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L'instruction en famille


Betba

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Pour mes enfants je n'envisage pas du tout l'instruction à la maison.

Je pense et Nadia aussi qu'il leur est nécessaire d'avoir une vie ailleurs.

Si un pb apparait pour l'un ou l'autre à l'école nous envisagerons je le pense une solution externe à la famille.

Nous pensons et espèrons les instruire tous les jours mais le lien qui nous unie ne nous permet pas d'avoir une véritable objectivité.

Il est bon parfois de se confronter à des valeurs extra familiales ou a des jugements externes (même injustes) afin de construire sa propre personnalité.

Nous nous trompons peut être mais ce que nous voulons avant tout c'est les rendre autonome et prendre en compte que nos valeurs ne seront peut être pas les leurs.

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J'avais lu ce texte sur http://www.lesenfantsdabord.org/

Le défaut de ce type de texte "humoristique" est que c'est tellement caricatural qu'on pourrait le ré-écrire en disant exactement l'inverse... :P donc ça ne m'avait pas franchement fait avancé dans ma réflexion sur le sujet. (je ne connais pas personnellement de famille ayant descolarisé leurs enfants donc c'est difficile d'estimer vraiment les avantages et inconvénients de la formule, donc pour cette année j'ai préféré faire changer mon fils d'école).

Le but était juste humoristique ;)

Pour une fois on égratigne l'école et non l'IEF... :D

Je pense et Nadia aussi qu'il leur est nécessaire d'avoir une vie ailleurs.

Si un pb apparait pour l'un ou l'autre à l'école nous envisagerons je le pense une solution externe à la famille.

Nous pensons et espèrons les instruire tous les jours mais le lien qui nous unie ne nous permet pas d'avoir une véritable objectivité.

Il est bon parfois de se confronter à des valeurs extra familiales ou a des jugements externes (même injustes) afin de construire sa propre personnalité.

Nous nous trompons peut être mais ce que nous voulons avant tout c'est les rendre autonome et prendre en compte que nos valeurs ne seront peut être pas les leurs.

Mais les enfants qui vont à l'école ont une vie ailleurs...heureusement !

Pour la solution externe, perso, je cherche encore...à part l'école privée...rien trouvé, et j'ai préféré garder ma fille à la maison que la mettre en école privée.

Même avec l'IEF l'enfant se confronte à des valeurs extra-familiales et a des jugements externes...

Quant à l'autonomie je ne vois pas en quoi le fait d'être à la maison rend moins autonome...au contraire je dirais même !

Ex : A l'école pas de chaussures à lacets...à la maison, on a le temps de lui apprendre...

Bref, à la maison il y a beaucoup plus d'occasions de favoriser l'autonomie de l'enfant qu'à l'école...

Quant aux valeurs...ben je suis allée à l'école...et pourtant il m'a fallu du temps pour me défaire de certaines valeurs que m'avait fait passer mes parents...

Je ne vois pas l'IEF comme une panacée...mais il ne faut pas glorifier l'école non plus.

Comme je le disais plus haut, je considère l'IEF comme une autre forme de pédagogie :

L'école publique, l'école pivée, les écoles montessori, freinet etc...et l'IEF...

Tous ont leurs avantages et inconvénients.

A chacun de choisir ce qu'il semble le mieux pour son enfant.

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Même avec l'IEF l'enfant se confronte à des valeurs extra-familiales et a des jugements externes...

Quant à l'autonomie je ne vois pas en quoi le fait d'être à la maison rend moins autonome...au contraire je dirais même !

Ex : A l'école pas de chaussures à lacets...à la maison, on a le temps de lui apprendre...

Bref, à la maison il y a beaucoup plus d'occasions de favoriser l'autonomie de l'enfant qu'à l'école...

Oui, mais bon, là tu parles d'apprentissages qui concernent de petits enfants, qui relèvent de la maternelle : de mon temps, relativement rares étaient les enfnats qui faisaient les 3 années de maternelle... et ils ne s'en portaient pas plus mal.

L'essentiel de l'école, ce n'est pas ce genre d'apprentissages quand même... :blush:

Quant aux valeurs...ben je suis allée à l'école...et pourtant il m'a fallu du temps pour me défaire de certaines valeurs que m'avait fait passer mes parents...

Et il t'en aurait peut-être fallu le double sans l'école; et même, tu n'aurais peut-être jamais eu l'occasion de te frotter à d'autres valeurs que celles de tes parents sans elle, héhéhé ;)

Je ne vois pas l'IEF comme une panacée...mais il ne faut pas glorifier l'école non plus.

Comme je le disais plus haut, je considère l'IEF comme une autre forme de pédagogie :

L'école publique, l'école pivée, les écoles montessori, freinet etc...et l'IEF...

Tous ont leurs avantages et inconvénients.

A chacun de choisir ce qu'il semble le mieux pour son enfant.

L'impression que vous me faites mes belles, Affable et Betba, c'est que vous raisonnez par rapport aux petits enfants que vous avez et que je ne suis pas du tout mais alors pas du tout sûre que dans quelques années, avec des ados ou des prè- ados , vous tiendrez ce genre de propos.

je m'explique : quand s'est posé la question de scolariser la "grande" qui avait donc 3 ans et demi, dans un premier temps, je me suis sentie bizarre, parce que :

1/ c'était la fin d'une époque et le début d'une nouvelle ère

2/ je rompais la structure de fonctionnement du couple qu'elle formait avec son petit frère de 20 mois plus jeune.

A tel point que j'avais même envisagé d'attendre 1 an de plus pour que tous les deux débutent l'école en même temps.

J'ai finalement réalisé que ce n'était pas tant l'intérêt de ma fille que je recherchais en raisonnat de la sorte, que le mien, égoïste.

Pas moins.

Parce que cettee entrée à l'école, c'est un couperet pour le parent... qui brusquement prend conscience du temps écoulé depuis l'époque où son enfant était un nourrisson dépendant, et qui tente de prolonger cette époque là...

En fait, en m'interrogeant sur mes vraies motivations, c'était une sorte de crainte d'être dépossèdée de la primeur des apprentissages de ma fille, plus que de voir ces apprentissages réalisés grâce à une autre personne, parce que je suis un peu "montessoriste" pour les premières années de vie d'un gamin, à savoir que si le milieu est stimulant, les apprentissages se feront de toute façon ; du moins c'est l'impression que j'ai, même si je suis une peu "vigotskyste" dans la mesure où en étant parent attentif aux progrès, on travaille toujours en zone proximale de développemement (je me la pète là :P ).

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J'avais lu ce texte sur http://www.lesenfantsdabord.org/

Le défaut de ce type de texte "humoristique" est que c'est tellement caricatural qu'on pourrait le ré-écrire en disant exactement l'inverse... :P donc ça ne m'avait pas franchement fait avancé dans ma réflexion sur le sujet. (je ne connais pas personnellement de famille ayant descolarisé leurs enfants donc c'est difficile d'estimer vraiment les avantages et inconvénients de la formule, donc pour cette année j'ai préféré faire changer mon fils d'école).

Le but était juste humoristique ;)

Pour une fois on égratigne l'école et non l'IEF... :D

Je pense et Nadia aussi qu'il leur est nécessaire d'avoir une vie ailleurs.

Si un pb apparait pour l'un ou l'autre à l'école nous envisagerons je le pense une solution externe à la famille.

Nous pensons et espèrons les instruire tous les jours mais le lien qui nous unie ne nous permet pas d'avoir une véritable objectivité.

Il est bon parfois de se confronter à des valeurs extra familiales ou a des jugements externes (même injustes) afin de construire sa propre personnalité.

Nous nous trompons peut être mais ce que nous voulons avant tout c'est les rendre autonome et prendre en compte que nos valeurs ne seront peut être pas les leurs.

Mais les enfants qui vont à l'école ont une vie ailleurs...heureusement !

Pour la solution externe, perso, je cherche encore...à part l'école privée...rien trouvé, et j'ai préféré garder ma fille à la maison que la mettre en école privée.

Même avec l'IEF l'enfant se confronte à des valeurs extra-familiales et a des jugements externes...

Quant à l'autonomie je ne vois pas en quoi le fait d'être à la maison rend moins autonome...au contraire je dirais même !

Ex : A l'école pas de chaussures à lacets...à la maison, on a le temps de lui apprendre...

Bref, à la maison il y a beaucoup plus d'occasions de favoriser l'autonomie de l'enfant qu'à l'école...

Quant aux valeurs...ben je suis allée à l'école...et pourtant il m'a fallu du temps pour me défaire de certaines valeurs que m'avait fait passer mes parents...

Je ne vois pas l'IEF comme une panacée...mais il ne faut pas glorifier l'école non plus.

Comme je le disais plus haut, je considère l'IEF comme une autre forme de pédagogie :

L'école publique, l'école pivée, les écoles montessori, freinet etc...et l'IEF...

Tous ont leurs avantages et inconvénients.

A chacun de choisir ce qu'il semble le mieux pour son enfant.

Oui, je suis bien d'accord avec toi, je crois que cela ne peut être que le résultat d'un choix très personnel et donc difficilement discutable sauf sous forme de témoignage.

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Oui, je suis bien d'accord avec toi, je crois que cela ne peut être que le résultat d'un choix très personnel et donc difficilement discutable sauf sous forme de témoignage.

Oui c'est ce que je pense aussi.

L'IEF n'apportera jamais certaines choses qu'apporte l'école, et l'école n'apportera jamais certaines choses qu'apporte l'IEF.

C'est un choix très personnel...

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J'ai l'impression que l'on ne parle que d'enfants "brillants" sur ce post :D

Brefs les miens sont normaux s'interrogent sur le cosmos, les trous noirs, me submergent d'informations et de questions après avoir vu avidement, un "c'est pas sorcier", font des tas de boîtes avec des os, des mues trouvés dans les balades avec un ami que cela passionne, thésaurisent des coquillages des plages normandes, amènent le tout à l'école et partagent leur curiosités avec maîtresse et élèves (ouf cela me soulage !!).

Félix qui a appris à lire cette année, lit des petits romans, son livre des Pourquoi? mais n'en est pas encore à rechercher et trouver une info tout seul. D'ailleurs il me demande qu'on aille voir sur internet quand je sèche. (souvent) Et ces 2 lascars mènent également leur petite vie turbulente avec un caractère bien trempé.

dans la classe de CP de Félix, ils sont quasiment tous comme cela (ils viennent régulièrement en petits groupes à la maison..).

Et je suis épatée de tout ce qu'ils savent.

Bref je suis contente d'aller au travail car cela me repose..mais il s'agit des enfants d'aujourd'hui dans un milieu ouvert et qui adorent l'école.

Il doit falloir sentir une vraie certitude de mal être ou pire de détresse, et c'est possible , pour décider que l'école ne leur apportant que souffrance ou brimade il faut les en sortir, et , je me répète, il faut les moyens financiers et culturels. Et tant mieux si c'est possible.

Mais, je me répète encore, ne vaut-il pas mieux s'investir dans l'école, qui pour beaucoup sera l'unique possibilité ?

Mais je crois que vous le faites aussi :)

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Walnut : je ne crois pas que nous parlions tous d'enfants brillants... ma fille Emma ne l'est pas et si Titouan est "en avance", il n'est pas brillant...

Yseult : je n'ai jamais dit que l'école retirait des choses aux enfants... le problème d'un sujet comme celui-ci c'est que ça devient idéologique! il y a des gens qui pensent que l'école est "mieux" que la maison, et d'autres pensent le contraire... or, aucune au monde n'a pu déterminer quoi que ce soit à ce sujet là!

En revanche, les études ont pu prouver que ça n'étais pas un souci de ne pas être scolarisé, que les enfants allaient bien, étaient épanouis, ne souffraient pas lorsqu'ils réintégraient le système scolaire (et même qu'ils s'en sortainet plutôt trés bien), qu'ils étaient parfaitement intégrés etc... Les études sur la non-sco sont extrêmement favorable à ce mode éducatif!

...à partir de là, chacun ses choix ;)

Par contre, perso, rien à voir avec la mère-poule... j'aime mes enfants mais je n'ai pas de sentiment de toute-puissance à leur égard, je n'ai pas été triste quand ma fille est allée à l'école, je les ai toujours "lâchés" facilement, ils mènent une vie sans moi (mercredi, week-end, vacances etc...).

C'est surement valable pour certains parents, mais ça ne l'est pas pour moi...

La comparaison avec les pairs est une des choses que je n'aime pas... je ne crois pas qu'on ai besoin de se situer par rapport aux autres pour être épanoui. D'ailleurs, ça saoûle mes enfants quand on leur dit "c'est pas vrai parce qu'à ton âge on ne sait pas faire ça".

Quant aux ado non-scos que j'ai rencontré : pur bonheur!! des ados heureux, épanouis, pas cons, et la crise d'adolescence n'existe quasi pas dans ces familles!

Ah et un truc important : une étude française a montrés que les anciens enfants non-scos étaient tous heureux de ce choix une fois devenus adultes (à 2 exception dans le panel).

Mais je le répête : ce choix n'est pas un choix négatif (pour certains, oui evidemment), pour moi c'est un choix qui se détermine en positif : je suis pour l'instruction en famille, pas contre l'école... et c'est un choix qui va aussi avec notre mode de vie et qui permet aux enfants de voir leur papa ;).

Ah et dernier point : mes enfants savent ce qu'est une écol et peuvent y aller à chaque rentrée s'ils le souhaitent... je suis allée récemment avec Emma chez une Edpienne un samedi matin : ma fille a trouvé que la maitresse "était gentille" mais que non, elle ne voulait pas y aller :P

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J'ai l'impression que l'on ne parle que d'enfants "brillants" sur ce post :D

Là, je ne comprend pas... :huh:

Il doit falloir sentir une vraie certitude de mal être ou pire de détresse, et c'est possible , pour décider que l'école ne leur apportant que souffrance ou brimade il faut les en sortir, et , je me répète, il faut les moyens financiers et culturels. Et tant mieux si c'est possible.

Non pas spécialement de mal-être mais tout simplement une "philosophie" différente.

Pour ma part oui, il s'agit d'un problème lié à l'école pour d'autres amis c'est parce qu'ils ont une autre façon de voir les choses...ils bougent beaucoup, trouvent l'école trop contraignantes de par les horaires etc...

Bref, cela ne leur convient pas et pourtant ils n'estiment pas que l'école ne soit que brimades...c'est juste que cela ne correspond pas à leur idéal de vie...

Quant à l'argent, non pas spécialement...c'est un choix...je pourrais aller travailler mais je ne suis pas sûre que cela nous apporterait beaucoup plus ...j'ai préféré faire le choix de rester à la maison...et je t'assure que le seul salaire que nous avons est loin d'être royal...

Mais, je me répète encore, ne vaut-il pas mieux s'investir dans l'école, qui pour beaucoup sera l'unique possibilité ?

Quand on a des enfants on devient un peu égoiste...on pense à eux d'abord...à nos enfants...donc c'est pour cela que j'ai déscolarisé ma fille...mais ce n'est pas parce que je n'utilise pas un "service" que je ne lutte pas pour l'améliorer...

Je ne suis pas concernée par le CPE et pourtant ... ;)

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La comparaison avec les pairs est une des choses que je n'aime pas... je ne crois pas qu'on ai besoin de se situer par rapport aux autres pour être épanoui. D'ailleurs, ça saoûle mes enfants quand on leur dit "c'est pas vrai parce qu'à ton âge on ne sait pas faire ça".

Betba : je ne vois pas le rapport avec le fait d'être scolarisé ou pas...

Qui peut dire à des gamins ce que tu écris?

Pas les pairs en tout cas...

En fait, peut-être n'as tu pas compris mon propos : scolarisation ou école à la maison, je n'ai pas d'a priori là-dessus, mais, je persiste à dire que ça ne peut être qu'un choix individuel et pas à la portée de tous.

Et pour diverses raisons dont celles qu'évoque Walnut :

- tous les parents ne sont pas en mesure d'apporter les connaissances purement scolaires à leurs enfants, soit parce que leur propre niveau d'étude n'est lui-même pas suffisant, et/ou parce que leur disponibilité ne le leur permet pas : tous les parents n'ont pas simplement les moyens financiers de ne pas travailler. Et là, l'école est indispensable.

- tous les parents ne sont pas heureux de jouer les pédagogues, et j'avoue que autant j'ai pris plaisir à suivre les progrès de mes enfants quand ils étaient plus jeunes, autant et bien que je veuille enseigner, je ne me verrais pas dans la situation d'être leur enseignante dans un cadre qui ne serait pas celui de l'école. Je veux dire que me connaissant, je ne saurais pas m'astreindre à enseigner de façon régulière avec les années, par exemple au niveau du collège.

- enfin, pour leur propre épanouissement je ne suis pas certaine qu'il soit souhaitable mais je me trompe peut-être, d'être tout à la fois leur enseignant et leur parent sur le long terme : j'aurais peur de trop les formater, même à mon insu, et de leur donner une vision trop étroite du monde qui ne serait finalement que la mienne : un seul professeur toute sa vie, ça ne me plait pas trop.

De plus, je ne sais pas comment l'exprimer correctement, mais on constate qu'un enfant au moins dans son jeune âge, apprend souvent pour faire plasir à ses parents ou ses éducateurs. Et je ne suis pas certaine du tout que soit souhaitable la persistance de cette motivation tout au long de sa vie : l'école permet justement (ou devrait permettre) l'autonomie dans les apprentissages par le brassage des enseignants auxquel on est confrontés : l'école permet d'apprendre à apprendre pour soi, en dehors de tout désir de maintenir une relation particulière à l'adulte qui transmet ce savoir.

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En fait, peut-être n'as tu pas compris mon propos : scolarisation ou école à la maison, je n'ai pas d'a priori là-dessus, mais, je persiste à dire que ça ne peut être qu'un choix individuel et pas à la portée de tous.

Entièrement d'accord.

Pour le reste, pas le temps de m'étendre je dois aller chercher mon grand...à l'école :D;)

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J'ai essayé de trouver des infos sur internet, des stats etc. Il existe pas mal de sites ou de forum où le sujet est traité et les arguments des uns et des autres sont les mêmes que ceux que nous avançons. (je n'ai rien vu de plus ou de moins)

Ce qui me touche a priori c'est que c'est effectivement un droit, plutôt méconnu et que l'on ne facilite pas la tâche à ceux qui veulent l'exercer. C'est effectivement "l'instruction" qui est obligatoire. Et si on peut s'assurer que les enfants s'instruisent. Il n'y a pas de raison d'empêcher l'exercice de ce droit.

Les exemples, cependant que tu donnes Betba, d'ados ou enfants épanouis et ne regrettant par leur cursus scolaire, on en trouve largement autant et sur un plus grand panel dans les scolarisés, pour de multiples raisons. et nous ne mettons pas en doute que des enfants instruits à la maison puissent ne pas l'être.

Mais petit exemple également ma belle-mère n'a pas scolarisé son petit dernier (mon zhom) en maternelle pour qu'il tienne compagnie à un petit cousin pris en charge. Elle a pensé que les premiers apprentissages se feraient aussi bien chez elle avec les deux petits du même âge et mon "tendre" :) est rentré directement en Cp. Il le regrette encore et se souvient de ce décalage "d'acquisition" qu'il a dû rattraper. Cela peut arriver plus tard, si aucun bilan n'est mis en place. (ce qui n'est pas le cas, bien au contraire, j'ai pu le lire)

Ce n'est pas si évident pour tous et pourtant l'instruction n'est obligatoire que de 6 à 16 ans. (pour l'instant :( )

Sinon j'ai la même approche que toi Yseut, le même ressenti et ce que tu écris me "parle" même si je me sens capable d'exercer ce droit à "l'instruction à la maison" si je sentais mes enfants en danger, si on s'attaquait à leur intégrité dans le milieu scolaire, pas forcément d'ordre pédagogique.

Ce droit qui relève un peu du privilège puisque peu peuvent l'exercer.

Mais soyez sûres que je soustraiterai pour une bonne partie cette instruction.

Pour l'argent, ma famille en a suffisamment manqué pour que je remercie l'école de m'avoir permis d'acquérir, sans rien demander en retour, les compétences, les savoirs et techniques pour me faire une petite place à un maigre soleil. Je lui dois bien de lui être fidèle.

et depuis 5 ans je n'ai rencontré que des maîtres et maîtresses qui m'ont donné envie d'y retourner.

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  • 5 mois plus tard...

Bonjour à toutes !

je fais remonter ce post, que je n'avais pas vu à l'époque et que je viens de trouver en faisant une recherche...

eh oui, la question me turlupine à nouveau avec le retour des pb de comportements de mon fils en CM1 après avoir demandé à changer d'école tout le CE2, causé des soucis à sa maîtresse, tout recommence mais en pire, je crois, car avec cette nouvelle maîtresse , ça passe encore moins...

d'après ce que je vois de ces appréciations et le bilan d'octobre : je pense qu'elle ne le supporte pas (à cause de son comportement : il râle, soupire, rechigne à l'effort, manque d'écoute ou se bloque carrément si on le prend de front...ça dure depuis le CP, avec une acalmie en CE1, encore en CE2 et là : je crois que ça empire) et que sa façon d'évaluer en est affectée (vers le bas, bien sûr...elle commence à le "sacquer" et je ne comprends son système de notation...) alors qu'il a un très bon potentiel....

il est malheureux, dit qu'elle se moque souvent de lui devant les autres qd il plane, du coup a de moins en moins d'amis, demande à changer d'école, et si ça continue, j'ai peur qu'il se bloque complètement : un vrai gâchis...

alors, me vient vraiment l'idée de le déscolariser et de profiter de mon congé mater + peut-être une année encore pour rester à la maison et l'instruire moi- même, le temps d'arriver au collège où je pense qu'il sera mieux car plusieurs profs, donc, ds le tas, on peut espérer qu'il y en aura pour le soutenir et lui donner la confiance dont il a besoin pour avancer...

je ne pensais pas en arriver là mais qd je le vois pleurer, criser : je me dis que je ferais mieux de m'occuper de lui plutôt que de me prendre la tête à faire réussir les enfants des autres alors que le mien soufre...

nous allons voir la maîtresse pour sentir ds quelles dispositions elle est vis_à_vis de lui mais si on la sent dépassée, trop à bout pour être objective, j'aimerais avoir le courage de déscolariser mon fils un an ou deux...

questions :

- peut-on le faire en cours d'année ?

- doit-on inscrire l'élève au CNED ?

- doit-on remplir un formulaire auprès de l' IEN du secteur (je suis ds le 77) ?

merci à toute pour vos témoignages...

krystyne

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