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Enseignants pensant à la reconversion?


gigi38000

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Désolée d'avoir été aussi longue, cela faisait longtemps que je gardais tout cela en moi.

Au contraire, merci à toi d'avoir témoigné. Merci pour tes conseils.

Je me retrouve beaucoup dans ce que tu évoques concernant les aspects négatifs du métier, les inconvénients du cycle 3...la motivation mais l'épuisement inévitable...

J'espère que tu obtiendras satisfaction par la suite, et que tu pourras profiter pleinement de ta vie privée. :wub:

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Bonjour à tous

Je viens de lire les 14 pages de ce post et...ça fait du bien!!!!!

Comme un certain nombre ici, je pense à ma reconversion...enfin non je pense d'abord à démissionner en fait.

Ce boulot ne me convient pas, je ne m'épanouis pas, mon petit dej consiste à avaler un quart de Lexomil pour faire passer ma boule au ventre. Et tous les matins, je me dis que si je glissais en sortant de ma douche, tombais dans les escaliers, ou si le bus qui m'amène à mon école pouvait avoir un accident (oh pas un gros, juste de quoi me casser une jambe) bah ça serait pas plus mal. Eh oui, j'en suis là...

Je ne suis que T2 et je suis déjà dégoutée par ce métier. Déjà l'année dernière, je n'ai pas pu finir l'année dépression oblige. J'ai repris le chemin de l'école en septembre par orgueil, pour me prouver que j'en étais capable, que l'année dernière était une année difficile et que cette année ça irait mieux. En effet les conditions de travail se sont nettement améliorées: des CP (depuis mon entrée à l'iufm je voulais faire du cycle 2), des bons gamins même s'ils sont très remuants, une équipe plutôt sympathique, je ne suis plus au fin fond de la cambrousse et j'ai pu retrouver ma vie de citadine qui me manquait tant l'année dernière...et ça va toujours pas mieux.

J'en ai marre de passer mes soirées, mes mercredis et mes week end à bosser, de devoir annoncer à mon copain "désolée on peut pas se voir, faut que je bosse", d'avoir l'impression d'avoir toujours la tête dans mon boulot, d'être considérée comme un pion qu'on peut balancer n'importe où 3 jours avant la rentrée et tant pis si tu galères pour te loger c'est pas notre problème, d'oublier les anniversaires des uns ou des autres etc...C'est pas une vie, et encore je n'ai pas d'enfants, sinon je crois bien que j'oublierais de les nourrir^^

Alors voilà, oui je pense à démissionner, à renoncer à cette fameuse sécurité de l'emploi, aux vacances, aux mercredis, au plus métier du monde (la blague!!! Pour moi c'est devenu un boulot alimentaire :sad: )

Je veux pouvoir me regarder dans une glace sans me dire que je vais faire des générations d'enfants blasés par l'école parce que leur maitresse était blasée par son métier.

Je n'aime pas ce métier, mais j'ai quand même un trop grand respect pour celui ci pour continuer dans ces conditions. Ma santé passe avant tout, je ne veux plus me retrouver à l'état de "loque" comme l'année dernière.

Je ne sais pas encore dans quoi me reconvertir, mais j'ai la chance d'avoir un compagnon qui est prêt à assumer seul ma perte d'emploi en attendant des jours meilleurs. Il me voit m'éteindre à petit feu (d'ailleurs heureusement qu'on ne vit pas encore ensemble sinon il ne dormirait pas de la nuit de voir dans quel état je me mets tous les soirs) et il connait la réalité du terrain (il est instit lui aussi)

Là il reste 2 jours avant les vacances et je ne suis pas sûre d'être capable de reprendre en janvier (pour l'instant je tiens à l'orgueil on verra bien)

Désolée de mon monologue, je ne suis pas très loquace en règle générale mais je devais en avoir gros sur le cœur là

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Est-ce que tu as essayé de "lacher" un peu avant de décider de démissionner? de travailler moins et de te faire moins de mourron pour ce qui n'était pas parfait? d'accepter une bonne fois pour toutes que les instits parfaits n'existaient pas et que ça ne servait à rien de se ruiner la santé pour essayer de proposer un travail tip top? lever le pied, lâcher du lest sur ton boulot pour te garder du temps pour ta vie privée, relativiser...

as tu visité le post "PE une passion pas une dévotion" ou un truc comme ça?

Loin de moi de vouloir t'empêcher de démissionner, si tu es sûre de ne pas aimer, mais si c'est juste parce que tu as trop de pression, c'est dommage, il faut d'abord essayer de réduire cette pression.

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  • 3 semaines plus tard...
Bon, ok ,je vois mieux ce qui est possible de ce côté...

Mais parlons de chose qui fâche: SALAIRE!!!!

Est-ce que quelqu'un a une idée du salaire que l'on peut toucher si on demande un détachement après avoir eu un concours, d'adjoint 1ère classe par exemple?Est-ce celui-ci est ajusté à notre traitelment actuel dans l'EN :D ou est-ce que c'est compoètement indépendant :blink: ?

J'ai regardé le site du cdg de mon département et il y a un concours d'adjoint en mars 2010, rien pour celui de rédacteur de prévu et celui d 'attaché à l'automne 2010...

Je continue à réfléchir pour voir ce que je peux faire...

Etes-vous bien sûres qu'il faille absolument passer un concours pour postuler sur certains poste ? Le simple détachement ne suffit-il pas ? (nous sommes catégorie A tout de même). J'ai cru comprendre que l'on pouvait simplement postuler comme ça, en tant qu'agent de la fonction publique...

En tout cas, moi aussi je compte passer des concours, il faut que je me renseigne pour voir s'il y en a dans mon département.

En effet, moi aussi je suis à la recherche des "passerelles" qui existent entre notre concours de l'EN et d'autres collectivités de façon à ne pas avoir à passer un autre concours, ni à demissionner pour se reconvertir!!

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une nana que je connaissais à peine a même fait une crise cardiaque à 35 ans ! (Je précise quand même, les causes étaient le sumenage et les médocs qu'elle prenait en concéquence)

L'an dernier dans ma boite il y a eu un AVC, deux infarctus et deux arrêt longues durée pour dépression sur 60

l'AVC et les deux infactus étaient à la Segpa, les dépression chez les "généraux" comme disent les gamins

Moi je dis rien, je partage la souffrance des personnes qui veulent se reconvertir d'autant que c'est faire preuve d'une grande honnêteté dans parler de manière aussi précise et avec autant de coeur

moi suite à un divorce et des problèmes très graves santé et familiaux, j'ai voulu me raccrocher à ma segpa. le problème étant que quand tu as de l'eau jusqu'aux lèvres y'en a tjs pour appuyer sur la tête et maintenir, histoire de faire, ben chais pas moi, des statistiques?

Du coup j'ai été en plein "burn out"

J'ai continué à aller bosser, j'ai eu beaucoup de mal, pas de dépression mais mon corps a pris dix ans

Alors j'en fais "moins", cad je ne fais plus aucune paperasse (cette année j'ai fait un cahier journal jusqu'à la mi novembre)

je ne bosse plus que pour mes élèves et leurs parents, ce sont les seuls à avoir été humains quand j'ai eu mes pbsY'a qu'eux qui valent la peine

j'en ai rien à fout** de passer pour une glandeuse parce que oh là là je remplis pas les 10aines de pages de progressions, de preps joiles sur word, faire parler de moi dans la salle des profs, réussir l'inspection

C'est certain que je ferai moins la fière quand l'inspectrice va revenir et que j'aurai plus tte les paperasses bien belles dans 6 classeurs à leviers, à présenter

Mais ce que je fait avec mes élèves est plus créatif, ils sont heureux de venir en cours, et quand je les recroise après ils sont contents, ça marche en CAP, ils y arrivent

Bref, recentrez, repensez votre travail, et si vraiment non, c'est pas la paperasse, ou autre détail qui vous bouffe, ben oui se reconvertir mais en pensant bien à ce qui attend, en cernant les avantages, inconvénients, tout au crible, car on sait ce qu'on quitte, mais faut être certain de savoir vers quoi on tend

Pis vu ce que va devenir l'EN, ben les rares avantages on en aura plus

Courage et plein de bisous, et aucun jugement de ma part...Déjà que je suis policier, éducateurn femme de ménage, intendante, je vais pas en plus être juge (je plaisante)

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  • 2 semaines plus tard...

bonjour ,

j'vais un peu laissé tombé le post car, ça allait un peu mieux, mais là depuis le retour des vacances, c'est la rechute, ça ne va pas du tout.la boule au ventre le matin ,l'envie de passer sous un train pour "échaper" à la journée de boulot.

ce matin, je n'ai pas pu, je suis donc chez moi, et je vois mon docteur dans la journée...

bref

ma question est la suivante:

est-ce qu'il existe , chez les syndicats ou à l'ia des services ou des personnes pouvant nous aider dans nos recherches , nous présenter les possibles???

il faut que je reprenne tout à zéro dans mes recherches ...car pour le moment, je ne sais toujours pas quoi faire d'autre...sachant que , comme beaucoup, j'aimerais rester fonctionnaire.

bon courage à tous et toutes

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Je viens de lire les 15 pages de ce sujet et j'ai quelques précisions à apporter à certains (es) :

- Quand un fonctionnaire change de fonction, ou de ministère, ou de service , et qu'il demande son détachement dans sa nouvelle fonction, il ne peut pas perdre en rémunération : il est réclassé au même échelon si la grille indiciaire est la même, ou bien dans l'échelon le plus proche correspondant à sa rémunération au moment de la mise en détachement ;

- Le détachement à une durée limitée et prend fin à la titularisation dans le nouveau poste.

- On peut renoncer à son détachement, si par exemple on n'aime pas son nouveau travail, ou si on n'est pas titularisé dans ses nouvelles fonctions.

- Un fonctionnaire peut obtenir du temps pour préparer des concours ( dans l'éducation nationale, je ne connais pas la démarche précise mais l'assistante sociale du personnel doit pouvoir renseigner à ce sujet ).

Comment je sais tout ça ? Simplement parce que j'ai moi même bénéficié d'une reconversion et d'un détachement : j'étais assistante sociale en secteur psychiâtrique et j'ai changé de métier ! On m'a accordé quelques heures pour retourner à la FAC et préparer le concours, j'ai été détachée jusqu'à ma titularisation, et je n'ai pas perdu un centime de ma rémunération, j'ai même passé un échelon dans mon ancien métier pendant que j'étais à l'IUFM.

Quant à savoir si mon ancien métier était mieux ou moins bien que l'actuel ... difficile de répondre ; j'ai changé parce que l'ancien me "bouffait" psychologiquement , je me sentais inutile, j'avais l'impression de n'être qu'un alibi , de mettre "des emplâtres sur des jambes de bois " , c'était épuisant ! En tant qu'instit, je me suis sentie plus utile , au début , moins maintenant ( 19 ans plus tard ) . Les gosses sont de plus en plus difficiles, les parents encore plus !! Quant à l'administration, n'en parlons même pas :devil_2: . Ce boulot me dévore autant que le premier , mais je n'ai jamais baissé les bras . Pourtant, il y a eu des moments où j'ai régretté, mais j'étais dépressive, et même sévèrement : en se faisant soigner, on s'en sort , c'est parfois long et difficile, mais on y arrive . Si j'avais laché à ce moment là, qu'aurais-je pu faire d'autre ? Je ne le sais pas ...

Après ça, j'ai choisi de ne plus travailler qu'à mi temps et de "vivre" le reste du temps . Je suis bien comme ça pour le moment ( mais ma fille la plus jeune n'est qu'en 1ère ... après la terminale, il faudra des sous pour les études, alors là, je ne sais pas si j'arriverai à reprendre le temps plein :cry: ... on verra bien ! )

Aujourd'hui, je suis titulaire de ma classe de CM 1 depuis plusieurs années et avec la pratique, j'en fais moins : j'ai un cahier journal détaillé, plus de fiches de prep, je n'en ai plus besoin, j'ai refait mes progressions au moment de la dernière réforme, je les referai si ça change encore , et voilà ! J'ai été inspectée en mai dernier, et l'inspectrice m'a trouvée "sérieuse et compétente", "épanouie dans mon travail" ( sic) .

Donc, aux plus jeunes dans le métier : " Attendez un peu avant d'abandonner; voyez si, avec davantage de pratique, une fois que vous aurez "votre" niveau, vous ne vous sentirez pas mieux ...si vous craquez, faites vous aider par des professionnels de santé, ne restez pas seul (e)... et après seulement, prenez une décision . "

Voilà, j'ai été un peu longue, mais si ça peut en aider un ou deux ...

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  • 2 semaines plus tard...

gene1, on est 2 "vieilles"!!!!! mdr.... j'ai 20 ans d'anciennté et j'en ai ma claque... pourtant, j'ai adoré mon travail durant longtemps, mais je ne supporte plus la pression. directrice sans décharge avec une classe terrible, c'est la pression de la hiérarchie que je ne peux plus supporter... fou, non? il suffirait que l'ien me dise qu'elle va me ficher la paix pour que je me sente mieux.... mais dans notre métier, on te prends, on te presse, on t'extrait jusqu'au moindre pépin, et à coté de ça, on te culpabilise: comment? tu ne fais pas l'USEP, le mercredi et le samedi? comment? tu ne connais pas ce terme "made in EN?".....j'ai l'impression que plus on est vieux dans la profession, moins on est respecté.

Peut-être suis-je en plein burn out, mais mon doc m'a arrêtée pour la 1ère fois de ma carrière durant 2semaines et demi.... seul soucis, c'est que je ne sais pas quoi faire d'autre... et que je ne vis pas en france métropolitaine (si cela avit été le cas, j'aurais repris des études, mais ici, pas de possibilité de faire des études d'orthophoniste par exemple)

donc galère, galère... la solution pour l'instant? (mon homme ne travaille pas, ça aussi, c'est à prendre en compte)pour l'instant, espérer changer de poste l'année prochaine... j'ai l'impression de démarrer dans le métier, moi qui ait une super note (d'accord, ça ne veut rien dire!!!), 20 ans d'expérience dans des quartiers difficiles(zep), qui ai adoré cela.....

et quand je lis que certains collègues osent dire"oui, mais dans le privé, ils n'ont pas autant de vacances, etc, etc", comme pour nous culpabiliser d'en avoir marre et de vouloir trouver un job sans prépa à faire le soir, sans stress infantilisant, etc, etc, je souhaite leur dire: même après 20 ans, ça arrive d'en avoir marre d'un travail, et ceux qui en ont marre après autant de temps, sont certainement ceux qui se sont beaucoup trop investis dans ce métier.

voilà, ça m'a fait du bien d'écrire et de dire tout ça.

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gene1, on est 2 "vieilles"!!!!! mdr.... j'ai 20 ans d'anciennté et j'en ai ma claque... pourtant, j'ai adoré mon travail durant longtemps, mais je ne supporte plus la pression. directrice sans décharge avec une classe terrible, c'est la pression de la hiérarchie que je ne peux plus supporter... fou, non? il suffirait que l'ien me dise qu'elle va me ficher la paix pour que je me sente mieux.... mais dans notre métier, on te prends, on te presse, on t'extrait jusqu'au moindre pépin, et à coté de ça, on te culpabilise: comment? tu ne fais pas l'USEP, le mercredi et le samedi? comment? tu ne connais pas ce terme "made in EN?".....j'ai l'impression que plus on est vieux dans la profession, moins on est respecté.

Peut-être suis-je en plein burn out, mais mon doc m'a arrêtée pour la 1ère fois de ma carrière durant 2semaines et demi.... seul soucis, c'est que je ne sais pas quoi faire d'autre... et que je ne vis pas en france métropolitaine (si cela avit été le cas, j'aurais repris des études, mais ici, pas de possibilité de faire des études d'orthophoniste par exemple)

donc galère, galère... la solution pour l'instant? (mon homme ne travaille pas, ça aussi, c'est à prendre en compte)pour l'instant, espérer changer de poste l'année prochaine... j'ai l'impression de démarrer dans le métier, moi qui ait une super note (d'accord, ça ne veut rien dire!!!), 20 ans d'expérience dans des quartiers difficiles(zep), qui ai adoré cela.....

et quand je lis que certains collègues osent dire"oui, mais dans le privé, ils n'ont pas autant de vacances, etc, etc", comme pour nous culpabiliser d'en avoir marre et de vouloir trouver un job sans prépa à faire le soir, sans stress infantilisant, etc, etc, je souhaite leur dire: même après 20 ans, ça arrive d'en avoir marre d'un travail, et ceux qui en ont marre après autant de temps, sont certainement ceux qui se sont beaucoup trop investis dans ce métier.

voilà, ça m'a fait du bien d'écrire et de dire tout ça.

Justement, as-tu pensé à regarder du côté des postes détachés (cf. mon message plus haut) ?

Amitiés,

Max

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Je viens de la fonction publique hospitalière et je n'ai rien eu de particulier à faire pour avoir le détachement auprès du ministère de l'éducation ; j'ai passé le concours, j'ai été mise sur liste complémentaire et quand j'ai été appelée, je suis partie , tous simplement ! Ce sont les 2 administrations qui se sont arrangées entre elles !

Je ne pense pas que ça soit plus difficile dans l'autre sens , mais il vaut quand même mieux se renseigner auprès de la cellule qui s'occupe de ça dans les académies ( il y en a une dans chaque département ).

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