Laurence* Posté(e) 4 juin 2010 Posté(e) 4 juin 2010 Je veux bien te croire Enoraf ! Je ne racontais pas ça pour dire que ce qui vous arrive est mieux ... Juste pour vous dire qu'il faut relativiser : vous le vivez comme un échec, mais en fait, c'est peut-être une victoire !!! L'EN est loin d'être respectable et ne pas réussir à y être intégrés, à s'y adapter n'est pas obligatoirement une tare ! Cela peut même être preuve de grandes qualités. Je pense en particulier à la qualité de ne pas avoir de certitudes vis-à-vis de ce qu'on apporte aux enfant... De ne pas se sentir à l'aise avec les carcans qui sont imposés sans explication et parfois sans logique, etc... Bref ! Le licenciement de l'EN, ce n'est pas une marque d'infamie ... Et cela ne veut pas non plus dire que l'on doit renoncer à travailler avec des enfants ...
Laurence* Posté(e) 4 juin 2010 Posté(e) 4 juin 2010 Ben, j'ai répondu à un message d'Enoraf qui a disparu entre-temps ?!...
loly Posté(e) 5 juin 2010 Posté(e) 5 juin 2010 Oh, lala! Ca me tue ça de lire ça! Ca me replonge dans mon année de PE2! Que moi aussi, je ne supportais plus d'entendre que ça n'allait pas pour des broutilles. Ne lâchez pas surtout!!! C'est très dur de faire changer d'avis un inspecteur, mais ne la^chez pas!!! C'est pas les formateurs et les inspecteurs qui auront une classe après, eux, le boulot, ils l'ont déjà. pensez qu'après l'inspecteur, on le vois une fois en T1 et après...quand il a le temps et le rpapport change car vous être professionnel. Allez courage à vous, ne vous découragez pas. Moi je n'ai jamais compris ce qu'on attendais de moi et c'est un inspecteur qui m'a titularisé après un rapport catastrophique d'une imbécile. Inscpectée cette année, sans soucis avec encouragements de l'inspectrice...je fais donc correctement mon boulot, alors qu'en PE2, mes formateurs m'ont dit que ça n'allait pas, l'inspecteur est venu, j'ai eu 4 visites en 3 semaines, j'en pouvais plus. Lui aussi a trouvé que ce n'était pas "suffisant", allez savoir ce que ça veut dire. Donc j'ai été prolongé. Mais finaklement la chance, car c'est vraiment de la chance à ce stade a tourné et l'inspecteur que tout le monde redoutait lors de ma titularisation m'a fait un très bon rapport. Faut dire que je suis tombée sur une classe super et une instit super qui m'a donné de bonne ficelle, j'ai su faire évoluer les choses et m'adapter rapidement à mes nouveaux élèves et à leurs difficultés. Alors ne perdez pas courage, pour moi aussi chaque fois c'était une épreuve, mais c'est possible de faire changer les choses, il faut réfléchir, montrer son intelligence et se mettre en valeur, croire en soi. Encore courage à tous!
Enoraf Posté(e) 5 juin 2010 Posté(e) 5 juin 2010 Je veux bien te croire Enoraf ! Je ne racontais pas ça pour dire que ce qui vous arrive est mieux ... Juste pour vous dire qu'il faut relativiser : vous le vivez comme un échec, mais en fait, c'est peut-être une victoire !!! L'EN est loin d'être respectable et ne pas réussir à y être intégrés, à s'y adapter n'est pas obligatoirement une tare ! Cela peut même être preuve de grandes qualités. Je pense en particulier à la qualité de ne pas avoir de certitudes vis-à-vis de ce qu'on apporte aux enfant... De ne pas se sentir à l'aise avec les carcans qui sont imposés sans explication et parfois sans logique, etc... Bref ! Le licenciement de l'EN, ce n'est pas une marque d'infamie ... Et cela ne veut pas non plus dire que l'on doit renoncer à travailler avec des enfants ... Oui, je disais que j'aurais préféré être jetée aux oraux que d'avoir vécu ce que j'ai vécu. On est d'accord alors Laurence, quitter l'EN n'est pas un drame, loin de là, surtout vu ce qu'ils sont en train de nous pondre. C'est juste que se préparer pendant 5 ans (3 ans de fac + les 2 ans d'IUFM) pour un métier que l'on n'exercera au final jamais, c'est assez dur à digérer, surtout quand on s'est fait casser toute l'année, on perd le peu de confiance que l'on avait en soi alors pour rebondir, c'est pas évident. Mais je me doute bien que ce qui se passe ailleurs n'est pas mieux.
xavierem Posté(e) 6 juin 2010 Posté(e) 6 juin 2010 Je te comprends Enoraf car ce que tu décris, je l'ai vécu cette année. Ce n'est pas seulement une reconversion professionnelle qui nous attend mais aussi une reconstruction psychologique. Peu importe le temps que cela prendra, nous arriverons à remonter la pente!
kakijojo Posté(e) 6 juin 2010 Posté(e) 6 juin 2010 loly, c'est gentil de m'encourager. Mais pour moi la situation est un peu différente : j'arrive au bout de ma deuxième année de prolongement, et cette année je n'ai pas eu de rapport positif. Donc je n'y crois plus du tout. Je me sui arrêtée deux jours à la fin de la semaine, et je reprends demain. Autant dire que ça va être très dur, et pour moi ça va être un test : si ça ne va pas je m'arrête pour de bon. Je suis d'accord avec Enoraf, j'ai l'impression que toutes mes études n'ont servi à rien. A 28 ans, je me retouve avec une licence d'histoire, et c'est tout. Donc une formation à trouver pour me reconvertir. Pour ceux qui ont été licenciés : - quand l'avez-vous su officiellement ? - pour les prolongés, êtes-vous repassés devant la comission de redoublement ?
ptitegégé Posté(e) 6 juin 2010 Posté(e) 6 juin 2010 Je veux bien te croire Enoraf ! Je ne racontais pas ça pour dire que ce qui vous arrive est mieux ... Juste pour vous dire qu'il faut relativiser : vous le vivez comme un échec, mais en fait, c'est peut-être une victoire !!! L'EN est loin d'être respectable et ne pas réussir à y être intégrés, à s'y adapter n'est pas obligatoirement une tare ! Cela peut même être preuve de grandes qualités. Je pense en particulier à la qualité de ne pas avoir de certitudes vis-à-vis de ce qu'on apporte aux enfant... De ne pas se sentir à l'aise avec les carcans qui sont imposés sans explication et parfois sans logique, etc... Bref ! Le licenciement de l'EN, ce n'est pas une marque d'infamie ... Et cela ne veut pas non plus dire que l'on doit renoncer à travailler avec des enfants ... Une victoire... Heu je suis pas convaincue, moi qui rêvait depuis toute petite de faire ce métier-là, dur dur de faire son deuil (si je puis dire...). En plus, quand je dis que j'ai été licenciée de l'EN, les gens me regardent bizarrement, du genre: "c'est pas normal de se faire virer, faut vraiment faire un truc grave!" Par contre, moi, je ne veux plus entendre parler de travailler avec des enfants, trop dur pour moi. Si je suis de près ou de loin en lien avec l'école, je serais trop mal à l'aise... Je sais pas si je suis bien claire... Oui, je disais que j'aurais préféré être jetée aux oraux que d'avoir vécu ce que j'ai vécu. On est d'accord alors Laurence, quitter l'EN n'est pas un drame, loin de là, surtout vu ce qu'ils sont en train de nous pondre. C'est juste que se préparer pendant 5 ans (3 ans de fac + les 2 ans d'IUFM) pour un métier que l'on n'exercera au final jamais, c'est assez dur à digérer, surtout quand on s'est fait casser toute l'année, on perd le peu de confiance que l'on avait en soi alors pour rebondir, c'est pas évident. Mais je me doute bien que ce qui se passe ailleurs n'est pas mieux. Je suis aussi d'accord sur le fait d'avoir fait des études pour rien... En plus, j'en ai vraiment bavé, et aujourd'hui, j'en tire aucun bénéfice! Je te comprends Enoraf car ce que tu décris, je l'ai vécu cette année. Ce n'est pas seulement une reconversion professionnelle qui nous attend mais aussi une reconstruction psychologique. Peu importe le temps que cela prendra, nous arriverons à remonter la pente! Moi, je pense avoir bien entamé cette reconstruction mais c'est vrai que dans les premiers moi, ça n'a vraiment pas été facile... loly, c'est gentil de m'encourager. Mais pour moi la situation est un peu différente : j'arrive au bout de ma deuxième année de prolongement, et cette année je n'ai pas eu de rapport positif. Donc je n'y crois plus du tout. Je me sui arrêtée deux jours à la fin de la semaine, et je reprends demain. Autant dire que ça va être très dur, et pour moi ça va être un test : si ça ne va pas je m'arrête pour de bon. Je suis d'accord avec Enoraf, j'ai l'impression que toutes mes études n'ont servi à rien. A 28 ans, je me retouve avec une licence d'histoire, et c'est tout. Donc une formation à trouver pour me reconvertir. Pour ceux qui ont été licenciés : - quand l'avez-vous su officiellement ? - pour les prolongés, êtes-vous repassés devant la comission de redoublement ? Moi, j'ai su que j'étais licenciée (après avoir été prolongée 1 an) après être passéedevant la commission et en recevant un courrier assez longtemps après... Mais je m'y étais préparée puisque la commission devant l'IEN s'était déjà prononcée pour un licenciement. Ma seule erreur a été d'y croire jusqu'au bout alors que tout était déjà joué depuis le début... J'aurais su ça, j'aurais préparé déjà autre chose pour l'année 2009-2010, ça m'aurait évité de perdre une année...
Enoraf Posté(e) 7 juin 2010 Posté(e) 7 juin 2010 Kakijojo, je l'ai appris officiellement le 24 juillet par un courrier du rectorat. Mais je n'ai reçu l'arrêté officiel que 2 mois plus tard.
chach31 Posté(e) 7 juin 2010 Posté(e) 7 juin 2010 Et tu ne peux pas avoir une contre-visite de quelqu'un d'autre?
kakijojo Posté(e) 7 juin 2010 Posté(e) 7 juin 2010 Bonsoir, Je viens de lire ton histoire, ma pauvre ce n'est pas drôle ! J'espère en tout cas que cet inspecteur ne te coulera pas ! Si tu demandes une contre inspection, je me demande si on ne t'envoie pas un autre inspecteur, "neutre" dans cette affaire, à voir ! Parce qu'on m'en avait parlé pour moi ! J'espère en tout cas que tu vas t'en sortir et que la comission sera sensible à ton dossier, où l'inspecteur est plus ou moins le seul à avoir été cassant.
chach31 Posté(e) 8 juin 2010 Posté(e) 8 juin 2010 ou alors demande conseil à un syndicat sur ce qu'il vaudrait mieux faire? en tous cas bon courage!
59steph67 Posté(e) 9 juin 2010 Posté(e) 9 juin 2010 Bonjour, je suis en ce moment moi aussi dans cette situation horrible. Pour faire rapidement mon parcours: PE2 => tout allait bien sauf stage filé avec classe intenable même par la titulaire qui ne m'a apporté aucun soutien. J'ai donc été prolongée cette année. J'ai une classe de GS, j'ai galéré un peu au début (administratif, commandes...). J'ai eu 2 visites de l'iufm et 3 de l'inspection. Ces visites se sont "bien" passées. Les rapports ne sont pas excellents mais montrent des progrès. Lundi, visite de l'inspecteur. Après son observation, j'ai eu droit à 2h30 de discours de sa part qui m'a bien enfoncé. Je pense qu'il voulait que je me mette à pleurer devant lui mais il n'a pas réussi et a fini par s'en aller vers 12h15. Il m'a mis insuffisant pour la maitrise de la langue (ok j'ai dit "pour ne pas qu'on les confonde" au lieu de "pour ne pas les confondre") et pour la conception et la mise en oeuvre de mon enseignement (alors qu'il ne m'a rien reproché sur mes ateliers!). Il m'a aussi dit que ce n'était surement pas la première fois qu'on m'a dit que j'étais incompétente (alors qu'aucun de ses conseillers ne m'avait prévenu). En partant il m'a simplement dit que je dois m'attendre à tout. Je suis complètement dégoûtée, j'ai beaucoup travaillé tout au long de l'année et cette personne m'a détruit tout mon avenir en une matinée. Existe-t-il un réel espoir? J'avoue que j'ai envie d'espérer mais à vous lire j'ai l'impression que ça n'en vaut pas la peine. Merci
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