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Posté(e)

Ce qui est dommage c’est que tu as un à priori. Pour toi, permettre d’autres positivions et lieux de travail dans la classe c’est synonyme d’être mal assis. 
Ce n’est pas le cas. 
 

Il s’agit de répondre à des besoins physiologiques des enfants tout en veillant à ce que les postures ne soient jamais néfastes (d’où la nécessité de se former, même par soi-même). 
 

Je peux t’assurer que je ne fais pas partie des enseignants « cools » de mon école mais plutôt des plus exigeantes. Pour autant des élèves à besoin particuliers trouvent des avantages certains à être en flexible et les autres en tirent également des bénéfices. 
 

Des études scientifiques montrent que la mémoire est plus performante lorsqu’on apprend en étant en mouvement. Être sur un coussin d’équilibre ou un ballon suffit puisque ses micro-mouvements suffisent. 
 

Mon expérience me montre que les élèves sont très concentrés pendant les phases de travail individuel. Ils se sont déplacés, ont choisi leur place, se sentent bien et sont prêt à travailler. 
 

Les ateliers et les travaux de groupes se passent très bien, ils savent coopérer, respecter le matériel commun, ranger, et gagnent énormément en autonomie. 
 

Ça ne veut pas dire que le flexible c’est mieux. Ça veut juste dire que ça fonctionne et que je n’y vois aucun inconvénients. 

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Il y a 3 heures, Goëllette a dit :

Il ne s'agit pas d'être ou ne pas être une mauvaise maîtresse mais du sens qu'on donne à son métier et de la difficulté pour des débutants de choisir tel ou tel fonctionnement.

 

Justement, le sens que je donne à mon métier c’est de pouvoir me réinvestir et chercher des solutions pour faciliter l’accueil des élèves à besoins particuliers. Et mes recherches et mes expérimentations m’ont permis de me rendre compte que même les élèves « ordinaires » en tirent des bénéfices. 
 

Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris l’idée du « sens qu’on donne à son métier », ou du moins j’ai peur de comprendre. J’ai vraiment l’impression que tu associes classe flexible et maitre baba cool avec une classe en bazar et des élèves qui font ce qu’ils veulent. Tu es vraiment très loin de la réalité. 
Mais je sais qu’il est parfois difficile de modifier ses croyances.
 

En tous cas je ne me permets pas de juger les collègues qui ne travaillent pas en flexible, ni de remettre en cause le sens qu’ils donnent à leur métier. 
 

‘Pour choisir de fonctionner ainsi il faut vraiment le vouloir et savoir pourquoi on le fait. Vouloir faire une classe flexible parce que c’est joli, ça ne fonctionne pas. 
 

 

  • J'adhère 3
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il y a 16 minutes, Elodyie a dit :

Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris l’idée du « sens qu’on donne à son métier », ou du moins j’ai peur de comprendre. J’ai vraiment l’impression que tu associes classe flexible et maitre baba cool avec une classe en bazar et des élèves qui font ce qu’ils veulent. Tu es vraiment très loin de la réalité. 
Mais je sais qu’il est parfois difficile de modifier ses croyances.

Je parle du sens que JE mets à mon métier.

Il ne s'agit pas de croyances, pour ce qui me concerne, mais d'une trentaine d'années d'expérience et d'observation.

Après, tu fais ce que tu veux dans ta classe, si tu estimes que tes élèves travaillent mieux couchés qu'assis à leur bureau.

il y a 19 minutes, Elodyie a dit :

‘Pour choisir de fonctionner ainsi il faut vraiment le vouloir et savoir pourquoi on le fait. Vouloir faire une classe flexible parce que c’est joli, ça ne fonctionne pas. 

Sauf que tu ne m'expliques toujours pas l'intérêt que TOI tu trouves à ce fonctionnement, par rapport à un fonctionnement traditionnel et surtout l'intérêt pour les élèves.

C'est une question. Pas une condamnation.

Posté(e)
il y a 25 minutes, Goëllette a dit :

Je parle du sens que JE mets à mon métier.

Il ne s'agit pas de croyances, pour ce qui me concerne, mais d'une trentaine d'années d'expérience et d'observation.

Après, tu fais ce que tu veux dans ta classe, si tu estimes que tes élèves travaillent mieux couchés qu'assis à leur bureau.

Sauf que tu ne m'expliques toujours pas l'intérêt que TOI tu trouves à ce fonctionnement, par rapport à un fonctionnement traditionnel et surtout l'intérêt pour les élèves.

C'est une question. Pas une condamnation.

Tu ironises en disant « si tu estimes que tes élèves travailles mieux couchés qu’assis. »… 

Ca montre encore une fois que tu as une vision très erronée et très réductrice de ce qu’est une classe flexible. Pour te répondre, ils se couchent uniquement (et s’il en ont envie), pour lire un livre, ou en atelier de fluence avec moi… en gros quand ils ne doivent QUE lire pendant la séance. Et je n’ai pas eu besoin de leur dire explicitement. Ils ont bien compris que dans les règles il y a « je choisis une place qui me permet de bien travailler » et lorsqu’on doit faire un exercice écrit, ce n’est pas possible couché. Bref, travailler couché, c’est anecdotique, et en même temps moi je préfère lire à l’aise dans mon canapé ou allongée dans mon lit … donc s’ils peuvent apprécier pleinement leur moment de lecture, ce n’est que du positif …
 

 

Les intérêts que j’y trouve (et ça ne veut pas dire que dans un autre type de fonctionnement ce n’est pas le cas):

- les élèves se sentent bien, à l’aise (en chaussons d’ailleurs), sont contents de venir à l’école. Les parents me font souvent ce retour, notamment pour des élèves qui étaient plutôt anxieux ou exprimaient clairement ne pas aimer l’école.

On développe des qualités de:

- respect du matériel collectif 

- sens des responsabilités : le matériel coûte cher, ou il nécessite du temps de recherche pour la maîtresse pendant les vacances ou il a été emprunté à ma fille. Ils en sont responsables , ils doivent en prendre soin, et ranger la classe parfaitement eux-même 

- la coopération: indispensable, et même des élèves plutôt « égoïstes » se prennent au jeu. Exemple de l’année dernière, la maman a été agréablement surprise de son évolution sur ce point.


 

 

- la différenciation grandement facilitée. Avec tout le matériel disponible, les zones de travail aménagées et la pédagogie plus flexible, il est beaucoup plus facile de différencier efficacement qu’avant. 
 

- la prise d’autonomie. Ils gagnent énormément en autonomie. Ils ne se laissent pas guider sans cesse par un adulte. Ils deviennent petit à petit capables de faire des choix qui vont les impacter positivement pour le travail: ne pas se placer à côté de tel copain parce qu’avec lui je discute et je ne travaille pas bien, aller se placer dans un endroit où je vais avoir des outils d’aide si j’en ai besoin (le coin des maths, le centre d’écriture, près de la maîtresse…). Ils doivent connaître parfaitement la classe et où est rangé chaque chose (pourtant c’est très fourni). 
 

- ils apprennent à écouter leurs propres besoins. Ils peuvent en effet aller s’isoler dans une tente, prendre un casque anti-bruit, se placer sur une table face au mur pour être tranquille… bien sûr pas toujours et en fcontion de l’activité mais encore une fois, ils ne le font pas à mauvais escient. 
 

- ils sont concentrés plus longtemps. Le fait de bouger régulièrement et de choisir leur posture permet à leur corps d’assouvir leur besoin physiologique de bouger et leur inconscient est moins obnubilé par ce besoin, ils sont donc plus aptes à travailler.  
Quand un enfant n’est plus à l’aise dans sa posture, il décroche forcément …. Il s’affale, il gigote etc…. Le fait de permettre au corps de bouger permet une déconcentration rapide. 
 

J’en oublie certainement… le sujet est vaste… 

 

 

Posté(e)

Mais encore une fois, tu fais ce que tu penses bien pour tes élèves. Ce n'est pas de l'ironie.

Et si je ne pense pas la même chose, ce n'est pas parce que je n'y connais rien mais que j'ai une autre conception de mon rôle auprès de mes élèves et-ou une autre expérience que la tienne.

Je mets également en garde les débutants sur la difficulté de mettre en place des fonctionnements de ce type s'ils n'ont pas déjà la maîtrise de leurs élèves et s'ils n'en ont pas mesuré toutes les difficultés.

Pour ce qui est de la philosophie ou de la psychologie de ce fonctionnement, c'est une autre affaire !

Ceci dit, pendant des décennies, les élèves ont très bien travaillé assis à leur bureau et force est de constater que leur comportement et leurs résultats étaient très largement meilleurs qu'aujourd'hui et que les enseignants étaient beaucoup plus sereins.

Chacun en tire ensuite ses enseignements.

  • J'aime 2
Posté(e)

Le problème de la classe flexible, c'est qu'on voit tout de suite les ballons et autres, or c'est la dernière étape, normalement il y a tout un travail de réflexion pédagogique avant. 

Et on peut mieux se tenir sur un ballon que sur une chaise. Mais pour écrire, c'est chaise obligatoire. 

Avant on y arrivait peut-être, mais les élèves n'étaient pas forcément épanouis. Certains maîtres faisaient régner la terreur.

Et la société n'était pas la même, les connaissances sur les enfants différentes. 

EDIT : je précise que je suis du genre maîtresse carrée et exigente, croisée avec un dragon.

Posté(e)

Et je suis bien d'avant d'adopter telle ou telle méthode il faut être au clair avec sa classe. 

Posté(e)

Je les laisse s'assoir comme ils veulent (sauf si c'est très dangereux), pour plusieurs raisons :

- nous travaillons quasiment tout le temps assis sur la chaise, sans mouvement, donc je comprends leur besoin de bouger
- mes chaises sont trop grande. Aucun enfant n'a les pieds qui touche par terre. Même avec un dictionnaire ou une boîte ça ne touche pas... Donc j'imagine comme ça doit être désagréable...

et la troisième :
- je serais moi même absolument incapable d'être assise correctement sur une chaise, encore plus dans les conditions de ma classe !

Posté(e)

Je pense aussi que la sérénité des enseignants n’a pas de rapport avec le sujet.

 

Entièrement d’accord avec le fait de d’abord penser pédagogie et ensuite aménagement. 
 

Et moi aussi je suis hyper carrée et du genre dragon exigeante 😆

Posté(e)
Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

Le problème de la classe flexible, c'est qu'on voit tout de suite les ballons et autres, or c'est la dernière étape, normalement il y a tout un travail de réflexion pédagogique avant. 

Peut-être parce que la majorité des collègues qu'on voit défiler dans nos écoles et qui invoquent la classe flexible (et je précise "invoquent" et non "maîtrisent") commence justement par mettre en place ce fameux ballon sauteur et la liberté de se balader dans la classe, ce qui crée du chahut, ceci gênant en premier lieu les classes alentours et, rapidement, le collègue en question qui n'arrive pas à gérer ses élèves car il s'est fait bouffer. 

Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

Et on peut mieux se tenir sur un ballon que sur une chaise. Mais pour écrire, c'est chaise obligatoire. 

Donc comme tu le dis, non, on ne se tient pas mieux sur un ballon que sur une chaise pour écrire.

Je pense que c'est tout le sujet : "A quel moment peut-on laisser les élèves ne pas s'asseoir correctement ?"

Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

Avant on y arrivait peut-être, mais les élèves n'étaient pas forcément épanouis. Certains maîtres faisaient régner la terreur.

Mais tous les maîtres ne faisaient pas régner la terreur et la majorité des élèves était au moins aussi épanouie que ceux du maintenant.

Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

Et la société n'était pas la même, les connaissances sur les enfants différentes. 

Justement, c'est la société (et la non éducation reçue à la maison) qui a engendré des élèves complètement en vrac.

Car c'est maintenant qu'ils sont en vrac. Pas autrefois assis sur des chaises à travailler en silence, nuance.

Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

EDIT : je précise que je suis du genre maîtresse carrée et exigente, croisée avec un dragon.

Tu donnes exactement la solution : l'exigence, le cadre. 

Mais de l'extérieur, peut-être que certains pensent que tu fais régner la terreur ... 😉

Et pour un débutant, c'est plus facile de gérer une classe avec un fonctionnement traditionnel.

Il y a 4 heures, diddle21000 a dit :

Et je suis bien d'avant d'adopter telle ou telle méthode il faut être au clair avec sa classe. 

Complètement d'accord. On met souvent la charrue avant les bœufs. 

Il y a 4 heures, Liora a dit :

et la troisième :
- je serais moi même absolument incapable d'être assise correctement sur une chaise, encore plus dans les conditions de ma classe !

Peut-être que si tu essayais, tu y arriverais. Et que du coup tes élèves aussi ...

La fameuse pédagogie par l'exemple.

Il y a 3 heures, Elodyie a dit :

Et moi aussi je suis hyper carrée et du genre dragon exigeante 😆

Encore une fois, tout est là !

Si vous arrivez à avoir ce cadre tout en flexibilisant votre classe, pourquoi pas.

Posté(e)
Le 08/12/2021 à 08:43, giga a dit :

Je suis en maternelle, et sur une chaise, c'est assis correctement. ça fait parti des apprentissages à mon niveau ;)

Ils sont souvent par terre et là, je refuse la position W.

 

C'est drôle, je t'ai lue hier et ai observé ça en classe immédiatement. C'est pas quelque chose que je vois souvent, alors qu'ils sont souvent par terre.

Posté(e)
il y a 29 minutes, Goëllette a dit :

Donc comme tu le dis, non, on ne se tient pas mieux sur un ballon que sur une chaise pour écrire.

Pour ce qui est de la posture (se tenir le dos droit en sollicitant les bons muscles), si. Sauf qu'on n'a pas la stabilité nécessaire à une bonne écriture. Sauf que souvent, la taille des ballons n'est pas adaptée (elle dépend normalement de la taille de la personne qui l'utilise) et du coup, ils perdent leur intérêt postural.

il y a 29 minutes, Goëllette a dit :

Mais tous les maîtres ne faisaient pas régner la terreur et la majorité des élèves était au moins aussi épanouie que ceux du maintenant.

Je concède que je n'ai pas nuancé mon propos (comme souvent quand je ne suis pas sur l'ordinateur pour répondre, c'est un tort ; comme les erreurs qui se sont glissées dans ma réponse). 

 

il y a 29 minutes, Goëllette a dit :

Mais de l'extérieur, peut-être que certains pensent que tu fais régner la terreur ... 😉

Quand je te parle de maîtres qui font régner la terreur, c'est pour l'avoir vécu de l'intérieur. Mes élèves n'ont pas peur de moi. 
Mais on dévie du sujet.

 

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