Betba Posté(e) 30 octobre 2006 Auteur Posté(e) 30 octobre 2006 questions : - peut-on le faire en cours d'année ? - doit-on inscrire l'élève au CNED ? - doit-on remplir un formulaire auprès de l' IEN du secteur (je suis ds le 77) ? Je te réponds vu que je suis THE spécialiste ici sur le sujet Oui, tu peux le faire en cours d'année. Non, le CNED n'est pas obligatoire, ni aucune autre cours par correspondance et vu leur prix, je te conseille de t'en passer si tu le peux! Pas de formulaire ni de demande d'autorisation : tu dois juste dans les 15 jours qui suivent la désco envoyer une lettre à la mairie de ton domicile et une autre à l'IA de ton département. Point. Et par politesse, tu peux prévenir l'établissement où va ton fils, c'est plus sympa. Il faut savoir qu'il y a souvent des pressiosn contre la desco de la part de l'EN, mais rien de ce qu'on te dit n'est vrai en général. Seul ce que je viens de te dire est dans la loi! Si tu veux en parler plus avant, tu peux me contacter par MP A savoir : les parents qui comme toi déscolarisent pendant un temps court juste le temps que leur enfant aille mieux, obtiennent souvent debons résultas, l'enfant reprend confiance en lui, s'épanouit et retourne à l'école sans problème.
krystyne Posté(e) 30 octobre 2006 Posté(e) 30 octobre 2006 Merci Betba ! oui, oui, j'avais vu que tu étais une "pro" de l' IEF (hi ! hi !) et que ton fils avait un peu le même profil que le mien... merci pour les infos... j'ai trouvé un site pas mal qui confirme ce que tu dis question " procédure à respecter" : "www.les enfants d'abord.fr" ; il y en a d'autres mais pas eu le temps de tout voir... de toute façon, ça ne serait pas avant noël et ça me donne le temps de faire le point avec la maîtresse, voir si ça s'arrange ou pas, voir s'il y a moyen de le changer de classe (car il y a un CM1/CM2 ; lui, il est en CM1/CE2), d'en parler à la psy qui le suit depuis plus de 2 ans, de voir si mon fils est prêt à travailler à la maison qq temps, ,etc. mais bizarrement, cette idée s'impose à moi comme une évidence maintenant que cela devient possible au niveau des moyens (je suis NT1) et du temps (je vais en congé au moins 6 mois)... Affaire à suivre.... ciao !
blabliblo Posté(e) 5 novembre 2006 Posté(e) 5 novembre 2006 Je viens de lire tous vos messages, tous aussi interressants les uns que les autres. Pour ma part, j'ai 3 neveux qui vivent sur un voilier avec leurs parents. Le plus âgé a eu 6 ans en juin dernier.... bref, il devait en septembre avoir l'obligation d'instruction. Le deuxième va sur ces 5 ans et le dernier a presque 1 mois. Jusque là, c'est leurs parents et leurs rencontres (amis adultes ou enfants, français ou espagnol ou anglais ou sénégalais ou ...) qui se sont chargés de les socialiser, leur apprendre beaucoup de choses qu'à l'école ils n'auraient pu apprendre... Le plus grand est allé 2 mois en maternelle à Kourou, ainsi qu'en France... le deuxième n'a pour l'intant connu que 2 mois de maternelle en France... cela leur a plu et aux maîtresses aussi qui les ont trouvé très débrouillés, plein de vie, avide d'apprendre et d'échanger leurs connaissances avec les autres, plein de richesses que leurs autres élèves n'avaient pas.... Cette année donc, le plus grand, Maxime, est inscrit au CNED pour son CP, il partage ses journées entre cours du CNED avec maman, jeux dans l'eau avec son frêre Mano, rencontres avec l'autre (toute nationalité, tout âge, tout métier, ...), ... et tout cela avec un grand sourir aux lèvres. L'école ne convient pas à l'idéal de vie de mon frère et de sa copine.... rester 3 mois ici puis repartir vers là-bas pour 5 mois ou moins.... Pourtant ils ne sont pas contre l'école, un jour, leurs enfants iront.... pour l'instant, ils vivent avec le vent et au gré du travail de mon frère sur les bateaux en bois ! C'est fou le ,nombre de gamins, de tout âges qui vivent sur un bateau et suivent le CNED. Pour infos, mes trois neveux sont déjà riches de 3 nationalités. Maxime est né à Vannes, un an avant leur départ. Mano est né au Cap Vert peu de temps après leur départ de France et un passage par le Maroc. Et Jonathan vient de naître au Vénézuéla.... Bref, un français, un francoespagnol et un francovénézuélien... Les 2 plus grands connaissent les rudiments de l'espagnol et de l'anglais et parlent parfaitement le français.... Il faut savoir aussi qu'aujourd'hui, l'école n'est plus le seul endroit où l'enfant apprend... la télé, internet, les CDrom, les livres, les voyages, les journeaux adaptés à leur âge, ... De plus aujourd'hui, l'enfant a souvent des activités extrascolaires (judo, choral, foot, centre aéré, ....) qui leur permettent aussi d'apprendre à vivre avec les autres... Euh, c'est tout pour ce soir...
Anwamanë Posté(e) 4 janvier 2007 Posté(e) 4 janvier 2007 Betba, Tu as vu que l'instruction en famille est menacée ? Cf le rapport d'enquête parlementaire... <h2 class="post-title"> </h2>
Moâ Posté(e) 4 janvier 2007 Posté(e) 4 janvier 2007 Votre débat me met un peu mal à l'aise, non pas que les arguments en faveur de l' "école" à la maison ne m'apparaissent pas légitimes, mais parce que le fait que cela devienne un sujet d'actualité me semble satisfaire ceux qui visent à démanteler l'école publique : pourquoi s'encombrer d'un mamouth, alors qu'on peut faire aussi bien à la maison ? Sauf que pour beaucoup, l'école, avec ses contraintes et ses défauts, est la seule chance de s'affranchir de leur condition et de s'émanciper par l'accès au savoir. Les enfants de gens instruits et favorablement insérés dans la société trouveront sans doute une voie hors de l'instruction publique, mais les petits de la zone, non.
blabliblo Posté(e) 5 janvier 2007 Posté(e) 5 janvier 2007 Betba, Tu as vu que l'instruction en famille est menacée ? Cf le rapport d'enquête parlementaire... <h2 class="post-title"> </h2> De quel rapport parles-tu Affable76 ?
Anwamanë Posté(e) 5 janvier 2007 Posté(e) 5 janvier 2007 Betba, Tu as vu que l'instruction en famille est menacée ? Cf le rapport d'enquête parlementaire... <h2 class="post-title"> </h2> De quel rapport parles-tu Affable76 ? Pardon. Du rapport du 19 décembre 2006 de la commission d'enquête parlementaire de l’Assemblée nationale relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire. Aux termes de ce rapport, les familles souhaitant opter pour l'instruction en famille devraient soumettre à la seule appréciation de l'Inspecteur d'Académie le "motif réel et sérieux" de leur choix d'instruire leurs enfants à la maison. La commission propose également que soit imposé à ces familles le recours à l'enseignement à distance. Plus d'infos : Collectif pour la liberté d'instruction Commentaires
Yseult Posté(e) 5 janvier 2007 Posté(e) 5 janvier 2007 Votre débat me met un peu mal à l'aise, non pas que les arguments en faveur de l' "école" à la maison ne m'apparaissent pas légitimes, mais parce que le fait que cela devienne un sujet d'actualité me semble satisfaire ceux qui visent à démanteler l'école publique : pourquoi s'encombrer d'un mamouth, alors qu'on peut faire aussi bien à la maison ? Sauf que pour beaucoup, l'école, avec ses contraintes et ses défauts, est la seule chance de s'affranchir de leur condition et de s'émanciper par l'accès au savoir. Les enfants de gens instruits et favorablement insérés dans la société trouveront sans doute une voie hors de l'instruction publique, mais les petits de la zone, non. Je partage totalement. Et d'ailleurs, le principe du préceptorat dans les classes sociales aisées n'est pas une nouveauté. Au moins pour le premier degré, il ne faut pas perdre de vue que l'école a été créée pour les enfants du "peuple". Sans même parler à l'heure actuelle des enfants de la zone, les classes moyennes n'ont pas forcément les moyens sur le long terme, ou bien d'instruire eux-mêmes leurs enfants (cela suppose qu'un des parents, généralement la mère, reste à la maison... ce qui au niveau sociètal pose un autre problème, celui du travail des femmes, de leur insertion sociale, du fait qu'elles dépendront à nouveau d'un homme, etc...), ou bien de financer cet enseignement, et enfin, ne disposent pas forcément des connaissances suffisantes pour instruire leurs enfants au delà du premier degré, à la rigueur du collège. Bref, même si dans les faits le phénomène reste marginal, comme tu dis, cela témoigne d'un plus large mouvement de fond qui vise à mettre en avant une prétendue faillite du service public dans son ensemble pour mieux justifier de sa disparition présentée comme nécessaire ou son maintien obsolète.
blabliblo Posté(e) 5 janvier 2007 Posté(e) 5 janvier 2007 Betba, Tu as vu que l'instruction en famille est menacée ? Cf le rapport d'enquête parlementaire... <h2 class="post-title"> </h2> De quel rapport parles-tu Affable76 ? Pardon. Du rapport du 19 décembre 2006 de la commission d'enquête parlementaire de l’Assemblée nationale relative à l’influence des mouvements à caractère sectaire. Aux termes de ce rapport, les familles souhaitant opter pour l'instruction en famille devraient soumettre à la seule appréciation de l'Inspecteur d'Académie le "motif réel et sérieux" de leur choix d'instruire leurs enfants à la maison. La commission propose également que soit imposé à ces familles le recours à l'enseignement à distance. Ce rapport fair peur dans un premier temps par son ampleur, puis par ses références sur le fonctionnement des sectes et enfin par le fait que tout ceux qui choisissent un mode d'instruction hors établissements scolaires publics ou privés sous contrat que se soit poir des raisons sectaires ou non soient mis dans le même panier. On ne donne nul part d'exemple concernant les familles où l'insruction en famille se passe bien..... il n'y en a pas ??? Ca fait peur ! Cela dit, si ceux qui choisissent cette forme d'instruction ont une raison valable et très sérieuse de vouloir faire ce choix, il n'y a pas de raison que lors d'un contrôle de l'IA ou du maire ou lors de la déclaration à l'IA ils soient inquiétés. Et je pense, Affable, que tu fais partie de ces familles, ainsi que mon frère, sa copine et leurs trois petits bouts qui vivent sur un bateau.
Betba Posté(e) 6 janvier 2007 Auteur Posté(e) 6 janvier 2007 Votre débat me met un peu mal à l'aise, non pas que les arguments en faveur de l' "école" à la maison ne m'apparaissent pas légitimes, mais parce que le fait que cela devienne un sujet d'actualité me semble satisfaire ceux qui visent à démanteler l'école publique : pourquoi s'encombrer d'un mamouth, alors qu'on peut faire aussi bien à la maison ? Sauf que pour beaucoup, l'école, avec ses contraintes et ses défauts, est la seule chance de s'affranchir de leur condition et de s'émanciper par l'accès au savoir. Les enfants de gens instruits et favorablement insérés dans la société trouveront sans doute une voie hors de l'instruction publique, mais les petits de la zone, non. Mais personne ne dit le contraire : la seule chose que nous demandons c'est qu'on nous laisse le choix, point! Personne - sauf 3 extrêmistes cinglés - ne demandent la suppression de l'école... et les parenst non sco ne sont pas dans la critique permanente de l'école. Perso, je n'ai pas fait ce choix en me positionnant contre mais bien pour, ce qui est différent. Par contre, oui ce droit est menacé : Ségolène Royal par exemple est clairement contre la liberté d'instruire les enfants à la maison et veut rendre l'école obligatoire. Donc je me sens menacée et donc je réagis (au cas où : une pétition à signer dans ma signature)... c'est normal! Mais je en vois pas en quoi je menace l'école et ses usagers... faut pas non plus déconner : en plus, je ne vois pas le rapport avec les gens qui n'ont pas les moyens de faire ce choix là (pour info : des gens pauvres qui instruisent leurs enfants à la maison, j'en connais plein )... en quoi cela devrait-il m'empêcher moi de vivre comme je l'entend?
varuna Posté(e) 6 janvier 2007 Posté(e) 6 janvier 2007 bonjour bonjour Ce post est tres intéressant et revelateur.... aussi. Il ne s'agit pas seulement de la iberté individuelle des parents ( pour ma part je trouve que la situation actuelle est assez correcte, si tout était appliqué ce serait encore mieux ! ) mais de la protection des enfants . Quelques affaires ont defrayé la chronique ( de sectes en fait ). Et la le controle est inefficace, voire inexistant. Je pense par exemple aux adventistes, aux scientologues, pour ce que j'ai pu connaitre. Un controle du niveau des enfants et des compétences pedagogiques des enseignants pourrait etre utile ( les memes qu'ailleurs ) effectués par des IEN ou autres spécialisés ( dans les sectes par exemple ) et ayant eux memes des compétences certifiées pourrait servir.... D'ailleurs c'est une fonction ( racine de fonctionnaire) dont je me chargerai volontiers. Vivre comme on l'entend ? Tout a fait . Respecter des regles , aussi . Pour alimenter la polémique, je voudrais citer un cas que j'ai rencontré il y a longtemps.... une famille pensait que la bible comme théorie de la creation du monde etait son "choix,sa liberté " . L'équipe educative n'etait pas d'accord, et les autres parents présents non plus. voilo
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