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Placer les élèves "les plus perturbateurs dans des établissements d'encadrement renforcé"


André Jorge

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il y a 11 minutes, myrtille3413 a dit :

Pour moi qui ait vécu un an avec un élève explosif, sans solution, malgré 3 ess dans l'année.,je suis pour. 🤔

Ceux qui sont contre, avez vous déjà eu un tel élève qui jette son matériel sur tout le monde, s'enfuit de la classe, retourne sa table et sa chaise, refuse de travailler, déchire sa feuille, ses cahiers, insulte de pu*e la collegue d'à côté, insulte se camarades, se blesse en tapant le mur, et en même temps, 29 autres élèves qui ont envie d'apprendre, qui ne disent rien, qui sont paralysés par la peur pour certains ? 

Avez vous eu des séances complètement foutues en l'air car vous passez 1h à côté de cet élève pour le calmer et les autres qui étaient lances sur le passé simple finissent en mandalas? 

Êtes vous sorti en pleurs de la classe (devant 30 élèves donc) car vous avez reçu une trousse en pleine tête, vous avez mal mais vous ne pouvez pas hurler, le mettre dehors car personne ne pourrait le surveiller ? 

Vous êtes vous retrouvé chez votre médecin en pleurs car impuissant face à un enfant de 9 ans ? Dont les parents ont lâche l'affaire ? Et quand vous avez fait une fiche incident, l'ien vous dit "Courage, faites un contrat de comportement, 30 min par jour chez un collègue, ça devrait aller." 

Et que vous ne pouvez même pas prendre cet élève en sortie eps au gymnase, car il met en danger les autres en les poussant du trottoir ? Ou jette sa veste sur la route ? 

 

Pas de place en Segpa, pas de sessad. 

Il a été viré de son collège cette année. Il avait frappé un prof. La 1e chose que j'ai fait, c'est vérifier qu'il n'allait pas dans le collége de mes enfants. 

L'année prochaine, j'ai un eleve autiste violent qui arrive. Juste 12h d'avis et 3h de sessad. Le reste du temps, personne (car pial chez nous, et le peu d'heures d'avs est chichement partagé). 

Je sais que je ne revivrai pas une année comme j'a vécu. Plus jamais. Et si ça arrive dans la classe de mes enfants, et qu'ils en sont affectés, je monterai au créneau. 

 

Pas de rased dans mon coin depuis des années. Juste un psy qui est la 2h dans la semaine. Elle ne sert à rien, ne connaît pas les enfants. Cette année, elle finissait les entretiens demandés en 2019....😢

Je te comprends, mon mari l’a vécu et cela a été très dur. Moi je sais que je ne pourrais le supporter. Je suis pour également.

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il y a 25 minutes, myrtille3413 a dit :

Pour moi qui ait vécu un an avec un élève explosif, sans solution, malgré 3 ess dans l'année.,je suis pour. 🤔

Ceux qui sont contre, avez vous déjà eu un tel élève qui jette son matériel sur tout le monde, s'enfuit de la classe, retourne sa table et sa chaise, refuse de travailler, déchire sa feuille, ses cahiers, insulte de pu*e la collegue d'à côté, insulte se camarades, se blesse en tapant le mur, et en même temps, 29 autres élèves qui ont envie d'apprendre, qui ne disent rien, qui sont paralysés par la peur pour certains ? 

Avez vous eu des séances complètement foutues en l'air car vous passez 1h à côté de cet élève pour le calmer et les autres qui étaient lances sur le passé simple finissent en mandalas? 

Êtes vous sorti en pleurs de la classe (devant 30 élèves donc) car vous avez reçu une trousse en pleine tête, vous avez mal mais vous ne pouvez pas hurler, le mettre dehors car personne ne pourrait le surveiller ? 

Vous êtes vous retrouvé chez votre médecin en pleurs car impuissant face à un enfant de 9 ans ? Dont les parents ont lâche l'affaire ? Et quand vous avez fait une fiche incident, l'ien vous dit "Courage, faites un contrat de comportement, 30 min par jour chez un collègue, ça devrait aller." 

Et que vous ne pouvez même pas prendre cet élève en sortie eps au gymnase, car il met en danger les autres en les poussant du trottoir ? Ou jette sa veste sur la route ? 

Oui, j'ai vécu exactement ça cette année, et c'était l'enfer... :( 

J'avais le même modèle, j'ai appelé au secours toute l'année, mais tant qu'on tient le coup, personne ne nous aide...

Je venais à l'école la boule au ventre, j'y ai laissé une partie de ma santé et une grande partie de mon goût pour le métier...

Jusqu'à ce que je fonde en larmes devant les élèves et que je me fasse arrêter...

C'est un enfant qui a besoin d'aide, mais la liste d'attente pour le CMPP ici, c'est 18 mois... 

Il faudrait des structures d'accueil d'urgence, temporaires, au moins le temps que tout l'armada médical se mette en place. Pour permettre aux enseignants et à toute la classe de souffler...

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Je suis d'accord avec ce que vous dites, les situations que vous avez vécues ne sont pas tolérables . Il faut de la place dans les structures déjà existantes, mettre en place des mesures d'accompagnement pour les élèves et de soutien pour les enseignants.

Je ne suis pas pour le maintien à tout prix dans les classes...parfois il faut orienter en IME ou ITEP , c'est une certitude. 

Mais plutôt que de vouloir réinventer le monde avec un pseudo projet  comme VP qui de toutes façons n'a donné aucun détail concret qu'on se donne d'abord les moyens de faire fonctionner correctement ce qui existe ... 

Il n'empêche que hormis situation exceptionnelle (comme celles décrites dans ce post  ) mettre en dehors de la société des enfants et adolescents en construction c'est partir du constat qu'ils ne changeront pas ...et ça je ne peux pas y être favorable.

Et pour répondre à la question, oui j'ai eu des élèves violents dans ma classe (adolescents qui me dépassaient d'une tête) oui je suis allée plusieurs fois en classe la peur au ventre en me disant que va - t- il se passer aujourd'hui ?  Est ce que cela rend ma position plus légitime ? 

Je ne suis pas pour le maintien à tout prix dans le parcours ordinaire mais je suis pour les passerelles et pas la mise en dehors de la société.

Si on prend l'exemple des enfants autistes si on veut qu'ils puissent évoluer il faut qu'ils puissent voir des comportements socialement dans la norme . 

De toutes façons comme déjà dit par plusieurs intervenants , le projet de VP ne vise pas ces élèves là mais certainement les "délinquants" .... Enfin je suppose puisqu'elle n'a toujours rien précisé de concret.

 

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Le 27/07/2021 à 13:41, orime a dit :

Idéal pour son électorat de droite qui aimerait que leurs enfants puissent bien rester entre Phimonènes, Enguerrand et Jean Eudes "et qu'on vire toute cette racaille". 

 

Non, ils s'en foutent, leurs gamins sont dans le privé depuis longtemps. C'est un effet d'annonce immonde digne de wauquiez, morano et toute la clique, objectif 2022;

A mon avis, l'école dans sa forme actuelle ne sait pas accueillir tous les enfants de la république. Plus de moyens pour l'Aide sociale à l'enfance, la pédopsychiatrie...Alors il ne reste plus que la ségrégation, les écoles prison, dans la tête des esprits libéraux qui estiment que ces familles sont responsables de ce qu'il leur arrive.

Par contre, je pense qu'il faut inventer /développer des solutions d'urgence temporaires hors l'école le temps de construire des projets qui tiennent la route pour ces enfants. Ce qui me semble horrible, c'est de subir des situations insupportables sans qu'il n'y ait de solutions de rupture, pour que l'institution pose le stop et dise, ça, non, ce qui protègerait les personnels les familles et les élèves.

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il y a 6 minutes, papillon2704 a dit :

Non, ils s'en foutent, leurs gamins sont dans le privé depuis longtemps. C'est un effet d'annonce immonde digne de wauquiez, morano et toute la clique, objectif 2022;

A mon avis, l'école dans sa forme actuelle ne sait pas accueillir tous les enfants de la république. Plus de moyens pour l'Aide sociale à l'enfance, la pédopsychiatrie...Alors il ne reste plus que la ségrégation, les écoles prison, dans la tête des esprits libéraux qui estiment que ces familles sont responsables de ce qu'il leur arrive.

Par contre, je pense qu'il faut inventer /développer des solutions d'urgence temporaires hors l'école le temps de construire des projets qui tiennent la route pour ces enfants. Ce qui me semble horrible, c'est de subir des situations insupportables sans qu'il n'y ait de solutions de rupture, pour que l'institution pose le stop et dise, ça, non, ce qui protègerait les personnels les familles et les élèves.

Et des moyens massifs doivent être mis dans la PREVENTION, rased, médecin, psy, psychomot....

c'est indispensable pour éviter que des situations de difficulté "simple" ne virent au drame.

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Il y a 2 heures, papillon2704 a dit :

Non, ils s'en foutent, leurs gamins sont dans le privé depuis longtemps. C'est un effet d'annonce immonde digne de wauquiez, morano et toute la clique, objectif 2022;

A mon avis, l'école dans sa forme actuelle ne sait pas accueillir tous les enfants de la république. Plus de moyens pour l'Aide sociale à l'enfance, la pédopsychiatrie...Alors il ne reste plus que la ségrégation, les écoles prison, dans la tête des esprits libéraux qui estiment que ces familles sont responsables de ce qu'il leur arrive.

Par contre, je pense qu'il faut inventer /développer des solutions d'urgence temporaires hors l'école le temps de construire des projets qui tiennent la route pour ces enfants. Ce qui me semble horrible, c'est de subir des situations insupportables sans qu'il n'y ait de solutions de rupture, pour que l'institution pose le stop et dise, ça, non, ce qui protègerait les personnels les familles et les élèves.

Il y avait les classes relais, quasi toutes supprimées dans mon département. 

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Il y a 20 heures, myrtille3413 a dit :

Pour moi qui ait vécu un an avec un élève explosif, sans solution, malgré 3 ess dans l'année.,je suis pour. 🤔

Ceux qui sont contre, avez vous déjà eu un tel élève qui jette son matériel sur tout le monde, s'enfuit de la classe, retourne sa table et sa chaise, refuse de travailler, déchire sa feuille, ses cahiers, insulte de pu*e la collegue d'à côté, insulte se camarades, se blesse en tapant le mur, et en même temps, 29 autres élèves qui ont envie d'apprendre, qui ne disent rien, qui sont paralysés par la peur pour certains ? 

Avez vous eu des séances complètement foutues en l'air car vous passez 1h à côté de cet élève pour le calmer et les autres qui étaient lances sur le passé simple finissent en mandalas? 

Êtes vous sorti en pleurs de la classe (devant 30 élèves donc) car vous avez reçu une trousse en pleine tête, vous avez mal mais vous ne pouvez pas hurler, le mettre dehors car personne ne pourrait le surveiller ? 

Vous êtes vous retrouvé chez votre médecin en pleurs car impuissant face à un enfant de 9 ans ? Dont les parents ont lâche l'affaire ? Et quand vous avez fait une fiche incident, l'ien vous dit "Courage, faites un contrat de comportement, 30 min par jour chez un collègue, ça devrait aller." 

Et que vous ne pouvez même pas prendre cet élève en sortie eps au gymnase, car il met en danger les autres en les poussant du trottoir ? Ou jette sa veste sur la route ? 

 

Pas de place en Segpa, pas de sessad. 

Il a été viré de son collège cette année. Il avait frappé un prof. La 1e chose que j'ai fait, c'est vérifier qu'il n'allait pas dans le collége de mes enfants. 

L'année prochaine, j'ai un eleve autiste violent qui arrive. Juste 12h d'avis et 3h de sessad. Le reste du temps, personne (car pial chez nous, et le peu d'heures d'avs est chichement partagé). 

Je sais que je ne revivrai pas une année comme j'a vécu. Plus jamais. Et si ça arrive dans la classe de mes enfants, et qu'ils en sont affectés, je monterai au créneau. 

 

Pas de rased dans mon coin depuis des années. Juste un psy qui est la 2h dans la semaine. Elle ne sert à rien, ne connaît pas les enfants. Cette année, elle finissait les entretiens demandés en 2019....😢

C'est quand même une vision très binaire car ceux qui sont contre les exclusions demandent tous à ceux que soient développés ces structures d'accueil. Cet argument me fait penser à ceux qui sont favorables à la peine de mort et qui te disent "Et si c'était une personne de ta famille qui était tuée ?". En général, je leur réponds "Et si c'était un membre de ta famille qui tuait ?" Idem, si c'était ton enfant qui agissait ainsi ou un enfant de ta famille. Car, d'accord, il y a des facteurs familiaux dans ses désordres mentaux mais ça n'arrive pas qu'aux autres. Les enfants autistes et violents, ça peut arriver dans toutes les familles. La sociopathie aussi. La schizophrénie. Et dans bien des cas, ces enfants sont profondément malades. Mais le regard porté sur la maladie mentale dans ce pays est souvent méprisant. Ce ne sont pas de vrais malades pour beaucoup. C'est vrai pour les enfants comme pour les adultes. Il n'y a qu'à voir comment sont traités les malades mentaux (regardez l'actualité et le meurtre de ce prêtre) ou même encore les maladies psycho-sociales. Toujours pas de véritables reconnaissances de burn out par exemple. 

Pour les enfants, c'est pareil. Un enfant qui souffre de troubles mentaux sera considéré comme un enfant mal éduqué (ça arrive, c'est vrai aussi). Mais il ne sera pas considéré comme handicapé au même titre qu'un handicapé moteur. Car le handicap moteur, ça se voit. Alors attention ! Je ne dis pas que les handicaps de ce type sont bien gérés pas l'EN. Mais il va falloir sortir de cette vision biaisée de la pathologie mentale, développer et adapter les structures à cela. Voilà ce que nous disons. Merci de ne pas travestir nos propos. 

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il y a 50 minutes, Frédo45 a dit :

C'est quand même une vision très binaire car ceux qui sont contre les exclusions demandent tous à ceux que soient développés ces structures d'accueil. Cet argument me fait penser à ceux qui sont favorables à la peine de mort et qui te disent "Et si c'était une personne de ta famille qui était tuée ?". En général, je leur réponds "Et si c'était un membre de ta famille qui tuait ?" Idem, si c'était ton enfant qui agissait ainsi ou un enfant de ta famille. Car, d'accord, il y a des facteurs familiaux dans ses désordres mentaux mais ça n'arrive pas qu'aux autres. Les enfants autistes et violents, ça peut arriver dans toutes les familles. La sociopathie aussi. La schizophrénie. Et dans bien des cas, ces enfants sont profondément malades. Mais le regard porté sur la maladie mentale dans ce pays est souvent méprisant. Ce ne sont pas de vrais malades pour beaucoup. C'est vrai pour les enfants comme pour les adultes. Il n'y a qu'à voir comment sont traités les malades mentaux (regardez l'actualité et le meurtre de ce prêtre) ou même encore les maladies psycho-sociales. Toujours pas de véritables reconnaissances de burn out par exemple. 

Je ne comprends pas ta réponse à @myrtille3413, qui exprimait juste une réalité de classe. :idontno:

Ce qu'elle a vécu, je l'ai vécu cette année aussi. Mon élève, il était en grande souffrance, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour l'aider, mais je ne suis pas psy. A côté de ça, je pleurais tous les soirs en rentrant de l'école, ainsi que plusieurs de mes élèves... Certains ont commencé à développer de la phobie scolaire à cause de son comportement.

Bien sûr que ce petit garçon n'allait pas bien, mais s'il avait été sorti de la classe régulièrement, pour avoir des soins et aller mieux, ça aurait été bénéfique, aussi bien pour lui que pour le reste des enfants de la classe! 

Pour lui, être en classe était une souffrance. Cet enfant avait besoin d'aide, et RIEN, il n'existe RIEN pour l'aider, pour nous aider.

Et à la fin de l'année, ce n'est plus 1 enfant en souffrance que j'avais dans la classe, mais pas loin de 24 en fait... 

Après, je suis d'accord qu'il faut agir en amont, avec davantage de moyens pour psychologues scolaire, CMPP, CMPEA et autre... mais en attendant, on fait quoi? En cas d'urgence, on fait quoi? J'étais à deux doigts de le frapper...

Sans compter que, avec son exemple, certains élèves border line de la classe (un en particulier) ont commencé à agir pareil...

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Il y a 20 heures, Maneki Neko a dit :

Je suis d'accord avec ce que vous dites, les situations que vous avez vécues ne sont pas tolérables . Il faut de la place dans les structures déjà existantes, mettre en place des mesures d'accompagnement pour les élèves et de soutien pour les enseignants.

Je ne suis pas pour le maintien à tout prix dans les classes...parfois il faut orienter en IME ou ITEP , c'est une certitude. 

Mais plutôt que de vouloir réinventer le monde avec un pseudo projet  comme VP qui de toutes façons n'a donné aucun détail concret qu'on se donne d'abord les moyens de faire fonctionner correctement ce qui existe ... 

Oui, tout à fait d'accord avec ce que j'ai cité, et d'autant plus avec ce que j'ai mis en gras.

Mais que quand on crie à l'aide, quelqu'un nous réponde au moins. Qu'on nous vienne en aide. Pour l'instit, pour les camarades, et pour l'enfant en question. Qu'on puisse mettre des choses en place plutôt que cette impuissance... :( 

Moi je m'en suis beaucoup voulu de ne pas pouvoir aider mon élève, malgré tout ce que j'avais mis en place...

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Il y a 21 heures, myrtille3413 a dit :

Pour moi qui ait vécu un an avec un élève explosif, sans solution, malgré 3 ess dans l'année.,je suis pour. 🤔

Ceux qui sont contre, avez vous déjà eu un tel élève qui jette son matériel sur tout le monde, s'enfuit de la classe, retourne sa table et sa chaise, refuse de travailler, déchire sa feuille, ses cahiers, insulte de pu*e la collegue d'à côté, insulte se camarades, se blesse en tapant le mur, et en même temps, 29 autres élèves qui ont envie d'apprendre, qui ne disent rien, qui sont paralysés par la peur pour certains ? 

Avez vous eu des séances complètement foutues en l'air car vous passez 1h à côté de cet élève pour le calmer et les autres qui étaient lances sur le passé simple finissent en mandalas? 

Êtes vous sorti en pleurs de la classe (devant 30 élèves donc) car vous avez reçu une trousse en pleine tête, vous avez mal mais vous ne pouvez pas hurler, le mettre dehors car personne ne pourrait le surveiller ? 

Vous êtes vous retrouvé chez votre médecin en pleurs car impuissant face à un enfant de 9 ans ? Dont les parents ont lâche l'affaire ? Et quand vous avez fait une fiche incident, l'ien vous dit "Courage, faites un contrat de comportement, 30 min par jour chez un collègue, ça devrait aller." 

Et que vous ne pouvez même pas prendre cet élève en sortie eps au gymnase, car il met en danger les autres en les poussant du trottoir ? Ou jette sa veste sur la route ? 

 

Pas de place en Segpa, pas de sessad. 

Il a été viré de son collège cette année. Il avait frappé un prof. La 1e chose que j'ai fait, c'est vérifier qu'il n'allait pas dans le collége de mes enfants. 

L'année prochaine, j'ai un eleve autiste violent qui arrive. Juste 12h d'avis et 3h de sessad. Le reste du temps, personne (car pial chez nous, et le peu d'heures d'avs est chichement partagé). 

Je sais que je ne revivrai pas une année comme j'a vécu. Plus jamais. Et si ça arrive dans la classe de mes enfants, et qu'ils en sont affectés, je monterai au créneau. 

 

Pas de rased dans mon coin depuis des années. Juste un psy qui est la 2h dans la semaine. Elle ne sert à rien, ne connaît pas les enfants. Cette année, elle finissait les entretiens demandés en 2019....😢

La même  cette année  mais avec 2 élèves de ms....j en récupère 1 des 2 l an prochain. Il devrait avoir 1 avsi il aura des bouts de m avs m d un autre dixit le pial " on fait ce qu on peut "  J ai prévenu que si pas d avsi a la rentrée  je ferai le foin nécessaire pour l obtenir  ( médecine de prévention,  arrêts si nécessaire...) ou pour qu il vienne au pro rata du temps d avs m octroyé... marre de laisser ma santé ( et celle des autres eleves) dans cette pseudo inclusion....

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Il y a 1 heure, Frédo45 a dit :

C'est quand même une vision très binaire car ceux qui sont contre les exclusions demandent tous à ceux que soient développés ces structures d'accueil. Cet argument me fait penser à ceux qui sont favorables à la peine de mort et qui te disent "Et si c'était une personne de ta famille qui était tuée ?". En général, je leur réponds "Et si c'était un membre de ta famille qui tuait ?" Idem, si c'était ton enfant qui agissait ainsi ou un enfant de ta famille. Car, d'accord, il y a des facteurs familiaux dans ses désordres mentaux mais ça n'arrive pas qu'aux autres. Les enfants autistes et violents, ça peut arriver dans toutes les familles. La sociopathie aussi. La schizophrénie. Et dans bien des cas, ces enfants sont profondément malades. 

Ça resonne car l an dernier mon ex belle fille était tdah ++ avec aesh pour autant son père se demenait pour qu elle ait tous les suivis nécessaires, écoutait les conseils, était prêt à envisager une orientation... bref tt le contraire de certains parents d eleves de ma connaissance qui sont dans le deni et ou la passivite total...et ça ça arrange bien l institution

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Le 07/08/2021 à 09:18, André Jorge a dit :

Même quand il n'y en a qu'un la situation peut être ingérable.

Surtout s'il paye les autres à démonter la classe (si si situation vécue)

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