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PES au bord de la démission


Sushikat

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Le forum Enseignants-du-primaire est un espace de discussion, d'échanges et d'entraide.

Ce n'est pas le bon endroit pour polémiquer ou se disputer.

Merci . :)

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Je ne dis pas et ne sous entend même pas que tu es naive, idiote ou ce que tu veux. .. juste qu effectivement l'entrée dans le métier est difficile pour tout le monde et que je pense qu'il faut savoir être patient pour qu enfin nous aussi soyons a l'aise dans ce métier

En aucun cas je ne m'en suis pris a toi, en aucun cas je pense avoir été désagréable, je parlais de mon cas et de celui d'autres en parallèle.

Et je ne dis pas non plus que mon entrée dans le métier se fait sans heurts

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Amandinedine, je suis désolée, ce n'était peut-être pas voulu néanmoins, pour moi, ça porte à confusion. Je ne pense pas m'être lamentée à ce point, je ne pense pas non plus avoir dit que j'étais la seule dans ce cas et que je portais tout le malheur du monde sur mes épaules. Je ne suis pas idiote, je sais que beaucoup de personnes passent par là, j'en connais que ce soit sur ce forum ou en dehors, je sais également que c'est un métier difficile qui ne s'apprend pas en un jour.
Maintenant, je ne permets pas que quelqu'un (et là je vise benoit) qui ne me connait pas, qui ne sait pas ce que j'ai vécu, se permette de tenir de tels propos. Non seulement c'est un manque de respect pour moi, mais ça l'est aussi pour ceux qui sont dans ma situation, et j'ai horreur de ça.
Je ne supporte pas non plus qu'on me parle comme à une pauvre fille qui ne connait rien de la vie, car des galères j'en ai connu, j'ai vécu des choses très difficiles et graves dans ma vie perso, alors qu'on ne vienne pas jouer les moralisateurs, me dire que mes parents peuvent m'aider (car ça benoit tu n'en sais absolument rien), sous-entendre limite que je ne connais rien à la vie, que j'ai de la chance, et le meilleur : que l'on vit dans un pays où on ne se retrouve pas à la rue et sans ressources. J'ai beau avoir fait un parcours sans faute niveau étude, avoir obtenu un bac +5, décroché le concours du premier coup, être devenue prof, ça ne veut pas dire pour autant que j'ai eu une vie dorée, loin de là, la misère je sais ce que c'est pour l'avoir vécue.
J'accepte les critiques, nous sommes sur un forum, tout le monde a le droit de s'exprimer, les gens ont le droit d'être en désaccord, tous les avis sont bons à prendre, néanmoins tout ceci doit se faire dans le respect et on ne doit pas non plus se permettre de faire la morale aux autres alors qu'on ne sait rien de leur vie.
Donc voilà pour le coup je me suis permise d'être crue car ceci est pour moi inacceptable et je m'excuse sincèrement auprès de ceux qui en ont été témoins... Simplement il y a des limites à ne pas franchir.
Quant à mes soit-disant lamentations, oui je retourne dans ce métier car pour l'instant je n'ai pas d'autres choix (et j'en ai cherché des solutions). J'ai bien dit que là les conditions étaient à peu près réunies pour que ça se passe bien. J'ai réussi à remettre les pieds en classe, faire mon travail correctement, m'intégrer tout de suite à l'équipe, chose qui n'est pas aisée après un an de CLM (d'ailleurs benoit je te rappelle qu'un CLM ne s'accorde pas comme ça sans raison), après un burn-out, j'ai tenu ma semaine, mon rapport de tutrice est plutôt bon. Mon inspection est dans une semaine, tout mon boulot est prêt, est fait sérieusement, et non je ne suis pas allée faire ma victime et me lamenter partout pendant ce temps. Au contraire j'ai dit (sur un autre post) que je souhaitais faire de mon mieux, retrouver goût au métier et repartir sur de bonnes bases. Voilà : jouer les moralisateurs je veux bien, mais à condition de savoir de quoi on parle et de le faire dans le respect.

Encore désolée pour tous les autres.

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Amandinedine, je suis désolée, ce n'était peut-être pas voulu néanmoins, pour moi, ça porte à confusion. Je ne pense pas m'être lamentée à ce point, je ne pense pas non plus avoir dit que j'étais la seule dans ce cas et que je portais tout le malheur du monde sur mes épaules. Je ne suis pas idiote, je sais que beaucoup de personnes passent par là, j'en connais que ce soit sur ce forum ou en dehors, je sais également que c'est un métier difficile qui ne s'apprend pas en un jour.

Maintenant, je ne permets pas que quelqu'un (et là je vise benoit) qui ne me connait pas, qui ne sait pas ce que j'ai vécu, se permette de tenir de tels propos. Non seulement c'est un manque de respect pour moi, mais ça l'est aussi pour ceux qui sont dans ma situation, et j'ai horreur de ça.

Je ne supporte pas non plus qu'on me parle comme à une pauvre fille qui ne connait rien de la vie, car des galères j'en ai connu, j'ai vécu des choses très difficiles et graves dans ma vie perso, alors qu'on ne vienne pas jouer les moralisateurs, me dire que mes parents peuvent m'aider (car ça benoit tu n'en sais absolument rien), sous-entendre limite que je ne connais rien à la vie, que j'ai de la chance, et le meilleur : que l'on vit dans un pays où on ne se retrouve pas à la rue et sans ressources. J'ai beau avoir fait un parcours sans faute niveau étude, avoir obtenu un bac +5, décroché le concours du premier coup, être devenue prof, ça ne veut pas dire pour autant que j'ai eu une vie dorée, loin de là, la misère je sais ce que c'est pour l'avoir vécue.

J'accepte les critiques, nous sommes sur un forum, tout le monde a le droit de s'exprimer, les gens ont le droit d'être en désaccord, tous les avis sont bons à prendre, néanmoins tout ceci doit se faire dans le respect et on ne doit pas non plus se permettre de faire la morale aux autres alors qu'on ne sait rien de leur vie.

Donc voilà pour le coup je me suis permise d'être crue car ceci est pour moi inacceptable et je m'excuse sincèrement auprès de ceux qui en ont été témoins... Simplement il y a des limites à ne pas franchir.

Quant à mes soit-disant lamentations, oui je retourne dans ce métier car pour l'instant je n'ai pas d'autres choix (et j'en ai cherché des solutions). J'ai bien dit que là les conditions étaient à peu près réunies pour que ça se passe bien. J'ai réussi à remettre les pieds en classe, faire mon travail correctement, m'intégrer tout de suite à l'équipe, chose qui n'est pas aisée après un an de CLM (d'ailleurs benoit je te rappelle qu'un CLM ne s'accorde pas comme ça sans raison), après un burn-out, j'ai tenu ma semaine, mon rapport de tutrice est plutôt bon. Mon inspection est dans une semaine, tout mon boulot est prêt, est fait sérieusement, et non je ne suis pas allée faire ma victime et me lamenter partout pendant ce temps. Au contraire j'ai dit (sur un autre post) que je souhaitais faire de mon mieux, retrouver goût au métier et repartir sur de bonnes bases. Voilà : jouer les moralisateurs je veux bien, mais à condition de savoir de quoi on parle et de le faire dans le respect.

Encore désolée pour tous les autres.

:applause: :applause: :applause:

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A croire que pour certains la dépression est volontaire, suffit de se mettre un coup de pied de fesses pour s'en sortir... Benoit10 a résolu le problème de la dépression et du burn-out!!!

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Plein de courage à toi Sushikat, tu es pleine de ressources, tu vas rebondir.

En effet, un CLM n'est accordé qu'au bout d'investigations et d'entretiens médicaux poussés.

Cela a été mon cas, et je peux dire qu'on est "disséqué".

La dépression nerveuse n'est pas une faiblesse de caractère ou autre.

Les personnes souffrant de dépression ont des niveaux moins élevés de trois neurotransmetteurs. Ceci provoquant un dérèglement chimique et des déficiences de ces neurotransmetteurs du cerveau.

Ce marasme est majoré en général quand on est baigné dans un climat psycho-social peu favorisant.

Le cercle vicieux en quelque sorte.

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Merci Amélie et Sam. Oui le burn out ou la dépression ce n'est pas une faiblesse de caractère, c'est une maladie, sauf que cette maladie est invisible donc les gens ont du mal à comprendre. C'est pas non plus une question de se bouger, se faire violence ou non. Si on pouvait s'en sortir aussi simplement ça se saurait.
Alors je suis désolée mais pour moi le "coup de pied au cul" je me le suis déjà mise en disant non au médecin qui souhaitait prolonger mon arrêt et en remettant les pieds en classe, chose qui n'était pas gagnée d'avance. On ne se relève pas comme ça d'une dépression ou d'un burn-out, il faut du temps. Pour moi, on ne prend pas des décisions aussi importantes que de démissionner quand on est encore fragile psychologiquement, d'une car notre jugement est faussé, de deux car cela entraine en plus plein de démarches que nous ne sommes pas forcément en mesure d'affronter.
Oui j'ai encore du mal par rapport au métier, après tout ce qui s'est passé (et il y a eu des choses graves que seules les personnes avec qui je discute souvent ici savent), je ne vais pas dire au bout de trois jours de classe "youpi la vie est belle, j'ai tenu, c'est fini tout va bien, j'adore mon métier je vais faire ça toute ma vie". Non ça prend du temps, il faut du temps pour retrouver ses capacités et sa confiance en soi et en son métier.
Dernière chose, et je parle au nom de toutes les personnes qui ont pu témoigner ici : personne n'est venu participer à ce sujet dans le but de se lamenter. On parle de nos soucis car ça nous fait du bien, car justement on rencontre des personnes qui vivent les mêmes choses que nous, car on en rencontre d'autres qui ont goût au métier et qui nous proposent gentiment leur aide et partagent leur expérience... On est là pour échanger, avoir des conseils, du réconfort, et non pour pleurnicher sur notre sort en disant que nous sommes les personnes les plus malheureuses du monde. Moi je n'ai vu personne le faire sur ce sujet, ou même en MP. ET d'ailleurs, on ne cherche SURTOUT pas à ce que les gens viennent s’apitoyer sur notre sort.

Je souhaite sincèrement beaucoup de courage à toutes les personnes qui traversent la même chose que moi.

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Merci Amélie et Sam. Oui le burn out ou la dépression ce n'est pas une faiblesse de caractère, c'est une maladie, sauf que cette maladie est invisible donc les gens ont du mal à comprendre. C'est pas non plus une question de se bouger, se faire violence ou non. Si on pouvait s'en sortir aussi simplement ça se saurait.

Alors je suis désolée mais pour moi le "coup de pied au cul" je me le suis déjà mise en disant non au médecin qui souhaitait prolonger mon arrêt et en remettant les pieds en classe, chose qui n'était pas gagnée d'avance. On ne se relève pas comme ça d'une dépression ou d'un burn-out, il faut du temps. Pour moi, on ne prend pas des décisions aussi importantes que de démissionner quand on est encore fragile psychologiquement, d'une car notre jugement est faussé, de deux car cela entraine en plus plein de démarches que nous ne sommes pas forcément en mesure d'affronter.

Oui j'ai encore du mal par rapport au métier, après tout ce qui s'est passé (et il y a eu des choses graves que seules les personnes avec qui je discute souvent ici savent), je ne vais pas dire au bout de trois jours de classe "youpi la vie est belle, j'ai tenu, c'est fini tout va bien, j'adore mon métier je vais faire ça toute ma vie". Non ça prend du temps, il faut du temps pour retrouver ses capacités et sa confiance en soi et en son métier.

Dernière chose, et je parle au nom de toutes les personnes qui ont pu témoigner ici : personne n'est venu participer à ce sujet dans le but de se lamenter. On parle de nos soucis car ça nous fait du bien, car justement on rencontre des personnes qui vivent les mêmes choses que nous, car on en rencontre d'autres qui ont goût au métier et qui nous proposent gentiment leur aide et partagent leur expérience... On est là pour échanger, avoir des conseils, du réconfort, et non pour pleurnicher sur notre sort en disant que nous sommes les personnes les plus malheureuses du monde. Moi je n'ai vu personne le faire sur ce sujet, ou même en MP. ET d'ailleurs, on ne cherche SURTOUT pas à ce que les gens viennent s’apitoyer sur notre sort.

Je souhaite sincèrement beaucoup de courage à toutes les personnes qui traversent la même chose que moi.

Tu le dis très justement:

attention aux décisions qui peuvent être prises durant cette période de dépression:

jugement faussé, et fatigue extrême qui rendent très difficile toute démarche.

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Petite parenthèse : je viens de recevoir un courrier disant que "le jury du certificat au professorat des écoles souhaitait me rencontrer pour compléter son appréciation sur mon aptitude à devenir PE". Est-ce que c'est arrivé à quelqu'un ici? Personne autour de moi n'a été convoqué... En quoi consiste ce RDV?

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Ils demandent aussi, donc, aux stagiaires prolongés? Pas uniquement à ceux qu'ils comptent ne pas titulariser?
Quelqu'un sait en quoi consiste l'entretien? ¨Pour le coup j'ai un peu peur, si je dois jouer la stagiaire qui déborde d'amour pour le métier c'est loupé, tout ce que je peux dire pour l'instant c'est que je souhaite retrouver confiance en moi et me sentir bien dans ce métier.

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