bab33 Posté(e) 19 août 2023 Posté(e) 19 août 2023 il y a 12 minutes, Invité Anonyme a dit : mais le directeur devrait quand même avoir son mot à dire dans l’évaluation des enseignants. Et nous on ne peut pas évaluer le directeur ? 9
Pimouss Posté(e) 19 août 2023 Posté(e) 19 août 2023 Il y a 1 heure, bab33 a dit : Et nous on ne peut pas évaluer le directeur ? En réalité maintenant les adjoints évaluent le directeur par le biais de l Évaluation d École. On leur demande leur avis lors d entretien sans celui ci. Ce n est pas par hasard que l évaluation du directeur par l ien et l eval d école soient toutes les 2 sur un rythme de 5 ans. 1
nonau Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 Il y a 9 heures, Invité Anonyme a dit : Tu ne peux pas appliquer ce principe à l’école primaire, qui n’a rien d’une entreprise. Quand une instit a décidé de ne pas bosser, il ne bosse pas, même si tu es respectueux, compréhensif ou généreux. Une année, j’avais un enseignant qui ne foutait rien en petit section… Je me suis dit qu’il fallait que je l’aide. J’ai organisé des moments d’échanges de pratiques, des visites des classes des collègues, je lui ai filé des bouquins, montré des astuces pour préparer la classe,… mais il s’en foutait… il est titulaire, payé à rien faire. On peut lui en faire une. Pas besoin de formation pour voir si un prof arrive régulièrement en retard, s’il se contente pour tout travail de donner des feuilles blanches à ses élèves ou si les ateliers sont pensés sérieusement, s’il fait la surveillance sérieusement ou s’il passe son temps à bavarder, s’il laisse des élèves dehors sans surveillance alors qu’il est en classe, s’il refuse de s’occuper de certains élèves de sa classe, s’il participe et s’investit dans les projets, s’il participe aux concertations, s’il complète les livrets scolaires, s’il organise effectivement les réunions avec les parents d’élèves (ou s’il annonce qu’il les fait mais ne les fait effectivement pas), s’il y a des plaintes continuelles de parents concernant l’absence de travail (cahier du jour vide, enfants qui ne font que jouer, s’il va manger gratis à la cantine, s’il agresse des enfants, s’il ne fait jamais de sport, s’il fait dormir les enfants de sa classe tout l’après-midi ou s’il les réveille au bout d’un temps raisonnable pour les mettre en activité, etc. Bon, mais j’ai cru comprendre que ce genre de choses ne se voient que dans mon académie... mais le directeur devrait quand même avoir son mot à dire dans l’évaluation des enseignants. Alors il y a une solution facile. La mise à pied ou l'exclusion (si si c'est possible). Mais là ce sont les Dasen qui décident, mais ils n'ont pas de cojones parce qu'ils préfèrent laisser cette très large minorité d'enseignants aux IEN et aux directeurs. Pas de vague aussi à ce niveau là au vu du niveau des candidats à ce métier où des contractuels... Sinon niveau directeurs, je pourrais faire exactement la même analyse que tu viens de réaliser. Des cons et des incompétents il y en a partout figure toi, même dans les directions. 1
elpissou Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 Le 18/08/2023 à 23:13, lilie2fr a dit : Moi je note - autorité fonctionnelle mais pas hiérarchique (donc rien qui change) - siège éjectable - en plus du PPCR, de nouvelles inspections - du boulot en plus pour pas grand chose Le 19/08/2023 à 08:00, nonau a dit : J'ai noté également qu'il pourra exclure (après l'approbation du CM) un élève maximum 5 jours sans l'aval de l'IEN. J’ai eu l’impression en lisant rapidement des articles de presse (pas eu le courage de lire le décret) qu’effectivement on leur rajoute des tâches ou responsabilités qui en font de plus en plus des fusibles. Le cas de l’exclusion de l’élève harceleur est significatif : en ces temps d’ultra médiatisation du harcèlement le directeur va devenir LE responsable aux yeux de tous, y compris de la justice. Tout ça sans apporter ce qui était demandé par une majorité : aide administrative, temps de décharge supplémentaire… Mais le syndicat des directeurs semble se réjouir de ce décret, alors tout va bien ! 2
FemmeDeRochas Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 Le 18/08/2023 à 12:44, Mirobolande a dit : @André Jorgel'évaluation des enseignants, sur quels critères ? Avec quelles conséquences, quels recours ? C'est quoi, un bon enseignant ? Les contractuels, eux, ils vont être évalués eux aussi ? Le statut de directeur échoue ici bien trop souvent à des petits jeunes sans expérience. Je les vois bien coiffer une casquette trop lourde pour eux. Le risque, c'est de tomber dans un fonctionnement type "entreprise privée", alors que l'enseignement n'en est pas une, avec les dérives qu'on peut observer : léchage de bottes, savoir-faire mais aussi "faire savoir" 😐...
BrunoXXX Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 Il y a 11 heures, Invité Anonyme a dit : Tu ne peux pas appliquer ce principe à l’école primaire, qui n’a rien d’une entreprise. Quand une instit a décidé de ne pas bosser, il ne bosse pas, même si tu es respectueux, compréhensif ou généreux. Une année, j’avais un enseignant qui ne foutait rien en petit section… Je me suis dit qu’il fallait que je l’aide. J’ai organisé des moments d’échanges de pratiques, des visites des classes des collègues, je lui ai filé des bouquins, montré des astuces pour préparer la classe,… mais il s’en foutait… il est titulaire, payé à rien faire. On peut lui en faire une. Pas besoin de formation pour voir si un prof arrive régulièrement en retard, s’il se contente pour tout travail de donner des feuilles blanches à ses élèves ou si les ateliers sont pensés sérieusement, s’il fait la surveillance sérieusement ou s’il passe son temps à bavarder, s’il laisse des élèves dehors sans surveillance alors qu’il est en classe, s’il refuse de s’occuper de certains élèves de sa classe, s’il participe et s’investit dans les projets, s’il participe aux concertations, s’il complète les livrets scolaires, s’il organise effectivement les réunions avec les parents d’élèves (ou s’il annonce qu’il les fait mais ne les fait effectivement pas), s’il y a des plaintes continuelles de parents concernant l’absence de travail (cahier du jour vide, enfants qui ne font que jouer, s’il va manger gratis à la cantine, s’il agresse des enfants, s’il ne fait jamais de sport, s’il fait dormir les enfants de sa classe tout l’après-midi ou s’il les réveille au bout d’un temps raisonnable pour les mettre en activité, etc. Bon, mais j’ai cru comprendre que ce genre de choses ne se voient que dans mon académie... mais le directeur devrait quand même avoir son mot à dire dans l’évaluation des enseignants. Je ne sais pas où vous les trouvez tous vos instits feignants. J'ai plus de 15 ans de métier, j'ai bossé dans une trentaine d'écoles, de collèges et d'établissements, des fumistes je n'en ai jamais rencontré, par contre des bourreaux de travail si, à la pelle. Je ne vois même pas comment on peut tenir une journée devant les mômes en arrivant les mains dans les poches... 1 7
Pimouss Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 il y a 38 minutes, BrunoXXX a dit : Je ne sais pas où vous les trouvez tous vos instits feignants. J'ai plus de 15 ans de métier, j'ai bossé dans une trentaine d'écoles, de collèges et d'établissements, des fumistes je n'en ai jamais rencontré, par contre des bourreaux de travail si, à la pelle. Je ne vois même pas comment on peut tenir une journée devant les mômes en arrivant les mains dans les poches... Fainéants je ne dirais pas ça mais des collègues en grande souffrance totalement dépassés, qui refusent de se soigner et à qui personnellement je ne confierai pas mes propres enfants. Un collègue en dépression sévère ou avec des troubles psychiques autres ne devrait pas se retrouver à gérer des élèves..
BrunoXXX Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 (modifié) il y a 8 minutes, Pimouss a dit : Fainéants je ne dirais pas ça mais des collègues en grande souffrance totalement dépassés, qui refusent de se soigner et à qui personnellement je ne confierai pas mes propres enfants. Un collègue en dépression sévère ou avec des troubles psychiques autres ne devrait pas se retrouver à gérer des élèves.. Ah oui là je suis d'accord, mais c'est autre chose (je répondais à un message bien précis), on ne parle plus de quelqu'un qui débarque à 8h30 en sifflotant.. Modifié 20 août 2023 par BrunoXXX
BrunoXXX Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 (modifié) il y a 9 minutes, Pimouss a dit : Un collègue en dépression sévère ou avec des troubles psychiques autres ne devrait pas se retrouver à gérer des élèves.. Le problème c'est que quand on en arrive là l'institution n'a pas grand chose à proposer. Refus des temps partiels sur autorisation désormais quasi systématiques et parfois des mi-temps thérapeutiques de toute façon limités à un an .. et puis pour se soigner, il faut encore trouver un psychiatre et / ou quelqu'un de compétent et ça ce n'est pas gagné ... Modifié 20 août 2023 par BrunoXXX 1
marcuse Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 (modifié) Il y a 12 heures, Invité Anonyme a dit : Tu ne peux pas appliquer ce principe à l’école primaire, qui n’a rien d’une entreprise. Quand une instit a décidé de ne pas bosser, il ne bosse pas, même si tu es respectueux, compréhensif ou généreux. Une année, j’avais un enseignant qui ne foutait rien en petit section… Je me suis dit qu’il fallait que je l’aide. J’ai organisé des moments d’échanges de pratiques, des visites des classes des collègues, je lui ai filé des bouquins, montré des astuces pour préparer la classe,… mais il s’en foutait… il est titulaire, payé à rien faire. On peut lui en faire une. Pas besoin de formation pour voir si un prof arrive régulièrement en retard, s’il se contente pour tout travail de donner des feuilles blanches à ses élèves ou si les ateliers sont pensés sérieusement, s’il fait la surveillance sérieusement ou s’il passe son temps à bavarder, s’il laisse des élèves dehors sans surveillance alors qu’il est en classe, s’il refuse de s’occuper de certains élèves de sa classe, s’il participe et s’investit dans les projets, s’il participe aux concertations, s’il complète les livrets scolaires, s’il organise effectivement les réunions avec les parents d’élèves (ou s’il annonce qu’il les fait mais ne les fait effectivement pas), s’il y a des plaintes continuelles de parents concernant l’absence de travail (cahier du jour vide, enfants qui ne font que jouer, s’il va manger gratis à la cantine, s’il agresse des enfants, s’il ne fait jamais de sport, s’il fait dormir les enfants de sa classe tout l’après-midi ou s’il les réveille au bout d’un temps raisonnable pour les mettre en activité, etc. Bon, mais j’ai cru comprendre que ce genre de choses ne se voient que dans mon académie... mais le directeur devrait quand même avoir son mot à dire dans l’évaluation des enseignants. Et les directeurs s'auto-jugeront sur leur travail d'enseignant ? J'ai hâte ! Modifié 20 août 2023 par marcuse
sosogirafe Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 Il y a 10 heures, Pimouss a dit : En réalité maintenant les adjoints évaluent le directeur par le biais de l Évaluation d École. On leur demande leur avis lors d entretien sans celui ci. Sérieux ? Mais fantastique...
nonau Posté(e) 20 août 2023 Posté(e) 20 août 2023 il y a une heure, FemmeDeRochas a dit : Le risque, c'est de tomber dans un fonctionnement type "entreprise privée", alors que l'enseignement n'en est pas une, avec les dérives qu'on peut observer : léchage de bottes, savoir-faire mais aussi "faire savoir" 😐... Entreprise privée ou système soviétique ce qui est quasi identique.
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