Goëllette Posté(e) 26 septembre 2020 Posté(e) 26 septembre 2020 Il y a 5 heures, Rudy a dit : J'avais cité ce message et y avais répondu, cela a disparu. Sans en connaître la raison même si je me doute bien du pourquoi. Bien sûr je ne souhaite pas relancer la discussion sur ce point, le sujet initial de ce fil étant tout autre. Cependant, je m'étonne de la suppression de messages sur EDP pour certains sujets chez certains membres quand d'autres bien plus clivants et agressifs sont sciemment laissés à la lecture de tous. Et moi j'avais répondu à ta réponse et ... ça a disparu aussi. Etrange !
Goëllette Posté(e) 26 septembre 2020 Posté(e) 26 septembre 2020 En tant que "vieille" enseignante de mon école, je recueille souvent la parole de certains parents, mais jamais, au grand jamais je ne me permettrais de dédire mon collègue sans en avoir discuté auparavant avec lui. Et, tout comme lorsque j'étais directrice, ma seule et unique réponse est : parlez-en avec l'enseignant. Quant aux membres de mon RASED, leurs horaires ne leur permettent pas d'être en contact avec les parents d'élèves autrement qu'avec un rendez-vous, et seule la psysco en donne. Cependant, elle aussi, sa seule réponse est : parlez-en avec l'enseignante, ça coule de source ! Ceci n'empêche pas qu'elle en parle ensuite avec le collègue concerné, bien sûr.
jpm3102 Posté(e) 26 septembre 2020 Auteur Posté(e) 26 septembre 2020 il y a 15 minutes, Goëllette a dit : En tant que "vieille" enseignante de mon école, je recueille souvent la parole de certains parents, mais jamais, au grand jamais je ne me permettrais de dédire mon collègue sans en avoir discuté auparavant avec lui. Et, tout comme lorsque j'étais directrice, ma seule et unique réponse est : parlez-en avec l'enseignant. Quant aux membres de mon RASED, leurs horaires ne leur permettent pas d'être en contact avec les parents d'élèves autrement qu'avec un rendez-vous, et seule la psysco en donne. Cependant, elle aussi, sa seule réponse est : parlez-en avec l'enseignante, ça coule de source ! Ceci n'empêche pas qu'elle en parle ensuite avec le collègue concerné, bien sûr. Que vous dire de plus que les psychologues scolaires peuvent intervenir sur demande d'un enfant, d'un parent, d'un enseignant, d'un animateur ou d'un partenaire de l'école (orthophoniste par exemple). Sa mission est d'écouter, de comprendre et de proposer des solutions afin d'accompagner au mieux un enfant. Après chacun fait bien comme il veut, il peut. Je n'ai encore jamais vu une/un psychologue à qui une demande est directement faite refuser de discuter sans condition avec la personne en question. J'ai couramment donné des rendez-vous à des parents comme tous les membres des RASED que je connais, soit systématiquement à ma demande, soit à leur demande. Je suis étonné, voir plus, de cette différence de point de vue, il est vrai que je suis dans ma REP depuis bien longtemps et je crois que je vais y rester jusqu'au bout. Ne vous méprenez pas je ne dis en aucun cas qu'il n'y a qu'une bonne manière de faire chaque façon de faire à toujours un bon et un mauvais côté. 2
KSandra Posté(e) 26 septembre 2020 Posté(e) 26 septembre 2020 J'interviens juste par rapport à la psychologue scolaire ... dans mon secteur, si je lui demande maintenant de venir voir un enfant, elle viendra ... en avril ! Le secteur est juste énorme et du coup, les délais aberrants ! 3
laetitia-unik Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 Pour avoir vécu ce type de situation, - malheureusement, il y a peu de chance que ça s'arrange avec l'enseignante. Reste le changement de classe, d'école, ou l'école à la maison (éventuellement avec une inscription au CNED pour éviter les problèmes administratifs - c'est gratuit en classe règlementée). Nous avons eu la totale (changement de classe en CM1 4 jours après la rentrée à cause d'un maître qui passait son temps à humilier les élèves - mais même 4 jours cela a laissé des traces, l'année suivante CM2 problème avec l'enseignante, pleurs d'une heure tous les soirs, l'enfant reste à la maison un jour sur deux, puis nous le laissons à la maison un mois car la situation devient intenable avant un changement d'école (privé à l'étranger avec une autre pédagogie), phobie scolaire en 4ème nous obligeant à une inscription au CNED pendant 2 ans jusqu'en seconde, puis école privée hors contrat jusqu'au bac). - les points d'attention : effectivement comme vous l'écrivez les fonctions exécutives ne se développent pas au même rythme d'un enfant à l'autre, la sensibilité diffère aussi, vérifier la vue (ophtalmologue bien équipée ayant l'appareil pour détecter une hypermétropie - 1 enfant sur 10 - et pas seulement faire lire des lettres au loin et des mots de près), évoquer la possibilité d'un trouble dys (dyslexie-dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie), un autre facteur peut-être un QI non homogène (notamment verbal très supérieur au perceptif ou l'inverse, et le QI peut masquer le trouble dys chez un enfant qui compense beaucoup. En conclusion : n'attendez pas la phobie scolaire, vous le payez très cher, c'est un enfer à rattraper ensuite. Il y a juste des enfants pour lesquels le système scolaire français n'est pas adapté et la pédagogie non plus (ou le manque de pédagogie ...). Avec votre soutien, ils peuvent très bien réussir quand même (et surtout être équilibrés et heureux), d'autant plus que vous êtes vous-même enseignant, mais les autres ne le feront pas à votre place et il ne faut surtout pas les laisser à la merci d'un enseignant qui les humilie s'ils ne rentrent pas dans le cadre. 1
Goëllette Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 Il y a 11 heures, jpm3102 a dit : J'ai couramment donné des rendez-vous à des parents comme tous les membres des RASED que je connais, soit systématiquement à ma demande, soit à leur demande. Je suis étonné, voir plus, de cette différence de point de vue, il est vrai que je suis dans ma REP depuis bien longtemps et je crois que je vais y rester jusqu'au bout. Ne vous méprenez pas je ne dis en aucun cas qu'il n'y a qu'une bonne manière de faire chaque façon de faire à toujours un bon et un mauvais côté. Dans mon RASED, il y a tellement de difficulté scolaire que ses membres n'ont pas la possibilité, sur leur temps de travail (ils arrivent à 9h pour repartir à 16h30 et ne restent pas après), de recevoir des parents. Pour ce qui est de l'enseignante, vous êtes vous-même enseignant, agissez en collègue. Qu'apprécieriez-vous que fasse un collègue (et que n'apprécieriez-vous pas) dans une telle situation ? Je pense, de plus, que dans nos conditions de travail actuelles, il est fort possible qu'un enseignant, prise dans le flot quotidien, ne se rende pas compte que son attitude vis-à-vis de la classe ou un élève est à la limite du harcèlement. Et ce qui est important, plus que la sanctionner, c'est de faire en sorte que ça s'arrête. Il m'est arriver de discuter avec ma voisine de salle, qui hurlait à longueur de journée, pour lui faire prendre conscience de l'épreuve que ça devait représenter pour ses élèves.
jpm3102 Posté(e) 27 septembre 2020 Auteur Posté(e) 27 septembre 2020 "Je pense, de plus, que dans nos conditions de travail actuelles, il est fort possible qu'un enseignant, prise dans le flot quotidien, ne se rende pas compte que son attitude vis-à-vis de la classe ou un élève est à la limite du harcèlement. Et ce qui est important, plus que la sanctionner, c'est de faire en sorte que ça s'arrête. " Le travail en équipe pluridisciplinaire ( réunion formelle ou informelle - téléphonique - avec psy et/ou maître(s) E et/ou maître G et:ou enseignant(s)) m'ont permis et j'espère ont permis aux collègues de se rendre compte qu'il y a d'autres façons de fonctionner, un autre regard à avoir... je n'imagine pas travailler sans cela en permanence. Que psy et enseignants travaillent ensemble sans tension ni arrière-pensée est pour moi une banalité... "faire en sorte que ça s'arrête" est toujours l'objectif bien sûr, par contre je ne comprends même pas pourquoi vous évoquez le mot "sanction" comme si c'était un risque omniprésent. Un parent qui parle à la psy ne génère pas la sanction de l'enseignant. En tout cas si cette peur existe, et manifestement elle existe, c'est un frein au travail en équipe pédagogique élargie au RASED. Dommage. Vous me faites penser à une époque où on avait mis entre membre du RASED puis avec les enseignants des groupes dit de "Soutien au soutien" définis par Jacques Lévine. C'était vraiment bien : non-jugement, prendre conscience qu'on a/ a eu tous les mêmes problèmes, d'autres regards sont essentiels... Citation « “Le Soutien au Soutien” est un lieu de parole où peuvent se dire les blessures narcissiques du praticien et de l’élève ; c’est un lieu d’intelligibilité de ce qui alimente les conduites qui font problème ; c’est un lieu de recherche du modifiable sur le plan pédagogique et relationnel ; c’est un lieu où chacun peut opérer une conscientisation de son mode de fonctionnement professionnel. » Jacques Lévine [1] Cela n'a jamais été simple d'organiser cela et aujourd'hui encore moins.
Goëllette Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 En gros, plus que la recherche du bien-être de votre petite-fille, c'est la publicité pour le travail pluri-disciplinaire que vous êtes venu faire ici ! Non ? Donc désolée, j'ai une tonne de préparations et de corrections à terminer pour ma classe (j'aimerais bien que la pluri-disciplinarité fonctionne aussi dans les deux sens : que le RASED vienne m'aider à corriger mes cahiers le weekend), donc je n'ai pas le temps de jouer à ça !
Pablo Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 Il y a 2 heures, jpm3102 a dit : "Je pense, de plus, que dans nos conditions de travail actuelles, il est fort possible qu'un enseignant, prise dans le flot quotidien, ne se rende pas compte que son attitude vis-à-vis de la classe ou un élève est à la limite du harcèlement. Et ce qui est important, plus que la sanctionner, c'est de faire en sorte que ça s'arrête. " Le travail en équipe pluridisciplinaire ( réunion formelle ou informelle - téléphonique - avec psy et/ou maître(s) E et/ou maître G et:ou enseignant(s)) m'ont permis et j'espère ont permis aux collègues de se rendre compte qu'il y a d'autres façons de fonctionner, un autre regard à avoir... je n'imagine pas travailler sans cela en permanence. Que psy et enseignants travaillent ensemble sans tension ni arrière-pensée est pour moi une banalité... "faire en sorte que ça s'arrête" est toujours l'objectif bien sûr, par contre je ne comprends même pas pourquoi vous évoquez le mot "sanction" comme si c'était un risque omniprésent. Un parent qui parle à la psy ne génère pas la sanction de l'enseignant. En tout cas si cette peur existe, et manifestement elle existe, c'est un frein au travail en équipe pédagogique élargie au RASED. Dommage. Vous me faites penser à une époque où on avait mis entre membre du RASED puis avec les enseignants des groupes dit de "Soutien au soutien" définis par Jacques Lévine. C'était vraiment bien : non-jugement, prendre conscience qu'on a/ a eu tous les mêmes problèmes, d'autres regards sont essentiels... Cela n'a jamais été simple d'organiser cela et aujourd'hui encore moins. Bon je vais être désagréable tant pis mais juste un truc : tu veux intervenir comme GP ou comme CPC? Je ne connais absolument pas le fond de l'affaire (ni toi non plus puisque personne n'était là quand la punition a été donnée) mais prof ou pas prof quand on est prévenu par l'enseignant de notre enfant qu'une punition lui a été donnée on devrait peut-être se demander "pourquoi" plutôt que "de quel droit" non? Si les flics t'arrêtent parce que tu roules à 150 en ville tu vas aussi leur demander le texte de t'interdisant un tel dépassement et appeler leur chef de service? Tu parles beaucoup de dialogue et de travail en équipe mais je ne le retrouve pas du tout dans cette démarche d'appeler d'abord le directeur et le psy sco puis edp avant même de voir avec l'instit. 5
fanfan1 Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 A mon avis le plus simple est d'aller voir l'instit en disant que la petite est en pleurs chaque soir, qu'elle ne veut plus aller à l'école. Que c'est bizarre et demander comment on peut résoudre ensemble ce problème surtout que l'année dernière tout se passait bien. Après on discute et on essaie concrètement de faire quelque chose pour amélorer la situation. 5
jpm3102 Posté(e) 27 septembre 2020 Auteur Posté(e) 27 septembre 2020 il y a 29 minutes, Pablo a dit : Bon je vais être désagréable tant pis mais juste un truc : tu veux intervenir comme GP ou comme CPC? Je ne connais absolument pas le fond de l'affaire (ni toi non plus puisque personne n'était là quand la punition a été donnée) mais prof ou pas prof quand on est prévenu par l'enseignant de notre enfant qu'une punition lui a été donnée on devrait peut-être se demander "pourquoi" plutôt que "de quel droit" non? Si les flics t'arrêtent parce que tu roules à 150 en ville tu vas aussi leur demander le texte de t'interdisant un tel dépassement et appeler leur chef de service? Tu parles beaucoup de dialogue et de travail en équipe mais je ne le retrouve pas du tout dans cette démarche d'appeler d'abord le directeur et le psy sco puis edp avant même de voir avec l'instit. Par politesse je vais répondre. Vous n'êtes pas spécialement désagréable (plutôt saugrenu ou incongru) mais si, après ce que j'ai écrit, c'est les conclusions que vous en tirez, j'aurais effectivement du souci à me faire si je devais de l'extérieur de l'école défendre ma position en face de vous. Intervenir comme GP : je n’ai pas le choix je le suis. Je n'ai jamais utiliser le mot "intervenir" mais "protéger", "guider" CPC: si vous ne faites pas la différence entre maître E et CPC... Je ne connais absolument pas le fond de l'affaire ni toi non plus: s'il fallait toujours connaître le fond des affaires (ce qu'il faudrait déjà définir) pour se poser des questions.... personne n'était là quand la punition a été donnée: si ce commentaire est sur le message, relisez-le!!! + mes propos sur les fonctions executives!!!!! ..lui a été donnée... : si une fois encore il s'agit du message, relisez-le, ce que vous dîtes est faux. "on devrait peut-être se demander "pourquoi" ": Si vous n'avez pas compris que ses mon problèmes depuis le début, je ne sais pas m'exprimer mieux que cela!!!!!!!! de quel droit : Ce n'est mon problème prioritaire, mais puisque vous le soulignez, ce n'est pas la dernière question que je me poserais!!! "Tu parles beaucoup de dialogue et de travail en équipe mais je ne le retrouve pas du tout dans cette démarche d'appeler d'abord le directeur et le psy sco puis edp avant même de voir avec l'instit." Pour travailler en équipe, il faut qu'il ait une équipe.Vous parlez d'enseignant de psy sco de directeur (edp?), c'est justement ce qu'on appelle une équipe (pédagogique). Il n'a jamais été question de ne pas parler à la maîtresse mais d'utiliser les compétences de tous les membres de l'équipe pédagogique. C'est d'ailleurs le directeur qui a évoqué l'équipe éducative.
Pablo Posté(e) 27 septembre 2020 Posté(e) 27 septembre 2020 Justement je fais tellement bien la différence entre CPC et maître E que je ne vois pas pourquoi tu donnes des conseils pédagogiques à la maîtresse de ta petite-fille. Quant au texte de loi et au de quel droit, il me semble que le texte de 56 est vite sorti.... Ma réaction est certainement celle qu'aura (ou a eu) l'enseignante face à une telle démarche, je ne donne que rarement des punitions mais aucune n'a été suivie d'un entretien avec un psy et encore moins d'une EE donc je ne suis pas sûre que saugrenu ou incongru soit des qualificatifs qui s'appliquent plus à ma réaction qu'à celle de votre fille. Désagréable oui peut-être, très certainement même je l'admets mais à la place de la maîtresse de votre petite-fille j'aurais réagi encore plus vertement.
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