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Le ministère envisage d'abaisser le niveau de recrutement des professeurs des écoles


Falala

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il y a 18 minutes, montagny a dit :

dans les textes nationaux cela ne concerne que la maternelle.

Oui j'ai l'impression qu'ils ont étendu la règle maternelle à l'élémentaire. 

il y a 19 minutes, montagny a dit :

Après il faut oser aller contre son IEN ; le mien discutait bien mais ce n'est pas toujours le cas

Voilà.  Ce n'est pas toujours évident.  Certains sont ouverts au dialogue, d'autres moins. On peut parfois batailler avec eux en choisissant bien sa bataille.  J'ai bataillé avec une IEN pour le maintien en élémentaire d'un élève de plus de 12 ans en CLIS qui n'avait pas de place en CLIS collège. Je l'ai pris à 3/4 temps de son mi temps à l'école dans ma classe ordinaire du coup il y avait bien une place en CLIS école. (C'était encore la CLIS à l'école et je n'étais que sa maîtresse d'inclusion). Je n'aurai pas bataillé pour un autre élève. 

J'ai osé batailler avec cette IEN parce que le courant passait super bien entre nous (je n'ose penser que j'étais la seule à l'apprécier dans la circo mais nous n'étions pas nombreux) et que j'avais des cartes en main. Je n'oserai pas avec l'actuelle alors qu'elle a une bien meilleure réputation. 

En droit et gestion, on m'avait appris qu'il y a la règle et les usages. Les tribunaux suivent principalement la règle, en dehors ce sont souvent les usages qui prévalent.

 

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Il y a 6 heures, montagny a dit :

d'où la nécessité d'avoir un directeur formé et avec une autorité au moins fonctionnelle. Cela permet d'arrêter le genre de dérive que tu cites.

Le projet d'école devrait ici avoir tout son sens au lieu d'être un acte administratif.

Dans mon collège, dès qu'il y a un projet, il doit y avoir une référence au projet d'établissement.

Je ne pense pas être la seule à penser que donner une responsabilité pédagogique à une personne non spécifiquement formée est un non sens absolu. 

C est une prérogative actuelle du directeur d école qui a le dernier mot face parfois à des collèges mieux formés (dont titulaires de cafipemf). 

Une autorité se construit grâce à une légitimité..

S il y avait une autorité fonctionnelle incluant le pilotage pédagogique, il faudrait que tous les chefs soient certifiés cafipemf/caffa. Hors c est tout bonnement impossible étant donné la difficulté des certifications corrélés au manque d attractivité des postes de directeur. 

Pour inciter les "chefs" à se former pédagogiquement, pas de mystère, le nerf de la guerre est toujours le même.. Ou bien comme dans le secondaire, la partie pédagogique est du ressort de l IA IPR et non pas du chef d'établissement. 

 

 

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Il y a 14 heures, montagny a dit :

5 ans commissaire politique !

 Si mes questions peuvent paraître sèches, elles sont à la mesure du ressenti dévalorisant que l'on peut avoir en lisant tes propos...

 Loin de moi l'idée de faire une enquête sur ta vie ; j'essaye simplement de comprendre ce qui te pousse à idéaliser le bien-fondé des rapports hiérarchiques dans le secteur privé et à vouloir le transférer à l'EN.

 J'écris idéaliser car ce que j'ai pu et peux encore entendre de personnes dans mon entourage travaillant dans le secteur privé n'y est pas reluisant : beaucoup de sentiment d'injustice, de copinage, de protection du n+1 incompétent mais intouchable car le n+3 est est un parent plus ou moins proche (idem dans l'administration, d'ailleurs)...

 Nombreux témoignages à propos de collègues bien notés et augmentés car sachant se "vendre", se plaindre ou s'imposer par leur personnalité bien plus que par l'atteinte d'"objectifs".

 Quant au "travail en équipe", on retrouve les mêmes constantes de sympathies et d'inimitié que dans l'EN, la rivalité en plus... travail en équipe qui consiste souvent à transférer sur celui qui abat le travail, sans pour autant en tirer une gratification à l'entretien, une partie des dossiers des autres.

 Bien sûr, ce ne sont là que des témoignages auxquels on pourra forcément opposer une dose de subjectivité, chacun tirant un peu la couverture à soi lorsqu'il décrit son travail à ses proches, et dont on se gardera de faire une généralisation trop hâtive.

 Mais j'ai tendance à penser que le fonctionnement du "monde du travail" de la "vraie vie" -qui sous certains aspects des constantes en matière de rapports humains, ressemble finalement à l'EN- ne résoudra en rien les problèmes de l’École, et en importera même d'autres auxquels elle échappe encore.

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Il y a 9 heures, Pimouss a dit :

Je ne pense pas être la seule à penser que donner une responsabilité pédagogique à une personne non spécifiquement formée est un non sens absolu.

En effet. Mais ça semble être dans l'air du temps : le ministère s'apprête bien à le faire en recrutant massivement des contractuels.

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il y a 42 minutes, Rudy a dit :

Merci.

Ton lien renvoie notamment à un document hallucinant, avec des tableaux bourrés de prescriptions dans lesquels on cherchera désespérément... la construction d'une séance d'enseignement.

https://bulacad.ac-aix-marseille.fr/uploads/BA/BA802/DAFIP802-136.pdf?ts=1549896663

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Il y a 9 heures, Goëllette a dit :

Mais pourquoi les titulaires de CAFIPEMF ne veulent-ils pas devenir directeurs d'école ?

Tu cumules les primes ? je pense pas, donc on trouvera personne😁

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il y a une heure, prof désécol a dit :

 Si mes questions peuvent paraître sèches, elles sont à la mesure du ressenti dévalorisant que l'on peut avoir en lisant tes propos...

 Loin de moi l'idée de faire une enquête sur ta vie ; j'essaye simplement de comprendre ce qui te pousse à idéaliser le bien-fondé des rapports hiérarchiques dans le secteur privé et à vouloir le transférer à l'EN.

 J'écris idéaliser car ce que j'ai pu et peux encore entendre de personnes dans mon entourage travaillant dans le secteur privé n'y est pas reluisant : beaucoup de sentiment d'injustice, de copinage, de protection du n+1 incompétent mais intouchable car le n+3 est est un parent plus ou moins proche (idem dans l'administration, d'ailleurs)...

 Nombreux témoignages à propos de collègues bien notés et augmentés car sachant se "vendre", se plaindre ou s'imposer par leur personnalité bien plus que par l'atteinte d'"objectifs".

 Quant au "travail en équipe", on retrouve les mêmes constantes de sympathies et d'inimitié que dans l'EN, la rivalité en plus... travail en équipe qui consiste souvent à transférer sur celui qui abat le travail, sans pour autant en tirer une gratification à l'entretien, une partie des dossiers des autres.

 Bien sûr, ce ne sont là que des témoignages auxquels on pourra forcément opposer une dose de subjectivité, chacun tirant un peu la couverture à soi lorsqu'il décrit son travail à ses proches, et dont on se gardera de faire une généralisation trop hâtive.

 Mais j'ai tendance à penser que le fonctionnement du "monde du travail" de la "vraie vie" -qui sous certains aspects des constantes en matière de rapports humains, ressemble finalement à l'EN- ne résoudra en rien les problèmes de l’École, et en importera même d'autres auxquels elle échappe encore.

J’ai travaillé 11 ans en entreprise avant de passer le concours. Mon N+1, quand il partait au siège social nous annonçait : « Je ne vais pas bosser, je vais faire de la politique ! ». Eh oui, il faut savoir passer dans tel bureau, se faire voir, avancer ses pions... et n’est pas forcément reconnu celui qui bosse le mieux.  C’est comme ça, on connaît les règles du jeu. Bon nombre de PE vont déchanter si ça arrive chez nous....

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il y a 52 minutes, cat99 a dit :

Tu cumules les primes ? je pense pas, donc on trouvera personne😁

Ici, longtemps les directions totalement déchargées étaient priorisées pour les dirlos formateurs. Le Cafipemf apparait dans le profil du poste.

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il y a 3 minutes, montagny a dit :

Ici, longtemps les directions totalement déchargées étaient priorisées pour les dirlos formateurs. Le Cafipemf apparait dans le profil du poste.

Pour celles totalement déchargées c'est autre chose, mais pour les autres  au final il n y a qu une prime de directeur.... si effectivement on veut que le directeur puisse accompagner les équipes et bien il faut donner la prime direction + la prime formateur....

j'attends toujours mes frais de déplacements de l'année qui à mon avis vont être misérables par rapport au km effectués, franchement je suis plus qu'agacée d'avancer de l'argent et de ne même pas être remboursée...Donc bon si on passe une certification exigeante pour accompagner les équipes, il faut aussi que ça suive financièrement.

déjà je ne comprends pas pourquoi on a pas l'isae complète alors que les directeurs la touchent et que je fais quand même tous les rendez vous parents au même titre que le directeur....mais c'est un autre problème....je suis d'humeur grincheuse rien à voir avec ton message montagny😉 fin du hors sujet !je peux effacer si cela pollue le post

 

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