sweet_kaia03 Posté(e) 7 juillet 2009 Posté(e) 7 juillet 2009 Ton analyse est tout à fait plausible !!! Néanmoins, j'ai un doute concernant le fait que ce soit des M2 qui effectuent les remplacements, car ils ne peuvent pas être à temps plein dans les écoles, donc ils feront automatiquement appel à des remplaçants... A savoir si ils prendront les LC, c'est une autre question... Quoi qu'il en soit, c'est dans notre intérêt de passer un M1 cette année ou d'être admissible !!!
Matteo64 Posté(e) 9 juillet 2009 Posté(e) 9 juillet 2009 Propos de Luc Chatel sur France Inter http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...obeisseurs-.php
kilonga Posté(e) 10 juillet 2009 Posté(e) 10 juillet 2009 Bonjour à tous, je vous lis depuis longtemps et me permets aujourd'hui de poster ici, devant la confusion générale qui semble entourer cette réforme. J'ai fait quelques recherches et il me semble commencer à cerner de quoi il va en retourner en matière d'organisation.Déjà, le concours n'est plus à bac+3 mais bac+4, ce qui veut dire qu'il nécessite l'obtention d'un M1 quelconque (comme pour la licence avant, finalement). J'entends certaines personnes dirent que c'est stupide qu'une personne ayant un master par exemple de droit puisse se retrouver dans une classe, mais il y a là confusion : la licence de droit par exemple donnait également le droit de se présenter au concours, comme toute licence. La seule différence est ici le niveau : on demande une année de plus. Après inscription, le concours se passe donc durant son année de M2, spécialisé et orienté "enseignement" celui là. C'est là l'équivalent, au fond, de notre actuelle année de PE1. La grosse différence vient après l'obtention du concours : il n'y a en effet PLUS DE PE2. Plus d'année de stage rémunéré donc (année où l'on enseignait deux jours par semaine, mais rémunéré entièrement). Après obtention du concours, on est DIRECTEMENT AFFECTE A UNE CLASSE, à temps plein. Un système de "compagnonnage" sera mis en place à cet effet, un professeur aguerri vous prenant sous son aile en somme. Beaucoup se demandent comment peut-on se retrouver dans une classe sans y avoir été formé : c'est là tout l'intérêt de cette réforme (intérêt sujet à débat bien sûr). Le nouveau M2 ne fait pas que remplacer l'année de PE1. Il la "fusionne" avec celle de PE2. En fait, ce M2 est destiné à préparer directement au métier d'enseignant. Dans cette optique, il est évident que le concours en lui même en sera profondément changé. Le gouvernement souhaite en effet changer la donne "bachotage" en première année + formation concrète en seconde. Pour eux, ce "bachotage" est inutile puisqu'on revoit des choses sensées être acquises (la preuve en étant le niveau de diplôme). Repousser d'un an le niveau demandé devrait permettre, en substance, de diminuer l'importance de la partie théorique de ce concours pour se concentrer sur l'aspect pratique (par le biais d'épreuves qui restent encore à définir... On parle de "cours simulé" ou d'entretiens oraux plus importants, visant à juger de la "compétence à enseigner"). Au final, monter d'un cran le cursus demandé présente un double intérêt : moins de candidats (seulement les plus motivés), concours plus simple, moins absurde, plus concret et en rapport direct avec le métier visé. Avant que certaines personnes ne sentent la moutarde leur monter au nez, je précise qu'il ne s'agit ici en aucun cas d'une opinion personnelle : je ne fais ici que préciser ce qu'il me semble avoir compris des intentions propres aux instigateurs de ces réformes. Quand à savoir si je suis d'accord ou pas avec tout ça, c'est un autre problème. Quoi qu'il en soit, cette fameuse année de M2 semble s'annoncer pour le moins "chargée"... Au niveau de la transition vers ce nouveau système, plusieurs cas de figure sont possibles. C'est pourquoi le M2 présentera, l'année de transition, deux parcours différents. Un pour ceux ayant validé un master ou équivalent mais n'ayant pas obtenu le concours en 2008/2009. Un autre pour ceux ayant obtenu le concours cette année 2008/2009. Ils intégreront bien le M2, mais celui ci sera visiblement légèrement différent. Enfin puisque concours validé il y aura, ceux là toucheront une rémunération à l'instar du système actuel (et au contraire des étudiants "principaux" du M2, préparant donc encore leur concours, bénéficiant donc du statut étudiant). Alors que faire en cette rentrée bien incertaine ? Deux solutions possibles : s'inscrire en Master 1, cohérent en général avec la licence obtenue (exemple : M1 lettres modernes en ce qui me concerne), tout en s'inscrivant en candidat libre au CRPE de cette année, histoire de doubler ses chances. Doubler ses chances peut également vouloir dire ne rien avoir au final, comme le précisent certaines IUFM mettant en garde face aux dangers de courir "deux lièvres à la fois". Quoi qu'il en soit, dans ce cas précis : deux échéances "heureuses" possibles : réussir au CRPE donne accès au M2 "spécial de transition", qui sera visiblement rémunéré. Réussir son master permettra également de s'inscrire en M2, mais au statut étudiant, pour préparer le "nouveau" CRPE. si vous échouez aux deux, bien entendu, pas de transition, vous devrez vous réinscrire dans le master de votre choix pour avoir le niveau nécessaire à ce M2 spécialisé. 2e cas de figure : Vous tentez l'IUFM cette année, en PE1 donc, en sachant pertinemment que c'est la dernière année que ce système existe. Soit vous réussissez le concours, et dans ce cas, c'est comme un peu plus haut, vous intégrez le M2 "spécial" et vous êtes rémunéré. Soit vous échouez au concours, et sur cette dernière possibilité, le doute subsiste. Car échec au concours signifierait que vous n'avez toujours qu'une niveau bac+3, mais que l'année de transition vous a filé sous le nez. Vous auriez donc perdu une année, seriez forcé de vous inscrire en Master 1 quelconque (retour à la fac), de le valider et donc au final, d'espacer votre nouvelle tentative d'un an. Mais les IUFM semblent négocier sur ce point afin que l'année PE1 donne des crédits ECTS nécessaires à un passage en M2, en cas d'échec au concours. ces crédits seraient décernés par une commission spéciale, mise en place pour l'occasion. Cette solution, encore floue, parait logique et devrait vraisemblablement se mettre en place, mais elle parait risquée... Déjà, elle n'est que théorique, et en cas de mise en place, l'attribution de ces fameux crédits s'avère quelque peu ombrageuse, au contraire d'une année de M1 "normale", très claire sur ses conditions d'obtention (14 de moyenne générale et au mémoire au moins). Il s'agit donc d'un camp à choisir, mais il faut que ce soit bien clair pour tout le monde : Le concours se fera en M2. Cette année de M2 sera la seule "nouvelle" année mise en place : le M1 reste classique, et à votre libre choix. Comme l'était votre licence jusqu'à présent. Le M1 n'est que le nouveau niveau requis pour prétendre à votre formation d'enseignant (ancienne PE1, nouveau M2), formation qui sera sanctionnée par un concours, et un poste dès l'année suivante en cas de succès. Chacun est libre de discuter ensuite le bien fondé ou pas de cette réforme, mais devant l'affluence de questions effrayées, il me semblait nécessaire de vous préciser ce qu'il me semblait avoir saisi de cette réforme. Bien sûr, je n'ai pas la science infuse, et peut donc me tromper, mais j'ai bien pris soin de me documenter calmement, de lire les textes officiels et autres propositions afin d'avoir une idée claire de ce qui va suivre. Tout ceci peut encore changer bien sûr, mais il semblerait que pour le moment, on en soit là. Quelle sera votre stratégie ? Personnellement, je reprends le chemin de la fac cette année, d'une part car il me semble que le risque encouru est moins important (certitude d'accès au M2 en cas de succès du M1), d'autre part car les bancs de ma fac me manquaient depuis un certain temps, et je trouve ici l'occasion de joindre l'utile à l'agréable. Mais les situations et les points de vue de chacun ne sont bien sûrs que très rarement les mêmes. Discuss. Je vois qu'ici le débat tourne autour de ceux qui sont encore étudiants et qui ont "loisir" de choisir leur Master. Mais qu'adviendra-t-il de ceux qui ont arrêté les études depuis belles lurettes? Avec l'ancien CRPE, ils pouvaient s'incrire en candidat libre avec une licence soit en se préparant seul chez eux, soit en prenant des formations à distance ou avec des organismes qui font du blé tant ce concours devient de plus en sélectif. Avec le nouveau CRPE, seront-ils tenus à s'inscrire à la Fac pour décrocher ce fameux master? Y aura -t-il des aménagements possible pour pouvoir cumuler boulot et étude? Et que dire de ceux qui ont Bac+5, genre DEA, DESS, leur diplôme leur permettrait-il de s'inscrire en tant que canditat libre? Quelle serait la base de leur formation parce qu'il n'aurait pas fait un M2 sachant qu'ils ont déjà le niveau requis? Maintenant, ces derniers seront
kabibi9 Posté(e) 10 juillet 2009 Posté(e) 10 juillet 2009 le but de cette réforme est à terme de supprimer le staut de fonctionnaire et de recruter des personnes avec un master..;mais pas n'importe quel master: un master d'enseignement le but etant de professionnaliser les étudiants.....il est clair qu'une personne qui a un master de droit devra repasser le master qui va être mis en place l'année prochaine.cette réforme a pour but de "dégraisser le mammouth" , il faudra avoir uniquement le master proposé par les universités avec des des options differentes ( par exemple: langage, langues étrangères....)en lien avec l'education bien évidemment bref fini les concours en interne, 3eme voie...........ils s'alignent sur les autres pays européens....;bref c'est assez lamentable et cela va décourager énormement d'étudiants...mais c'est exactement ce qu'ils veulent.....
cess75 Posté(e) 14 juillet 2009 Posté(e) 14 juillet 2009 2e cas de figure : Vous tentez l'IUFM cette année, en PE1 donc (..) Soit vous échouez au concours, et sur cette dernière possibilité, le doute subsiste. Car échec au concours signifierait que vous n'avez toujours qu'une niveau bac+3, mais que l'année de transition vous a filé sous le nez. Vous auriez donc perdu une année, seriez forcé de vous inscrire en Master 1 quelconque (retour à la fac), de le valider et donc au final, d'espacer votre nouvelle tentative d'un an. Mais les IUFM semblent négocier sur ce point afin que l'année PE1 donne des crédits ECTS nécessaires à un passage en M2, en cas d'échec au concours. ces crédits seraient décernés par une commission spéciale, mise en place pour l'occasion. Cette solution, encore floue, parait logique et devrait vraisemblablement se mettre en place, mais elle parait risquée... Déjà, elle n'est que théorique, et en cas de mise en place, l'attribution de ces fameux crédits s'avère quelque peu ombrageuse, au contraire d'une année de M1 "normale", très claire sur ses conditions d'obtention (14 de moyenne générale et au mémoire au moins). Pour ce système qui donnerait une équivalence M1 aux PE1, il n'y a pas de document officiel ?.. ni de date possible de parution?..
edpsb Posté(e) 14 juillet 2009 Posté(e) 14 juillet 2009 2e cas de figure : Vous tentez l'IUFM cette année, en PE1 donc (..) Soit vous échouez au concours, et sur cette dernière possibilité, le doute subsiste. Car échec au concours signifierait que vous n'avez toujours qu'une niveau bac+3, mais que l'année de transition vous a filé sous le nez. Vous auriez donc perdu une année, seriez forcé de vous inscrire en Master 1 quelconque (retour à la fac), de le valider et donc au final, d'espacer votre nouvelle tentative d'un an. Mais les IUFM semblent négocier sur ce point afin que l'année PE1 donne des crédits ECTS nécessaires à un passage en M2, en cas d'échec au concours. ces crédits seraient décernés par une commission spéciale, mise en place pour l'occasion. Cette solution, encore floue, parait logique et devrait vraisemblablement se mettre en place, mais elle parait risquée... Déjà, elle n'est que théorique, et en cas de mise en place, l'attribution de ces fameux crédits s'avère quelque peu ombrageuse, au contraire d'une année de M1 "normale", très claire sur ses conditions d'obtention (14 de moyenne générale et au mémoire au moins).Pour ce système qui donnerait une équivalence M1 aux PE1, il n'y a pas de document officiel ?.. ni de date possible de parution?.. comment ça 14 de moyenne tu as vu ça où ?? chez moi avoir son master 1 c'est être admis donc avoir la moyenne aux écrits et aux oraux soit 10 sur 20 ou alors je suis en retard d'un métro...
cess75 Posté(e) 15 juillet 2009 Posté(e) 15 juillet 2009 la partie en italique n'est pas de moi mais de Bobobiwan, en effet il croit qu'il faut avoir 10 pour valider un master .. ?
Sophietlse Posté(e) 15 juillet 2009 Posté(e) 15 juillet 2009 Pour ma fac, être admis c'est 10/20 mais pouvoir entrer en M2 c'est >14/20... Donc GROSSE sélection. C'est pour ça que je me demande ce que feront tous les gens qui auront le M1 mais qui n'auront pas le droit de rentrer en M2 !
dalouise Posté(e) 16 juillet 2009 Posté(e) 16 juillet 2009 Parcontre j'ai lu sur plus d'un site des iufm que la PE1 = M1. Tu as l'air d'en douter mais je ne pense qu'il affermerait qqch qu'ils ne peuvent suivre.
Sophietlse Posté(e) 16 juillet 2009 Posté(e) 16 juillet 2009 Ca devrait se faire cette année. Le problème, c'est qu'ils avaient annoncé la même chose pour 2008/2009 et que personne n'en a vu la couleur...
Matteo64 Posté(e) 16 juillet 2009 Posté(e) 16 juillet 2009 Le nouveau ministre a l'air de continuer dans la lignée de son prédecesseur ... Demain, la Commission nationale de concertation sur la réforme du recrutement et de la formation des maîtres appelée Commission Marois-Filâtre remet à Luc Chatel et Valérie Pécresse son rapport en donnant ses préconisations sur la nouvelle formation des enseignants. Communiqué de Valérie Pécresse (9 juillet 2009) Luc CHATEL, ministre de l'Education nationale, porte-parole du Gouvernement, et Valérie PECRESSE, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont reçu ensemble des organisations syndicales représentatives (FSU - SGEN CFDT- CSEN Autonomes - UNSA), le bureau de la Conférence des présidents d'Université, Daniel FILÂTRE, président de l'université de Toulouse II et William MAROIS, Recteur de l'Académie de Bordeaux, les deux co-présidents de la Commission nationale de concertation sur la réforme du recrutement et de la formation des maîtres. Les ministres ont indiqué que les décrets relatifs à la mastérisation seront publiés fin juillet après qu'ils auront pris connaissance, de façon détaillée, des travaux menés par la Commission dans son ensemble, représentant la communauté universitaire et la communauté éducative. William MAROIS et Daniel FILÂTRE présenteront aux deux ministres les conclusions et recommandations de la commission dans les jours à venir. Les conclusions des groupes de travail auxquels ont participé les organisations syndicales seront naturellement également prises en compte dans la réflexion. Plusieurs points tels que les maquettes de concours, l'articulation concours-master, tenant compte des spécificités disciplinaires, ou encore le contenu de la formation continuée, restent encore à approfondir. C'est pourquoi, un travail sera lancé dès la rentrée dans le cadre de groupes de proposition associant les représentants des deux ministères et des experts issus de la communauté de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Ces groupes tiendront compte des conclusions de la commission et de celles des groupes de travail ayant associé les organisations syndicales. Ces groupes de proposition pourront recevoir les organisations syndicales, par ailleurs associées à la réflexion par un contact étroit avec chacun des ministères avec des points d'étape réguliers. Ces groupes formuleront des propositions sur les maquettes de concours, les maquettes de diplômes et la nature de la formation continuée par type de concours, agrégation, capes, professorat des écoles, enseignement technologique et professionnel, dans le respect d'un cadre commun. Ces travaux devraient être finalisés pour le mois de novembre 2009. Au cours du mois de décembre, les deux ministres recevront ensemble à nouveau les différents partenaires avant de procéder à l'arbitrage sur les maquettes de concours et de masters. Le cadrage national des maquettes de master fera également l'objet d'une discussion en CNESER. Les universités pourront dès lors, et jusqu'à mi-avril, transmettre leur offre et maquettes de formation qui feront ensuite l'objet d'une séance du CNESER. En gros, patience, patience ... mais on est mal barrer !
Sophietlse Posté(e) 16 juillet 2009 Posté(e) 16 juillet 2009 Woohoo le président de ma fac représente tout le monde... Go Filou go!! Sinon je sais pas trop ce qu'ils vont annoncer mais je pense pas qu'on ait de grandes surprises...
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