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Placer les élèves "les plus perturbateurs dans des établissements d'encadrement renforcé"


André Jorge

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Il y a 1 heure, Frédo45 a dit :

Et nonau ne dit pas le contraire... Il dit juste que si les parents refusent une prise en charge, un redoublement ou une orientation, ils ont gain de cause et que la philosophie de Blanquer tend à les rendre encore plus puissants. Mais tu peux faire mine de ne pas avoir compris... 

j'ai très bien compris vu que c'est aussi mon quotidien.

je répondais juste à sa phrase sur les CE.... les CE n'ont aucun pouvoir décisionnaire car les écoles n'ont pas de statut juridique.

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J'ai eu confirmation hier, dans mon département à la rentrée en plus de l'enseignante ressource autisme nous aurons une enseignante ressource pour les élèves présentants des troubles du comportement.

Je me doute que cela ne va pas résoudre toutes les situations mais c'est une initiative qui a le mérite d'être testée. 

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Quelle est l'utilité d'une personne extérieure si elle ne te prend pas les élèves, à part t'écouter pleurer, faire des fiches et des dossiers ou, pire, t'expliquer comment tu devrais faire ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Confus 1
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Il y a 2 heures, Maneki Neko a dit :

C’est dommage de partir avec autant d’à priori …. 
 

Ce ne sont pas des a priori, c'est du vécu !

Je pense que l'inclusion à tout va est une catastrophe pour tout le monde et ces nouveaux postes des cataplasmes sur des jambes de bois.

Et en attendant, les enseignants face aux élèves ont des conditions d'exercice de plus en plus difficiles à cause de ça !

Après, je peux comprendre que les collègues concernés par tous ces postes hors la classe soient satisfaits de leur sort.

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il y a 7 minutes, Goëllette a dit :

Ce ne sont pas des a priori, c'est du vécu !

Je pense que l'inclusion à tout va est une catastrophe pour tout le monde et ces nouveaux postes des cataplasmes sur des jambes de bois.

Et en attendant, les enseignants face aux élèves ont des conditions d'exercice de plus en plus difficiles à cause de ça !

Après, je peux comprendre que les collègues concernés par tous ces postes hors la classe soient satisfaits de leur sort.

Que d'aigreur....et l'année n'est pas commencée...Bon courage.

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Il y a 13 heures, Maneki Neko a dit :

J'ai eu confirmation hier, dans mon département à la rentrée en plus de l'enseignante ressource autisme nous aurons une enseignante ressource pour les élèves présentants des troubles du comportement.

Je me doute que cela ne va pas résoudre toutes les situations mais c'est une initiative qui a le mérite d'être testée. 

C'est bien de tester la pénurie. La politique de l'inclusion scolaire est celle de la destruction de l'enseignement spécialisé.

À la place de médecins, infirmiers, psychologues, éducateurs, locaux adaptés pour des activités adaptées, on va bénéficier de l'immense privilège d'une enseignante ressource par département pour la légion d'élèves ingérables au quotidien, et d'une autre pour les enfants autistes, tous à besoins particuliers.

Il y a encore une quarantaine d'années, les classes spécialisées fleurissaient. Qui se souvient même des simples classes d'adaptation ? C'est beau le progrès, surtout quand on y croit.

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L'autisme n'est pas une maladie mentale (nul besoin de médecins,  infirmiers ....) C'est un trouble neurodéveloppemental. L'enfant autiste a besoin d'une orthophoniste spécialisée, d'une ergothérapeute spécialisée, d'une psychomotricienne  spécialisée. Il doit bénéficier d'ateliers d''interactions sociales   et bien entendu d'une AVS à plein temps (même à la cantine). Il doit suivre une scolarité normale au milieu d'enfants ordinaires. L'investissement des parents doit être colossal et constant (et financier !). L'un des parents doit arrêter de travailler ne serait-ce que pour trouver tous ces spécialistes et accompagner l'enfant à ses RV (en dehors du temps scolaire). Il faut lui présenter un maximum d'activités variées petit à petit. Alors évidemment une personne ressource par département,  c'est pas vraiment ce qui convient. 

En Italie, il me semble que  le nombre d'enfants d'une classe accueillant un autiste est de 12. L'AVS est une enseignante spécialisée. On est loin d'une telle prise en charge.

Pour les troubles du comportement, c'est différent et pareil je suppose : prises en charge sérieuses, investissement des parents ,,,

Je pense que nous aurons de plus en plus d'enfants porteurs de handicaps  à cause de l'utilisation de polluants, pesticides,  à la présence de particules fines ... 

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Une AVS toute la journée.... j’ai eu des enfants avec des handicaps lourds, jamais d’AVS toute la journée !

Investissement des parents( et je ne parle même pas de l’aspect financier), souvent minime voir contraire à l’intérêt de l’enfant. ( ceci dit cette année j’en avais plusieurs dans une situation compliquée : une seule famille opposée aux suivis et qui faisait n’importe quoi, les autres « bravo » et vraiment pas étrangères aux progrès de leurs enfants , une plus difficile et pour nous aussi car le problème est vaste).

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Il y a 12 heures, montagny a dit :

Que d'aigreur....et l'année n'est pas commencée...Bon courage.

Je partage l avis de Goelette. Aigrie non, usée oui. 

Usée physiquement et psychologiquement d essayer littéralement de sauver ces gamins et leurs parents.  Parce qu on le sait, parfois, on est la bouée d oxygene pour eviter des drames humains à court et à long terme 

Je respecte les fonctions hors classe et en connaît les réelles difficultés. Toutefois, gérer une classe in vivo avec un ou des enfants dangereux pour eux-mêmes et les autres, c est quand même autre chose. La peur de l accident est omniprésente et même si on a tendance à expliquer que c est la direction qui porte les responsabilités, dans les faits c'est bel et bien l enseignant concerné qui est traîné en justice.

Ces postes ressources, ça peut aider les jeunes enseignants qui auraient des difficultés à gérer une classe lambda mais sûrement pas à gérer de réelles problématiques liées à des EBEP.

Je les sollicite pour ma part pour une seule chose: confirmer mes propos de signalement et me décharger de l inaction de l EN en cas d evenements graves. 

 

 

 

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Intéressant comme article effectivement. Merci de l'avoir partagé. 

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Il y a 17 heures, montagny a dit :

Que d'aigreur....et l'année n'est pas commencée...Bon courage.

Ce n'est pas de l'aigreur. 

C'est être réaliste devant notre métier au quotidien subissant des élèves comme ça. 

Je suis juste dépitée, pas aigrie. 

Je redoute d'avance les crises de mon élève autiste les jours sans aesh, devant faire avancer et progresser les autres. C' est tout. S'il veut blesser ses camarades avec un compas ou un ciseau comme au CP, je fais quoi ? Devant ses bruits d'animaux, je fais quoi ? Avec ses cris, je fais quoi ? Je me ferai une joie d'inonder de demandes la personne ressource de mon département. 

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