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passage anticipé en ce1?


petitsbouts

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Pour l'écriture je pense que c'est parce qu'il a peur de mal faire la lettre car en capitale d'imprimerie il photographie le mot et je lui avais expliqué de regarder syllabe par syllabe. Mais comme l'écriture a toujours été sa difficulté il a peur de se tromper. Surtout qu'aux devoirs je suis assez exigente (j'ai peut-être tort?) mais je veux qu'il écrive corectement en respectant bien les lettres, leur forme, la hauteur surtout qu'il n'a que 2/3 mots à chaque fois. Après je ne sais pas comment il écrit à l'école pusique je ne vois que le cahier du soir. Je vais voir déjà à la réunion comment ça se passe et je verrais si c'est le moment opportun de parler un peu mais si c'est comme en maternelle c'était pas trop le moment.

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Bonjour, je reviens de la réunion. Question programme il n'aura pas grand chose à apprendre mais heureusement l'après-midi, ils font sport avec plein de trucs variés (athlé, basket, foot, rugby, vélo, piscine) le mardi et jeudi, bibliothèque et informatique le lundi et arts plastiques le vendredi. J'ai réussi à parler seule à seule avec la maîtresse après. Loustic est un enfant très agréable en classe, très curieux et enthousiaste, tout baigne apparemment tant mieux. Elle m'a dit qu'il aurait surement besoin de sauter une classe plus tard mais elle le trouve bien en cp car il a besoin de progresser en graphisme (je ne vais pas la contredire mà-dessus même si c'est beaucoup mieux) et besoin d'être plus posé aussi. En tout cas il est content d'être là (je le soupçonne de s'être plaint plus que nécessaire de son ennui car elle dit qu'il est tout souriant, les yeux brillant, tout content.

Elle m'a dit aussi que pour lui il aurait mieux valu sauter la GS : on ne sait jamais sur quel pied danser mais en cp à 4 ans et 8 mois je trouvais trop hard!!! (dur psychologiquement pour moi aussi!!!). Je pense que je gérerais mieux pour le petit frère du coup!

Au début de la réunion je sentais ça mal parti quand elle a dit qu'il y avait des différences de niveau, ceux qui ne savaient même pas lire les lettres de l'alphabet et ceux dont les parents avaient fait je cite "le forcing" pour qu'ils apprennent à lire (comme le mien est le seul lecteur je me suis bien sentie visée en plus comme je suis prof, tout le cliché!J'ai rectifié le tir après en lui expliquant!), les vieux préjugés

Sinon pour le cp-ce1 j'ai demandé aussi: comme ils sont anti glissement, ils ne voulaient absolument pas qu'il se mélange aux ce1 donc c'est exprès qu'ils n'ont pas mis les plus avancés de peur qu'ils veuillent suivre avec les autres (Ilfaudrait qu'ils relisent le passage sur le décloisonnement et la différenciation!)

Voili voilou pour moi pour l'instant on reste comme ça et on surveille si tout continue à bien aller et la maîtresse a dit qu'elle veillerait bien à ce qu'il ne s'ennuie pas et lui donnerait des choses à faire.

_________________

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Tant mieux si ça se passe bien; je pense quand même qu'il y aura des moments où il s'ennuiera mais ce n'est pas pour cela qu'il va être malheureux.

Ensuite, je pense aussi qu'il est plus simple de gagner une année en maternelle. Sauter le cp, est assez ardu.

Tu pourras encore envisager un saut de classe plus tard ou pas si finalement, il trouve son compte comme cela.

Dans notre école, une année, c'est une élève qui un peu avant la fin de l'année, a exprimé ses inquiétudes à son instit, elle avait envie d'aller au collège et franchement c'était une élève assez exceptionnelle d'une maturité incroyable, en plus de l'école elle avait de nombreuses activités; elle a également rencontré des soucis avec ses parents (maladie, séparation); Son instit lui a apporté queqlues points du programme de CM2 en fin d'année et elle est allée au collège (18 de moyenne encore en troisième), elle vient encore nous rendre visite, elle sait ce qu'elle veut dans la vie et va bientôt passer son bac.

Donc reste à l'écoute de ton fils et tu verras ce qu'il faut faire et surtout n'aie pas de regrès parce que tu ne peux pas savoir ce qui se serait passé dans l'autre solution.

Et donne-nous des nouvelles.

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  • 1 mois plus tard...

Alors, je viens donner des nouvelles de mon côté. L'élève qui était chez moi au début d'année, et qui est finalement retourné au cp, est très heureux comme ça. La maîtresse a mis en place un cahier de travail suplémentaire avec différentes choses à faire en autonomie (graphisme, maths, lecture...) Elle lui donne des livres venant de rallye-lecture.

Et découvrant un autre élève sachant lire et sachant déjà très bien compter, elle lui a donné également ce cahier.

Si le premier se plonge un peu dedans, le second lui a rempli un cahier 96 pages complet!!

Il fait des additions en ligne et en colonne; Bref il s'est révélé être bien plus avancé que le premier et bien plus motivé.

Nous avons donc décidé en conseil des maîtres et avec l'accord des parents de le glisser au CE1 pour les mathématiques et la grammaire après les vacances de la Toussaint, de voir ce que cela va donner; mais il y a peu de doutes, je le prendrai sûrement beaucoup plus après Noël, voire à temps complet et l'année prochaine, il ira au CE2.

La maîtresse ne s'est pas décidée trop vite, parce qu'il est de petite taille, il est de fin d'année et son point faible est l'écriture.

Je vais m'occuper des maths et de la grammaire et elle va renforcer son écriture; afin qu'il écrive bientôt des phrases; il doit aussi apprendre à former certaines lettres.

Et pour toi? Où en est ton fils?

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Je vois que beaucoup d'entre vous ont été confronté à ce problème donc je viens parler du cas de mon fils ici en espérant que vous pourrez m'apporter quelques pistes.

Il est entré en CP en septembre en sachant déjà lire. Depuis il lit beaucoup puisqu'il a tout le temps fini avant les autres donc il va lire au coin bibliothèque et le soir il recommence à la maison puisque lire des syllabes (les devoirs) ne l'amuse pas vraiment.

En maths c'est un peu la même chose, il lit tous les nombres jusqu'à 999 999 et fait des opérations de tête avec plusieurs dizaines ou dans les milliers avec des nombres ronds (se terminant par 0).

L'instit est conscient qu'il est largement au-dessus du lot MAIS comme il a déjà un an d'avance (il est rentré en TPS et est passé directement en MS), il ne veut pas le faire passer en CE1.

Mon fils, lui, ne rêve que d'une chose c'est d'aller en CE1 "pour apprendre des choses" (ce sont ses paroles). Il dit qu'il connaît les jeux de la classe par coeur (qu'il peut faire quand il a fini) et que bientôt il aura fini la bibliothèque de sa classe (ça je ne peux pas vérifier, je ne sais pas combien de livres il y a dans la bibliothèque).

Pour l'instant ce n'est pas dramatique mais j'ai peur qu'il se lasse et ne veuille plus aller à l'école. Qu'en pensez-vous ? Que feriez-vous ?

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Là, c'est un autre problème. Avoir un an d'avance, ça se fait relativement bien.

Deux ans c'est déjà plus compliqué. Vu ses facilités, il serait bien parti pour passer son bac à 14 ans!!!

Mais dans une école "normale" je ne sais pas si c'est faisable. Moi, je ne l'ai jamais vu et je ne l'aurais pas voulu pour mon fils (un an c'était le maximum, même si en maths, il n'en avait jamais assez)

Là, le problème pour toi c'est qu'il manifeste fortement son ennui. Je ne sais pas où tu habites, mais il faudrait peut-être te renseigner sur une école spécialisée en enfants très précoces. Après, c'est une décision difficile. Il faut chercher ce qui est mieux pour lui et ce n'est pas évident de le savoir à l'avance.

bon courage à vous.

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Là, c'est un autre problème. Avoir un an d'avance, ça se fait relativement bien.

Deux ans c'est déjà plus compliqué. Vu ses facilités, il serait bien parti pour passer son bac à 14 ans!!!

Mais dans une école "normale" je ne sais pas si c'est faisable. Moi, je ne l'ai jamais vu et je ne l'aurais pas voulu pour mon fils (un an c'était le maximum, même si en maths, il n'en avait jamais assez)

Là, le problème pour toi c'est qu'il manifeste fortement son ennui. Je ne sais pas où tu habites, mais il faudrait peut-être te renseigner sur une école spécialisée en enfants très précoces. Après, c'est une décision difficile. Il faut chercher ce qui est mieux pour lui et ce n'est pas évident de le savoir à l'avance.

bon courage à vous.

Merci pour ta réponse. Je pense qu'on doit pouvoir trouver une école spécialisée puisqu'on habite en région parisienne mais je ne suis pas favorable à ça. Je voudrais qu'il reste tout de même avec des enfants "classiques", je ne veux pas le pousser. Il est du 3 janvier donc je considère qu'il n'a pour l'instant pas d'année d'avance. Dans sa classe, 2 enfants sont du 30 décembre donc je ne vois pas de différence avec mon fils, il n'y a que l'année de naissance qui fait une différence.

Je n'arrive pas à savoir s'il a un "truc" et que si on le met en CE1 il continuera à prendre de l'avance sur les autres et ce, toute sa scolarité ou bien si c'est juste en ce moment et qu'en le passant en CE1 il se "stabilisera" et continuera sa scolarité normalement par la suite.

Une amie m'a conseillé de consulter un psy qui pourra mesurer son QI et nous en dire plus sur ses capacités mais là, c'est pareil, je ne vois pas en quoi le fait d'avoir un chiffre va nous aider à savoir ce qui est le mieux pour lui...

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Je comprends pour le psy. Pour mon fils, en maternelle, je me suis posée des questions, lui est de juillet, il a un an d'avance et ça va bien pour lui. Il ne se foule pas trop, mais les résultats sont très bons. Je n'avais trop envie de savoir s'il était vraiment précoce. Je dois dire que ça me faisait peur.

Pour ton fils, s'il est de janvier et qu'il veut vraiment en savoir plus, je comprends que tu aies envie de tester un an d'avance en plus.

Pour cela, il faudrait que les enseignants de son école fassent le nécessaire; soit comme chez nous un aménagement progressif vers le CE1, pour tester ses réactions, et ça peut laisser la possibilité de faire marche arrière sans trop de dégats si ce n'est finalement pas la bonne solution.

Soit un passage complet au CE1.

Mais lire les nombres jusque 999 999, c'est niveau fin CE2. Donc même en cE1, il risque de ne pas avoir assez à apprendre. Par contre ce qui pourrait l'intéresser c'est toute l'étude de la langue du CE1. Cela lui ferait des choses à apprendre.

Après je pense quand même que le psy va être obligatoire, parce que ça compte deux ans d'avance, et ça ne peut pas se faire comme ça, enfin je crois.

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Être précoce, ce n'est pas juste être en avance. Ca n'est pas quelque chose qui passe avec le temps.

C'est une différence qui dure.

Si l'on admet qu'il y a plusieurs formes d'intelligence (cognitive, émotionnelle, relationnelle et créative), ce n'est presque jamais l'intelligence cognitive qui est la source des problèmes de EIP. Personne ou presque n'a jamais été malheureux parce qu'il comprenait vite, qu'il avait de l'esprit de synthèse, de la soif d'apprendre ou un un large vocabulaire.

Ce qui est source de problèmes, c'est par exemple l'hypersensibilité et un sens de l'humour diversement apprécié par les autres (intelligence émotionnelle), la tendance à questionner l'autorité, à poser des questions embarrassantes, le sentiment d'une différence (intelligence relationnelle) , une grande originalité, des idées inhabituelles, une imagination vivace et permanente déployée dans tous les domaines d'activité (intelligence créatrice).

Un saut de classe peut être une solution transitoire, pour que l'enfant retrouve plaisir à aller à l'école par exemple, pour qu'il puisse satisfaire pour un temps son insatiable envie d'apprendre, pour son estime de soi (c'est gratifiant d'être avec les grands et de s'en sortir très bien).

Mais la différence reste. Il faut accepter l'enfant puis l'adulte pour ce qu'il est.

Il n'y a pas plus de chance qu'il devienne un adulte comme les autres, qu'il y a de chance qu'une petite fille devienne un garçon en grandissant. ;)

Si l'enfant a des copains, est bien avec les autres et peut être lui même avec eux, la question d'une classe ou d'une école spécialisée ne se pose pas.

Si au contraire, il est isolé et malheureux, s'il ne peut pas se reconnaître dans l'image que les autres lui renvoient, alors il faut le mettre en contact avec d'autres enfants qui lui ressemblent.

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Merci pour toutes ces pistes. Je reconnais mon fils dans beaucoup de tes mots (la tendance à questionner l'autorité, à poser des questions embarrassantes, une imagination vivace et permanente déployée dans tous les domaines d'activité : on nous dit toujours qu'il devrait monter un one-man show et ce depuis tout petit, l'hypersensibilité et l'empathie pour les autres, ça aussi depuis tout petit il est comme ça, tout est excessif avec lui le bien comme le mal, ce n'est jamais gris et c'est assez déroutant).

Mais par contre il est très sociable, il a plein de copains, ça passe bien avec les adultes qu'il connaît donc à l'école pas de souci de ce côté là, ce n'est pas le genre à rester dans son coin à la récréation, au contraire il s'éclate. Pour toutes ces raisons je ne le vois pas dans une école spécialisée. S'il est vraiment précoce, il va falloir qu'on cherche une solution pour ne pas qu'il s'ennuie dans sa classe et mette à profit le temps qu'il va avoir parce qu'il aura compris et fini avant les autres.

Après avoir lu les messages sur ce post, je me rend compte que finalement on est plutôt chanceux puisqu'on a le petit garçon en avance pour le moment mais sans la partie comportement atypique. Si on enlève ses connaissances et sa capacité à raisonner et à comprendre très rapidement, c'est un petit garçon tout à fait normal. Mais je ne voudrai pas que cela bascule parce qu'on n'arrive pas à le "nourrir".

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. Pour toutes ces raisons je ne le vois pas dans une école spécialisée. S'il est vraiment précoce, il va falloir qu'on cherche une solution pour ne pas qu'il s'ennuie dans sa classe et mette à profit le temps qu'il va avoir parce qu'il aura compris et fini avant les autres.

Il n'existe quasiment pas d'école spécialisée au niveau du primaire (Hattemer à Paris, une école dans le 95 je crois...)

Il est difficile de booster réellement le scolaire avant le lycée, le collège "unique" offrant peu de souplesse de choix par définition...

Cela dit le syndrôme "précoce" s'estompe avec le temps : un enfant de 5 ans plongé dans un gros bouquin, ça se remarque. Mais quelques années après tout le monde sait lire et on y fait moins attention. Le programme de "mathématiques" du primaire est si limité qu'effectivement on peut avoir assimilé le gros des concepts (unités de mesure, numération décimale, les 4 opérations) dès le CE1 en s'intéressant de près aux étiquettes à la table du petit déjeuner. Après là aussi ça se tasse vite et il est rare d'entendre parler d'un collégien qui s'intéresse aux nombres complexes ou aux équations du second degré...

Bien des enfants s'ennuient en classe (les quelques études faites sur le sujet donnent des chiffres inquiétants) , et là encore, heureusement, en grandissant on apprend à composer. En primaire l'avantage est de pouvoir s'arranger avec l'enseignante pour différencier un peu (fichier, lecture personnelle...). Au collège il faudra attendre que ça se passe, une raison supplémentaire pour ne pas y envoyer un enfant trop jeune.

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Là, c'est un autre problème. Avoir un an d'avance, ça se fait relativement bien.

Deux ans c'est déjà plus compliqué. Vu ses facilités, il serait bien parti pour passer son bac à 14 ans!!!

Mais dans une école "normale" je ne sais pas si c'est faisable. Moi, je ne l'ai jamais vu et je ne l'aurais pas voulu pour mon fils (un an c'était le maximum, même si en maths, il n'en avait jamais assez)

Là, le problème pour toi c'est qu'il manifeste fortement son ennui. Je ne sais pas où tu habites, mais il faudrait peut-être te renseigner sur une école spécialisée en enfants très précoces. Après, c'est une décision difficile. Il faut chercher ce qui est mieux pour lui et ce n'est pas évident de le savoir à l'avance.

bon courage à vous.

C'est faisable. Apparemment, ce ne serait pas possible de faire deux sauts dans le même cycle(mais pour ton fils, il s'agit bien de deux cycles différents !), et pour un second saut, il y a besoin de l'accord de l'inspecteur d'académie. J'ai l'impression que ça se fait plus facilement dans le privé que dans le public, mais je pense que c'est surtout une question d'ouverture d'esprit des enseignants, et de confiance et d'implication pour la réussite et bien-être de l'enfant...

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