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Placer les élèves "les plus perturbateurs dans des établissements d'encadrement renforcé"


André Jorge

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il y a 11 minutes, ronin a dit :

Chez moi j'ai une IEN qui a enseigné 5 ans et forme les CAFIPEMF. Mon ancienne IEN avait enseigné trois ans...

La cpc eps de mon ancienne circo avait 3 ans d'expérience en tant que PE. 

Les animations pédagogiques étaient purement et simplement du recraché d'Eduscol, sans aspect pratique. 

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il y a 11 minutes, Delavegue a dit :

La cpc eps de mon ancienne circo avait 3 ans d'expérience en tant que PE. 

Les animations pédagogiques étaient purement et simplement du recraché d'Eduscol, sans aspect pratique. 

J'ai eu les mêmes.... Il est de plus en plus fréquent qu'en analyse a postériori de la séquence qu'elle nous présente que je pointe l'évidence des réponses (présentées comme erronées) des enfants puisque conformes à la consigne.

Et je ne parle même pas des erreurs mathématiques ou grammaticales qu'on retrouve de plus en plus souvent.😕

Ah ben si j'en parle 😄

Des erreurs on en fait tous hein mais a priori on n'a pas été recrutés comme spécialistes dans un domaine et on ne prétend pas former des adultes (et quand on présente 50 fois le même document d'une page on le relit et le rerelit et le fait relire).

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il y a une heure, pimouss690 a dit :

les personnes "hors classe" ne sont pas à mettre dans le même panier. Il y en a qui fort très bien leur métier.

Tout à fait, mais sur ces forums, ce sont les enseignants hors la classe qui vantent les bénéfices de leurs postes voire se permettent de nous cracher dessus.

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Ça se justifie. Après, en tant que PE, il est difficile d appréhender un refus de prendre tel ou tel ou des groupes de plus de 3 ou 4 lorsqu on exige de nous de faire progresser 30 gamins dont 1/3 avec grosses difficultés. 

Sans parler de l'ingérence dans la composition des classes ...r 

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Certains, il est vrai, deviennent maladroits et des remarques sur la pédagogie ou la didactique passent très mal. Le constat est le même pour le CPC. 

Pour certains, ce n'est pas de la maladresse. Ils se croient réellement au-dessus du panier !

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Face aux PE concernés, une humilité face aux situations rencontrées ferait beaucoup de bien. Les membres du Rased, cpc, directions déchargés  à 100% respectés et appréciés étaient ceux qui osaient dire " c est dur, moi-même je ne saurais pas faire".

Et qui nous montrent leur solidarité par leur travail, leur investissement, leur présence aux réunions, avant et après les horaires de classe, dans le froid avec nous pendant la récréation, ...

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Parce que le nœud du problème est là. Face à l ingérable, cpc, rased, ien ,dasen, ministre, président n auront pas de meilleurs résultats que nous malgré tous les discours qui diraient le contraire.

Ca c'est certain !

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Les référents Ash et pôle ressources sont dans des positions impossibles: on leur demande de trouver des solutions qui n existent souvent pas ou qui ne sont pas du tout de leur ressort. 

Et nous, nous le sommes encore plus !

il y a une heure, pimouss690 a dit :

Je suis toutefois d accord sur le recrutement. Combien de postes sont confiés à des collègues ayant moins de 10 ( voire 5!) années d d'expérience, des cpc/ référents maths qui viennent donner des conseils en maternelle et/ou en élémentaire sans y avoir jamais enseigné une année.

Le manque de volontaires dans des circos a une raison assez consensuelle : problématiques avec l ien.

Quand dans certaines circos ça se bouscule, dans d autres parfois c est la Bérézina. 

Ici, ce n'est pas un problème de volontaires, c'est juste que ce qui est demandé par la hiérarchie pour obtenir ces postes est de recracher les BO, de dire l'inverse de ce qu'on peut constater sur le terrain, donc que pour des vieux collègues intègres, c'est difficile !

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Il y a 8 heures, ronin a dit :

Il devrait y avoir un minimum d'expérience pour postuler. Genre quinze ou vingt ans. Sinon, zéro crédibilité. 

Selon moi, c'est un faux problème. Tu peux avoir une forte expérience, mais ne pas savoir la transmettre. Pour moi, ce qui pose problème c'est de penser que """former""" des enseignants  c'est comme si on faisait classe à des élèves d'élémentaire. Tu prends la même formation avec une approche totalement différente et l'expérience n'entrera peu ou pas en ligne de compte puisque le formateur pourra s'appuyer sur celle des participants. 

 

 

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Il y a 2 heures, Hildebert a dit :

Tu prends la même formation avec une approche totalement différente et l'expérience n'entrera peu ou pas en ligne de compte puisque le formateur pourra s'appuyer sur celle des participants. 

Quel intérêt pour les participants puisque le formateur ne sait pas de quoi il parle car il ne l'a pas suffisamment (voire pas du tout) vécu ?

Autant, dans ce cas, faire venir des formateurs extérieurs à l'EN et remettre ces enseignants devant des élèves ...

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Il y a 14 heures, Bogey a dit :

Le sac de quoi ?

 

..... ou comment se faire insulter alors qu’on essaie d’apaiser...

😔

Pour en revenir au débat: 3 ou 5 ans d’expérience seulement, on croit rêver. 
 

Et maintenant je vous laisse entre vous.

 

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Il y a 11 heures, pimouss690 a dit :

La lecture des posts est bel et bien révélatrice du mal-être profond de notre profession.

Toutes les personnes "hors classe" ne sont pas à mettre dans le même panier. Il y en a qui font très bien leur métier.

Concernant les Rased , les personnes affectées ont fait le choix de ne pas s épuiser en se concentrant sur les élèves qu elles estiment aptes au progrès. 

Ça se justifie. Après, en tant que PE, il est difficile d appréhender un refus de prendre tel ou tel ou des groupes de plus de 3 ou 4 lorsqu on exige de nous de faire progresser 30 gamins dont 1/3 avec grosses difficultés. 

Certains, il est vrai, deviennent maladroits et des remarques sur la pédagogie ou la didactique passent très mal. Le constat est le même pour le CPC. 

Face aux PE concernés, une humilité face aux situations rencontrées ferait beaucoup de bien. Les membres du Rased, cpc, directions déchargés  à 100% respectés et appréciés étaient ceux qui osaient dire " c est dur, moi-même je ne saurais pas faire".

Parce que le nœud du problème est là. Face à l ingérable, cpc, rased, ien ,dasen, ministre, président n auront pas de meilleurs résultats que nous malgré tous les discours qui diraient le contraire.

Les référents Ash et pôle ressources sont dans des positions impossibles: on leur demande de trouver des solutions qui n existent souvent pas ou qui ne sont pas du tout de leur ressort. 

Je suis toutefois d accord sur le recrutement. Combien de postes sont confiés à des collègues ayant moins de 10 ( voire 5!) années d d'expérience, des cpc/ référents maths qui viennent donner des conseils en maternelle et/ou en élémentaire sans y avoir jamais enseigné une année.

Le manque de volontaires dans des circos a une raison assez consensuelle : problématiques avec l ien.

Quand dans certaines circos ça se bouscule, dans d autres parfois c est la Bérézina.

Je pense qu'il y a une ancienneté minimale pour présenter le cafipemf, mais je suis d'accord sur le fait qu'elle devrait être relevée. Idem pour les Ien (j'en ai subi un qui était prof dans le second degré, jamais enseigné en primaire). Chez moi, pendant une année scolaire c'est un t2 qui a fait fonction de cpc eps, parce qu'il avait une licence de staps....Le problème c'est aussi que ces postes si attractifs, si planqués...personne n'en veut (je ne parle pas des postes d'ien), donc on en rabat sur la "qualité" des personnels, et c'est le serpent qui se mord la queue.

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Il y a 2 heures, Goëllette a dit :

Quel intérêt pour les participants puisque le formateur ne sait pas de quoi il parle car il ne l'a pas suffisamment (voire pas du tout) vécu ?

Autant, dans ce cas, faire venir des formateurs extérieurs à l'EN et remettre ces enseignants devant des élèves ...

L'intérêt est justement de capitaliser sur l'expérience des participants pour nourrir la formation et c'est le rôle du formateur avant dans sa préparation, pendant en proposant une approche professionnelle et en synthétisant. Cela suppose de sortir des formations consistant à faire le travail de l'élève, faire une correction et la synthèse déjà écrite. 

Personnellement, les formations de l'EN m'ont quasiment toujours emmerdé sans que je me pose la question de l'expérience. C'est la forme qui est à revoir et en profondeur. 

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Il y a 1 heure, Hildebert a dit :

L'intérêt est justement de capitaliser sur l'expérience des participants pour nourrir la formation et c'est le rôle du formateur avant dans sa préparation, pendant en proposant une approche professionnelle et en synthétisant. Cela suppose de sortir des formations consistant à faire le travail de l'élève, faire une correction et la synthèse déjà écrite. 

Personnellement, les formations de l'EN m'ont quasiment toujours emmerdé sans que je me pose la question de l'expérience. C'est la forme qui est à revoir et en profondeur. 

Le problème de beaucoup de formateurs est qu ils n assument pas le fait de ne pas maitriser certains sujets.

Ce n est pas leur faute en soi: comment parler de la maternelle par exemple quand le dernier souvenir remonte à un stage en début de carrière?

On leur demande clairement de faire semblant en s aidant des ressources disponibles ( je le sais, j ai assisté à une réunion de formation cafipemf, je suis tombée de ma chaise).

En tant que professionnel, on le ressent dès les premières minutes. Souvent à nos questions légitimes, la non maîtrise du sujet emmène les formateurs sur la défensive.

Le Cafipemf devrait exiger un minimum de 5 ans en élémentaire et 5 ans en maternelle,  pour moi c est un minimum pour être légitime. L experience du formateur est clé à mon sens pour mener la réflexion sur la didactique. Sinon ce qui doit se passer arrive: se retrouver avec un public majoritairement plus calé un semblant énervé de perdre son temps à écouter des paraphrases d Eduscol...

 

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Je ne suis pas d'accord avec Hildebert. Nous faisons un métier pour lequel l'expérience est prépondérante, un métier qui est proche en réalité de l'artisanat où le compagnonnage est primordial. C'est d'ailleurs comme ça que sont formés les jeunes médecins, au contact de médecins séniors en poste. Pas par des gens qui n'ont pas vu un malade depuis vingt ans. Pareil pour les pilotes, pour l'armée, etc etc. Le pire étant les IEN. Comment prétendre comprendre et évaluer le travail d'un enseignant quand on en sait moins que lui, que l'on a pas vécu un minimum de situations de classe, de relations avec les pairs, les parents, les partenaires extérieurs ? ou alors ça veut dire qu'un manager du privé ou un chef d'équipe de magasin peut devenir IEN sans problème.

 

Je rejoins pimouss.

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