous rappeler un peu ton parcours ? Oui sans problème. J'ai commencé ma carrière professionnelle dans l'animation, j'ai dirigé un centre de loisirs associatif avec des des fonctions de service jeunesse ( petit village), ensuite j'ai passé le CRPE, et puis en 2016 j'ai obtenu un master 2 petite enfance et partenariat éducatif. Je suis restée en poste pendant la formation de master. J'ai postulé sur une trentaine de postes dans la FPT. Depuis septembre 2019 j'ai repris un poste de direction dans une école maternelle de 5 classes. Le coup de l'imposteur je le connais bien, j'ai un bac G en poche, j'ai grandis dans un quartier à mauvaise réputation, bref. L'obtention du master m'a permis de ne plus penser que j'étais une "moins bonne enseignante et / ou professionnelle " que mes congénères. Au départ je souhaitais vraiment changer de métier et me lancer sur des postes de coordination enfance jeunesse. J'ai eu quelques entretiens, mais j'ai vite compris que ce serait compliqué de changer. Je vis dans une agglomération normande où les postes auxquels je peux prétendre ne sont pas légion et où il y a pas mal de candidats. Et puis comme l'écrivais hier, ce que je vois là où je travaille m'a calmé pour un bon moment. Après je m'autorise à regarder les offres de temps en temps mais je n'ai pas postulé depuis 2 ans.
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