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epreuve arts visuels versailles


winniethepooh-78

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personellement ma démarche à été totalement différente. J'ai surtout travaillé sur les première sensations. Celle du contraste du chaud/froid, celle des ténèbre et de la clareté, celle de la peur et du coté rassurant.

Exemple, doc 1 l'arbre et la nature sont des éléments qui procure normalement la chaleur, mais les effets d'un arbre nu, de couleurs sombres et froides, de l'effet exagéré des branche d'arbre ondulé, dans le doc 2, un lieu hostères au couleur chaudes, un centre lumineux, et surtout ce visage qu'on peux voir avec les lustre pour les yeux et les larme, l'applique au dessus de la porte pour le nez, et la porte pour la bouche béante. Doc 3, créer des forme donne une impression de chaleur, c'est d'abord aller quelque part, donne un poids, celle de "l"obligation" dans la création...

Bref, donc pour faire rapide, j'ai fait avec des collage de papier et de feuille d'arbre qui représente à la fois une tete de clown (personnage qui m'inspire joie et peur) et un paysage avec des chemins et paneaux indicateurs (pour introduire la direction)... J'ai fait le tout avec du relief, et j'ai ajouté une touche lumineuse au centre, car c'est le point commum aux 2 photos. Enfin, j'ai ajouter une sorte de fenetre en colant de chaque coté de la production une feuille plastique rouge transparente qui donne l'impression de chaleur quand les fenetres sont fermée, et j'ai collé la tete du clown sur un fond bleu qui donne donc une impression de froid lorsque l'on ouvre la fenetre qui donne vers l'exterieur :)

Bon certes c'est un peu bizar comme conception, mais s'ils aiment l'originalité alors ca le fera :)

Par contre pour l'instant je sèche complètement sur la partie didactique :(

Si vous avez des idées :) Ca serait super sympa, car je passe demain :)

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moi j'ai travaillé un peu sur le meme axe que lydie mais surtout sur le rapport des lignes droites et courbes en relation avec l'idée de mouvement et d'immobilité

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Pour la didactique, tu peux travailler sur la couleur, la notion de cadre, dehors/dedans...ce n'est pas encore très clair, mais je commence juste à rédiger mon entretien donc dès que j'y verrai + clair...je vous mettrais le reste.

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voici ce que j'ai sur tapies

La rencontre

Pour saluer Antoni Tàpies

par Jacques Ancet

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La galerie Chantal Mélanson à Annecy mène depuis 5 ans un travail militant en faveur de la peinture de la sculpture et de la littérature. Avec peu de moyens mais beaucoup de passion elle défend un certain nombre d'artistes localement, nationalement ou internationalement connus qui, malgré leurs différences, ont incontestablement un air de famille. L'exposition d'estampes, de lithographies et d'oeuvres originales d'Antoni Tàpies, rigoureusement choisies et mises en valeur qu'elle présente du 11 septembre au 13 novembre donne la mesure de l'exigence et de l'ambition dont elle ne cesse de faire preuve.

Même dans une casserole, on peut trouver Dieu.

Thérèse d'Avila

La richesse du travail d'Antoni Tàpies est dans son apparente pauvreté: pauvreté de couleurs, de formes, de matières. Paradoxe qui relève d'un double et indissoluble mouvement de destruction et de création.

On perçoit d'abord, très nettement, dans cette oeuvre qui couvre maintenant plus de cinquante ans, le désir commun à toute une génération d'artistes du milieu du siècle de faire table rase c'est-à-dire de détruire cette image toute faite que nous avons dans les yeux quand nous croyons voir le monde et que nous nommons "réalité". Image si tôt confondue à notre vision que nous la prenons pour le monde lui-même. Alors qu'elle n'en est qu'une représentation. C'est donc contre cette description apprise -- ce mot d'ordre perceptif -- que commence par se construire, comme tout art véritable, l'art de Tàpies. Afin, dit-il, de "changer la vision que les gens ont du monde". D'où la valeur emblématique des râtures, griffonnages, gommages, et autres barbouillages, griffures et grattages. Alors, l'image vacille, sombre, disparaît. Elle cède l'initiative à la surface peinte...

On sait depuis Manet, au moins, que la peinture n'est que peinture et rien de plus. Rien de moins, non plus. Un univers plastique qui s'édifie sur les ruines de l'autre -- motif, modèle, référent, réalité comme on voudra -- et qui, depuis la fin du XIXè sècle a conscience d'avoir peu à peu conquis sa propre cohérence, comme la poésie à peu près à la même époque. C'est pourquoi Francis Ponge pourra écrire que dans tout art, il y a "quelque chose à obtenir et non quelque chose à exprimer." Cette visée, c'est l'oeuvre, bien sûr -- tableau, poème, sonate, sculpture etc.. Mais à en rester là -- le tableau pour le tableau, le texte pour le texte --, le résultat serait bien pauvre. Beaucoup d'épigones, d'ailleurs, s'en sont contentés, pensant y trouver le nec plus ultra de la modernité. Or, l'art de Tàpies est aux antipodes d'un pareil formalisme -- de cette abstraction (mot absurde mais consacré) à laquelle on a souvent voulu le réduire sans le comprendre. Il est, au contraire, profondément concret, puisqu'il entretient avec le monde une relation directe, c'est-à-dire non médiatisée par la représentation ou l'image. Ces surfaces maculées, rayées ou, au contraire vacantes; ces gris, ces ocres, ces bruns, ces couleurs sales; ces croix, flèches, lettres ou vagues figures: n'est-ce pas ce qu'à chaque pas nous découvrons autour de nous sur les murs de nos villes, nos trottoirs, nos portes, dans cette décharge de gestes, d'objets, de matières insignifiants qui sont notre quotidien et que cette peinture nous conduit à voir comme pour la première fois.

Car, du même mouvement qu'il oblitère, râture ou gomme la réalité, Tàpies nous offre les balbutiements, les prémices d'un monde à l'état naissant: griffonnages d'enfant, alphabets indéchiffrables, rayures, taches, empreintes de pieds, de mains comme aux origines de la création et, soudain, surgissant de ce chaos vivant, une lettre, une autre, obsessionnellement répétées. La croix du T, d'abord, la lettre de l'unité faite de la rencontre et de l'unification de deux forces contraires. Le A, ensuite, celle du commencement. Valeurs qui, outre leur référence insistante à l'Ars combinatoria de Ramón Lull, savant, sage et mystique catalan du XIIè siècle admiré depuis la jeunesse, viennent s'ajouter à leur statut d'initiales du nom du peintre (Antoni Tàpies), lesquelles réclament nécessairement un support à leur inscription, ce mur que l'artiste trouvera également dans son patronyme, Tàpies signifiant "mur" en catalan. Rare, pour ne pas dire seul cas d'un usage aussi plastique et créateur de son propre nom par un peintre. Un monde est là, en germe, dans cette signature dont Tàpies a toujours défendu le principe, parce qu'elle est non pas le signe d'on ne sait quelle vanité egolâtre, mais un principe d'unité dans une production multiple et apparemment éclatée.

On a beaucoup commenté le goût de Tàpies pour les matières pauvres, élémentaires où viennent s'incarner et se confondre, dans une unité qui les englobe, celles de la naissance et de la vie (terre,boue, paille, bois...) et celles de la dégradation et de la mort (poussière, détritus, coulures, excréments...). Mais, ces matières ne sont pas statiques, déposées là, telles quelles, dans le hasard de leur rencontre. Elles sont mises en mouvement par un geste et transfigurées par un regard. Si le geste est la présence directe du corps dans les traces qu'il laisse dans la matière -- une signature organique, en quelque sorte --, le regard en est la présence différée. Par le travail spéculaire-spéculatif qu'il suppose -- un travail de pensée --, il élabore tout un vocabulaire figuratif (pied, bouche, main oeil, crâne, corps) qui ne représente rien mais fait signe, nous interrogeant inlassablement sur nous-mêmes, sur ces objets qui nous entourent (chaise, lit, porte, chaussette...) ou sur les éléments du monde (sable, feuille, herbe, paille...) tous mêlées inextricablement dans une vaste unité.

Oui, au fond, ce que vise l'oeuvre de Tàpies, c'est toujours une rencontre. Et pas seulement celle de son corps et de la matière mais, à travers elle, celle du spectateur De ce spectateur devenu soudain acteur -- "Observateur-participant" -- et de l'énigme du monde. Cet inconnu à l'état naissant qui n'est pas différent de la réalité mais qui la fonde et la déborde en même temps: le réel.

En ce sens on pourrait dire que Tàpies n'est pas réaliste mais réeliste. Il nous fait entrevoir ce fond sans fond qui n'est, à proprement parler, rien et qui est au fondement de tout. D'où sa proximité avec les mystiques qu'elles soient occidentales ou orientales. Car, ce que son oeuvre entière cherche à nous offrir, c'est, finalement, un espace de méditation. Un fragile support pour un pas qui vacille et s'égare un instant dans le sans chemin.

Jacques ANCET

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Comment vous prononceriez son nom le jour de l'oral ? Tapies, Tapiès, Taipiés à cause de l'accent sur le a...

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je crois que je dirais tapiès

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très bonne question alors voici mes prononciation, mais je sais pas si elle sont bonnes :(

tapies : ta pièce

delahaye : de la haie

denker : dène caire

c'est ca???

Pour la didact, je suis bloquée, y a quelqu'un pour m'aider et me donner une piste?

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Pour la dida tout dépend quel thème tu as traité, ayant parlé des lignes et du mouvement je vais axer ma partie dida la dessus avec découverte des photos par les élèves, observation, réaction, questionnement puis une analyse plastique collective, les lignes, les compositions, les couleurs puis donner un sens aux ouvre ensuite on fera une production en isolant une partie des photos qu'ils transformeront. En seconde partis je leur donnerai d'autres activités permettant de mettre en avant que les lignes droites n'évoque pas toujours l immobilité mais ausi le mouvement. J'ai aussi pensé les emmener en ville faire des photos repréentant l immobilité et le mouvement ( trace de l'homme / nature )après cela une seconde production libre sur le thème

voila je ne sais pas ce que ça vaut c tout ce que j'ai pour le moment mais je ne suis pas très satisfaite je me creuse encore

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en fait ma réalisation c'est plutot "les différentes facon de percevoir la meme image" puisque j'ai vu dans le document 2 un visage, une sorte de double interprétation genre pour ma prod, on peut y voir soit un paysage soit un visage, mais du coup je trouve ca très compliqué pour des enfants :( Ou alors je part d'une photo ou dessin ou tableau d'objet en demandant aux enfants de représenter cet objet de facon à ce qu'il représente un coté joyeux et un coté sombre, lugubre. Par exemple un arbre, que l'on dessine au milieu d'un champs de fleur en plein été avec un ciel très bleu, et le meme arbre sans feuille, à la tombé de la nuit, au milieu d'un cimetière par exemple :) ou alors un feu qui dévaste tout sur son passage, et un feu de cheminé qui réchauffe... Qu'en penses tu?

J'étais partie au début sur des photos de capa, mais je trouve ca très complexe pour les gamins :( et puis ca n'a de rapport qu'avec le doc 1 :(

Je sais plus :( je suis perdue :(

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Tout d'abord, je tenais à vous féliciter !!!!

Mon copain a passé art hier, et lorsque j'ai vu son sujet, j'ai rien compris ! Forcément, j'y connais rien... mais je trouve que vous avez tous fait des choses intéressantes... c'est mon avis, alors ne vous dévalorisez pas !!! Au contraire, justifiez vos choix et argumentez !!!! M---E à vous tous et j'espère que tout se passera bien. Venez racontez vos oraux !!!! :clover::clover::clover:

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Pour ceux qui vt travailler sur les cadres et notions d'interieur et exterieur connaissez vous des oeuvres (photo, tableau etc..) en rapport avec ce thème..je suis persuadée d'avoir travailler ça étant plus jeune mais y'a aucun nom qui me vient à l'esprit

Quelqu'un peut m'aider?

Merci!

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effectivement ton interprétation kinder me semble un peu compliquée mais pourquoi pas. Je trouve que c'est une bonne idée de reprsenter l'objet sous différentes formes de manière à faire ressentir des sentiments différents et je pense que chaque chose est vue et interprétée differement selon l'individu qui la regarde cela peut donc être une piste interessante

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