Aller au contenu

Blanquer, ministère amer


dameoiselle

Messages recommandés

Sans oublier PPCR, la modification de nos ORS qui permet à BLANQUER de pouvoir nous faire travailler pendant les vacances, l'inclusion à tout va, la diminution des écoles en REP et je ne parle même pas des décrets Peillon Hamon qui sont toujours la norme au niveau réglementaire. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faire travailler les collègues pendant les vacances contre indemnités... pas sûr que l'Education Nationale ait les finances...

Quant au PPCR après le quinquennat Sarkozy... c'était peu mais mieux que rien !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 22 heures, Dantès a dit :

Les 27 heures sont passées d'abord à 26h quelques années plus tard puis à 24h et 4 jours sous Darcos. Donc rien à voir avec cette réforme. Je constate qu'un jeune instit des années 80 commençait avec 2 fois le Smic et qu'actuellement il commence avec 1,2 fois le smic.

J'ai commencé en 1986, je gagnais 4800 francs net, ce n'était pas 2 fois le smic( 4600 F en brut en 1986 ) 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.lemonde.fr/education/article/2020/02/03/nouveau-bac-retraites-ces-enseignants-qui-perdent-confiance-en-leur-ministre_6028259_1473685.html

Citation

Nouveau bac, réforme des retraites… Ces enseignants qui ont perdu confiance en leur ministre

Une défiance profonde s’est installée entre Jean-Michel Blanquer et les enseignants, que le début des épreuves de contrôle continu du bac, lundi, ne va pas améliorer.

Qu’on puisse le décrire comme un « enseignant radicalisé » le ferait « presque rire », s’il n’avait pas la conviction que quelque chose de grave se joue sur le terrain de l’éducation. « Au départ, j’étais plutôt partant pour une réforme du lycée, pour changer la façon de travailler, donner plus de choix aux élèves… Et même, confie Nicolas Herla, enseignant dans un lycée de Charente-Maritime, pour toucher à ce totem qu’est le bac. »

L’agrégé de mathématiques, qui s’est toujours considéré de centre gauche (« plutôt de sensibilité rocardienne »), s’est laissé tenter par le vote Macron en 2017, comme environ un tiers des enseignants dès le premier tour. « J’avais envie de changement, d’un souffle nouveau », dit-il. Près de trois ans sont passés, et il a le sentiment d’avoir « basculé ». Jusqu’à se prononcer, il y a quelques jours, en faveur de la grève de la surveillance des premières E3C, les nouvelles épreuves de contrôle continu du baccalauréat.

« Ma posture n’est pas politique, répète Nicolas Herla. Je suis simplement dégoûté tant par ce qui se passe en classe que par la manière dont on parle de nous dans les médias. On est bien plus qu’une “minorité vocale” [expression utilisée par M. Blanquer], s’énerve ce non syndiqué. A ne pas nous écouter, le gouvernement prend le risque de nous perdre ! »

C’est aussi l’avertissement que formule Julien, professeur de philosophie dans le Sud-Ouest, syndiqué « certaines années » mais pas « systématiquement », et qui a requis l’anonymat avant de témoigner. « A mots plus ou moins couverts, l’idée qui revient en salle des professeurs est celle-ci : on a pensé que le vote Macron était évidemment préférable au vote Le Pen ; on se dit à présent que cela n’aurait peut-être pas été pire. J’entends ça dans la bouche de collègues qui n’ont jamais transigé sur leurs valeurs et, franchement, cela m’inquiète », confie-t-il.

« Terreau conflictuel »

Un témoignage isolé ? « En salle des profs, une exaspération très forte s’exprime », affirme Sophie Vénétitay, porte-parole du SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le secondaire. Dans le primaire aussi, le « terreau est devenu conflictuel », font valoir SNUipp-FSU et SE-UNSA.

Au-delà des cercles syndicaux, il suffit de tendre l’oreille pour entendre des enseignants, y compris parmi ceux qui se définissent comme « apolitiques », mettre des mots sur la déception ressentie. « Peut-être qu’elle ne serait pas aussi forte si on n’attendait pas beaucoup de notre ministre de tutelle, salué dans l’opinion comme un expert », témoigne anonymement Jeanne, professeure des écoles en région parisienne.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 55 minutes, tresgrandwest a dit :

Faire travailler les collègues pendant les vacances contre indemnités... pas sûr que l'Education Nationale ait les finances...

 

D'autant que ça risque fort de se transformer en "travail pendant les vacances sans indemnité" comme les évaluations nationales !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui on se dirigerait vers un "travailler plus pour gagner pareil" voir moins pour ceux qui sont en REP. Le ministre voudrait notamment que les 108 heures soient réorientées en totalité vers l'élève et ses parents soit 3 heures par semaine de plus face à élève. Quid des CM, des CE...Du bénévolat ? 

Quant au traitement dun débutant dans les années 80, Line74 contacte vite tous les experts qui sont à l'origine de ces études sur l'évolution de notre traitement! Ils propagent des fakes! Et puis tous les syndicats qui prétendent que nous avons perdus 40% de pouvoir d'achat en 30 ans...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

S'ils n'ont pas un centime pour nous augmenter ( ce à quoi je ne crois absolument pas ), qu'ils arrêtent au moins de nous emm...der .. Quand je vois notre nouvel IEN qui nous fait refaire 3 fois notre projet d'école ( ce bidule qui perso ne m'a jamais servi à rien dans ma pratique ), les programmes qui changent tous les 2 ans, toutes ces évals à la con qui ne servent ni aux enseignants ni aux gosses etc ... Et puis au mouvement, s'ils pouvaient aussi prendre un peu en compte nos aspirations ... C'est pas compliqué ça ... Et ça coûte quoi ???

Je vous dirai en septembre combien ils proposent pour la rupture conventionnelle. J'ai failli démissionner sur un coup de tête en octobre ... Je ne suis pas du tout déprimé, mais révolté, écoeuré et complètement démotivé ! Je hais ces ordures de bouffeurs de petits fours ...

  • Merci 2
  • J'adhère 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 14 heures, Dantès a dit :

Oui on se dirigerait vers un "travailler plus pour gagner pareil" voir moins pour ceux qui sont en REP. Le ministre voudrait notamment que les 108 heures soient réorientées en totalité vers l'élève et ses parents soit 3 heures par semaine de plus face à élève. Quid des CM, des CE...Du bénévolat ? 

Quant au traitement dun débutant dans les années 80, Line74 contacte vite tous les experts qui sont à l'origine de ces études sur l'évolution de notre traitement! Ils propagent des fakes! Et puis tous les syndicats qui prétendent que nous avons perdus 40% de pouvoir d'achat en 30 ans...

Tu peux ne pas me croire mais j'ai bien vérifié avant de l'écrire, en 1986 un instituteur ne gagnait pas deux fois le smic. Certes, nous avions la possibilité d'avoir un logement de fonction ou une indemnité logement  mais ce n'était pas équivalent à deux Smic. Il ne faut pas s'imaginer que nous étions bien payés à l'époque. D'ailleurs les recrutements étaient compliqués aussi à ce moment là, il n'y avait pas beaucoup de candidats, le salaire n'était pas intéressant 

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'suis pas contre arrêter les 108h et les refaire devant élève (15 mn plus tôt le matin, 15 mn de pause en moins à midi, 15 mn de plus le soir.)...mais en aucun cas à bosser 4 semaines 1/2 de plus...Ce qui nous pend au nez...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 02/02/2020 à 21:26, Goëllette a dit :

Ils en ont toujours beaucoup moins !

Ils en ont moins, mais pour certains beaucoup plus d'heures de préparation et de correction que nous (enfin mes parents étaient profs je les voyais toujours à leur bureau jusqu'à pas d'heures ou très tôt le matin, alors que moi à la maison je ne croule pas sous le boulot) bon ok je ne parle pas du prof d'art pla qui refourgue les mêmes sujets tous les ans ou le prof d'EPS, mais bon .. enfin ce n'est pas le sujet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois que c'est comme chez nous...

Entre celui qui bosse sur un td avec le guide du maître et qui ne fait rien d'autre à côté, qui ne fait pas de devoir maison parce que c'est chiant à corriger (ou plus malin, qui fait un qcm) et celui qui fabrique plein de choses, qui fait des devoirs super régulièrement, ben, y a un monde...

Bref, on ne peut pas généraliser...:idontno:

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...