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lutinchafouin

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Bonjour,

excusez mon intervention (improductive et certainement vaine) mais défendre l'approche de la didactique des mathématiques du SLECC avec l'idée de "donner du sens aux apprentissages" est un contresens total. Leur approche ne revendique pas la construction du sens (on aura vraiment tout lu) mais l'enseignement des 4 techniques opératoires par une progression très structurée et étapiste. Il suffit de regarder comment est envisagée la construction de la numération pour comprendre leurs orientations.

Et je rejoins stéphane sur leur approche purement technique des mathématiques. Je veux bien qu'on dénonce les IUFM et les "modes" pédagogiques mais la didactique reste une science. Les "idées reçues" sont souvent appuyées par de multiples recherches dont il faudrait peut-être ne pas oublier les résultats. J'attends encore les résultats des "recherches" de M. Delors, Demailly ou Dupré...

Bref, défendez le Slecc, soit. Peu m'importe ! Mais arrêtez de discréditer avec des arguments aussi peu fiables un véritable travail de recherche pour justifier votre approche.

Cordialement,

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mais la didactique reste une science.

Bonsoir,

Tout d'abord, tu n'as pas à t'excuser de ton intervention : nous sommes entre collègues manifestement passionnés par leur métier. Ce forum nous offre la possibilité de débattre -parfois avec fougue il est vrai- ce qui est précieux et ne peut que nous permettre de progresser dans l'exercice de notre métier, parfois en nous permettant de changer certaines de nos pratiques, d'autres fois en confortant certaines de nos convictions après les avoir soumises à l'épreuve de la contradiction.

Il est clair de toute façon que nous pouvons avoir des "philosophies" qui diffèrent sur certains points, et ce n'est certainement pas un mal.

Pour toi, la didactique "reste une science". Pour moi, c'est un art appliqué, celui de l'artisan. :wink:

Cordialement.

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mais la didactique reste une science.

Bonsoir,

Tout d'abord, tu n'as pas à t'excuser de ton intervention : nous sommes entre collègues manifestement passionnés par leur métier. Ce forum nous offre la possibilité de débattre -parfois avec fougue il est vrai- ce qui est précieux et ne peut que nous permettre de progresser dans l'exercice de notre métier, parfois en nous permettant de changer certaines de nos pratiques, d'autres fois en confortant certaines de nos convictions après les avoir soumises à l'épreuve de la contradiction.

Il est clair de toute façon que nous pouvons avoir des "philosophies" qui diffèrent sur certains points, et ce n'est certainement pas un mal.

Pour toi, la didactique "reste une science". Pour moi, c'est un art appliqué, celui de l'artisan. :wink:

Cordialement.

Artisan : Personne qui exerce à son compte un métier d'art manuel.

Comparer l'enseignement à de l'artisanat... il est certain qu'avec une telle réponse, on a de l'argument de fond... J'espère que le Slecc aura autre chose à proposer pour "convaincre". :wink:

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Extrait du fichier du maître : "Semaine 1 : deuxième journée"

Le nombre 2

Faire venir un élève X au tableau. Demander « combien y a-t-il d'élèves au tableau ? » « Un élève », rappel de la leçon précédente : « combien y a-t-il d'élèves dans l'école ? » « Il y a beaucoup d'élèves dans l'école ». Renvoyer l'élève à sa place : « combien y a-t-il d'élèves au tableau maintenant ? » « Il n'y en a plus, il y a 0 élève au tableau ». Appeler X et Y et reposer la question. « Il y a 2 élèves au tableau ». Le maître écrit 2 au milieu du tableau, faire répéter. Rappeler « Tout à l'heure il y avait un élève », écrire 1 à gauche du tableau. « Que s'est-il passé, quelle est la différence ? » « Maintenant, il y a un élève de plus » écrire au tableau après le 1 : « +1 » « et ça fait 2 élèves » écrire le signe = devant le 2 et recopier en le répétant 1+1=2 « Un plus un, ça fait deux ». Faire répéter. Renvoyer un des deux élèves à sa place et

recommencer en disant « Il y en a un de moins, deux moins un, ça fait un » Écrire au tableau 2-1=1, le faire lire et répéter.

Demander de lever 1 bras, 2 bras, 0 bras. Idem avec 1, 2, 0 doigts. Montrer 1 doigt puis en lever un deuxième en disant : 1+1=2, faire le geste et demander de dire l'addition, donner l'addition et demander de faire le geste. Recommencer avec : 2-1=1, 2-2= 0, 1-1=0. Demander un de ces gestes à un élève, un autre doit donner l'addition, puis procéder à l'inverse.

Le troisième jour, les élèves résolvent : 2 + 2 -1 -1 = 2 et "sont préparés" à la multiplication.

Construction du sens donc ? Moi, j'appelle ça du psittacisme.

Et donc effectivement, au moment des commandes, ça peut faire réfléchir... mais pas longtemps alors ! :wink:

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Comparer l'enseignement à de l'artisanat... il est certain qu'avec une telle réponse, on a de l'argument de fond... J'espère que le Slecc aura autre chose à proposer pour "convaincre". :wink:

N'étant pas à Slecc, je laisse le soin à ceux qui en font partie de te répondre sur ce qui les concerne.

Pour le reste, je trouve que ta réponse laisse percer un certain mépris pour l'artisanat. L'expression "artisan" est évidemment imagée, elle renvoie à un travail mettant en œuvre une habileté professionnelle, à l'amour du bel ouvrage, au tour de main acquis par l'expérience... Mais peut-être es-tu de ceux qui considèrent qu'un artisan est un crétin qui ne réfléchit pas et qui est incapable de s'intéresser à la théorie ! :sad:

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On se laisse parfois emporter par son élan, et l'on se retrouve embarqué complètement hors du sujet initial ! Je présente donc toutes mes excuses pour ce dérapage... :blush:

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del20170202
Je vois que je suis tombée sur des militants (SOS Education ? :wink: ).

Non, ce n'est pas le cas (et attention aux dérapages :wink:).

Nos convictions sont le fruit de notre expérience professionnelle voilà tout.

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Si tu retires l'injure, je te donnerai volontiers les références de la méthode que j'utilise.

Dans la mesure où vos propos sont proches (relire leurs tracts d'il y a deux ans et leur site), loin de moi était l'idée de vous injurier. Donc excuse-moi si tel était le cas.

Merci pour les références. Je suis intéressée.

Je vois que je suis tombée sur des militants (SOS Education ? :wink: ).

Apparemment, nous nous retrouvons tous dans cette catégorie, ce qui explique aussi pourquoi nous nous "étripons" si joyeusement.

Les échanges ont été très enrichissants jusqu'à maintenent, et nous ne nous sommes pas étripés, mais ton allégation à une quelconque appartenance à un groupuscule extrémiste est blessante et fausse.

C'est dommage

Elle est peut-être fausse, mais pas plus blessante qu'injurieuse. Et regarde le :wink: pour comprendre quel était le ton de ma remarque.

Je vois que je suis tombée sur des militants (SOS Education ? :wink: ).

Non, ce n'est pas le cas (et attention aux dérapages :wink:).

Nos convictions sont le fruit de notre expérience professionnelle voilà tout.

Les dérapages de qui ? :wub:

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Bonjour,

excusez mon intervention (improductive et certainement vaine) mais défendre l'approche de la didactique des mathématiques du SLECC avec l'idée de "donner du sens aux apprentissages" est un contresens total. Leur approche ne revendique pas la construction du sens (on aura vraiment tout lu) mais l'enseignement des 4 techniques opératoires par une progression très structurée et étapiste. Il suffit de regarder comment est envisagée la construction de la numération pour comprendre leurs orientations.

Et je rejoins stéphane sur leur approche purement technique des mathématiques. Je veux bien qu'on dénonce les IUFM et les "modes" pédagogiques mais la didactique reste une science. Les "idées reçues" sont souvent appuyées par de multiples recherches dont il faudrait peut-être ne pas oublier les résultats. J'attends encore les résultats des "recherches" de M. Delors, Demailly ou Dupré...

Bref, défendez le Slecc, soit. Peu m'importe ! Mais arrêtez de discréditer avec des arguments aussi peu fiables un véritable travail de recherche pour justifier votre approche.

Cordialement,

Et notamment

J'attends encore les résultats des "recherches" de M. Delors, Demailly ou Dupré...
.

Bon , je me suis emmelé dans l'utilisation de l'interface. J'y reviens dès que j'ai compris ....

Michel Delord - et pas Delors comme le ministre :-)

Modifié par MichelDelord
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(victor @ 02/06/2009, 00:08)

Bonjour,

excusez mon intervention (improductive et certainement vaine) mais défendre l'approche de la didactique des mathématiques du SLECC avec l'idée de "donner du sens aux apprentissages" est un contresens total. Leur approche ne revendique pas la construction du sens (on aura vraiment tout lu) mais l'enseignement des 4 techniques opératoires par une progression très structurée et étapiste. Il suffit de regarder comment est envisagée la construction de la numération pour comprendre leurs orientations.

Et je rejoins stéphane sur leur approche purement technique des mathématiques. Je veux bien qu'on dénonce les IUFM et les "modes" pédagogiques mais la didactique reste une science. Les "idées reçues" sont souvent appuyées par de multiples recherches dont il faudrait peut-être ne pas oublier les résultats. J'attends encore les résultats des "recherches" de M. Delors, Demailly ou Dupré...

Bref, défendez le Slecc, soit. Peu m'importe ! Mais arrêtez de discréditer avec des arguments aussi peu fiables un véritable travail de recherche pour justifier votre approche.

Cordialement,

Et notamment , bien que l’on puisse lire beaucoup d’autres passages sur lesquels il faudra revenir

J'attends encore les résultats des "recherches" de M. Delors, Demailly ou Dupré....

Je ne sais pas s’il s’agit de « recherches » mais notamment sur la multiplication, il est tout fait possible de lire deux textes critiquant les positions de Rémi Brissiaud , textes de juin-juillet 2006 qui ont été relus par Jean-Pierre Demailly :

Apprendre les quatre opérations dès le CP ? Réponse à Rémi Brissiaud

Partie I http://michel.delord.free.fr/re1-brissiaud.pdf

Partie II http://michel.delord.free.fr/re2-brissiaud.pdf

La suite est encore à venir ….

Bonne lecture

Michel Delord

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Invité vudici
D'autre part, en allant sur le lien (SLECc) que donne Akwabon, je dois dire que je suis assez sidéré de voir (entre autres) que la multiplication devrait être enseignée en GS-CP; moi qui avec mes CE1 cette année rame pour pouvoir l'aborder, je veux dire par là pour faire en sorte que la technique soit au service du sens et non l'inverse, comme c'est trop souvent le cas, je me demande à quoi servent ces pratiques?

Stéphane

Allez, je jette mon caillou dans la mare: en Belgique, on fait les quatre opérations en 1ère (CP) (parler de ne pas voir multiplication et division provoquerait une perplexité totale: comment voulez-vous que les enfants conçoivent l'aspect quantitatif des nombres s'ils ne font pas les décompositions additives et multiplicatives?).

Par contre, on ne fait la numération que pour les nombres dont les enfants maîtrisent les décompositions, ... donc jusque 20 (24 dans un document récent de l'inspection). L'idée d'aller plus loin ne viendrait à personne (sauf les empêcheurs de ronronner en rond qui lisent les forums étrangers :bleh: ): comment voulez-vous, ils rament déjà en 2e (CE1)?Ça ne te rappelle rien, Stéphane?

:angel_not:

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......

Allez, je jette mon caillou dans la mare: en Belgique, on fait les quatre opérations en 1ère (CP) (parler de ne pas voir multiplication et division provoquerait une perplexité totale: comment voulez-vous que les enfants conçoivent l'aspect quantitatif des nombres s'ils ne font pas les décompositions additives et multiplicatives?).

Par contre, on ne fait la numération que pour les nombres dont les enfants maîtrisent les décompositions, ... donc jusque 20 (24 dans un document récent de l'inspection). L'idée d'aller plus loin ne viendrait à personne (sauf les empêcheurs de ronronner en rond qui lisent les forums étrangers :bleh: ): comment voulez-vous, ils rament déjà en 2e (CE1)?Ça ne te rappelle rien, Stéphane?

:angel_not:

Y-a-til une adresse à laquelle on peut trouver les programmes du primaire ?( Et après on parlera des empêcheurs de ronronner .... )

Michel Delord

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