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2009 la dernière année du concours


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Bon ben c'est super tout ça, après avoir vécu en direct live la catastrophe de la réforme de la carte judiciaire (eh oui déjà dans la fonction publique...), je peux vous dire après tous les mensonges dont on nous a abreuvés, ne vous fiez pas aux rumeurs.... Attends pour voir...ILS SONT CAPABLES DE TOUT ET N'IMPORTE QUOI POURVU QU'ON REFORME.

On fait et on réfléchit après même si les caisses sont vides et qu'il n'y a pas de sous pour mettre en oeuvre correctement... Je sens qu'on va bien rigoler...

Moi j'ai 2 fois bac +2 (deug langues et bts informatique), trois gamins et un boulot à temps plein.

Je veux être "instit" comme ils disaient dans le temps depuis 87 (l'année de mon bac) et manque de bol c'est passé à bac + 2. J'ai fait 2 année de fac obtention du deug et manque de bol passage à bac + 3. Pas les moyens financiers de continuer. J'ai donc "lâché" l'affaire. A la naissance de ma fille (3ème enfant) sur conseil d'une amie reprise des hostilités et donc depuis 2004 avec 2 années de creux j'essaye. Alors si ça change, je ne suis pas dans la m.....

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Je trouve toutes ces infos très inquiètantes car je me présente en 2009 pour la première fois au crpe donc cela signifie que je n'ai qu'une seule chance...

En revanche, sur le futur fonctionnement du concours (suite à une licence, on sera intégré dans un master et au bout de 2 ans, on sortira "diplomés"), je ne trouve pas cela absurde à long terme, bien au contraire. Il y aura une selection à l'entrée du master, tout comme il y a une selection à l'entrée de l'iufm, et si le concours est supprimé, on aura peut être une réelle formation au métier de l'enseignement et plus une prépa concours... Pour les jeunes qui arriveront en licence, ils auront 2 ans de master au lieu d'avoir 2 ans d'iufm comme pour la plupart des autres boulots ! !

Mais bon, le problème réel sera pour nous toutes qui sommes en train de préparer ce concours et qui n'auront pas les moyens de repartir à la fac.

Attendons juillet pour avoir plus d'infos !

Oui mais tu ne seras pas sûre de trouver un travail en tant qu'enseignant, tu seras juste certifiée. Les recrutements se feraient en CDD et CDI.

Ce système serait injuste car nous sommes nombreux qui ne pouvons pas s'arrêter pendant deux ans pour étudier.

Le système actuel est beaucoup plus juste car il donne la chance aux candidats libres qui ne peuvent faire une PE1.

Tout est une question de moyens.

Qui a dit que les recrutements se feraient en CDD ou CDI???? Ca n'est pas du tout mentionné dans le compte-rendu des iufm et puis ça irait à l'encontre du souhait de rendre mobile les enseignants qui une fois casés à un endroit qui leur plait ne voudraient plus en changer....je ne vois pas comment ils pourraient mettre ça en place en france....nous ne sommes ni un pays libéral façon anglo-saxon où les riches sont mieux instruits que les pauvres ni un pays genre pays-bas avec un nombre d'habitant bien inférieur au nôtre et des climats sensiblement égaux sur tout le territoire ce qui change complètement la donne!!!!!

Je crois que pour l'instant la seule chose dont il est question c'est d'unifier la formation et de la rendre plus professionnalisante ce qui déjà va être dur pour beaucoup alors n'élucubrons pas sur le reste!!!! Vous imaginez?????? Je ne connais pas les stats de Créteil et du 93 mais je crois qu'une fois qu'on y est on met des années et des années à en sortir alors si les profs peuvent aller là où ils veulent (là où il y a de la place...)ceux qui pourront partir: les mieux notés, ceux avec de l'ancienneté ne se gêneront pas et les nouveaux venus et les mal notés ne pourront travailler que dans ces zones!!!! Ce serait vraiment pour le coup l'école à deux, trois (zones riches) voire quatre (privées) vitesses!!!! du n'importe quoi.

Je sais que le président est fou mais je ne pense pas que la société souhaite cela pour ses propres enfants mais c'est vrai aussi qu'il faut arrêter de parler pour soi et parler plus pour les élèves si on veut que les parents nous fassent de nouveau confiance (je sais bien que ce n'est pas logique et qu'on ne devrait pas avoir à faire ça) mais le fait est qu'aujourd'hui et à tort les parents et la société en général ne fait plus totalement confiance aux enseignants, ils nous prennent pour des privilégiés et ne croient plus à notre vocation. C'est pour ca que je dis qu'il faut faire des choix de bataille (peut-être qu'un an de travail de plus sur la carrière c'est moins important que de sauvegarder les principes de notrr école)

Ces infos je le tiens de syndicats qui ont eu des réunions avec Darcos.

Je ne fais que relever l'information.

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Bon ben c'est super tout ça, après avoir vécu en direct live la catastrophe de la réforme de la carte judiciaire (eh oui déjà dans la fonction publique...), je peux vous dire après tous les mensonges dont on nous a abreuvés, ne vous fiez pas aux rumeurs.... Attends pour voir...ILS SONT CAPABLES DE TOUT ET N'IMPORTE QUOI POURVU QU'ON REFORME.

On fait et on réfléchit après même si les caisses sont vides et qu'il n'y a pas de sous pour mettre en oeuvre correctement... Je sens qu'on va bien rigoler...

Moi j'ai 2 fois bac +2 (deug langues et bts informatique), trois gamins et un boulot à temps plein.

Je veux être "instit" comme ils disaient dans le temps depuis 87 (l'année de mon bac) et manque de bol c'est passé à bac + 2. J'ai fait 2 année de fac obtention du deug et manque de bol passage à bac + 3. Pas les moyens financiers de continuer. J'ai donc "lâché" l'affaire. A la naissance de ma fille (3ème enfant) sur conseil d'une amie reprise des hostilités et donc depuis 2004 avec 2 années de creux j'essaye. Alors si ça change, je ne suis pas dans la m.....

Oui c'est cela le souci, ils sont capables de tout !

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On sait bien que seuls quelques personnes voient Darcos et que ceuxne sont pas les personnes des départements qui vont aux réunions ministérielles. De plus je ne vois pas Darcos donner ce genre d'infos aux syndicats sans faire d'abord de projet de lois ou sans que Sarkosy ne fassent ses annonces habituelles!!! Sans parler du fait que les syndicats ne laisseraient pas ça passer même si c'est juste une suggestion orale....

Voilà pourqoui je trouve ça étonnant!!!

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On sait bien que seuls quelques personnes voient Darcos et que ceuxne sont pas les personnes des départements qui vont aux réunions ministérielles. De plus je ne vois pas Darcos donner ce genre d'infos aux syndicats sans faire d'abord de projet de lois ou sans que Sarkosy ne fassent ses annonces habituelles!!! Sans parler du fait que les syndicats ne laisseraient pas ça passer même si c'est juste une suggestion orale....

Voilà pourqoui je trouve ça étonnant!!!

Déjà les syndicats ont mis en ligne sur leur site les grandes lignes directrices du projet.

Ils souhaitent contre attaquer.

C'est connu que Sarkozy est anti Fontion Publique et qu'il est adepte du modèle anglo-saxon.

Je pense que les syndicats savent plus que tu ne le crois ! quant à leur pouvoir de nuire je reste dubitative !

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Recrutement et formation initiale des enseignants bientôt revus ?

Il faut rappeler que le rapport Pochard, très problématique redéfinition du métier, doit être repris par le gouvernement dans un « livre blanc », à paraître ce mois, et que des dispositions législatives sortiront dans la foulée.

Compte tenu de tous les documents sortis ces derniers mois, et de la remise en cause du statut de fonctionnaire (nous ne le sommes pas, mais un certain nombre de nos garanties y sont liées !), nous pouvons craindre un passage en force pendant l’été.

Ci-dessous analyse par SUD Education.

Un des éléments majeurs sera la résistance opposée par les enseignants dans la rue : la mobilisation pour le 24 mai … et la suite y concourrons.

Sommaire

1re étape : la formation

2e étape : le recrutement

3e étape : pas de formation, pas de statut

Trois documents récents laissent percevoir quelles sont les orientations possibles du gouvernement quant à la disparition des statuts :

le rapport Pochard de janvier 2008 - Chapitre II.3, Comment recruter et former les enseignants,

le rapport Geoffroy d’octobre 2007 sur L’intégration des IUFM au sein des universités,

le texte de la conférence des directeurs d’IUFM de novembre 2007 intitulé Certification, formation, recrutement pour les métiers de l’enseignement.

Il s’agit là de proposer des solutions radicales de transformation du système, dans le cadre affirmé d’une harmonisation européenne : objectif avoué, développer la concurrence.

1re étape : la formation

Création d’un Master professionnel “Métiers de l’Education et de l’Enseignement” au sein des universités, dont la 5e année verrait les stagiaires - pardon, les étudiants - travailler à mi-temps pendant toute l’année dans les établissements scolaires, pour le plus grand bénéfice de l’Etat.

l y aurait évidemment une sélection à l’entrée en Master (les directeurs d’IUFM proposent même une double sélection, à l’entrée en master 1 puis en master 2, histoire de bien développer le bachotage).

2e étape : le recrutement

A minima, ils proposent d’alléger les concours, de créer des CAPES bivalents, voire polyvalents (suite logique du Master des métiers de l’enseignement !), de régionaliser les concours du Second degré.

Mais c’est encore insuffisant ! Le rapport Pochard est explicite : on pourrait se passer de tout concours et se contenter de l’établissement d’une liste d’enseignants à recruter par l’instance locale (Rectorat, IA, BEC, circonscription du 1er degré, ce n’est pas très précis) parmi les titulaires du Master, correspondant aux besoins (enfin, à leurs besoins !).

Ou même, troisième hypothèse, la possibilité que les titulaires du master fassent acte de candidature auprès des établissements et passent un entretien d’embauche. Il faudrait cependant, ajoute Pochard sans rire, fixer des règles nationales.

L’ouverture à la concurrence s’accentue puisque les ressortissants de l’UE, titulaires d’un Master, pourraient postuler aux postes d’enseignants en France.

Dans aucun de ces rapports, le mot fonctionnaire d’Etat n’apparaît : sous quel statut seraient recrutés les futurs collègues ? Probablement en CDI pour respecter l’harmonisation européenne.

3e étape : pas de formation, pas de statut

Mais ce n’est pas assez, le rapport propose également le recrutement de “professeurs associés”, pour une durée limitée, éventuellement à temps partiel, et sans aucune condition de diplôme. Le développement de la précarité, il est vrai que le Ministère le connaît déjà…

Le rapport Pochard préconise la promotion de jeunes issus des zones difficiles, celles où les enseignants ne veulent pas rester, par l’attribution de bourses après la troisième : “On renforcerait ainsi le vivier d’enseignants issu de la promotion sociale et dont on peut espérer qu’ils constitueraient une population plus stable dans les académies fuies aujourd’hui par les néo-titulaires.” Belle perspective pour les jeunes des ghettos de s’y voir confiner dans le rôle de grands frères pompiers.

Même si le recrutement par concours est imparfait, il permet un traitement égal des candidats et garantit l’accès à la Fonction publique. Sud éducation, dans l’unité, appellera les personnels à se mobiliser devant toute remise en cause des statuts.

Commission fédérale Formation Initiale et Continue des Personnels, SUD Education

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bonjour,

A lire tout ça, ca me donne envie de fuir sur une ile deserte.

Etes vous sur que l'année prochaine, le concours sera encore pareil?

Personnellement s'ils font des mesures tordues ca va pénaliser ceux qui l'ont tenté jusqu'a maintenant.

Donnez moi des infos quand vous pourrez!

linda

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Moi je n'y crois pas, je ne vois pas comment le gouvernement pourrait mettre ça en place rapidement....malgré le travail de sape, les parents sont encore attachés à l'éducation nationale garante d'équité pour tous les enfants et puis mettre des étudiants ( pas des professeurs stagiaires) en stage responsabilité dans des classes je ne pense pas que ce soit juridiquement possible et je ne vois pas les assoc d parents d'élèves cautionner ça!!!

Ce que je crois c'est à un concours à bac + 3 et ensuite à 2 années de formation en iufm avec peut-être d'autres examens à la suite. La m1 servant à entériner l'étudiant dans son choix de carrière et suivant les options de la licence. Cet étudiant après validation de sa M1 sera alors considéré comme professeur stagiaire et la m2 sera alors une année de formation en alternance et sera alors payée (peut-être pas au niveau actuel). Il s'agit en fait d'une proposition donnée dans le compte-rendu de la conférence des iufm.

Je pense que ce sera déjà difficile de mettre ça en place à cause des profs qui sont actuellement recrutés à M1 et aussi à cause de la différence entre les gestions budgétaires intégralement dédiées à l'état pour le primaire et mixte pour le secondaire avec les régions, départements, etc... En effet, parfois un lycée embauche des profs agrégés payés beaucoup plus chers que les capétiens pour 2-3-4 heures par semaine et c'est le lycée qui paye avec la coopérative et un budget extérieur. Je ne vois pas le primaire faire ça!!!!

Pour ce qui est de la concurrence et de l'évaluation des profs, ils vont rendre transparent les résultats des écoles (comme si l'enseignement était le même partout!) et je pense qu'ils vont donner un pouvoir hiéarchique aux directeurs comme c'est le cas pour les proviseurs...ils ont déjà commencé puisqu'ils ont recrutés presque le double d'inspecteurs pour pouvoir passer les fréquence d'inspection de 3-4 à 2-3 ans dès l'année prochaine.

J'espère sincèrement que je ne me trompe pas parce que ce dont tu parles, c'est la mort programmée de ce qui fait le sens de l'EN en France mais peut-être que je me voile la face...

Si tu es encore en lice pour cette année, je te souhaite bonne chance !!!

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Recrutement et formation initiale des enseignants bientôt revus ?

Il faut rappeler que le rapport Pochard, très problématique redéfinition du métier, doit être repris par le gouvernement dans un « livre blanc », à paraître ce mois, et que des dispositions législatives sortiront dans la foulée.

Compte tenu de tous les documents sortis ces derniers mois, et de la remise en cause du statut de fonctionnaire (nous ne le sommes pas, mais un certain nombre de nos garanties y sont liées !), nous pouvons craindre un passage en force pendant l’été.

Ci-dessous analyse par SUD Education.

Un des éléments majeurs sera la résistance opposée par les enseignants dans la rue : la mobilisation pour le 24 mai … et la suite y concourrons.

Sommaire

1re étape : la formation

2e étape : le recrutement

3e étape : pas de formation, pas de statut

Trois documents récents laissent percevoir quelles sont les orientations possibles du gouvernement quant à la disparition des statuts :

le rapport Pochard de janvier 2008 - Chapitre II.3, Comment recruter et former les enseignants,

le rapport Geoffroy d’octobre 2007 sur L’intégration des IUFM au sein des universités,

le texte de la conférence des directeurs d’IUFM de novembre 2007 intitulé Certification, formation, recrutement pour les métiers de l’enseignement.

Il s’agit là de proposer des solutions radicales de transformation du système, dans le cadre affirmé d’une harmonisation européenne : objectif avoué, développer la concurrence.

1re étape : la formation

Création d’un Master professionnel “Métiers de l’Education et de l’Enseignement” au sein des universités, dont la 5e année verrait les stagiaires - pardon, les étudiants - travailler à mi-temps pendant toute l’année dans les établissements scolaires, pour le plus grand bénéfice de l’Etat.

l y aurait évidemment une sélection à l’entrée en Master (les directeurs d’IUFM proposent même une double sélection, à l’entrée en master 1 puis en master 2, histoire de bien développer le bachotage).

2e étape : le recrutement

A minima, ils proposent d’alléger les concours, de créer des CAPES bivalents, voire polyvalents (suite logique du Master des métiers de l’enseignement !), de régionaliser les concours du Second degré.

Mais c’est encore insuffisant ! Le rapport Pochard est explicite : on pourrait se passer de tout concours et se contenter de l’établissement d’une liste d’enseignants à recruter par l’instance locale (Rectorat, IA, BEC, circonscription du 1er degré, ce n’est pas très précis) parmi les titulaires du Master, correspondant aux besoins (enfin, à leurs besoins !).

Ou même, troisième hypothèse, la possibilité que les titulaires du master fassent acte de candidature auprès des établissements et passent un entretien d’embauche. Il faudrait cependant, ajoute Pochard sans rire, fixer des règles nationales.

L’ouverture à la concurrence s’accentue puisque les ressortissants de l’UE, titulaires d’un Master, pourraient postuler aux postes d’enseignants en France.

Dans aucun de ces rapports, le mot fonctionnaire d’Etat n’apparaît : sous quel statut seraient recrutés les futurs collègues ? Probablement en CDI pour respecter l’harmonisation européenne.

3e étape : pas de formation, pas de statut

Mais ce n’est pas assez, le rapport propose également le recrutement de “professeurs associés”, pour une durée limitée, éventuellement à temps partiel, et sans aucune condition de diplôme. Le développement de la précarité, il est vrai que le Ministère le connaît déjà…

Le rapport Pochard préconise la promotion de jeunes issus des zones difficiles, celles où les enseignants ne veulent pas rester, par l’attribution de bourses après la troisième : “On renforcerait ainsi le vivier d’enseignants issu de la promotion sociale et dont on peut espérer qu’ils constitueraient une population plus stable dans les académies fuies aujourd’hui par les néo-titulaires.” Belle perspective pour les jeunes des ghettos de s’y voir confiner dans le rôle de grands frères pompiers.

Même si le recrutement par concours est imparfait, il permet un traitement égal des candidats et garantit l’accès à la Fonction publique. Sud éducation, dans l’unité, appellera les personnels à se mobiliser devant toute remise en cause des statuts.

Commission fédérale Formation Initiale et Continue des Personnels, SUD Education

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Un autre article qui en dit long :

Le Président de la République a annoncé la "masterisation des enseignants" qui permettra "de les payer plus cher en début de carrière"…

Derrière cette phrase se cachent en fait plusieurs révolutions. La première c’est d’élever le niveau de recrutement de tous les professeurs, du primaire et du secondaire, à bac+5. Il faudra, pour se présenter au concours, avoir un master. C’est cela qui justifiera le fait de les payer plus cher sans être obligé d’augmenter toute la fonction publique.

La deuxième révolution se décrit au conditionnel car à l’heure qu’il n’est tout n’est pas arbitré. Mais selon nos informations l’Education nationale aurait le projet de se désinvestir de la formation initiale des enseignants au profit des universités. Comment ? En se cantonnant au rôle de tout employeur : le recrutement et la formation continue. Donc l’Education nationale organiserait toujours des concours de recrutement comme le Capes ou l’agrégation, mais elle ne se mêlerait plus d’y préparer…

Quelle serait la conséquence ? La disparition probable des IUFM – les Instituts universitaires de formation des maîtres - ; au minimum un affaiblissement notable de leur rôle. En fait chaque département universitaire prendrait en charge la préparation des étudiants aux concours. Lesquels concours se dérouleraient en deux temps : une épreuve académique en janvier pour vérifier les connaissances, puis une formation pratique express sur le terrain de quelques semaines avant une épreuve – pratique elle aussi – d’admission.

Donc plus de cours théoriques comme ceux que l’on délivre en IUFM. Quels seraient les avantages de scénario ? Gain immédiat : 10.000 postes de stagiaires IUFM qui s’évaporeraient du budget puisque les années de formation ne seraient plus rémunérées alors qu’elles le sont aujourd’hui pour certains candidats – vu le contexte budgétaire, c’est essentiel. Donner un diplôme aux étudiants qui préparent le concours même s’ils échouent – ce qui est le cas de 80% des candidats. Offrir un cadeau aux défenseurs du « retour aux fondamentaux » dont il se trouve qu’il sont aussi de farouches adversaires des IUFM. Enfin déplacer un éventuel mécontentement vers les universités donc vers la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse.

Mise en oeuvre de la réforme prévue pour la rentrée 2010.

Alors Quid pour le concours 2010 et 2011. Je pense que l'année prochaine, il y aura plus de postes proposés au concours pour palier le manque ?

Est-ce que ce Master pourra se faire en CIF ?

L'échec au concours ne donne même pas d'autre choix, si on l'a pas, on a un master de l'éducation qui dans le monde du travail n'ouvrira pas beaucoup de voies.

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Bonjour,

Je suis un peu déboussolée...

Depuis deux mois j'ai entendu toutes les versions citées précédemment : intégration des IUFM à la fac et PE1+PE2= Master 2 /ou/Concours écrit pour entrer en PE1 et oraux pour entrer en PE2.../ou/ ... recrutement à BAC+5 : Master spécial enseignement + concours..../

C'est à dire un peu toutes les possibilitées évoquées dans le rapport Pochard que finalement chacun s'est approprié en ne retenant que certains points...

La semaine dernière un de mes profs qui est également conseilller péda nous a annoncé qu'il avait assisté lui aussi à des réunions et que ce qui était sûr c'est que la mise en place du master enseigement professionnel était lancé et que pour s'inscrire au concours il faudrait ce dernier...

Il nous a également précisé que 2009 serait la dernière chance pour ceux qui ne pourraient plus retourner à la fac et qui n'ont qu'une licence car après les facs pourront mettre en place ce fameux master...

Cela ne m'étonnerait donc pas qu'il n'y ait pas de concours ensuite pendant 2 ans et qu'ils prennent des contractuels qu'ils remercieront gentiment pendant que ceux qui le peuvent iront sagement sur les bancs de la fac pour ensuite faire le métier de nos rêves...

Je ne veux froisser personne et tant mieux pour ceux qui pourront le faire mais je pense surtout à la plupart de ceux que je cotoie ou avec qui je discute notamment sur ce site qui pour la plupart ont un loyer,une famille,des factures à payer et pour qui il est impossible de retourner à la fac sans aucun revenu...

Une seule chose me vient malheureusement en tête moi qui avais foi dans les valeurs de notre république et qui ne comprenais pas comment les gens pouvaient ne pas aller voter par exemple; je suis aujourd'hui déçue par nos institutions...

et lorsque j'entends "notre cher président" qui nous fait de grands discours sur la nécessité de redonner envie aux gens d'aller travailler...

Personnellement je ne demande que ça et je me donne à fond pour y arriver tout cela pour réaliser que tous ceux qui sont prêts à se sacrifier (vie perso et familiale...) des années durant pour préparer ces concours (qui par définition sont si injustes au final) vont se retrouver avec des licences qui ne leur donneront pas de métiers et avec lesquelles on nous proposera des petits boulots précaires .... bien sûr qu'au final la motivation pour aller travailler elle baisse... et on devrait blamer ces gens-là et les traiter de fainéants parce qu'ils auront tout simplement été écartés du système sans être remerciés...

En tous cas il y a des gens extraordinaires à qui je confierai l'éducation scolaire de mes enfants en fermant les yeux mais qui ont tout simplement du mal à décrocher ce fameux concours (parce que c'est dur en concililant boulot et famillle par exemple et que certains instit' extraordinaires ont mis des fois des années à le décrocher et pourtant ils sont géniaux!) et qui seront mis sur la touche et que chacun d'entre nous on regrettera sûrement un jour lorsqu'on croisera la route d'un super fortiche qui aura décroché son concours avec son super master et qui face à un petit bout de 4 ou 5 ans fera pas le poids .... est-ce normal finalement de réformer pour juste déplacer le problème?

L'accumulation de diplômeS sauvera-t-il vraiment notre système éducatif ; nos enfants seront-ils vraiment mieux formés???? Malheureusement j'en doute et les réformes dans le vide me font chaque fois un peu plus peur... il faut une réelle réflexion sur le recrutement et sur la formation des enseignants: est-ce que la théorie et les grands savoirs universitaires comptent plus que le savoir-faire qu'il est nécessaire de détenir ... ce sont quand même de vies dont il s'agit

et on ne se pose pas la question pour les infirmières et les médecins cela semble évident qu'il faut les former à un savoir-faire ...pourquoi cela ne parait-il pas si évident lorsqu'on parle d'éducation....

Désolée je me suis peut-être trop épanchée mais jai tout cela sur le coeur et le partager avec des gens comme moi (dans la même galère) m'aura un p'tit peu fait du bien aujourd'hui... :blush:

Très beau discours, 100% d'accord avec toi!

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Un autre article qui en dit long :

Le Président de la République a annoncé la "masterisation des enseignants" qui permettra "de les payer plus cher en début de carrière"…

Derrière cette phrase se cachent en fait plusieurs révolutions. La première c’est d’élever le niveau de recrutement de tous les professeurs, du primaire et du secondaire, à bac+5. Il faudra, pour se présenter au concours, avoir un master. C’est cela qui justifiera le fait de les payer plus cher sans être obligé d’augmenter toute la fonction publique.

La deuxième révolution se décrit au conditionnel car à l’heure qu’il n’est tout n’est pas arbitré. Mais selon nos informations l’Education nationale aurait le projet de se désinvestir de la formation initiale des enseignants au profit des universités. Comment ? En se cantonnant au rôle de tout employeur : le recrutement et la formation continue. Donc l’Education nationale organiserait toujours des concours de recrutement comme le Capes ou l’agrégation, mais elle ne se mêlerait plus d’y préparer…

Quelle serait la conséquence ? La disparition probable des IUFM – les Instituts universitaires de formation des maîtres - ; au minimum un affaiblissement notable de leur rôle. En fait chaque département universitaire prendrait en charge la préparation des étudiants aux concours. Lesquels concours se dérouleraient en deux temps : une épreuve académique en janvier pour vérifier les connaissances, puis une formation pratique express sur le terrain de quelques semaines avant une épreuve – pratique elle aussi – d’admission.

Donc plus de cours théoriques comme ceux que l’on délivre en IUFM. Quels seraient les avantages de scénario ? Gain immédiat : 10.000 postes de stagiaires IUFM qui s’évaporeraient du budget puisque les années de formation ne seraient plus rémunérées alors qu’elles le sont aujourd’hui pour certains candidats – vu le contexte budgétaire, c’est essentiel. Donner un diplôme aux étudiants qui préparent le concours même s’ils échouent – ce qui est le cas de 80% des candidats. Offrir un cadeau aux défenseurs du « retour aux fondamentaux » dont il se trouve qu’il sont aussi de farouches adversaires des IUFM. Enfin déplacer un éventuel mécontentement vers les universités donc vers la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse.

Mise en oeuvre de la réforme prévue pour la rentrée 2010.

Alors Quid pour le concours 2010 et 2011. Je pense que l'année prochaine, il y aura plus de postes proposés au concours pour palier le manque ?

Est-ce que ce Master pourra se faire en CIF ?

L'échec au concours ne donne même pas d'autre choix, si on l'a pas, on a un master de l'éducation qui dans le monde du travail n'ouvrira pas beaucoup de voies.

iL NE FAUT PAS EXAGerer on n sait pas ce qu'il va se passer, tu prnds le pire des scénarios possibles...espérons que ce ne soit pas celui là de choisi!!!!la mastérisation ça veut dire tout et n'importe quoi....

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