Quelques questions pour être à la page !!!

[ThaToo]

Bah alors je m'embrouille ... La méthode globale autorisée elle est plus soft que la méthode Foucambert parce qu'on fait un retour à l'unité. Mais pourquoi la méthode idéo visuelle serai descendante si elle fait pas de retour sur l'unité sonore ?

[ThaToo]

L'enseignement de la morale concerne plutôt un savoir être et un savoir faire que des connaissances, et le débat réglé peut aborder des grands thèmes ayant un lien avec la morale.

c'est l'objet d'un débat jusqu'à la publication des prog 2008 oui on établissait la morale à travers des conduites et des observations mais il y a dans les prog 2008 un retour à l'instruction civique et morale alors que jusqu'ici nous étions dans le cadre d'une éducation civique et morale.

[Floredelouest]

Bah alors je m'embrouille ... La méthode globale autorisée elle est plus soft que la méthode Foucambert parce qu'on fait un retour à l'unité. Mais pourquoi la méthode idéo visuelle serai descendante si elle fait pas de retour sur l'unité sonore ?

Tu as raison, peut-être que la méthode idéovisuelle n'est pas qualifiée de "descendante", puisque, même si elle part des éléments les plus complexes (le texte), elle ne fait aucun recours à l'étude du code (je vais retirer ce mot de mon précédent message pour éviter la confusion) ; néanmoins, il s'agit bien d'une méthode "globale".

[DA-]

Laïcité : séparation de l'Eglise et de l'Etat dans le domaine de l'enseignement

- lois de J. Ferry : 1882 : école obligatoire et laïque (le catéchisme et remplacé par l'instruction civique, laïcisation des locaux de l'école assignés aux communes)

- 1886 loi de Goblet : laïcisation du personnel enseignant

1905 : séparation de l'Eglise et de l'Etat

1959 : loi Debré : droit des écoles privées de souscrire un contrat d'association avec l'Etat par lequel les dépenses de fonctionnement et le traitement des enseignants seraient assurés par l'Etat à condition que ces écoles s'engagent à respecter les programmes et horaires officiels

Laïcité : respect des différences religieuses ou culturelles des élèves + neutralité politique, philosophique et religieuse

Mais, l'école transmet des valeurs universelles (textes fondateurs : Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948)

-> Les nouveaux programmes précisent l'obligation de l'instruction civique et de la morale (adage et maxime)

Problème du foulard islamique : loi du 15 mars 2004 : dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit

+ refus de dérogation pour certaines activités scolaires (eps)

+ autorisation d'absence pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec les jours de congès

+ respect des interdits alimentaires

Enseignement du fait religieux : en histoire, point fort du programme "de plusieurs dieux à un seul Dieu" + occasion des grandes fêtes religieuses

Mais, l'instruction religieuse est interdite

Maintenant, le rapport au savoir et l'échec scolaire : allez, on se remue ... j'attends de vous lire !!!

[DA-]

Que dire de la relation école / familles ?

[ThaToo]

Euh l'échec scolaire est souvent le résultat d'une mésestime de soi.

Cette mésestime peut bloquer les apprentissages, il revient donc aux enseignants de faire prendre confiance en eux aux élèves.

Les élèves doivent acquérir en fin de scolarité obligatoire un certain nombre de savoirs qui sont communs à tous les élèves de toutes les écoles. Hors selon la provenance socio-culturelle les enfants n'ont pas la même relation avec les savoirs et la culture ce qui peut en frustrer plus d'un quand ils essaient de s'approprier quelque chose alors que d'autres le maîtrise déjà.

La pédagogie socio-constructiviste permet de changer le rôle de l'élève, pour lui le savoir n'est plus quelque chose qu'on lui impose face à laquelle il reste inactif, il est acteur maintenant, il doit construire sont savoir et pour cela il revient à l'enseignant de placer les élèves au coeur des apprentissages, il faut éveiller la curiosité, l'intéresser et surtout le motiver en l'impliquant dans des projets.

Afin de lutter contre l'échec scolaire il y a eu création des zones d'éducation prioritaires.

Celles ci incluent dans leur projet une ouverture sur le monde afin que les enfants ne voient plus les savoirs et les connaissances comme quelque chose de propre à l'école, cette ouverture montre l'utilité de ceux ci mais aussi la diversité et ainsi on peut éveiller des intérêts pour des disciplines délaissées.

Persiste le problème aussi du savoir qui ne passe pas les murs de la famille, ainsi dans un bon nombre de familles les enfants sont voués à se débrouiller seuls les parents ne pouvant pas les aider. Pour lutter contre cette inégalité il y a des heures d'études dirigées qui sont mises en place dans les classes du cycle 3 et toutes les classes du collège.

Quand un élève semble maîtriser certaines choses il peut être interessant alors de le nommer tuteur d'un élève d'un niveau plus faible afin de valoriser celui-ci, il se sent valorisé par ce nouveau statut et permet ainsi de faire avancer celui qui sait moins.

Bon je sais pas si je réponds vraiment à la question mais voilà ce que ça m'a inspiré.

[julie22]

Les parents peuvent consulter le projet d'école, les livrets de compétences, ils sont représentés aux conseils d'école par un délégué, ils peuvent demander un entretien plusieurs fois dans l'année avec l'enseignant, et l'enseignant doit organiser plusieurs fois dans l'année une réunion d'information pour les parents. Auparavant ils étaient exclus de l'école, on considérait qu'ils pouvaient influencer leurs enfants. Aujourd'hui ce sont des partenaires de l'école.

[julie22]

Ils peuvent également participer au haut conseil de l'éducation, au CAEN, ils participent aux consultations et aux décisons.

Différentes associations de parents d’élèves sont ancrées dans le paysage éducatif. Les 2 plus importantes sont la Fédération des conseils des parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) et la fédération des parents d’élèves des écoles publiques (PEEP). Il existe aussi des associations autonomes ou locales.

Les enseignants jugent souvent les familles « démissionnaires »(alors que les familles n’ont jamais consacré autant de temps à leurs enfants) ou bien à l’inverse, interventionnistes ou consommatrice d’école. Les enseignants pointent l’inculture de certains parents et donc de leur incapacité à éduquer, la perte de leur autorité, leur laxisme, qui engendrent des enfants mal socialisés et sans repères. D’autres parents sont considérés comme procéduriers, voulant tout contrôler, y compris la pédagogie, alors que pour les enseignants ils ne sont que des amateurs face à eux, les professionnels.

[ThaToo]

Que dire de la relation école / familles ?

La relation école famille n'a pas toujours été vu comme bénéfique. L'école a longtemps été un milieu fermé. Les enseignants ne voulaient pas que les parents mettent leurs nez dans leurs méthodes ...

Mais aujourd'hui il y a une véritable relation symbiotique entre l'école et les parents.

A chaque rentrée il y a une réunion où l'enseignant doit expliquer ses méthodes, le programme, les projets aux parents ...

Les parents sont tenus au courant de tout ce qui se passe dans l'école grâce aux représentants des parents d'élèves au sein du conseil d'école,mais aussi des progrès de leurs enfants ou des problèmes grâce au cahier de liaison, au livret scolaire qui doit être remis en main propre afin de pouvoir parler des difficultés, au livret rendant compte des acquis du socle commun, il peut y avoir des prises de rendez vous téléphonique ou de visu lorsque l'un des partis en ressent le besoin.

Enseigner signifie: instruire + éduquer mais comme nous le savons l'éducation relève aussi de la sphère familiale, chaque parti a donc un rôle à jouer afin qu'il n'y ai pas de lacunes et si il y en a un dialogue peut être nécessaire.

Les parents sont tenus au courant de chaque intervention du RASED, ou autre et doivent donner leur accord pour un programme de remédiation.

Les parents peuvent aussi être impliqués dans la vie de l'école en tant qu'intervenants extérieurs dans le cadre d'un PAC, d'un autre projet... Et ils peuvent aussi être bénévoles afin d'accompagner les enfants en sortie ou à la piscine (mais attention il faut pour intervenir en séance de piscine un agrément sinon c'est juste de l'aide à l'habillage etc.).

Bref les parents et les enseignants ont tous les deux un rôle bien défini il ne faut pas que l'un ou l'autre empiète sur le terrain de l'autre. Et si les conditions sont bien réunies et le dialogue bien établi un bon partenariat permet la réussite de l'élève.

[DA-]

Ecole = lieu d'apprentissage dont le PE est le professionnel : il tient informés les parents de ses options pédagogiques mais ne s'en justifient pas ; le PE est aussi un éducateur qui permet à l'enfant de s'affranchir des appartenances familiales et communautaires pour le mener à l'autonomie

-> Conflits avec les parents

Mais, les parents appartiennent à la communauté éducative et doivent être impliqués dans la scolarité des leurs enfants, ils ont une place réglementaires

- prises de décisions relatives à la scolarité de leurs enfants

- participation des parents à certaines activités scolaires

- pôle associatif : PEEP, FCPE

- pôle institutionnel : les parents délégués élus

- rencontres parents / profs

Importance de la relation : livret scolaire, cahier de correspondance, cahier de texte ...

[DA-]

Autorité et discipline ! à relier, bien entendu, avec la question de violence !!!

Que de travail ... on voit le bout ...

[ThaToo]

La discipline est liée à tout ce qui est règlement de l'école, règle de vie de classe, etc.

L'autorité se mesure par l'obéissance que l'on arrive à obtenir sans avoir recours aux menaces, à la dissuasion et à la violence.

L'autorité elle peut être innée= charisme, elle peut être issue du statut pro= ici l'enseignant a de l'autorité parce qu'il est l'expert et il détient les connaissances etc.

Si on a recours à la sanction c'est que quelque part il y a un échec de l'autorité.

La discipline permet de bien cadrer les élèves, de leurs donner les limites à ne pas dépasser, et surtout grâce aux règles et règlement les élèves n'ont pas le sentiment de justice arbitraire qu'ils pourraient avoir. Afin justement qu'il n'y ai pas ce sentiment il convient que l'enseignant se plie aux mêmes règles que les élèves.

Certaines pédagogies trop libéralistes remettent en cause l'autorité de l'enseignant. Mais on observe aussi de nos jours une véritable crise de l'autorité qui a plusieurs raison, le statut social de l'enseignant n'est plus si élevé qu'avant, il n'est plus l'unique détenteur du savoir (les parents en ont aussi), l'enfant qui bénéficie d'une éducation moins stricte familialemment remettra plus facilement en cause l'autorité de l'enseignant (problème de l'enfant roi), et on évolue dans une société qui se veut de plus en plus démocratique: l'égalité pour tous et tout se remet en cause ...

Les règles et le règlement permettent ainsi de conserver un certain ordre lorsque certains enseignant ne possèdent plus aucune autorité face à leurs élèves.

Toutes indiscipline ou bien non respect de l'autorité mènent à une sanction.