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Enseignants pensant à la reconversion?


gigi38000

Messages recommandés

Bonjour à tous,

je poste sur ce post bien que je ne sois pas vraiment tentée par une reconversion (en tous cas à court terme).

En effet, je ne suis que T1 et je sais que comme dans tous les métiers et bien les débuts sont difficiles. Alors je m'accroche. Cependant, comme je viens de le dire, je sais que je ne pourrai pas faire ce métier toute ma vie pour diverses raisons (trop de travail à la maison, une classe à laquelle on n'arrete jamais de penser, pas de collègues avec qui plaisanter ou avoir des discussions sérieuses, un salaire pas vraiment en lien avec les heures passées à bosser pour sa classe ou pour l'école...). De plus, je suis depuis toujours passionnée par tout ce qui es en lien avec la TV, la radio, etc ... et j'aimerais en faire mon métier. Oui mais voilà, comment m'y prendre. Je suis comme vous, je n'ai qu'une Licence; alors pensez-vous que ce type de reconversion soit posible ?

Merci de votre aide, de vos témoignages etc ...

En attendant je retourne à mes preps ...

Bonjour Charlennne

Je me retrouve un peu dans ton message. Sauf qu'il y a une différence avec toi et les personnes de ce forum... je ne suis pas PE et loin de l'être. Mon parcours : une licence d'Histoire (pour quoi faire?? je ne sais pas) à ce moment là j avais pensé au concours de PE. Mais depuis enfant, le métier de mes rêves était plutôt artistique (actrice, animatrice..). Fin de ma licence, je me suis décidée de monter sur Paris pour essayer... En quelques mois, j'étais en stage dans une radio jeune, mes collegues de travail étaient des animateurs connus.. et puis j'ai cumulé 2 CDD en radio par la suite (2ans).. Ce fût une belle expérience même si j'étais qu'assistante/hotesse .. Par la suite, regardant le temps passer j'ai passé mon temps à trouver une formation dans un travail "normal", j ai été reçu pour plusieurs formations (management, RH..) mais j ai jamais pu continuer l'une d'elle (soit plus de nouvelles, soit une erreur d'aiguillage, pas de contrat pro..). J'ai donc perdu un an, cette année j'ai commencé un master à la Sorbonne dans encore un autre domaine, je n ai pu continuer car il ne me permettait pas de travailler à coté. Et sur un coup de tête je me suis dit que j'allais passé le concours de CRPE, pour cela je me suis inscrit dans un master d'Histoire à distance... Je ne sais pas encore si je suis faite pour ça, et cette partie du forum n'est pas joyeuse lol. J'ai toujours au fond de moi l'idée d'essayer de faire ce que j'aime, je me suis promise à suivre quelques heures de théâtre à côté...

Pour ton cas, je ne sais pas si tu veux exercer ce métier d'animatrice (si j ai bien compris) depuis toujours... mais en tout cas la question de diplome n'est pas du tout nécessaire. Faut essayer, persévérer... (Moi j ai pas fait le 2eme)lol

Rien ne t'empêche de répondre aux annonces de castings .... Mais c'est un autre monde, ça il faut bien le savoir, la sécurité de l'emploi n'existe pas dans ce type de métier, ainsi que les plannings réguliers....

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ça y est, la première période est passée, et mes élèves commencent à travailler, ils se taisent, commencent à se respecter. Je devrais avoir de l'espoir, mais je suis fatiguée alors qu'on n'a fait que 4 jours de classe depuis les vacances.

Pour moi, c'est la première fois que j'ai un cycle 3 (je suis T4), et la charge de travail est énorme. J'en ai super marre : journées épuisantes, et peu de repos les mercredis et week-end, puisqu'il faut tout préparer. En temps normal je suis quelqu'un de cool, mais j'aime le travail bien fait...

Ma question s'adresse aux anciens : avec les années de pratique, est-ce que ça ne va pas mieux ? n'y a t-il pas moins de prep ? Et avec l'année qui s'avance, les habitudes de travail qui s'installent, est-ce que ça ne va pas mieux, ou arrive-t-on tous les mois de juin sur les rotules ? Il m'a bien fallu 4 ou 5 semaines cet été pour ne plus ressentir de points douloureux dans le dos, dus au stress... Est-ce que quand on a trouvé une école sympa, qu'on est titularisé et plus obligé de bouger tout le temps, quand on a trouvé le niveau de classe qui nous plaît, ça va pas mieux ?

Si des anciens passent par là, ça serait bien qu'ils puissent témoigner de leur expérience, ce qui les a motivé à rester. Il y a un post sur "Faut-il aimer les enfants pour enseigner", et je vois bien que la réponse n'est pas du tout là...

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Ma question s'adresse aux anciens : avec les années de pratique, est-ce que ça ne va pas mieux ? n'y a t-il pas moins de prep ? [...] avec les années de pratique, est-ce que ça ne va pas mieux ? n'y a t-il pas moins de prep ?

Certes, à condition de garder le même niveau (quoiqu'avec l'expérience, même si tu changes, ça roule plus facilement, tu as des "recettes" qui marchent).

Et avec l'année qui s'avance, les habitudes de travail qui s'installent, est-ce que ça ne va pas mieux, arrive-t-on tous les mois de juin sur les rotules ?

Tous sur les rotules à chaque mois de juin ! (Car on a tellement trimé justement pour que ces fameuses habitudes de travail s'installent...)

Est-ce que quand on a trouvé une école sympa, qu'on est titularisé et plus obligé de bouger tout le temps, quand on a trouvé le niveau de classe qui nous plaît, ça va pas mieux ?

Si mais comme je disais sur un autre fil, je trouve que nos conditions de travail se sont largement dégradées depuis que j'ai commencé. Des élèves de plus en plus durs, des écoles auparavant assez tranquilles qui sont devenues très difficiles, une charge administrative (PPRE, etc.) de plus en plus pesante et dévorante, des mesures ABSURDES (soutien), peu de mesures en notre faveur (Où sont nos RTT ? Pourtant tous les autres fonctionnaires y ont eu droit, eux !), l'intégration des handicapés à assumer, une pression grandissante...

nénuphar

10 ans d'ancienneté

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Pour répondre à Pornicet, je dirais que, oui, la fatigue diminue avec l'expérience. Actuellement, c'est ta première année de cycle 3 et tu as tout à construire (N'hésite pas, par contre, à oublier un peu les "bons" conseils de l'IUFM et appuie-toi vraiment sur les manuels que tu peux avoir en classe, tu auras ainsi un peu moins de travail :wink:). Si tu arrives à garder le même niveau quelques années, même en variant tes activités (et encore, si ce que tu fais marche bien, ce n'est pas une obligation puisque tu n'as pas les mêmes élèves), tu auras beaucoup moins de travail, je t'assure. En plus, on arrive à ne plus avoir besoin de préparer autant car on "sent" davantage les choses, on a plus de facilité à improviser...

De plus, quand tu auras une école près de chez toi, tu gagneras également en temps et en fatigue.

C'est vrai, comme le dit Nénuphar, que toute la partie administrative s'alourdit... Mais, pour être honnête, après quelques années, on a tendance à prendre quelques libertés et à ne pas forcément faire tout ce qu'on nous demande en haut lieu si on juge ça inutile... Et les IEN sont moins exigeants avec nous :bleh:

Donc, courage, tu connais le plus dur actuellement :wink: (en plus, les débuts d'année sont presque partout les moments les plus crevants)

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bonjour,

je suis T2. Avant d'être PE, j'ai été infirmière pendant 6 ans. J'ai voulu me reconvertir car je pensais trouver un meilleur équilibre en étant enseignante. Aujourd'hui, j'ai des gros doutes!!! J'ai des CM1, des préparations qui n'en finissent plus. Je regrette mes jours de repos entièrement consacrés à ma famille. Tous les week end et les mercredis sont pris par ce travail et même si je suis de sortie, il faut penser aux prép qu'il me reste à faire. J'ai vraiment l'impression que ce boulot est devenu la priorité. Je suis donc un peu perdue. Est-ce qu'il faut perséverer et espérer apprécier ce travail un jour (mais quand?) ou est ce que je fais machine arrière tout en repensant à tout le travail que j'ai fourni pour passer le concours (et les sacrifices )?

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:blink::sad: j'ai lu vos post et je me retrouve parmi beaucoup de témoignages...Pour ma part je viens du privé, j'ai été comptable pendant 10 ans avec des responsabilités qui me pesaient et donc je me suis remis à étudier et j'ai passé le concours car j'ai toujours été attirée par l'enseignement (je formais des adultes aussi en compta). Pour ma part ce qui me pèse le plus c'est le stress de l'évaluation. Il faut toujours évaluer les E, savoir où ils en sont etc etc sauf que lorsqu'on constate qu'ils n'ont pas compris ou bien qu'ils ont de fortes difficultés eh bien...on ne sait pas quoi faire ou on n'a pas le temps....bref je trouve cela décourageant et très stressant.

J'adore ma classe et mes élèves mais parfois je ne me sens pas "honnête" vis à vis d'eux car je ne peux pas résoudre leurs difficultés et je dois continuer le programme en sachant qu'ils ne vont pas pouvoir avancer comme les autres. Je trouve cela très violent. Pourtant j'essaie: je crée des moments d'ateliers dans ma classe pour pouvoir aider les plus faibles, je fais des PPRE, je différencie énormément mais au final je vois bien que les progrès restent faibles :sad: :sad: . Et pourtant il y a des progrès mais pas suffisamment au regard de ce qui est attendu en fin de cycle (je suis en CE1). Donc je me dis que le stress que je ressens est aussi en partie dû à la lourdeur des programmes et surtout à notre système éducatif qui nous oblige à mettre les élèves dans des classes par âge et non par niveau. On nous demande sans cesse des comptes, il faut sans cesse évaluer les enfants pour dire aux parents où ils en sont...Il me semble qu'il devrait y avoir d'autres façons d'enseigner de former les futurs citoyens? Je vais me tourner vers d'autres types d'enseignement (montéssori, freinet??? les scandinaves ont une autre façon de voir le métier...).

Voilà je ne sais pas si j'ai envie de changer de métier mais il est certain que moi aussi j'en ai assez de bosser le soir, le we, les vacances et tout cela pour finalement courrir après une chimère qui est LA REUSSITE DE TOUS LES ELEVES! Une illussion qui à mon avis nous rend la vie difficile.

Voilà mon grain de sel.

Bon courage à tous et à toutes

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bonjour,

je suis T2. Avant d'être PE, j'ai été infirmière pendant 6 ans. J'ai voulu me reconvertir car je pensais trouver un meilleur équilibre en étant enseignante. Aujourd'hui, j'ai des gros doutes!!! J'ai des CM1, des préparations qui n'en finissent plus. Je regrette mes jours de repos entièrement consacrés à ma famille. Tous les week end et les mercredis sont pris par ce travail et même si je suis de sortie, il faut penser aux prép qu'il me reste à faire. J'ai vraiment l'impression que ce boulot est devenu la priorité. Je suis donc un peu perdue. Est-ce qu'il faut perséverer et espérer apprécier ce travail un jour (mais quand?) ou est ce que je fais machine arrière tout en repensant à tout le travail que j'ai fourni pour passer le concours (et les sacrifices )?

Ben moi je me dis qu'au lieu de passer le concours de PE, j'aurais mieux fait de passer le concours d'infirmières.... avec du recul, je me rends compte que c'est ce milieu-là qui me passionne... mais faire machine arrière comme tu dis.... ça me :cry: et puis surtout pour ma part, je n'ai pas le DE... toi oui il te reste tjs cette alternative-là :wink:

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Sincèrement lorsque j'ai décidé de devenir PE j'avais une maîtrise en poche mais il m'a fallu refaire tout le cursus: concours d'entrée (je suis dans le privé) + concours ensuite. J'ai financé mes études car j'avais négocié un licenciement et j'ai aussi fait un emprunt. Mais cela me semblait tellement une évidence que je me suis lancée.

J'ai des doutes aujourd'hui mais je pense que cela va passer, ce n'est que ma 3ème année donc j'attends ...et surtout je tempère mon travail. J'essaie de ne pas me laisser submerger par la charge, j'ai 2 enfants à la maison qui ont besoin de moi aussi....Je m'aide des livres et des guides péda et je ne fais pas de fiches de préparations :angel_not:

j'ai un cahier journal détaillé et cela me suffit. L'IEN qui m'a inspecté l'an passé m'a dit de m'économiser sur la préparation des séances car je courrais droit au carton, il m'a dit de me consacrer à la didactique, de voir mes élèves et d'être au plus près d'eux....donc j'applique cela aujourd'hui avec quand même un peu d'appréhension pour le programme :cry:

Mais bon j'aime encore aller à l'école et voir mes élèves donc c'est peut être aussi la solution, en faire un peu moins mais en restant quand même dans la qualité :blush::glare:

Bonne journée.

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Sincèrement lorsque j'ai décidé de devenir PE j'avais une maîtrise en poche mais il m'a fallu refaire tout le cursus: concours d'entrée (je suis dans le privé) + concours ensuite. J'ai financé mes études car j'avais négocié un licenciement et j'ai aussi fait un emprunt. Mais cela me semblait tellement une évidence que je me suis lancée.

J'ai des doutes aujourd'hui mais je pense que cela va passer, ce n'est que ma 3ème année donc j'attends ...et surtout je tempère mon travail. J'essaie de ne pas me laisser submerger par la charge, j'ai 2 enfants à la maison qui ont besoin de moi aussi....Je m'aide des livres et des guides péda et je ne fais pas de fiches de préparations :angel_not:

j'ai un cahier journal détaillé et cela me suffit. L'IEN qui m'a inspecté l'an passé m'a dit de m'économiser sur la préparation des séances car je courrais droit au carton, il m'a dit de me consacrer à la didactique, de voir mes élèves et d'être au plus près d'eux....donc j'applique cela aujourd'hui avec quand même un peu d'appréhension pour le programme :cry:

Mais bon j'aime encore aller à l'école et voir mes élèves donc c'est peut être aussi la solution, en faire un peu moins mais en restant quand même dans la qualité :blush::glare:

Bonne journée.

Je me dis aussi qu'il faudrait certainement moins en faire car moi aussi j'ai 2 enfants. Mais pour l'instant j'ai l'impression que même si je fais le minimum (et ça se ressent le lendemain en classe car je suis moins à l'aise), je passe encore trop de temps à préparer! Même si je me dis "ce soir, je ne fais rien", j'ai toujours une pensée pour ce que je dois faire...

Je pensais que le rythme du travail d'enseignant me permettrait de plus profiter de mes enfants mais en fait à part une question pratique de garde, je trouve que je me consacre moins à eux!

Aussi le fait de savoir que j'ai une autre corde à mon arc me fait peut-être baisser les bras un peu vite. En même temps je me dis qu'il ne faut pas trop attendre si je veux reprendre mon ancien métier, histoire de ne pas trop perdre la main.

C'est donc une grande période de doutes et de questionnement. Je me demande si je ne vais pas demander un dispo pour la rentrée prochaine en espérant que la procédure n'est pas trop laborieuse!

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Pour ma part je sais que je ne reviendrai pas à mon ancien travail. Lorsque j'ai changé cela s'imposait plus que tout, j'aurai sombrer dans la dépression autrement. Même si je trouve ce travail intense je pense quand même être à ma place pour le moment.

Et toi pourquoi avais tu changé, en y repensant peut être que tu trouveras tes réponses?

Tu es une débutante comme moi, il paraît quand même que l'expérience permet de lever le pied. Il n'y a pas de collègues plus ancienne qui peuvent t'aider?

Bon courage.

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