Aller au contenu

#2 Les rythmes scolaires et la refondation de l'école


Messages recommandés

Posté(e)

snapback.pngJeanLatreck, le 30 janvier 2013 - 20:19 , dit :

snapback.pngYuuko, le 30 janvier 2013 - 19:23 , dit :

J'allais le dire, les feutres sur le temps scolaires sont payés par la mairie donc ....

Non. L'école est dotée de feutres par la mairie. Donc les feutres "appartiennent" à l'école.

Et l'école appartient ??? :lol:

-------------------------------------------------

L'école appartient à la République. C'est bien la raison pour laquelle même les locaux scolaires (qui "appartiennent" aux municipalités pourtant...) doivent être "désaffectés" lorsqu'une mairie veut les utiliser définitivement à autre chose.

J'ai l'impression que pour certains la notion "d'école républicaine" n'est pas très précise...

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

C'est-à-dire que ça appartient à la mairie, oui, mais que la mairie ne peut pas en disposer, sauf accord avec "l'école" (comme institution).

Pour le renouvellement du parc informatique de mon école, je suis justement en discussion avec la mairie pour trouver un accord sur le "partage" possible du matériel, avec une association qui participerait au financement: car s'il s'agit d'équiper l'école, il s'agira bien du matériel de l'école (et non de la mairie).

C'est le terme "d'appartenance" qui nous induit en erreur: en fait nous parlons d'usage (exclusif). Si tu veux, l'équipement informatique appartient à la mairie, mais son usage exclusif (sauf accord) revient bien à l'école. Et c'est pareil pour les feutres et tout le reste...

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

C'est-à-dire que ça appartient à la mairie, oui, mais que la mairie ne peut pas en disposer, sauf accord avec "l'école" (comme institution).

Pour le renouvellement du parc informatique de mon école, je suis justement en discussion avec la mairie pour trouver un accord sur le "partage" possible du matériel, avec une association qui participerait au financement: car s'il s'agit d'équiper l'école, il s'agira bien du matériel de l'école (et non de la mairie).

C'est le terme "d'appartenance" qui nous induit en erreur: en fait nous parlons d'usage (exclusif). Si tu veux, l'équipement informatique appartient à la mairie, mais son usage exclusif (sauf accord) revient bien à l'école. Et c'est pareil pour les feutres et tout le reste...

dans ce cas, qui doit assurer la maintenance informatique et l'installation de logiciels?

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

C'est-à-dire que ça appartient à la mairie, oui, mais que la mairie ne peut pas en disposer, sauf accord avec "l'école" (comme institution).

Pour le renouvellement du parc informatique de mon école, je suis justement en discussion avec la mairie pour trouver un accord sur le "partage" possible du matériel, avec une association qui participerait au financement: car s'il s'agit d'équiper l'école, il s'agira bien du matériel de l'école (et non de la mairie).

C'est le terme "d'appartenance" qui nous induit en erreur: en fait nous parlons d'usage (exclusif). Si tu veux, l'équipement informatique appartient à la mairie, mais son usage exclusif (sauf accord) revient bien à l'école. Et c'est pareil pour les feutres et tout le reste...

dans ce cas, qui doit assurer la maintenance informatique et l'installation de logiciels?

Tu poses la bonne question. Certaines mairies refusent de prendre en charge la maintenance, estimant que c'est à l'Education nationale de le faire... Ce qui prouve bien que ces mairies considèrent qu'elles ne sont plus "propriétaires" du matériel une fois qu'elles en ont doté l'école (car la question ne se pose même pas pour le matériel informatique qui appartient en propre à la mairie, la maintenance est assurée sans problème...). (Ces mairies-là ont tort: c'est le même problème que pour une fenêtre cassée, c'est à la mairie de prendre en charge la réparation du matériel défectueux).

Pour l'installation de logiciels, c'est une tâche Educ. nat. (le plus souvent = les enseignants): la mairie te fournit un tableau et des craies, mais elle ne vient pas remplir ton tableau...

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

C'est-à-dire que ça appartient à la mairie, oui, mais que la mairie ne peut pas en disposer, sauf accord avec "l'école" (comme institution).

Pour le renouvellement du parc informatique de mon école, je suis justement en discussion avec la mairie pour trouver un accord sur le "partage" possible du matériel, avec une association qui participerait au financement: car s'il s'agit d'équiper l'école, il s'agira bien du matériel de l'école (et non de la mairie).

C'est le terme "d'appartenance" qui nous induit en erreur: en fait nous parlons d'usage (exclusif). Si tu veux, l'équipement informatique appartient à la mairie, mais son usage exclusif (sauf accord) revient bien à l'école. Et c'est pareil pour les feutres et tout le reste...

dans ce cas, qui doit assurer la maintenance informatique et l'installation de logiciels?

Tu poses la bonne question. Certaines mairies refusent de prendre en charge la maintenance, estimant que c'est à l'Education nationale de le faire... Ce qui prouve bien que ces mairies considèrent qu'elles ne sont plus "propriétaires" du matériel une fois qu'elles en ont doté l'école (car la question ne se pose même pas pour le matériel informatique qui appartient en propre à la mairie, la maintenance est assurée sans problème...). (Ces mairies-là ont tort: c'est le même problème que pour une fenêtre cassée, c'est à la mairie de prendre en charge la réparation du matériel défectueux).

Pour l'installation de logiciels, c'est une tâche Educ. nat. (le plus souvent = les enseignants): la mairie te fournit un tableau et des craies, mais elle ne vient pas remplir ton tableau...

A condition que la mairie veuille bien te laisser des droits d'admin sur l'ordi... :angry:

Posté(e)

J'entends parler de communes, dans mon secteur, qui pour ne pas avoir trop de frais, envisageraient simplement de retarder l'heure du début de classe, par exemple :

--> Classe de 9h15 à 12h / Déjeuner de 12h à 14h / Classe de 14h à 16h30

Pas d'activités périscos à midi (cantine puis cour), pas d'activités périscos à mettre en place à 15h45, et une simple garderie le matin.

De telles organisations sont-elles évoquées chez vous ?

Posté(e)

Ouais enfin la limite n'est pas simple, ça veut dire que tout l'équipement informatique et autre n'appartient pas à la mairie, ça me parait bizarre quand même.

C'est-à-dire que ça appartient à la mairie, oui, mais que la mairie ne peut pas en disposer, sauf accord avec "l'école" (comme institution).

Pour le renouvellement du parc informatique de mon école, je suis justement en discussion avec la mairie pour trouver un accord sur le "partage" possible du matériel, avec une association qui participerait au financement: car s'il s'agit d'équiper l'école, il s'agira bien du matériel de l'école (et non de la mairie).

C'est le terme "d'appartenance" qui nous induit en erreur: en fait nous parlons d'usage (exclusif). Si tu veux, l'équipement informatique appartient à la mairie, mais son usage exclusif (sauf accord) revient bien à l'école. Et c'est pareil pour les feutres et tout le reste...

dans ce cas, qui doit assurer la maintenance informatique et l'installation de logiciels?

Tu poses la bonne question. Certaines mairies refusent de prendre en charge la maintenance, estimant que c'est à l'Education nationale de le faire... Ce qui prouve bien que ces mairies considèrent qu'elles ne sont plus "propriétaires" du matériel une fois qu'elles en ont doté l'école (car la question ne se pose même pas pour le matériel informatique qui appartient en propre à la mairie, la maintenance est assurée sans problème...). (Ces mairies-là ont tort: c'est le même problème que pour une fenêtre cassée, c'est à la mairie de prendre en charge la réparation du matériel défectueux).

Pour l'installation de logiciels, c'est une tâche Educ. nat. (le plus souvent = les enseignants): la mairie te fournit un tableau et des craies, mais elle ne vient pas remplir ton tableau...

merci pour ta réponse. après plusieurs demandes, la mairie semble prête à faire le nécessaire pour la maintenance, c'est déjà ça.

Posté(e)

Je me permets, si ça ne vous dérange pas, de faire des citations, car j'aimerais savoir ce que vous en pensez...

Bon, je me lève tôt ce matin, mais deci delà je retrouve des discours liés à une certaine méconnaissance des propos du Snudi. Alors, je me permets d'expliquer, sans prétendre vous convaincre, ou vous faire adhérer (comme j'ai déjà pu le lire :getlost: ). J'informe, parce que je tiens à mes convictions (je m'appuie sur l'appel pour expliquer ce que à quoi cela renvoie pour moi). J'espère que ce sera clair pour certain(s) contributeurs.

L'appel pour le 12, pour le primaire, c'est:

• Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences:

Inscrit dans le projet de loi, cela implique un contrat d'objectifs à tenir. L'Ecole devrait pouvoir amener tous les élèves a un degré de compétences. Oui, mais voilà, on n'est pas au pays des bisnounours. Certains enfants n'entreront jamais dans ce moule. Notre travail, c'est de les faire progresser tous, le plus loin possible pour eux. Ma préoccupation, c'est eux, pas un pseudo-contrat d'objectifs, car on travaille dans l'humain.

• Nous ne voulons pas des services partagés école-collège:

Inscrit dans le projet de loi, c'est le nouveau cycle comprenant CM2 et sixième. Que cela cache-t-il? Des conseils des maîtres au collège? Des interventions de maîtres au collège? Sur quels volumes horaires? Je trouve intéressant de créer du lien, mais pas si cela rajoute encore des réunions, si cela conduit à me forcer à intervenir dans des collèges.

• Nous ne voulons pas travailler dans les écoles le mercredi matin:

Inscrit dans le décret. Je souhaite que les écoles aient un fonctionnement national, et non dérogatif, et que pour définir ce temps, les conseils d'école soient consultés nationalement sur la question.

• Nous ne voulons pas de la double tutelle Etat - collectivités sur nos missions et conditions de travail:

Inscrit dans le décret et la loi, c'est le risque de voir des services imposés par le PEdT. Quid des nouvelles réunions avec la mairie pour travailler ce "projet"? La mairie pourra organiser les horaires en s'appuyant sur la mise en place de ce PEdT. On le voit bien avec l'allongement des pauses méridiennes qui se profilent...

• Nous voulons rester fonctionnaires d’Etat.

Parce que bon, la rigueur (pardon, l'austérité) ambiante pousserait bien à nous territorialiser... Et il faut refuser le moindre petit pas dans ce sens.

Enfin, tout à fait à part, arrêtons de parler des 60 000 postes: page 29 du projet de loi, que lit-on? + 26 000 enseignants stagiaires (primaire et secondaire) liés aux départs en retraite, + 14 000 enseignants titulaires sur 5 ans. Donc: on arrête l'hémorragie en remplaçant les retraités, très bonne chose, mais c'est ensuite "que" environ 20 000 de plus dans le primaire, soit 40 postes/ans/département. Donc certains objectifs forts louables ne pourront pas être tenus. Mais on est d'accord que c'est mieux qu'avant!

Attention! Je ne dis pas que ça ne va pas dans le bon sens, et il y a de bonnes choses dans la réforme (d'ailleurs, FO n'a pas voté contre, ni pour, c'était un refus de vote). Mais il y a aussi des mauvaises, et je souhaite que la loi soit réécrite, ainsi que le décret, en gardant ces bonnes choses (formation des enseignants, dynamique de dotation de postes), et en ajoutant des "oublis" (place du RASED, des structures spécialisées...)

Bonne journée.

Non. :closedeyes:

La preuve d'apolitisme, plus. ;)

L'apolitisme, c'est pour ça que vous n'avez aucune position claire sur les rythmes. Vous êtes favorables aux 4 jours ? Vous êtes favorables à une diminution des vacances d'été ? Vous êtes favorables au samedi travaillé ?

OK, on supprime le décret. Mais sous quelles conditions un nouveau décret serait-il acceptable ?

Nos positions ont toujours été claires, depuis 2008: retrait du décret Darcos.

D'autre part, je maintiens à titre personnel que ce qui allègerait la journée de l'élève, c'est la refonte des programmes. Après, on peut réorganiser sa journée d'enseignant en respectant la chronobiologie des élèves. Par exemple, en cycle 3 : Français ou Maths en arrivant, une matière type "éveil" avant la récré, Français ou Maths après la récré, un temps de quelque chose de calme (lecture, ou autre) avant la cantine.

Après la cantine: Arts de tout type et EPS avant la récré. On finit avec la reprise d'attention sur du Français sur un petit créneau.

Et 4 jours et demie ou 4 jours ???

A titre personnel, dans la mesure où le décret serait abrogé (donc plus d'heurs d'AP, et pas d'APC): samedi matin, un samedi sur deux, pour permettre aux parents séparés de s'organiser.

Au niveau syndical, je crois à la démocratie: les conseils d'école de toute la France se prononceraient sur leurs désiratas (4j, 4,5j, mercredi ou samedi), et la majorité l'emporterait. Enseignants, parents et mairies seraient concertés, et la démocratie s'appliquerait. D'où la volonté de motions d'écoles lancées récemment chez nous par le Snudi. Voilà, ça répond à ta question?

  • J'adhère 1
Posté(e)

Gizmo, ici ce sont le sparents qui viennent de me suggérer cet arrangement. Que pour ma part je pense refuser parce que:

1 on gère comment la sieste des PS MS?

2 je ne suis pas une dinde et je ne vais pas moi décaller ma journée pruo plaire à un DASEN sans raison concrète.. Je ne vois pas quel avanage j'aurai à le faire et autant jusqu'à présent je me suis souciée des élèves et que de ça autant après avoir calculé le cout pour moi de cette réforme, mesurer le manque de considération, m'être interrogée sur mon futur role de directrice dans cette organisation j'ai décidé que j'allais méler mon bien être et pas seulement celui des parents (qui me disent ah mais que feront nous des enfants à 15h30 on ne va quandmeme pasles avoir dansles pattes!), des enfants, de l'institution...

MAIS je ne serai sans doute pas écoutée..

Posté(e)

J'entends parler de communes, dans mon secteur, qui pour ne pas avoir trop de frais, envisageraient simplement de retarder l'heure du début de classe, par exemple :

--> Classe de 9h15 à 12h / Déjeuner de 12h à 14h / Classe de 14h à 16h30

Pas d'activités périscos à midi (cantine puis cour), pas d'activités périscos à mettre en place à 15h45, et une simple garderie le matin.

De telles organisations sont-elles évoquées chez vous ?

Par chez moi, ce serait tout le département qui fonctionnerait en pause méridienne étendue (8h30-11h30 et 14h15-16h30...) :angry: :angry: :angry:.

De plus en plus de communes se rabattent sur l'allongement de la pause... parce que ça coûte moins cher (lors de la pause-cantine, il n'y a pas de taux d'encadrement fixé, c'est le maire qui décide).

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...