dameoiselle Posté(e) 1 février 2020 Posté(e) 1 février 2020 Citation C’était il y a peu dans les journaux : une fine courbe sur fond blanc qui dégringolait, dégringolait, tombait en dessous d’un palier, puis d’un second. Elle montrait la chute, année après année, du pouvoir d’achat d’un prof en début de carrière, évalué en nombre de smic : de 2,08 smic en 1990 à 1,36 en 2019. A côté, une autre courbe indiquait le corollaire inévitable de ce déclin : la chute du nombre de candidats aux concours, accentuée par https://www.liberation.fr/debats/2020/01/31/blanquer-ministere-amer_1776545 1
shreky38 Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 J'ai lu cet article et pour une fois j'ai trouvé qu'il nous rendait service à nous les profs. Il expose plutôt bien ce que l'on (je?) ressent : salaires en baisse, mépris du ministre, des parents, conditions de travail...
Dantès Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Un jeune prof devrait donc rentrer dans le métier avec un traitement à hauteur de 2400 euros...Effectivement, quand on y ajoute la perte du logement de fonction et la retraite à 55 ans cela fait beaucoup...Trop! Quel autre métier en France a subit un tel déclassement ? Aucun.
Dantès Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Bien entendu que c'est pensé et théorisé. Il faut des pools d'enseignants aux ordres entourés de contractuels corvéables à merci. Il faut dans le même temps dégouter les fonctionnaires qui restent malgré tout en leur proposant une rupture conventionnelle. Il faut également couper les robinets du concours de recrutement. Créer une défaillance comme dans les hôpitaux pour privatiser. Tout en créant des lois (comme la scolarisation des 3 ans) qui augmenteront les finances des écoles privées. Tout cela est un processus long, engagé selon moi depuis la loi d'orientation de 1989, qui s'accélère depuis Sarkozy et Darcos.
Goëllette Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Il y a 9 heures, Bountygong a dit : Il a réussi à décourager même les les plus investis. Le pire est que je suis persuadée que c'est réfléchi, anticipé, dans un but bien précis : avoir un pool d'enseignants aux ordres, virables à volonté, peu payés, peu portés à discuter pour conserver leur emploi... Libé "oublie" d'écrire que nous avons commencé à être découragés pendant le quinquennat précédent, avec le trio Peillon-Hamon-NVB ... (Bon, Allègre avait déjà commencé il y a longtemps...) ! Jamais de ma carrière je ne m'étais sentie aussi méprisée !
tresgrandwest Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 La dernière grande revalorisation remonte à Jospin avec le statut de PE... 1
Dantès Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 il y a 4 minutes, tresgrandwest a dit : La dernière grande revalorisation remonte à Jospin avec le statut de PE... Une revalo qui nous a coûtée le logement de fonction et la retraite à 55 ans...
tresgrandwest Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Cela a permis d’accéder à la même échelle de rémunération que les professeurs du second degré.
bdisse Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 Sauf qu'on avait rien demandé et qu'à l'époque, ils avaient beaucoup moins d'heures à faire que nous !
tresgrandwest Posté(e) 2 février 2020 Posté(e) 2 février 2020 C'est vrai il y a encore des combats à mener pour plus d'égalité dans le futur. En revanche, je ne pense pas que les collègues aimaient retrouver 27 heures face aux élèves ainsi que le samedi matin travaillé. C'est une idée de sondage..
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