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De la gestion collégiale d'une école...


André Jorge

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il y a 3 minutes, HYPO a dit :

Sous entendu, les plus performants, dociles, gentils, etc. Du coup, les cours simples rament. On est quelques un.e.s à continuer de se battre pour faire avancer l'idée que l'hétérogénéité c'est aussi pour les niveaux multiples.

C'est exactement la philosophie qui crée des conflits ... 

Quand tu as déjà deux niveaux à gérer et à préparer, non il ne faut pas de l'hétérogénéité ! Ce n'est à mon avis profitable à personne !

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il y a 2 minutes, Pepettebond a dit :

Longtemps enseignante en classe unique et donc par définition à cours multiples , j'y ai toujours trouvé une vraie richesse et une VRAIE hétérogénéité. MAIS car il y en a un de taille, tu gardes les mêmes élèves plusieurs années de suite ....

C'est différent, tu n'a pas le choix.

Mais quand tu l'as, autant faciliter la vie de tout le monde, non ?

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il y a 2 minutes, Pepettebond a dit :

Longtemps enseignante en classe unique et donc par définition à cours multiples , j'y ai toujours trouvé une vraie richesse et une VRAIE hétérogénéité. MAIS car il y en a un de taille, tu gardes les mêmes élèves plusieurs années de suite ....

Je comprends totalement l'interêt mais je considère qu'il faut une vraie virtuosité pour pouvoir faire du bon travail. Chez nous, il y a une collègue véritablement spécialiste du cours multiple, elle fait des prouesses. Perso, j'en suis incapable.

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il y a 1 minute, Goëllette a dit :

C'est différent, tu n'a pas le choix.

Mais quand tu l'as, autant faciliter la vie de tout le monde, non ?

Une année , il y avait tellement de CAS en MS et de handicaps en PS que nous avions choisi 4 classes PS MS GS pour les disperser le plus possible;

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à l’instant, HYPO a dit :

Je comprends totalement l'interêt mais je considère qu'il faut une vraie virtuosité pour pouvoir faire du bon travail. Chez nous, il y a une collègue véritablement spécialiste du cours multiple, elle fait des prouesses. Perso, j'en suis incapable.

C'est ça ! Si l'enseignant est volontaire et que les élèves en tirent réellement des bénéfices, là, je suis "pour".

Les classes de pédagogie institutionnelle fonctionnent en général assez bien pour ça.

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il y a 2 minutes, Goëllette a dit :

Quand tu as déjà deux niveaux à gérer et à préparer, non il ne faut pas de l'hétérogénéité ! Ce n'est à mon avis profitable à personne !

Ben c'est bien le problème. Si le cours multiple c'était facile et efficace en tout cas et pour tous (enseignants comme élèves) il y en aurait aussi au collège. Ça me dépassera tjs qu'on accepte ça comme "on n'a pas le choix" dans le primaire (en dehors des zones rurales). Je sais qu'en Italie ça n'existe pas ailleurs qu'à la montagne. J'ignore ce qu'il en est ailleurs en Europe mais je ne serais pas surprise d'apprendre que c'est une exception française...

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il y a 9 minutes, Pepettebond a dit :

Une année , il y avait tellement de CAS en MS que nous avions choisi 4 classes PS MS GS pour les disperser le plus possibles

C'est l'argument actuel pour justifier des cours doubles hétérogènes mais je pense quand même que les cours simples sont préférables.

Notamment pour une PS-MS-GS, j'ai du mal à comprendre le bénéfice que chacun des groupes peut tirer ...

Ici (je suis en REP+ et on a pas mal de classes), quand on est obligé de faire des cours doubles, soit on met les plus forts dans le cours inférieur et les élèves faibles du cours supérieur (qui peuvent tirer bénéfice de la situation) avec un effectif égal aux cours simples, soit on "bourre" le cours double avec deux bons groupes qui peut avoir davantage d'élèves que les cours simples.

Dans tous les cas, on ne bouge pas les cours doubles (constitués uniquement d'élèves qu'on connait) et les nouveaux élèves sont mis dans les cours simples, ainsi que ceux qui arrivent en cours d'année.

Et on essaie de ne pas mettre deux années de suite les mêmes élèves dans les cours doubles.

Ainsi les répartitions sont plus faciles, et les "vieux de la vieille n'hésitent pas à prendre un cours double pour laisser un cours simple aux T1 ou PES.

Mais bon, depuis les REP+, on en a de moins en moins !

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il y a 8 minutes, HYPO a dit :

Ben c'est bien le problème. Si le cours multiple c'était facile et efficace en tout cas et pour tous (enseignants comme élèves) il y en aurait aussi au collège. Ça me dépassera tjs qu'on accepte ça comme "on n'a pas le choix" dans le primaire (en dehors des zones rurales). Je sais qu'en Italie ça n'existe pas ailleurs qu'à la montagne. J'ignore ce qu'il en est ailleurs en Europe mais je ne serais pas surprise d'apprendre que c'est une exception française...

Je suis tout à fait d'accord !

Et nous, carrément, on a des CM1-CM2 à 25-26 en REP+ quand l'année d'après, ils sont 21-22 en 6è simple, avec des professeurs spécialisés dans chaque matière !

Deux mondes différents !

 

Mais bon, on s'éloigne beaucoup du sujet d'origine !

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Le 12/03/2021 à 20:50, HYPO a dit :

 

 

Oui.

Et oui.

Vécu aussi pendant le déconfinement. Période Ô combien compliquée, qui impliquait des prises de décisions et leurs mises en oeuvres collégiales. Nous sommes une (grosse) école de 13 classes. Equipe assez stable (3 ou 4 postes bougent chaque année). Toutes les décisions étaient votées après l'expression de chaque avis. Chaque voix pèse le même poids, celle des PES (stagiaires) comme celles des ancien.ne.s. Personellement, j'ai trouvé cela trrrrrrrès reposant. Cette libre expression permettait moins de non-dits, de clans. De plus, cela a permis de mettre à jour la faiblesse de l'inspection et sa posture "je me mouille pas": pas de réponse écrite sur des sujets chauds (l'ien préférait "débouler" à l'école plutôt que laisser une trace), voire silence. Le peu de respect que nous avions de ce.tte supérieur.e hiérarchique en a pris un sacré coup, même pour les plus "philosophes" d'entre nous.

Nous avons retrouvé notre direction. Elle est efficace sur certains points pratiques mais complètement déconnectée de tout ce qui concerne la gestion d'une classe et le pédago (je suis à Paris, donc direction totalement déchargée). Ce type de profil (peu d'expérience dans l'enseignement) à vocation à être de plus en plus fréquent. Ce qui est un non sens à l'heure où on demande aux directions de transmettre telle ou telle synthèse de l'équipe sur tel point péda.

De plus, pas mal de collègues "se laissent faire", arrêtent de réfléchir à certaines décisions ("Wa ben c'est la direction qui va décider"), s'impliquent moins. Je trouve ça dommage.

Je comprends l'aspect "cul entre 2 chaises" du statut actuel des directions. Mais si des instits se sont battus pour conserver cela dans les années 80, il y a des raisons. On observe actuellement une véritable mise au pas: le ministère exige, le recteur ordonne, les IEN réclament... et les directions exigent-appliquent-réclament ou font tampon pour les quelques encore un peu "du côté des équipes".

Je pense que les directions ont tout à perdre à avoir un statut de "supérieur hiérarchique" aux PE. Certaines demandes de La hiérarchie sont intenables. Cela ne fera que s'accroitre, le climat dans les écoles ne pourra que se détériorer. Je pense.

 

Oui. Et toi, @André Jorge qu'en penses-tu en tant que directeur (si je ne trompe pas)?

Juste une petite remarque, même si à Paris la situation des écoles est particulière au vu des décharges complètes, je trouve dommage de parler de "la direction" et pas du directeur ou de la directrice. 

Le 12/03/2021 à 22:39, montagny a dit :

Tout à fait d'accord. Dans mon coin on recherche surtout des dirlo cafipemf sur les grosses directions.

Depuis je suis passé Perdir en collège et le fait d'être un "pédago" est un gros atout pour le concours de personnel de direction dans le secondaire. On rabâche à chaque réunion que nous sommes les premiers pédagogues de l'établissement.

Ce serait dommage que ce qui pointe dans le secondaire disparaisse dans le primaire.

Sans polémique aucune, je trouve (de mon expérience) que les IEN devraient avoir occupé différents postes (dont celui de directeur ou directrice) dans le 1er degré avant d'être IEN et je constate que beaucoup d'IEN qui viennent du secondaire éprouvent de nombreuses difficultés à comprendre notre fonctionnement (certaines IEN qui ont connu le 1er degré ne sont pas formidables non plus, mais je le constate plus chez les autres).

Du coup je me suis toujours trouvée illégitime à devenir PERDIR justement parce que je ne connais pas réellement la réalité des établissements du secondaire (si ce n'est par mes échanges avec des Collègues, notamment syndicalement)

Le 13/03/2021 à 08:58, Goëllette a dit :

Sans aller jusqu'à être supérieur hiérarchique, il y en a, des domaines, dans lesquels une clarification des rôles est urgente !

Ceux qui prônent la direction collégiale n'ont, bien souvent, pas idée de toutes les tâches et responsabilités, tracas quotidiens, du directeur. Ils souhaiteraient juste avoir un égal pouvoir de décision, en général.

La clarification doit aussi venir des IEN et du respect des décrets, dont celui 89-122. Combien d'IEN demande les répartitions de classe (et parfois dès le mois de mars, alors que les admissions ne sont faites), la liste des manuels utilisés, organise des commissions de passages anticipés et maintiens... Certes ils disent bien qu'ils donnent un avis, mais déjà ils rajoutent un boulot supplémentaire à tous mais en plus ils insistent lourdement sur leur avis qui devrait être suivi. Bien sûr le directeur/directrice et l'équipe peuvent refuser de participer à ces mascarades mais l'expérience prouve que l'équipe doit être soudée et encore mieux la circonscription.

Moi-même j'ai cédé quand il y a 4 ans avec une collègue (après discussion en CM) nous avions décidé d'avoir une classe triple niveau, l'IEN m'a demandé de rédiger un projet classe multi-âge (Alors que ça n'a rien de révolutionnaire) le 28/06. Nous étions 2 écoles de la Circo concernées, l'autre école le faisait, j'ai suivi malheureusement. (projet qui au passage n'a servi à rien car l'IEN a changé et le nouveau nous fait confiance)

Le 14/03/2021 à 16:57, André Jorge a dit :

Mais les enseignants n'en ont rien à faire de tout cela. Pour eux, seuls comptent leurs intérêts personnels. Faire avancer l'école et tous les élèves de l'école, c'est le cadet de leurs soucis. 

 

Bien sûr que certains enseignants comme ça existent (et tout comme ça a été dit ensuite des directeurs/directrices aussi, mais aussi dans d'autres métiers il y a toujours des égoïstes qui pensent à leur confort) mais je pense sincèrement que ce n'est pas la majorité. J'ai croisé ce type de collègues qui d'ailleurs fait croire qu'il oeuvre pour le bien commun mais en fait se débrouille toujours pour avoir des avantages (exemple significatif : soutenir la grève des ATSEM, être d'accord en équipe pour ne pas demander de remplaçant à la mairie car ça casserait la grève mais faire venir des parents ce jour-là sous couvert d'encadrer des ateliers :blink:)

Le 18/03/2021 à 22:21, blacknader a dit :

Est-ce que vous auriez des exemples concrets de choses où seul un directeur décide actuellement, sans prendre appui de l'avis et le travail du conseil des maitres ?

Certains parlent de décisions importantes ? j'ai bien du mal à voir lesquelles ?

Tout ce qui concerne la sécurité en général est de la responsabilité du directeur ou de la directrice. Par contre je refuserai de soutenir un ou une collègue qui n'aurait pas pris sa part de responsabilité : le planning des services de récréation est organisé, chacun le connaît, donc le respecte. J'ai une collègue (la même que l'exemple citée au-dessus) qui un jour est partie en sortie (certes de proximité) sans m'informer (et en plus en laissant son ATSEM seule aux sanitaires avec une élève qui mettait "trop de temps" à s'habiller). Clairement il serait arrivée quelque chose pendant cette sortie j'aurais décliné toute responsabilité n'étant pas informée. Collègue avec X années d'enseignement derrière elle, qui avait déjà organisé des sorties donc savait qu'il fallait me communiquer le document 48h avant. 

Il y a 13 heures, pimouss690 a dit :

Dans mon école, collègues entre 25 et 30ans surinvesties en rep+. Tellement épuisées qu elles ne souhaitent pas d enfants.. Ce n est pas propre aux PE, en effet dans d autres métiers à responsabilités la pression est également présente ( impression de devoir choisir entre le métier et les enfants).

Ce que je note simplement  c'est qu à une epoque dans notre métier, des femmes qui mettaient leurs vie de famille de côté c c'etait ultra rare.

Je m'éloigne un peu du sujet : je pense que en effet c'est une réflexion globale des femmes car la société leur demande (et parfois certaines se l'imposent plus ou moins inconsciemment) de tout faire : épouse, mère, professionnelle... et que bien évidemment il est impossible de tout mener de front. 

Il y a 12 heures, Goëllette a dit :

Ca, c'est pas mal dans une grande école, avec plein cours simples !

Dès qu'il y a moins de classes, avec des cours simples et des cours doubles intermédiaires, avec des "vieux" collègues accrochés à leurs cours simples mais qui veulent autant de bons que dans les cours doubles et pas plus de pénibles ni un effectif plus important ... c'est plus compliqué !

J'avais un IEN qui prônait l'affectation par date de naissance : CP simple, les 25 plus jeunes, CP-CE1, les 10 CP les plus vieux et les 15 CE1 les plus jeunes, ... et ainsi de suite.

Le genre de répartition que je déteste.

Tu as raison certains collègues sont accrochés à "leur" niveau, à leur confort... c'est compliqué de travailler ainsi. 

Il y a 11 heures, HYPO a dit :

Et c'est vrai que ça c'est juste impensable ici. En 8 ans dans mon école, cela ne s'est jamais produit. Et dans l'école où j'ai oeuvré 6 ans durant avant, je n'ai jamais vu cette règle appliquée... et je remercie le destin pour ça...

Le texte entier c'est "le directeur répartit APRÈS AVIS DU CONSEIL DES MAÎTRES" et cette phrase à son importance. Il y a plusieurs éléments : répartir les classes/niveaux et les élèves. Dans mon école (maternelle) nous organisons cela tous ensemble. Maintenant c'est moins problématique mais il m'est arrivé une année de proposer 9 répartitions différentes de niveaux (pas les élèves) avec l'organisation des ATSEM (5 classes mais 4 temps plein et mi-temps) afin d'expliquer que selon le niveau et le nombre d'élèves présents pendant la sieste telles ATSEM seraient au dortoir (je veux toujours qu'elles soient 2, il y a + de 40 enfants) et telles autres en classe. Ainsi la situation était claire. 

Il y a 11 heures, Goëllette a dit :

C'est l'argument actuel pour justifier des cours doubles hétérogènes mais je pense quand même que les cours simples sont préférables.

Notamment pour une PS-MS-GS, j'ai du mal à comprendre le bénéfice que chacun des groupes peut tirer ...

Ici (je suis en REP+ et on a pas mal de classes), quand on est obligé de faire des cours doubles, soit on met les plus forts dans le cours inférieur et les élèves faibles du cours supérieur (qui peuvent tirer bénéfice de la situation) avec un effectif égal aux cours simples, soit on "bourre" le cours double avec deux bons groupes qui peut avoir davantage d'élèves que les cours simples.

Dans tous les cas, on ne bouge pas les cours doubles (constitués uniquement d'élèves qu'on connait) et les nouveaux élèves sont mis dans les cours simples, ainsi que ceux qui arrivent en cours d'année.

Et on essaie de ne pas mettre deux années de suite les mêmes élèves dans les cours doubles.

Ainsi les répartitions sont plus faciles, et les "vieux de la vieille n'hésitent pas à prendre un cours double pour laisser un cours simple aux T1 ou PES.

Mais bon, depuis les REP+, on en a de moins en moins !

Dans mon école 5 classes, nous avons eu une année 4 classes avec des élèves de GS car il y avait 4 élèves de GS avec des dossiers MDPH très lourds et que je refusais que cela soit porté par 2 collègues de GS (dont moi). Clairement entre les rdv parents plus nombreux pour ces élèves, la ou les ESS, le dossier GEVASCO à remplir... je trouve injuste que cela repose sur un ou 2 enseignants. 

L'argument d'une collègue était de dire que lorsqu'ils étaient nombreux en PS je m'en fichais, ce qui était complètement faux, même si l'année où je suis arrivée dans l'école la répartition des élèves avait été effectuée par la précédente directrice (j'étais venue pour la répartition des niveaux mais clairement ne connaissant pas les élèves actuels ni les arrivants en PS j'avais laissé faire). En effet dans la classe des TPs-PS il y avait 2 élèves fort compliqués. Dans la mienne (PS-GS) j'avais tous les élèves de début d'année sauf 1 (la maman considérée comme pénible par l'ancienne directrice avait été mise dans ma classe et a tout de suite compris pourquoi). Depuis nous organisons un samedi matin la visite des futurs élèves pour la rentrée suivante, ça permet tout de suite de voir les éventuels élèves compliqués et de les répartir équitablement.
Chaque année nous organisons un CMC où nous parlons des élèves BEP afin de faire un point sur les dossiers, les prises en charge, le ressenti des parents... et ce sont les élèves que nous répartissons en premier lors du CM de fin juin et chacun doit prendre sa part.

 

Je pense qu'en maternelle les répartitions en multi-niveaux sont facilitées par l'organisation de travail (en atelier) et la présence d'un 2è adulte, même si l'ATSEM n'a pas le même statut que l'enseignant. J'aime cette organisation mais je ne l'imposerai pas à mes collègues, même si cette année sur 4 classes (il y a eu une fermeture à la rentrée) une est en PS/MS, les 3 autres en PS/MS/GS

Concernant l'élémentaire je partage ton point de vue sur " soit on met les plus forts dans le cours inférieur et les élèves faibles du cours supérieur (qui peuvent tirer bénéfice de la situation)"

L'année où les collègues dans mon ancienne école avaient décidé (vraie décision d'équipe ) de mettre tous les CE1 faibles dans la même classe et ceux avec un bon niveau similaire dans le cours double, la collègue du cours simple s'est arrachée les cheveux toute l'année, et pourtant pas débutante. Dans l'école élémentaire dans laquelle j'envoie mes élèves, cela fait 3 années de suite qu'ils continuent la même chose et qui ne fonctionne pas: 

- CP/CE1 en gros ce sont les CE1 faibles (ou qu'ils auraient voulu maintenir mais pas fait pour x raisons)  qui sont là

- CE1/CE2 (plusieurs classes) les bons CE1

=> les CP (car ils mettent les très bons GS dans cette classe) dépassent très vite les CE1.

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Pour en revenir au sujet initial et tenter de répondre à la question, je pense qu'il faut arriver à trouver le bon équilibre et comme le disait Torque (je crois), parfois il suffit d'une pomme pourrie dans l'équipe pour que cet équilibre foire.

Je ne suis pas du tout pour un statut particulier pour le directeur ou la directrice, je trouve important d'être un collègue enseignant et personnellement j'adore enseigner mais j'aime aussi ma fonction de directrice. Je pense que si l'institution n'inventait pas des enquêtes, des nouveaux trucs, si les IEN faisait leur boulot en respectant les textes et si l'Etat donnait à chaque école une aide administrative la charge de travail serait bien moins grande (avec bien sûr aussi les moyens pour les élèves BEP car ça prend beaucoup de temps)

Dans mon école, on essaie de se mettre d'accord

- sur les dates de réunion (ça tourne en fonction des impératifs de chacun et des 2 compléments, celui de la PEMF et le mien)

- sur les répartitions : des niveaux puis des élèves

- sur les outils communs

Tout ceci passe par des réunions, lorsque je suis arrivée (il y a 5 ans) on s'est beaucoup réunis en début car il n'y avait - aucun projet commun (pas obligatoire mais s'il y a l'envie pourquoi pas),

- aucune programmation commune (du genre en motricité les collègues se posaient la question tous les lundi alors on travaille sur quoi, depuis on a une programmation en EPS que l'on fait évoluer en fonction de nos ressenti suite aux séquence et suite aux achats de matériel, en sciences), aucun carnet de suivi des apprentissages. On a créé quelques outils communs qui passent d'année en année... 

- aucune idée sur la gestion du PPMS...

Bref ça nous a pris beaucoup de temps au début, les 2 ou 3 premières années, mais l'envie était commune d'avoir une cohérence au sein de l'école. Ainsi quand un nouveau collègue arrive on lui explique ce qui est déjà mis en place et il peut apporter sa pierre à l'édifice.

Ce n'est pas toujours idyllique, mais  le confinement nous a encore rapprochés je pense. ON se réunissait toutes les semaines en Visio ( enfin ceux qui voulaient) pour papoter, échanger, se donner des nouvelles afin de ne pas rester isolés et puis à la fin ça nous a permis de travailler et préparer la réouverture de l'école. On a bossé en équipe. 1 collègue préparait le travail pour tous les PS de l'école, 1 autre celui des MS, les 3 collègues de GS nous assurions l'accueil des soignants donc on préparait ensemble le travail pour les GS. Ensuite on mettait tout en commun, corrections éventuelles et on envoyait aux parents d'élèves de nos classes respectives. C'est très compliqué de retrouver ce fonctionnement maintenant qu'on est revenus en classe et en plus avec la gestion particulière, mais j'aimerais éventuellement qu'on puisse réutiliser ce que nous avions mis en place assez spontanément pour le fonctionnement en classe (même si on utilise souvent les mêmes ressources, on s'échange aussi des jeux, des supports)...

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Il y a 13 heures, pimouss690 a dit :

Ce que je note simplement  c'est qu à une epoque dans notre métier, des femmes qui mettaient leurs vie de famille de côté c c'etait ultra rare.

Je pense aussi que cette profession était + simple autrefois... enfin je voyais ça au travers de mes yeux d'élève hein, j'en sais rien (pas d'enfants atteints de divers troubles du comportement par ex, moindre place des parents...)

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il y a 22 minutes, pimouss26 a dit :

Moi-même j'ai cédé quand il y a 4 ans avec une collègue (après discussion en CM) nous avions décidé d'avoir une classe triple niveau, l'IEN m'a demandé de rédiger un projet classe multi-âge (Alors que ça n'a rien de révolutionnaire) le 28/06. Nous étions 2 écoles de la Circo concernées, l'autre école le faisait, j'ai suivi malheureusement. (projet qui au passage n'a servi à rien car l'IEN a changé et le nouveau nous fait confiance)

J'ai "la chance" de travailler dans une circonscription difficile, donc l'IEN a d'autres chats à fouetter.

Je sais juste qu'il est intervenu il y a deux ou trois ans dans une école où deux collègues qui voulaient travailler ensemble parce qu'elles étaient copines, avaient imposé deux CP-CM2, en se prenant bien sûr les plus sympas "car elles avaient un cours double", donc à cause de ça, il y avait un CP "poubelle" et un CM1-CM2 avec peu de CM2, tous des cas.

Et malgré le tri, les CP du CP-CM2 ne savaient pas tous lire en fin d'année.

il y a 23 minutes, pimouss26 a dit :

Tout ce qui concerne la sécurité en général est de la responsabilité du directeur ou de la directrice. Par contre je refuserai de soutenir un ou une collègue qui n'aurait pas pris sa part de responsabilité : le planning des services de récréation est organisé, chacun le connaît, donc le respecte. J'ai une collègue (la même que l'exemple citée au-dessus) qui un jour est partie en sortie (certes de proximité) sans m'informer (et en plus en laissant son ATSEM seule aux sanitaires avec une élève qui mettait "trop de temps" à s'habiller). Clairement il serait arrivée quelque chose pendant cette sortie j'aurais décliné toute responsabilité n'étant pas informée. Collègue avec X années d'enseignement derrière elle, qui avait déjà organisé des sorties donc savait qu'il fallait me communiquer le document 48h avant. 

Ce sont en général les problèmes de sécurité qui causent les frictions entre adjoints et directeurs, les premiers voulant imposer des non-respects des textes pour leur confort alors que le directeur est responsable des conséquences et de l'application des textes.

il y a 23 minutes, pimouss26 a dit :

Le genre de répartition que je déteste.

Tu as raison certains collègues sont accrochés à "leur" niveau, à leur confort... c'est compliqué de travailler ainsi. 

Il nous disait ça justement parce qu'il savait que les répartitions sont un des sujets de conflit dans les équipes et, surtout d'incidents par la suite, d'absences, ...

il y a 24 minutes, pimouss26 a dit :

Le texte entier c'est "le directeur répartit APRÈS AVIS DU CONSEIL DES MAÎTRES" et cette phrase à son importance. Il y a plusieurs éléments : répartir les classes/niveaux et les élèves. Dans mon école (maternelle) nous organisons cela tous ensemble. Maintenant c'est moins problématique mais il m'est arrivé une année de proposer 9 répartitions différentes de niveaux (pas les élèves) avec l'organisation des ATSEM (5 classes mais 4 temps plein et mi-temps) afin d'expliquer que selon le niveau et le nombre d'élèves présents pendant la sieste telles ATSEM seraient au dortoir (je veux toujours qu'elles soient 2, il y a + de 40 enfants) et telles autres en classe. Ainsi la situation était claire. 

On a aussi procédé ainsi mais, maintenant, on s'est fixé un profil d'élèves pour les classes et pour la structure (avec les classes dédoublées, la structure est beaucoup moins compliquée qu'avant), ça change peu.

Donc les enseignants des cours inférieurs retirent de leur liste "au les élèves ayant le profil "cours double", puis font deux listes, une pour chaque cours simple du niveau supérieur, et les collègues du cours supérieur tirent au sort une liste de chaque collègue du niveau inférieur.

Ca marche très bien.

il y a 27 minutes, pimouss26 a dit :

- CP/CE1 en gros ce sont les CE1 faibles (ou qu'ils auraient voulu maintenir mais pas fait pour x raisons)  qui sont là

- CE1/CE2 (plusieurs classes) les bons CE1

=> les CP (car ils mettent les très bons GS dans cette classe) dépassent très vite les CE1.

Et, moi, j'adore ce type de fonctionnement, car si les CE1 sont bien choisis, ils tirent un grand profit de cette classe où ils revoient tranquillement tous les sons ... tout en étant quand même au CE1.

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